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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 12:06
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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 07:44
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4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 18:21
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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 16:01

Extrait :

  • « Je m'adresse aujourd'hui à toute la Maison : aux gardiens comme aux gradés, aux officiers comme aux patrons, et je veux leur parler d'un sujet que nous n'avons pas le droit de passer sous silence : c'est celui des excès dans l'emploi de la force.
  • Si nous ne nous expliquons pas très clairement et très franchement sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille dans la rue, mais nous perdrons quelque chose de beaucoup plus précieux et à quoi vous tenez comme moi : c'est notre réputation.
  • Je sais, pour en avoir parlé avec beaucoup d'entre vous, que, dans votre immense majorité, vous condamnez certaines méthodes. Je sais aussi, et vous le savez avec moi, que des faits se sont produits que personne ne peut accepter. (...)
  • Frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. Il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu'ils sont conduits dans des locaux de police pour y être interrogés.
  • Je sais que ce que je dis là sera mal interprété par certains, mais je sais que j'ai raison et qu'au fond de vous-mêmes vous le reconnaissez.(...)
  • Dites-vous bien et répétez-le autour de vous : toutes les fois qu'une violence illégitime est commise contre un manifestant, ce sont des dizaines de ses camarades qui souhaitent le venger. Cette escalade n'a pas de limites.
  • Dites-vous aussi que lorsque vous donnez la preuve de votre sang-froid et de votre courage, ceux qui sont en face de vous sont obligés de vous admirer même s'ils ne le disent pas.
  • Nous nous souviendrons, pour terminer, qu'être policier n'est pas un métier comme les autres ; quand on l'a choisi, on en a accepté les dures exigences mais aussi la grandeur. »

Maurice Grimaud le 29 mai 1968 Le Monde

Véhicule de "Police secours" dans les années 60. Pourquoi "secours" a disparu ?

Véhicule de "Police secours" dans les années 60. Pourquoi "secours" a disparu ?

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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 10:25

Il avait nom Antonio Machado. L’un des plus grands poètes espagnols, républicain dans l’âme, avait passé la frontière le 28 janvier, deux jours après la chute de Barcelone, devant l’avance des troupes de Franco et de l’aviation de l’Allemagne nazie. Malade, épuisé, le désespoir au cœur il avait tenu à rester jusqu’au bout avec les dizaines de milliers de ses compatriotes qui formaient en ces jours sombres une immense colonne sur les routes de l’exil. Ils fuyaient les bombardements aveugles, les exactions, la barbarie des vainqueurs.

Antonio Machado était accompagné de sa mère, de 88 ans, son frère José et sa compagne.

Les habitants de Collioure firent preuve à leur égard d’une formidable solidarité et générosité. La patronne de la pension de famille Bougnol-Quintana les logea sans rien demander en échange et les soigna du mieux qu’elle put. Machado savait ses jours comptés. « Quand il n’y a plus d’avenir, qu’il n’y a plus d’espoir à l’horizon, c’est la mort qui arrive », confiait-il à son frère José. Selon ce dernier les derniers mots du poète furent « Merci Madame », à l’adresse de Mme Quintana, et « Adieu, mère ». Sa mère, alitée non loin de lui, mourra trois jours après.

Tout Collioure, son maire en tête, assista à son enterrement.

Au même moment, ceux qui avaient été les premiers à se soulever contre le fascisme, avant d’être contraints à l’exil, sont alors 275.000 à être internés dans les « camps de concentration », « camps d’internement », « camps spéciaux », « centres de regroupement », « camps de triage », selon les diverses appellations officielles, à Argelès, Le Barcarès, Agde, Le Vernet, Sète, Lodève, Clermont-l’Hérault, Montpellier Béziers, Pézenas, parmi d’autres lieux. José Machado s’insurgera dans le carnet qu’il tient contre le «harcèlement des gendarmes » français qui, obéissant aux instructions officielles, conduisent les réfugiés vers les camps « en séparant les fils de leurs pères et les femmes de leurs maris… de la façon la plus barbare et brutale qui soit ». « Une véritable honte pour le genre humain », note-t-il.

Quelques mois plus tard, ceux qui faisaient partie des « étrangers indésirables », visés par les décrets-lois des 12 novembre 1938 et 18 novembre 1939 ordonnant leur internement, seront nombreux à rejoindre la Résistance. Certains, faits prisonniers par la Wehrmacht ou livrés par la police de Vichy, seront déportés vers le camp de Mauthausen. Déchus de leur nationalité par le régime de Franco ils portent le triangle bleu des apatrides.

Le 24 août 1944, la 9ème compagnie de la Division Leclerc fut la première à entrer dans Paris pour soutenir l’insurrection lors de la libération de la capitale. « La Nueve », comme on l’appelait, était composé de 160 hommes dont 146 républicains espagnols. C’est la section du lieutenant Amado Granell qui parvient la première à l’Hôtel de ville. « La Nueve » occupe la Chambre des députés, l’hôtel Majestic, siège de la Gestapo, et la place de la Concorde. Le lendemain, le général Von Choltitz est fait prisonnier par trois Espagnols. Le 26 août les Espagnols font partie de l’escorte du général de Gaulle lors du défilé de la victoire.

Depuis, des centaines de milliers de leurs compatriotes ont contribué à la reconstruction, à la prospérité, à la culture de la France.

Honneur et reconnaissance à ces « indésirables » d’hier.

Respect et solidarité pour les « indésirables » d’aujourd’hui.

22 févr. 2016 Par Edouard Pons / Club Médiapart

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:17
François Delapierre : Au revoir !

Nombreux ont été les hommages à François Delapierre :

  • Giorgos Katrougalo Ministre de la réforme administrative, Grèce
  • Hector Igarza, Ambassadeur de Cuba en France
  • Hector-Michel Mujica, ambassadeur, République Bolivarienne du Venezuela
  • Dina Bousselham, activiste Hispano-Marocaine, assistante de Pablo Iglesias, Podemos Espagne
  • Conseil citoyen Podemos Espagne
  • Pablo Iglesias, secrétaire général de Podemos, Espagne
  • Alberto Garzon, candidat à la présidence du gouvernement de Izquierda Unida, Espagne
  • Ernest Urtasun, député européen d'initiativa per Cataluny Verda
  • Esperanza Saavedra, 1ère adjointe au maire de Marinaleda, Espagne
  • Raul Garcia, responsable international, Izquierda Abierta /IU, Espagne
  • Mouvement VEGA, Belgique
  • Mouvement de Gauche, Belgique
  • Parti Communiste Wallonie-Bruxelles
  • Convergence Izquierda, Chili
  • Revue d'information politique, Chili
  • Danilo Aravena Ross, responsable de la jeunesse et des sports du Gouvernement de Salvador Allende, Chili
  • Partito della Rifondazione Comunista, Italie
  • Roberto Morea, Roberto Musacchio ancien eurodéputé, Transform, Italie
  • Fabio de Masi, eurodéputé Die Linke, Allemagne
  • Helmut Scholz, député européen, Die Link, Allemagne

La presse

Et encore..

François Delapierre : Au revoir !François Delapierre : Au revoir !
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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 07:51
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 09:50
Hommage à Dominique BONNET, ce 22 juin à Valréas
Ce soir, 

22 juin à 18 heures 

Place de la Mairie 

Valréas
Hommage à Dominique BONNET, ce 22 juin à Valréas
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 09:31
Communiqué du PG : Décès de notre camarade François Delapierre

François Delapierre, notre camarade, est décédé.

Une tumeur fulgurante l’a enlevé à l’amour des siens et au combat politique pour l’émancipation humaine qui a occupé sa vie jusqu’à son dernier souffle. Beaucoup perdent aujourd’hui à la fois un être très cher et un meneur sans lequel la vie et le combat sont plus difficiles.

Francois Delapierre marche parmi les résistants de si longue date ! Il s’est engagé dans la lutte d’abord dans le mouvement social puis dans le combat politique qu’il a commencé à l’âge de quinze ans. Théoricien autant qu’organisateur, François Delapierre a écrit des livres et conduit de très nombreuses campagnes politiques.

Premier délégué général du PG lors de sa création, puis aux premiers rangs des fondateurs du Front de Gauche, il a dirigé notre campagne présidentielle de 2012. Le corps brisé mais l’intelligence intacte, il a maintenu jusqu’à la fin sa participation au combat en dictant l’éditorial du bulletin hebdomadaire « A gauche » qu’il animait.

Si nous disons notre douleur et si nous organisons ses funérailles c’est pour qu’elles soient, en accord avec sa vie et nos partages, un appel à prolonger l’inépuisable combat que la mort, d’où qu’elle vienne, ne vaincra jamais.

Jean-Luc Mélenchon au nom du Secrétariat National du PG

Au Prado à Marseille en avril 2012
Au Prado à Marseille en avril 2012

Au Prado à Marseille en avril 2012

Son avant dernier livre

Son avant dernier livre

Lors de son passage à l'émission "On n'est pas couché", le 1er juin 2013

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 07:33
27 mai à Orange, hommage aux résistants

Le 1er août 1944 à Sarrians, Antoine Diouf et Albin Durand étaient assassinés par un commando de collaborateurs sous protection de l’armée allemande.

Cette histoire est de celles qui montrent la réalité sans fard. Certes, d ‘un côté il y avait les Résistants, incarnés par Antoine Diouf et Albin Durand. Mais ceux qui les ont assassinés n'étaient pas les occupants nazis. Non, c'étaient des Français, eux aussi. Des membres de la Milice, du parti populaire français, ou de la Gestapo française.

« Pendant longtemps, la version qui a été racontée à Sarrians était qu'ils avaient été assassinés par les Allemands », se souvient Sylviane Tramoy. Une « erreur » qui permettait d'éviter de regarder en face la partie la plus déplaisante de la vérité historique.

Aujourd'hui, Tamara Savistsky-Midena, petite-fille d'Albin Durand, veut que l'on regarde cette vérité les yeux dans les yeux. Mais elle veut aussi que l'on remette en évidence l'esprit de résistance qui animait son grand-père et son ami Antoine. « Il nous faut faire des ponts avec l'histoire aujourd'hui. Quand je vois les scores impressionnant des partis d'extrême-droite dans ce département, cela me paraît important. La violence est en chacun de nous, c'est vrai. Mais il nous faut apprendre à écouter les autres, chercher la part d'humanité en nous, et aussi chez nos adversaires. Le sentiment de culpabilité qui peut être ressenti par certains me paraît logique. Cette histoire a été douloureuse pour tout le monde. Mais cette culpabilité est aussi porteuse d'espoir, car elle est justement un signe d'humanité ».Source Hebdo Le Comtadin

Voir également Non, Jean Zay ne sera pas assassiné une deuxième fois


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Campagne 2017

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