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Qui a tué nos villages ?

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 10:34

Il va falloir allonger la semaine d'école. Après les futurs cours de "morale laïque" de Peillon, qui ont bien occupé trois jours de la semaine dernière, on va donc enseigner "l'entrepreunariat" dans les collèges et les lycées. "De la sixième à la Terminale", a précisé Hollande à l'Elysée devant un parterre de pigeons ravis qui, parait-il, l'ont applaudi debout à la fin. Car il n'a pas seulement annoncé un allègement des impôts (si vous avez raté des épisodes,le rattrapage est ici) mais donc, parait-il, des cours d'entrepreunariat, traduction de la vieille revendication patronale: "aimez-nous ! A ce stade, le projet ne dit pas si les profs de morale laïque seront les mêmes que les profs d'entrepreunariat, mais pourquoi pas ?

Dès la sixième, donc. Mais pourquoi seulement la sixième ?Pourquoi pas le pigeonnariat dès le primaire ? Et même en Maternelle ? Que de temps perdu. Ne peut-on enseigner en Maternelle l'accumulation des cubes, la levée de fonds en chocos BN, le tour de table en jetons multicolores, et la pluvalue en pièces de puzzle ?

Tous entrepreneurs ! Tous créateurs de startups ! Ce ne serait qu'un fumigène parmi d'autres, qui ne vaudrait pas particulièrement qu'on s'y arrête, s'il n'offrait une photo saisissante de l'immuabilité du débat français. Réaction de Mélenchon, sur France Inter: "un jeune élève a bien des choses à apprendre avant de se faire enseigner la cupidité". Aime ta boîte comme Hollande et Parisot, ou conchie-la comme Mélenchon: c'est l'un ou l'autre. Rien entre les deux. Le désert. Ah si, tout de même: les profs de SES, pris en tenaille entre les deux injonctions de l'amour et de la détestation, et qui tentent obstinément de faire leur boulot. "On nous a effectivement reproché de ne pas faire aimer l’entreprise, de trop parler, par exemple, du chômage. Mais nous ne sommes pas là pour la faire aimer ou non, mais pour la faire comprendre"explique à Libé Marjorie Galy, présidente de l'association des profs de SES (et non pas seulement de sciences éco, chers confrères de Libé. Ils tiennent au "s", pour "sociales"). Ils vont se sentir bien seuls, les profs de SES. Mais ils ont l'habitude. Par Daniel Schneidermann Source Arrêt sur Images

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 10:28

Membre du bureau national du PS, Gérard Filoche considère que les choix politiques de François Hollande ne correspondent pas aux attentes des Français.

Le Point.fr : Après un an de présidence, quel jugement portez-vous sur François Hollande et son gouvernement ?

Gérard Filoche :C'est un soulagement d'avoir mis fin à la malfaisance de Nicolas Sarkozy qui a essayé d'imiter Margaret Thatcher et Ronald Reagan. Lorsque Hollande a gagné en mai 2012, les attentes étaient très grandes et les blessures nombreuses à guérir. Pourtant, lors des six premiers mois, le gouvernement a tracé une ligne de crête entre sa politique et les attentes populaires. Il a opté pour répondre aux exigences du rapport Gallois [le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, NDLR] en offrant 20 milliards de crédits d'impôts au Medef. Ces 20 milliards ont été donnés au patronat, pas aux hôpitaux, aux services publics de l'État et aux aides sociales. Cet argent manque pour guérir les blessures de l'État. On ne peut pas satisfaire ses amis et ses ennemis en même temps.

Il a également donné satisfaction aux Pigeons, ces entrepreneurs rapaces, puis a reculé sur la loi sur l'amnistie syndicale, votée par le Sénat. Lors de cette phase qui a donné satisfaction au patronat, aux nantis, à la finance, on a laissé sur le carreau les priorités sociales, les 5 millions de chômeurs, et les 8,6 millions de pauvres. Par la suite, on est entré dans une deuxième phase avec l'aggravation du chômage où l'on est passé de l'interrogation et l'attente à l'impatience, voire la colère. François Hollande a donné satisfaction à ceux qui n'ont pas voté pour lui. Il a été élu par 63 % des ouvriers et 69 % des salariés, pas par Mme Parisot. Il est happé par la crise et a perdu la confiance des électeurs.

 

La politique du gouvernement actuel est-elle en rupture avec celle du précédent ?

Nicolas Sarkozy a fait perdre 110 milliards de recettes par an à la France, il a ruiné le pays. L'essentiel de la dette vient de là et il n'a goinfré que les riches. Quand Jean-Marc Ayrault demande 5 milliards d'économies aux ministères, il essaye juste de corriger un peu le désastre laissé par la politique précédente. Mais ça ne suffit pas. On assiste à une petite rigueur, une petite austérité et on nous demande d'être contents alors qu'on met un peu de mercurochrome sur beaucoup de bobos. Il faut plus de moyens. Il n'y a pas de véritable rupture et les gens le ressentent même si ce n'est pas tout à fait pareil qu'avant. Mais la réponse ne correspond pas aux véritables attentes donc les gens ne s'en rendent pas compte.

 

Le 24 décembre, Pierre Moscovici a donné 2,585 milliards d'euros à une entreprise en difficulté. Il ne s'agissait pas de Mittal, ni de Petroplus, ni de Molex ou de Goodyear. Le gouvernement est venu en aide à Dexia. Le gouvernement Sarkozy n'aurait pas agi autrement. Il s'agit d'une faute grave de laisser fermer Mittal alors qu'on sauve une entreprise pourrie avec des avoirs toxiques et des dirigeants qui se sont servis dans les budgets. Ils doivent être jugés. Qu'ils fassent faillite et que le gouvernement rachète et nationalise comme ils ont fait en Espagne. La France est riche. Quand j'entends Michel Sapin expliquer que la France est en faillite, je m'étrangle. La suite sur Le Point

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 08:01

Une nouvelle fois, et j’en sais quelque chose, le PS, qui a en interne ouvert grand la porte du ou des pouvoirs à ses dirigeants droitiers, a trahi le socle massif de son électorat, les deux tours de la présidentielle confondus.

On entend souvent de la part « d’experts » à la fois, car c’est complémentaire dans leur analyse, parler de gauche en désignant le PS et dire que la distinction entre gauche et droite est dépassée et n’a plus de sens. Sauf qu’ils oublient volontairement de dire, en même temps c'est-à-dire en lien analytique, deux choses importantes :

1-que le PS n’est pas uniforme, qu’il y a en son sein une gauche et une droite et que pour l’instant c’est cette « entité droitière » qui dirige le PS et qui épouse totalement les orientations de l’Europe ultra libérale : c’est cette épine dorsale, véritable marqueur des métastases de la vision libérale qui rapprochent fortement cette droite du PS et la Droite

2-que de ce fait le PS ainsi orienté ne peut ni représenter ni être nommé la gauche, ce terme désignant maintenant l’ensemble des formations existant à la gauche et en dehors du PS, la plupart étant regroupées au sein du Front de Gauche.

Ainsi OUI, il y a une sacrée différence entre la Gauche et la Droite !

Au-delà de ce constat, que voit-on se passer aujourd’hui, que voit-on frémir ?

Au sein même de cette majorité parlementaire et gouvernementale nous voyons sous nos yeux d’une part la gauche du PS qui commence à se rebeller de façon très nette sur des bases définissant une autre orientation politique « plus à gauche » et d’autre part l’allié législatif et gouvernemental, EELV, qui a toujours été instable dans sa fidélité (et pour cause tant de fois bafoué) mais qui là prend sérieusement ses distances sur le fond non seulement dans le domaine écologique mais aussi dans le domaine social. Par ailleurs, quand Eva JOLY annonce sa participation à la marche pour la 6ème République aux côtés du Front de Gauche, cela symbolise fortement ce qui est en train de bouger et donc de craquer.

Bien qu’il y ait derrière lui et autour de lui un collectif de très haute tenue ce qui lui donne toute sa force et sa cohérence, cette analyse m’amène bien sûr à parler d’un homme politique non pas pour personnaliser à outrance mais parce que il apporte réellement un plus en tant que porte parole du Front de Gauche et donc sur le fond des idées et orientations défendues.

Il s’agit de Jean-Luc Mélenchon

Je ne ferai pas ici l’inventaire de toutes les basses attaques, manipulations et cabales montées contre lui par ses adversaires mais aussi et surtout par une presse, la presse asservie au fameux système qui voudrait effacer les différences fondamentales entre Gauche et Droite. Ces attaques perfides et massives ne sont en réalité que la mise en lumière de sa pertinence analytique et propositionnelle face à la situation catastrophique où nous ont mené les politiques franco-européennes de la Droite et du PS sous le joug de ses mentors droitiers. Et vous aurez remarqué que plus on dévisse dans la débandade créée par cette folle politique, plus on s’aperçoit que Mélenchon et le Front de Gauche avaient raison sur toute la ligne, plus les attaques contre lui se font violentes.

Il dit avec humour « I am very dangerous », et il l’est effectivement avec le Front de Gauche pour les tenants de la politique austéritaire (pour faire court) et leurs agents de service politiciens et leurs partis politiques respectifs. Même les économistes les plus affidés au système actuel reconnaissent aujourd’hui que la politique d’austérité nous fait aller dans le mur. Il l’est aussi pour ces gens à cause des deux piliers essentiels et fondamentaux de sa démarche : l’éco-socialisme avec notamment l’économie de la mer, et la refondation des institutions par la 6ème République.

A noter que ce brillantissime orateur a par ailleurs une stratégie qui me parait excellente et que les évènements actuels semblent valider dans un avenir proche : élargir le Front de Gauche à la gauche du PS et à EELV, du moins une grande partie, et si ce n’est au niveau des responsables ou élus, cela se fera au niveau des électeurs.

On aura aussi remarqué que tous ces commentateurs « experts » dont la qualité essentielle est de se tromper tout le temps et qui hantent certaines émissions, reviennent peu à peu, même si c’est par touches cosmétiques, sur leurs certitudes sans jamais dire cependant que Mélenchon avait déjà eu, avant tout le monde, la juste vision de l’analyse et des propositions. Ils n’en sont pas encore là et je pense que tout aura pété avant qu’ils n’y arrivent. Ils préfèrent continuer à traiter avec mépris ce talentueux politique en l’accusant de populisme voire en l’assimilant au FN et dans le même temps faire le lit du FN tout en versant des larmes de crocodile sur le danger que représente le haut niveau (pour l’instant) de ce parti d’extrême droite. Regardez bien et écoutez bien comment ils parlent du FN, comment sont abordés les reportages concernant ce parti, c’est consternant : une dédiabolisation matinée d’une soit disant douceur de sa blonde égérie ! !.

Rendez-vous compte, une grande chaine d’information continue organise une grande émission sur justement ce thème « quelle réorientation politique pour Hollande » au vu des craquements dans et autour de sa majorité : ils n’ont rien trouvé de mieux, à côté d’un débat entre Xavier Bertrand et un représentant du PS, d’organiser un second débat avec Marine Le Pen. Où est celui qui a tout vu et analysé le premier et longtemps « seul au monde » dans sa démarche ! Exclu. C’est une honte !

En réalité, il est dans l’intérêt à la fois du PS et de l’UMP que quelqu’un comme Mélenchon soit le plus éloigné possible des institutions ou des enceintes démocratiques qui deviendraient alors pour ce tribun talentueux une véritable caisse de résonance.

Trois exemples :Par Max Emilien/ la suite surBlogs Médiapart

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 08:26

Il y a quelques années, j'avais sorti du site du PS, un extrait de la « déclaration de principes ».

Suite à la loi sur l'ANI et au refus du vote du Sénat sur l'amnistie syndicale, j'ai voulu y jeter une nouvelle fois un œil....

Dans les années 2008 :

1°) Être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est, c’est vouloir changer la société.

2°) L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et du combat pour une vie meilleure. Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine. 

3°) Aux injustices et aux violences du monde, l’idée socialiste oppose un engagement pour une humanité libre, juste, solidaire, fraternelle. Elle porte un message universel, dès lors qu’il s’agit de défendre les droits fondamentaux de chacun et de tous.

4°) Les socialistes portent une critique historique du capitalisme créateur d’inégalités, facteur de crises, et de dégradations des équilibres écologiques, qui demeure d’actualité à l’âge d’une mondialisation dominée par le capitalisme financier. 

5°) Le système voulu par les socialistes est une économie mixte, combinant un secteur privé dynamique, un secteur public efficace, des services publics de qualité accessibles à tous, un tiers secteur d’économie sociale et solidaire. 

6°) Les socialistes affirment que certains biens et services ne doivent pas relever du fonctionnement du marché quand ils concernent les droits essentiels. Ils font de la création et de la redistribution des richesses un enjeu majeur de l’action politique. 

7°) Le travail humain est un enjeu  et un droit fondamental, c’est un moyen individuel et collectif d’insertion, de reconnaissance, d’émancipation. Les socialistes refusent et combattent une société duale où certains tirent leurs revenus de l’emploi et d’autres sont enfermés dans l’assistance ou l’exclusion. Ils défendent le principe d’une société qui donne à tous les moyens de vivre dans la dignité et lutte contre les handicaps de la vie. La qualité de l’emploi est un objectif fondamental qui suppose une rémunération juste, des droits garantis et respectés...

8°) Le Parti socialiste est un  parti républicain. Il s’organise au service de l’engagement citoyen. Il fait siennes les valeurs de la République, la  Liberté, l’Egalité, la Fraternité, la Laïcité

9°) Le Parti socialiste est un parti laïque. Il défend la séparation des Églises et de l’État et le caractère laïque de l’école publique

10°) Le Parti socialiste est un parti européen (…) de favoriser une croissance durable et le progrès social, de conforter le rôle des services publics (…)

11°)Le Parti socialiste est un parti populaire ancré dans le monde du travail. Il est le produit des combats politiques et des luttes sociales menés depuis le XIXème siècle pour plus de justice et d’égalité sociales. Ouvert sur la société, il entend exprimer l’intérêt général du peuple français. 

12°) Le Parti socialiste est un parti démocratique. Il respecte chacun de ses adhérents. Il organise un débat politique transparent et ouvert. Il veille à la diversification des responsabilités partisanes et électives à tous les niveaux (…) Il prend en compte dans un dialogue permanent les forces et les mouvements de la société civile (…) Le Parti socialiste est un parti qui défend une éthique politique dans l’engagement militant. Il repose sur une adhésion volontaire qui demande que les décisions, les textes et les règles, délibérés et adoptés en commun, soient respectés.  Extrait de la déclaration de principes du Parti Socialiste

Il est intéressant de voir les « changements » Voici la nouvelle page ICI

VMH

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 08:21

Pour tenter de parer à l’onde de choc de l’Affaire Cahuzac François Hollande a engagé une « moralisation de la vie politique ».

Quitte à « moraliser », pourquoi s’arrêter à la transparence des patrimoines des ministres ?

Est-il moral qu’au Sénat on appelle « procédure accélérée » le recours à l’article 44.3 qui permet d’imposer un vote bloqué sur un texte de loi ? Cela pour court-circuiter le débat parlementaire sur les amendements proposés par les élus du groupe communiste…

Et cette loi, majoritairement adoptée grâce à l’abstention des élus UMP, n’est-il pas profondément immoral de prétendre qu’elle vise la « sécurisation de l’emploi », alors qu’elle répond aux exigences rétrogrades du patronat ? Elle lui accorde que la « compétitivité » économique passe par la baisse du « coût du travail », qu’il est bon que la loi recule devant le contrat. Ce qui va accroître la « liberté » des patrons de licencier, de précariser, de baisser les salaires…

Une telle régression, qui conduit à la destruction du droit du travail, est un mauvais coup porté aux salariés, à la gauche, à la société. Le coup de force dont le pouvoir a jugé bon de l’accompagner en révèle toute la perversité.

Est-il moral comme vient de l’annoncer le ministre en charge des relations avec le parlement que le gouvernement s’oppose à la loi d’amnistie sociale adoptée par le Sénat ? Et cela avec des arguments de la pire espèce mettant sur le même plan les syndicalistes condamnés sous Sarkozy pour avoir mener la lutte contre les destructions d’emplois et les bandes qui s’agitent chaque soir dans une escalade de plus en plus violente dans leur opposition au mariage pour tous. Évidemment que ce n’est pas moral. C’est même honteux !

Si l’on veut « moraliser », il faut changer de politique, en finir avec l’austérité, refuser les reculs sociaux et démocratiques.

Il faut le dire dans la rue le 5 mai prochain. Source Gauche Unitaire

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 18:12

Pendant que la France avait les yeux tournés vers le vote sur le mariage pour tous, ce gouvernement continuait son travail de soumission au MEDEF et à Bruxelles.

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient... Et vlan, voilà des coups de massue portés sur ceux qui avaient encore un espoir après 5 ans de Sarkozysme... le « changement » ne change rien pour eux, vu que de changement ils n'ont rien vu venir.

Il ne faudrait tout de même pas croire que l'euphorie de l'adoption du mariage pour tous a endormi le peuple de France. Ce peuple n'est pas un ensemble de « communautés » : ceux qui réclamaient les mêmes droits pour tous (mariage par exemple) et les autres salariés, syndicalistes, grévistes, chômeurs..

En espérant s'attirer les voix de ceux qui ont obtenu une promesse sur la soixantaine qui a été faite durant la campagne, c'est oublier un peu vite que parmi les gays, il y a aussi des salariés, des grévistes etc.... Et les promesses...

Passage en force du vote sur la loi

Donc disais-je, pendant que la France entière avait les yeux rivés sur les manif contre le mariage pour tous, sur les affrontements qui suivaient, sur les vociférations des députés de droite dans l'Assemblée..., la veille le gouvernement utilisait le « vote bloqué » [1] pour … bloquer le débat sur « l' accord MEDEF » appelé aussi « accord sécurisation emploi ». Bien sûr, quelques élus de la « gauche » du PS se sont élevés pour dénoncer, quelques élus de droite aussi, mais quelle importance. Ce qui occupait les esprits était le buzz fait par le vote sur le mariage pour tous.

Et oui, ne doutant de rien, ce gouvernement a utilisé ce qu'il décriait en 2010 lorsqu'il était encore dans l'opposition et que le gouvernement Sarkozy avait utilisé pour faire passer en force la réforme sur les retraites, et publiait : « Le vote bloqué déshonore et discrédite le gouvernement et le Président »

Dormez brave gens, nous veillons sur vous !

Mais ce n'est pas tout !!

Amnistie sociale :

Alors que la proposition de loi des députés du Front de Gauche, sur l’amnistie sociale était passée favorablement au Sénat et devait repasser à l'Assemblée, le gouvernement s'est clairement positionné contre ! [2]

Fermeture de PSA Aulnay :

Alors que la fermeture était prévue pour début 2014, la direction annonçait ce 24 avril 2013, qu'elle serait avancée... Puis se ravisait... puis disait attendre l'ouverture de négociations sur...la compétitivité... Tiens revoilà l'ANI !! [3]

24 février 2012 promesse de François Hollande aux salariés de Florange [4]

24 avril 2013 les hauts fourneaux s'éteignent !! [5]

 

VMH


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[1] Vote bloqué sur l'ANI

[1bis] Lire aussi la lettre de la sénatrice CRC Éliane Assassi

 

[2]Amnistie sociale: le gouvernement contre

 

[3] PSA veut négocier sur la compétitivité et dément une fermeture avancée à Aulnay

 

[4] Vidéo de F. Hollande sur le site de Florange en février 2012

 

[5] Les hauts fourneaux de Florange s'éteindront mercredi

 

[6] Florange : la stèle de la "trahison"

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 10:00

Ce plan est fondé sur trois piliers: «la relance de la consommation populaire: des mesures immédiates pour une reprise à court terme», «la relance par des investissements publics et des grands projets mobilisateurs soutenant la réindustrialisation pour un redressement à moyen terme» et «une réforme fiscale fondatrice garante d’une croissance à long terme».

La relance de la consommation passerait notamment par une amélioration «temporaire de l’indemnisation du chômage et du chômage partiel dans les entreprises» et une revalorisation des aides sous condition de ressources» pour les jeunes.

La «réindustrialisation du pays» serait pour sa part fondée sur «l’innovation et la qualité», avec «la construction d’infrastructures de transport (lignes à grande vitesse, canaux, fret ferroviaire, tramways), «la montée en puissance des filières industrielles nécessaires à la transition énergétique, ou encore de la voiture électrique» et le soutien du secteur BTP via «une prime à l’achat de logements neufs» pour les plus modestes. Extrait de Maintenant la Gauche 

Après le « changement c'est maintenant », « maintenant la gauche » (donc avant ça ne l'était pas), ce  groupe qui semblerait être à gauche du PS, commencerait-il à prendre peur, à l'approche des municipales...

Et ils font des propositions qui vont "changer" notre vie et surtout nous donnerons envie de voter pour eux en 2014 !! Jugez plutôt :

Maintenant la Gauche : « la relance de la consommation populaire: des mesures immédiates pour une reprise à court terme ».

La relance de la consommation passerait notamment par une amélioration “temporaire de l’indemnisation du chômage et du chômage partiel dans les entreprises”
Républicaine donc de Gauche : Vous avez bien lu : « amélioration (temporaire) de l'indemnisation chômage » et du (chômage partiel) dans les entreprises (toujours temporaire)
Amélioration temporaire : pourquoi ? Ils viennent de s'apercevoir que le pouvoir d'achat est en berne et qu'il faut se dépêcher de relancer la consommation ?
Ils n'ont pas pensé à
- l'augmentation du SMIC ??
- l'interdiction des licenciements pour les entreprises qui font des bénéfices ou veulent donner toujours plus aux actionnaires ?
- la nationalisation même temporaire?

MG : « une revalorisation des aides sous condition de ressources pour les jeunes. »
RG : Les aides sont la plupart du temps (sous condition de ressources)
Ils n'ont pas pensé que ce que veulent les jeunes, c'est du boulot, un boulot qui leur permettra de prendre leur envol, à commencer par la possibilité de vivre dans (leur) appartement.

Quant aux emplois précaires, aux retraites minables, à la revalorisation du SMIC, au blocage des loyers... (?)


MG : La « réindustrialisation du pays » serait pour sa part fondée sur « l’innovation et la qualité »,
RG : Bon on a compris, avant il n'y avait ni la qualité ni l'innovation...PSA, Arcelor etc ... apprécieront. C'est sûrement pour ces raisons que ces entreprises ferment !!

MG: « la construction d’infrastructures de transport -lignes à grande vitesse, canaux, fret ferroviaire, tramways-
RG : Donc, on va construire des lignes à grande vitesse !!. Petit bémol, nous devons nous soumettre à Bruxelles qui vient de nous tacler pour non application de la privatisation du réseau ferré.ici

MG: « la montée en puissance des filières industrielles nécessaires à la transition énergétique »
RG: La montée en puissance (terme qui ne veut strictement rien dire), pour des filières nécessaires à la transition énergétique (quand tout à été fait pour leur couper les ailes) et que Bruxelles -encore- attaque la France pour les taxes sur cette énergie ici

MG :« ou encore de la voiture électrique »
RG : En voulant monter en puissance la transition énergétique, c'est plutôt la voiture hybride à laquelle il faudrait penser, si on veut vraiment d'une -transition énergétique-

MG : « et le soutien du secteur BTP via “une prime à l’achat de logements neufs” pour les plus modestes. »
RG : Désespérant !! les plus modestes – comme ils disent - n'ont même pas les moyens d'accéder à une location, alors leur prime à l'achat de logements neufs, ça donne l'idée de leur connaissance du « terrain » !!

Pourtant, les changements ont été promis depuis longtemps. Petit florilège des slogans de campagne:
En 1977 la chanson « changer la vie »
En 1995 « le président du vrai changement »
En 2002 « changer l'avenir » ou « présider autrement »
En 2012 « Le changement c'est maintenant » pour arriver au « Maintenant la gauche » ???

Décidément, le changement, c'est peut-être que la gauche n'est plus dans ce parti depuis longtemps.

VMH

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 12:42

Ce n'est pas moi qui le dit, mais le PS, lors du vote sur la réforme des retraites

2010 : Voir sur le site du Parti Socialiste

 

 

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2013 : TEXTE SUR L'EMPLOI : LE SÉNAT ADOPTE LE PROJET DE LOI, LES COMMUNISTES FURIEUX

 

Le Sénat a adopté, dans la douleur, dans la nuit de samedi à dimanche le projet de loi sur l'emploi.  Le gouvernement a décidé d'utiliser un vote bloqué pour faire accélérer les débats ce qui a déclenché la fureur des sénateurs communistes qui ont retiré tous leurs amendements et quitté l'hémicycle.

 

Ce débat aura accru spectaculairement la fracture entre les communistes et la majorité gouvernementale. .

Le texte a été voté par 172 voix contre 24 à l'issue d'un débat houleux. Le PS, le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) et les centristes ont voté pour. L'UMP et les écologistes se sont abstenus. Seuls les communistes ont voté contre ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS).

«Ce texte représente un tournant avec la flexi-sécurité à la française" a déclaré Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI-UC). «L :e texte est équilibré» a assuré Françoise Laborde (RDSE).

 

Le texte marque «une avancée» pour la salariés selon le PS

«Nous avons la conviction que ce texte marque une avancée pour les salariés» a assuré Christiane Demontès (PS). «C'est un moment de progrès, ce sont des opportunités nouvelles dans le dialogue social qui s'ouvrent» a déclaré le ministre du Travail, Michel Sapin.

«Vous avez bradé le code du travail et les droits des salariés», a, a contrario, lancé Dominique Watrin (CRC, communistes).

«Les efforts demandés au patronat sont flous tandis que ceux demandés aux salariés sont sonnants et trébuchants» a renchéri Marie-Noëlle Lienemann, de l'aile gauche du PS.

«Si des progrès existent, les reculs étaient trop importants (mobilité contrainte, licenciements massifs facilités, changement des clauses du contrat imposé au salarié) pour emporter» notre «adhésion», a indiqué un communiqué du Groupe écologiste.


Un vote bloqué pour contrer les 400 amendements des communistes

Alors que le groupe CRC défendait pied à pied et très longuement les plus de 400 amendements qu'ils avaient déposé, le gouvernement a décidé samedi matin de demander «un vote bloqué» procédure qui empêche le vote sur chaque amendement au profit d'un vote global en fin de débat.

 

Cette procédure rarement utilisée et encore moins contre un membre de sa propre majorité a provoqué la fureur des communistes qui ont quitté l'hémicycle. Jean Désessard (EELV) a protesté regrettant de n'avoir pu débattre des amendements ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS) qui a retiré aussi ses amendements.

«Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail», s'est indignée la présidente du CRC, Eliane Assassi. Il ne restera pas sans conséquences», a-t-elle averti.

«La mobilisation générale pour l'emploi décrétée par le président de la République et le Premier ministre ne peut pas attendre», a déclaré François Rebsamen, le patron des sénateurs PS. 
La suite sur Le Parisien

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 14:27

Sans bruit, presque en cachette, le gouvernement Ayrault relance la machine à privatiser. Comme toujours avec les solfériniens, la manœuvre est mesquine, ses motivations pauvres et sans vision, sa mise en œuvre honteuse et presque clandestine. Médiapart a lancé l'alerte le 27 mars dernier. De mon côté, ici j’ai déjà raconté les péripéties lamentables du bradage d’EADS. Depuis la situation s’aggrave considérablement. Moscovici et Montebourg se disputent la médaille du meilleur liquidateur de la propriété publique.

Dans un article intitulé "Et maintenant, voilà les privatisations", Laurent Mauduit épinglait la "mini-privatisation" à "haute valeur symbolique" décidée par le gouvernement Ayrault. C'est le groupe Safran qui est concerné. Issu de la SNECMA, c'est un bijou de haute technologie leader mondial des moteurs aéronautiques. Le gouvernement a décidé de vendre 3,12% du capital de Safran. Pourquoi ? Parce que l'Etat était pressé d'empocher près de 450 millions d'euros pour boucler son budget. Misérable. Le sommet du ridicule et de l’absurde est atteint quand on sait que cette vente est destinée à alimenter le capital de la Banque publique d'investissement. Détruire de l’investissement pour alimenter un fonds destiné à aider l’investissement ! Jean Marc Ayrault est le nouveau Shadock de l’économie. Au passage on découvre que ces pitoyables gestionnaires avaient oublié de nantir le budget pour fonder cette banque ! Et, sans le vouloir, Moscovici fait ainsi l'aveu que la BPI n'est qu'un nain financier !

Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg sont ici à la manœuvre. En tant que ministre de l'Economie et des Finances, et ministre du Redressement Productif, ils partagent la tutelle sur l'Agence des Participations de l'Etat. Cette agence est la structure chargée de gérer le capital détenu par l'Etat dans les entreprises. Cette agence a été créée en 2004 par la droite. A l'époque, les libéraux vantait la nécessaire "modernisation" de "l'Etat actionnaire" qui devait "gérer son portefeuille" boursier. C'était l'abandon définitif de toute logique industrielle au profit de la logique financière et boursière.

Le pillage a aussi lieu chez EADS. Sous l'impulsion du PS, "l'Etat actionnaire" met ses pas dans ceux du parasite Arnaud Lagardère. Cet oligarque a décidé de se retirer du capital d'EADS. Et il a obtenu qu'EADS rachète ses actions. Bilan de l'opération : 2,3 milliards d'euros de trésorerie d'EADS brûlés dans une opération dont le seul bénéficiaire est Arnaud Lagardère. Ce pillage, j'en ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog. Il me révolte. Ce lundi 15 avril, on a appris que l'Etat avait décidé de faire la même chose que Lagardère. EADS va racheter une partie de son propre capital détenu par l'Etat français : 1,56% du capital est concerné. Coût de l'opération pour EADS 478 millions d'euros. Entre Lagardère et l'Etat, EADS aura brûlé trois milliards d'euros de cash pour racheter ses propres actions, autant dire pour rien. Et grâce à cette merveilleuse trouvaille, l'Etat va reculer au capital d'EADS, une autre entreprise stratégique, un autre fleuron technologique.

Le scandale ne s’arrète pas là. En quelque sorte Cahuzac continue de nuire. Médiapart nous apprend que le groupe Lagardère va bénéficier d'une importante exonération d'impôt sur la vente de ces actions EADS. C'est la fameuse "niche Copé" qui est en cause. Cette disposition législative permet à un groupe d'être exempté d'impôt sur les plus values qu'il réalise en vendant des actions de ses filiales. En l'occurrence le groupe Lagardère ne payera presque pas d'impôt sur la plus-value de la vente de ces actions EADS. Cette plus-value est estimé 1,8 milliard d'euros ! Au lieu de payer 600 millions d'euros d'impôt, le groupe Lagardère ne devrait en payer qu'à peine 70 millions grâce à ce dispositif soit 530 millions d'euros d'exonération fiscale ! L'Etat perd plus d'argent avec ce seul cadeau qu'il n'en gagne en vendant ses propres actions EADS ! Un comble. Cette "niche Copé" a été votée à l'initiative de l'UMP Jean-François Copé en 2004. Mais si ce dispositif existe toujours, c'est à cause de Jérôme Cahuzac qui a refusé de le supprimer dans le budget 2013. Bien sûr, il a agit avec l'aval de Pierre Moscovici et Jean-Marc Ayrault, probablement aussi de François Hollande. Cette niche coûte jusqu'à 6 milliards d'euros par an. A titre de comparaison, c'est presque autant que ce va prendre François Hollande au peuple en augmentant la TVA le 1er janvier 2014. La suite sur Jean-Luc Mélenchon 

 

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 09:58

Le projet d’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique avance masqué. Ce Grand Marché Transatlantique est actuellement à l’ordre du jour d’une réunion des ministres européens du commerce extérieur parmi lesquels la ministre française Nicole Bricq. Une décision définitive sur le mandat de la Commission européenne doit être prise le 14 juin prochain. En secret.

Jamais le candidat Hollande n'a parlé d'un tel projet dans sa campagne électorale. Jamais le Parlement français n'a été amené à en débattre. C'est une attaque insupportable contre la souveraineté du peuple français. Madame Bricq a pourtant déclaré : "on ne peut être que favorable" à ce projet. De quel droit parle-t-elle ainsi ? Ce projet est désastreux d’un point de vue économique, social, financier, agricole, sanitaire, culturel. Avec ce projet, atlantisme, libéralisme et autoritarisme sont plus que jamais la doctrine de l’Union européenne et du gouvernement qui l’accepte. La France doit s’opposer à ce projet funeste contre son indépendance et celle de l’union Européenne. Source Jean-Luc Mélenchon 

 

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