Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Le blog de republicainedoncdegauche.over-blog.com
  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
  • Contact

Qui a tué nos villages ?

Recherche

16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 08:28

ENTRETIEN. Le mouvement pour la sixième république (m6r), initié par Jean-Luc Mélenchon, s’est doté le mois dernier d’une assemblée à l’issue d’un processus que nous explique Boris Bilia, l’un des coordinateurs du mouvement.

Le Mouvement pour la sixième république (m6r) a été initié par Jean-Luc Mélenchon en septembre dernier.

Lire > Jean-Luc Mélenchon : « Je veux créer un objet politique neuf »

Il s’est doté le 18 mars d’une assemblée constituée de 188 sièges dont 30 réservés aux initiateurs du mouvements qui constituaient jusqu’ici le comité d’initiative, 50 tirés aux sort parmi plus de 80.000 signataires et 108 élus par internet sur des professions de foi (voir sa composition). Nous avons demandé à Boris Bilia, membre du comité d’initiative et du comité technique du m6r, de nous restituer le processus qui a conduit à la désignation de cette assemblée et de nous en expliquer le fonctionnement. Militant du Parti de gauche, il est au sein du m6r chargé de la coordination et de la synthèse des idées et a contribué à établir le cahier des charges du site, la « plateforme citoyenne » Nous le peuple ]].

Pourquoi ce mouvement se dote-t-il d’une assemblée ?

Boris Bilia : Depuis le début, il était prévu l’« autoorganisation » du mouvement. Se doter d’une assemblée est une première étape vers cette « autoorganisation ». Plusieurs idées ont été proposées. Le fait d’organiser un grand rassemblement par exemple, mais cela coûte trop cher. D’autres ont proposé l’élection d’une assemblée, d’autres encore qu’une partie soit tirée au sort. Une synthèse s’est dégagée au fil des débats sur la plateforme internet et dans les comités et nous avons décidé de faire un essai d’assemblée.

Vous parlez d’assemblée représentative sur votre site. Or, le mode de désignation de cette assemblée conduit à se poser la question de sa représentativité. Pour qu’elle soit représentative des idées, la logique aurait voulu qu’elle soit élue à la proportionnelle... Pour qu’elle le soit sociologiquement, il aurait fallu tirer au sort tous les membres et en interroger la structure sociale. De quoi cette assemblée est-elle représentative ?

De tout le monde, l’assemblée est représentative de la richesse du mouvement. Elle suit trois méthodes de désignation qui la rendent tout à fait légitime pour proposer ou animer le mouvement. Pour ce qui est du message politique, il est fixé par le texte d’appel à signature qui veut une sixième république débarrassée de la monarchie présidentielle et donnant des droits sociaux, écologiques et humains. Ce n’est pas n’importe quelle sixième république !

Mais la représentativité parfaite n’existe pas, s’il y a par exemple 50 idées et qu’il y a 30 sièges, les 50 idées ne seront pas représentées. C’est une composition imparfaite forcément. Il y a eu beaucoup d’échanges. Sur les 30 sièges réservés aux initiateurs, beaucoup de personnes sont sceptiques sur le principe par exemple. Mais c’est aussi un moyen de dissoudre le comité d’initiative puisque ceux des fondateurs qui veulent vraiment participer à l’« autoorganisation » du mouvement sont à égalité avec les autres.

Certains initiateurs voulaient rester informés sans s’investir plus, d’autres ont voulu, au contraire, être actifs dans le mouvement. Parallèlement, les personnes qui ont lancés le mouvement se sentent une responsabilité morale et en tant qu’intellectuels ou universitaires, il connaissent souvent bien les sujets. La désignation des sièges réservés aux initiateurs s’est faite par volontariat. Ensuite, il y a des organisations politiques de « l’arc gauche large » qui ont désigné des représentants. « Le parti socialiste critique », Europe écologie-Les Verts, Ensemble !, le PCF, Nouvelle donne et le Parti de gauche, ont leur place dans cette assemblée parce qu’ils portent aussi le mot d’ordre de la sixième république. Des sièges ont donc été réservés pour ces organisations parmi ces trente.

Quel est le rôle de l’assemblée ? Décider ? Transmettre ? Écouter ?

C’est aux signataires et aux membres de l’assemblée de proposer toutes les modalités pour la suite. Un formulaire a été envoyé à tous les membres de l’assemblée pour en définir les missions. Le rythme de ses réunions, s’il faut une charte, quelles propositions il y a pour l’organisation du mouvement ? Est ce qu’il faut des commissions fonctionnelles ? Comment s’organiser localement ? Ce questionnaire va être proposé de la même manière à tous les signataires.

Il faut attendre le retour des questionnaires, mais a priori, le rôle de l’assemblée est de proposer des pistes à tous les signataires. La semaine dernière, pour le 9 avril, le comité technique a proposé une ébauche de tract participatif contre la loi Macron. Les signataires ont réagit en ligne en proposant des modifications, les gens ont voté sur les commentaires et une synthèse a été faite. L’assemblée peut par exemple proposer de continuer ce genre de méthode.

Il faut vraiment prendre le temps et construire la confiance vis à vis de tous les citoyens qui participent à ce mouvement et donc ne pas présager de ce qui va être décidé ou proposé.

Il faut écouter tous les signataires et en même temps les informer de ce qui est proposé. Le rôle de l’assemblée est de proposer, d’informer, de coordonner. Son rôle n’est pas de décider seule, mais l’objectif est de co-décider avec les signataires. La suite sur Politis

 

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 09:55
Le 13 avril 2015 à 14h00, le M6R fait la transparence totale sur ses comptes !

Pour lutter contre la corruption et les magouilles qui rongent la 5e République, le Mouvement pour la 6e République (M6R) veut montrer l'exemple. Le 13 avril à 14h00, nous ferons la transparence absolue sur nos comptes. Nous publierons tout : recettes, dépenses, relevés de banque... Nous n'avons rien à cacher. Avec le M6R, tout est clair : on sait d'où vient l'argent, on sait à quoi il sert ! Relayez cette information en partageant ce site sur les réseaux sociaux et en utilisant le mot clé #TransparenceM6R. Pour nous aider à diffuser l'information, rejoignez aussi notre évènement Facebook et invitez-y vos amis ! Nous voulons une 6e République débarrassée de la corruption et des magouilles. Le 13 avril à 14h00, transparence absolue ! En attendant, signez pour la 6e République pour soutenir notre action !

Partager cet article
Repost0
9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 07:22
Tract pour la 6ème République (M6R)
Tract pour la 6ème République (M6R)
Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 13:53

 

Nous sommes des responsables nationaux, fédéraux et locaux du PS et du MJS, nous sommes des mandataires de courants dans les fédérations et les sections du PS et nous sommes tous affligés !

Affligés parce que la politique menée est socialement injuste. Elle offre d’immenses cadeaux fiscaux aux entreprises, préserve la finance et impose l’austérité aux salariés.

Affligés parce que cette politique, à l’instar de celles menées dans toute la zone euro, nous maintiendra durablement dans la dépression.

Affligés parce que cette politique est imposée sans débat à son camp par un seul homme, au mépris de ses engagements et en vertu des pouvoirs que lui confèrent les institutions de la cinquième République.

Affligés parce que ce régime quasi‐monarchique ne permet plus à nos députés de représenter souverainement le peuple et d’exprimer les griefs de leurs mandants.

Pour changer de politique, il faudra commencer par changer de République pour instaurer la démocratie. C’est pourquoi nous répondons positivement à l’appel lancé en faveur d’un mouvement pour une sixième République.

 

Premiers signataires :

Membres du PS :

Liêm Hoang Ngoc (Bureau National), Philippe Casier (Conseil National), Sylvain Mathieu (Premier secrétaire fédéral de la Nièvre) Syamak Aghababai (Bas Rhin), Daniel Bonnot (Bas Rhin), François Bourgeois (Oise), Gérard Caullier (Oise), Jean‐Luc Dupouy (Gers), Annie Darrieux (Gers), Isabelle Dumestre (Loire), Nadia El Hadjaj (Haut Rhin), Claude Etournay (Indre et Loire), Jean-Marc Gardère (Jura), Jean Gatel (Gard, ancien ministre), Laurent Govaert (Oise), Anthony Guitton (Marne), Siff Kachouche (Oise), Elisabeth Kergoat (Indre et loire), Janine Lacotte (Indre et Loire), Daniel Le Grill (Loire Atlantique), Philippe Many (Bas Rhin), Jean‐Claude Maurin (Hérault), Maryse Noy (Oise), Richard Ladine (Hauts de Seine), Bernard Motto‐Ros (Loire), Jacky Paris (Indre et Loire), Jean-Philippe Pellier (Gers), Franck Rey (Cantal), Denis Rolland (Oise), Claude Ronez (Marne), William Schweig (Indre et Loire), Thibaud Viguier (Oise)

 

Membres du MJS :

Ayoub Belkadi (Bureau National), Léa Charbonnier (Bureau National), Mathurin Levis (Bureau National), Sarah Martins (Bureau National), Sayna Shahryari (Bureau National), Yannis Zeghbib (Bureau National), Rached Zhou (Bureau National), Jean Binda (CNA), Cécile Martinez (CNA), Sophie Autissier (Secrétaire générale de Seine Saint Denis), Simon Payen (Secrétaire général de Paris), Arnaud Reteghini (Secrétaire général des Yvelines), Jérémy Brzenczek (Animateur fédéral de Moselle), Alexandre Fael (Animateur fédéral de l’Aube), Brian Mooroogen (Animateur fédéral des Hauts de Seine), Malek Smida (Animateur fédéral du Calvados), Raphaël Perrin (Animateur fédéral de Seine Saint Denis), Pascal Tran (Animateur fédéral des Yvelines), Eloïse Venâncio (Animatrice fédérale de Haute- Marne), Timothée Lepage (Paris 14e), Erik Pages (Paris 13e) Source M6R

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 13:48

Votation citoyenne du samedi matin à la poste (8/11/2014), puis samedi après midi rue de la République. Ça discute et ça débat pas mal sur le sujet du droit de révocation des élus a mi mandat. Une opération « porteur de paroles » est également mise en place. Re-politiser l’espace public. Faire réfléchir les habitants sur la démocratie et général, dans l’optique d’une 6ème république avec constituante, construite par le peuple et non pas dictée par une élite.

Tel était le but. Appel lancé pour la manif du 15/11 également ! Merci à Jean Marc, Emmanuelle, Nico, Philippe, Cécile, Thomas, Sabrina, Vincent, Julie … etc … pour leur enthousiasme. France Bleue Vaucluse, La Marseillaise et Vaucluse Matin relaient l’info.


Excuses : pour des raisons de logistique et d’intempéries, nous avons été obligés de d’annuler la votation du dimanche matin aux Halles. Toutes nos excuses, car nous savons que certaines personnes nous attendaient. D’autres opérations pour la 6ème République auront lieu dans l’année.

Pour plus d'infos, contactez pg84@lepartidegauche.fr

 

2014-11-10-Votation-PG-Avignon-1.jpg 2014-11-10-Votation-PG-Avignon-2.jpg
 2014-11-10-Votation-PG-Avignon-3.jpg 2014-11-10-Votation-PG-Avignon.jpg

 

source PG84

Voir aussi

A Fréjus, le FN n'aime pas la votation du Parti de Gauche


 


 

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 19:31

Parce qu'elle se situe cent ans après le déclenchement de la « grande guerre », la célébration de l'armistice, le 11 novembre, prendra une importance particulière. Elle est l'occasion de rappeler qu'elle a clôturé la première mondialisation capitaliste.

Ceux qui pensent l'actuelle mondialisation inédite se trompent en effet lourdement. Entre le milieu du 2014-11-8-11 Votation citoyenneXIXème siècle et la première guerre mondiale, l'expansion du commerce et l'intensification des échanges de capitaux ont été telles que l'on retrouve bien des caractéristiques de l'actuelle mondialisation. Déjà les innovations dans le domaine du transport (train, bateaux à vapeur) et de la communication ont été à la base de cette expansion. D'où une division du travail à l'échelle mondiale, la signature de traités de libre-échange bilatéraux et même multilatéraux, des échanges croissant beaucoup plus vite que la production, une intensification de l'intégration financière internationale, la première puissance impérialiste, le Royaume-Uni, en étant la pierre angulaire. La concurrence économique entre les puissances d'alors, la Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis et l'Allemagne, qui détiennent le quasi-monopole des productions manufacturières, se traduit de la même manière qu'aujourd'hui : la part des exportations dans le PIB ne cesse de croître. C'est bien cet affrontement économique de plus en plus aiguisé qui fait écrire à Jaurès que « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage ». On sait que l'analyse se révélera terriblement juste.

 

Les symptômes sont aujourd'hui évidemment les mêmes. Pire encore, car l'appétit de la finance n'a jamais été aussi vorace quant au taux de profit nécessaire pour la rassasier. Avec, à la clef, les mêmes contradictions déflagratrices que dans la première moitié du XXèmesiècle.

 

Plusieurs nouvelles et événements de la semaine passée en constituent le sombre écho.

L'idée de trouver une issue à la crise économique dans un modèle basé sur les exportations conduit à l'impasse : les chiffres du premier semestre 2014 confirment que même la « belle mécanique » allemande est en panne sèche. Les dégâts sociaux vont donc s'amplifier en même temps que l'intensification de la concurrence et du dumping si rien ne vient bouleverser cette politique.

Tout cela se joue sur fond de conflits militaires, au Moyen-Orient ou dans les pays frontaliers de la Russie, où les intérêts géo-stratégiques des puissances impliquées se dissimulent à peine derrière d'autres prétextes.

Et enfin, la dernière livraison du GIEC le week-end dernier n'en finit plus d'alerter la communauté internationale devant le danger des émissions toujours grandissantes de gaz à effet de serre sur le climat alors que le « sauve qui peut » productiviste n'a jamais été autant d'actualité.

L'histoire jugera sans doute les dirigeants actuels à l'aune de ce qu'ils ont fait ou pas dans la période pour éviter la crise civilisationnelle qui menace.

Le pitoyable mi-mandat de François Hollande en sera l'un des pires exemples , n'en doutons pas. Que constate-t-on en effet semaine après semaine ? Il ne se contente pas d'accompagner cette crise multidimensionnelle, il en est un des complices et des accélérateurs.

La politique économique aberrante de l'UE tout au service des actionnaires ? Son budget d'austérité, ses attaques toujours plus grandes contre l'État social, ses cadeaux au capital montrent dans quel camp il se situe. Jusqu'à juguler par toujours plus de répression les contestations qui montent, prouvant ainsi toute la pertinence du néologisme « austéritaire ».

La politique internationale ? Jamais la France n'aura été aussi alignée derrière les Etats-Unis d'Amérique. Par Eric Coquerel / la suite sur ZoneBourse

 

2014-11-08-11 votation-citoyenne-banderole

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 07:59

Le parti de Jean-Luc Mélenchon propose de permettre la remise en cause du mandat des élus à l’occasion d’un « référendum révocatoire ». « Une proposition de sortie par le haut de la situation de blocage actuelle », explique Raquel Garrido, la porte-parole du PG.

Plus impopulaire que jamais, François Hollande devrait-il pouvoir être révoqué de son mandat de président de la République ? Le Parti de gauche (PG) plaide en ce sens. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a présenté jeudi sa proposition de « votation citoyenne sur le droit de révoquer les élus ».

Concrètement, le PG souhaite qu’à mi-mandat, il soit possible d’imposer un « référendum révocatoire » à n’importe quel élu. 5 à 10% des électeurs de la liste électorale concernée (nationale, municipale, de la circonscription, selon l’élu concerné) devront en faire la demande. Pour être révoqué, il faudra que le nombre de votants qui y sont favorables soit plus important que le nombre de voix qu’avait obtenu l’élu lors de son élection. En cas de révocation, un nouveau scrutin serait aussitôt organisé.

Aujourd’hui, le PG regrette que le président de la République « reste en place jusqu’à l’élection suivante même quand il fait l’inverse de ce qu’il avait promis ». Outre le cas du chef de l’Etat, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon cite les cas des députés en délicatesse avec la justice comme Patrick Balkany ou Thomas Thevenoud.

Pour Raquel Garrido, la porte-parole du PG, le travail de la justice n’est pas suffisant : « La justice a son propre temps. Les procédures peuvent parfois durer une décennie. Ce n’est pas le temps de la démocratie. Et puis la vertu en politique, ce n’est pas le respect du code pénal ».

Epée de Damoclès La suite sur Public Sénat

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 07:28
Partager cet article
Repost0
15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:22

 

INTERVIEW - Jean-Luc Mélenchon défend la nécessité d'une VIe République dans un livre à paraître lundi. Le député européen est convaincu que son combat s’imposera en 2017.

C'est une idée qu'il défend depuis plus de vingt ans mais qui, à ses yeux, devient urgente sous le quinquennat de François Hollande. Jean-Luc Mélenchon donne le mode d'emploi de la VIe République dans son livre L'Ère du peuple, qui paraît demain chez Fayard.

En lisant votre livre, on a l'impression que, pour vous, la gauche n'existe plus…

Pour moi : non. Mais pour des millions de gens : oui. Quand ils voient la politique de Hollande et Valls ils disent : "La gauche et la droite, c'est pareil." Ils ont raison. Voilà le pire : Hollande a perverti les mots qui servaient à nommer les choses. Dès lors, à un peuple explosé par le chômage et la précarité il ne suffit pas de proposer de "se rassembler avec la gauche". Moi, je ne veux pas me rassembler avec Valls et ­Hollande. Il faut fédérer le peuple sur des objectifs communs. Personne ne croit plus ce qui est marqué sur l'étiquette. On doit faire la preuve qu'on sert l'intérêt général humain.

 

«Une VIe République, c'est le moyen de réorganiser notre démocratie.»

 

Qu'est-ce qui peut rassembler le peuple français?

Une idée fondamentale : il doit être le maître dans son pays. Il doit arracher le pouvoir que l'oligarchie financière, la Commission européenne et le monarque présidentiel ont progressivement confisqué. Il y a urgence car ce système nous conduit à une catastrophe écologique et sociale et à la guerre généralisée sans que les citoyens ne puissent jamais dire leur mot. Convoquer une ­Assemblée constituante pour fonder une VIe République, c'est le moyen de réorganiser pacifiquement notre démocratie. C'est le moment de fixer les droits écologiques, sociaux et démocratiques dont nous avons besoin à notre époque.

 

Quelle est la méthode?

La méthode pour changer de république détermine son contenu futur. Ce n'est pas à un comité d'experts mais au peuple lui-même de rédiger cette nouvelle Constitution. Je recommande donc de convoquer une Assemblée constituante dont les députés seraient élus ou tirés au sort. Je propose que les constituants ne soient pas issus d'une Assemblée actuelle et qu'après avoir fait la Constitution, ils ne soient pas éligibles ensuite comme députés. Ce serait là une profonde régénération de la sphère politique! Toutes les grandes questions seraient mises en débat. Voici des exemples pour lancer la discussion. Je suis partisan d'un régime parlementaire très stable : on ne peut démettre un gouvernement que si on peut le remplacer par un autre. Dans ce système, le président aurait des fonctions de représentation et d'incarnation de la patrie mais tout le pouvoir serait dans les Assemblées. Je suis également pour le vote obligatoire. Et pour inscrire dans la Constitution les nouveaux impératifs de l'humanité comme la "règle verte", c'est-à-dire l'interdiction de prendre à la nature plus que ce qu'elle peut reconstituer. Mais tout cela, c'est aux constituants de le trancher.

 

Comment fonctionnerait votre référendum révocatoire?

Nous avons besoin d'institutions stables. Pour autant, il ne faut pas que le peuple soit privé de sa capacité d'intervenir à tout moment. C'est ce que permet le référendum révocatoire. Il existe déjà dans certains États aux USA et dans des pays d'Amérique latine. Dès qu'un certain pourcentage des électeurs le demande, un référendum est organisé pour savoir si tel ou tel élu continue ou non son mandat. Hollande lui-même a évoqué l'idée pour le seul président de la République. C'était en 2006 dans son livre Devoir de vérité. Il a oublié? Alors d'une certaine façon les prochaines cantonales seront un référendum révocatoire.

 

Mais François Hollande resterait président même s'il perdait ces élections…

En principe : oui. Notre nouvelle république n'est pas encore en place…

 

Ce processus constituant ne risque-t-il pas d'ouvrir grand les portes au FN?

Et alors? Avoir peur de Le Pen c'est déjà lui donner le pouvoir. Le danger est déjà là. Autrefois, Le Pen père était pour une VIe République. La fille, elle, dit "faisons bien fonctionner la Ve". Elle a bien compris quel pouvoir incroyable elle peut tirer du régime actuel. Cela fait froid dans le dos. Il faut y faire face avec les méthodes de la démocratie. Dans cette Assemblée, il y aura des députés de tous bords. Le peuple républicain sera le plus fort. Je crois à la démocratie. La suite sur le JDD

 

 


 

 

 

m6r-bouton-widget

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 08:12

Une cinquantaine de personnalités ont signé pour la 6e République : Christophe Alévêque, humoriste – Paul Ariès, journaliste, essayiste – Ariane Ascaride, comédienne – Marc Belissa, historien – Judith Bernard, comédienne, metteur en scène, Journaliste – Boris Bilia, économiste, statisticien – Laurent Binet, écrivain – Yannick Bosc, historien – Michel Butel, écrivain – Dominique Cabrera, réalisatrice – Bernard Cassen, président d’honneur d’Attac, secrétaire général de Mémoire des Luttes – Yves Charnet, écrivain – Magyd Cherfi, chanteur – Jean-Louis Comolli, cinéaste – Pierre Crétois, philosophe – Gerald Dahan, humoriste – Jean-Numa Ducange, historien – Cédric Durand, économiste – Annie Ernaux, écrivain – Pascale Fautrier, écrivain – Yves Fravega, metteur en scène – Jean Gadrey, économiste – Alain Garrigou, professeur de sciences politiques – Florence Gauthier, historienne – Jacques Généreux, économiste – Laurence Giavarini, enseignante-chercheuse, membre de Sauvons l’Université – Charlotte Girard, maître de conférences en droit constitutionnel – Jacques Girault, historien – Laurent Grisel, écrivain – Robert Guédiguian, réalisateur – Janette Habel, universitaire, politologue – Liêm Hoang Ngoc, économiste – Razmig Keucheyan, sociologue – Mathilde Larrère, historienne – Yvan Le Bolloch, acteur, musicien – Frédéric Lebaron, sociologue – Manuel Marches, musicien – Roger Martelli, historien – Claude Mazauric, historien – Simone Mazauric, philosophe – Daniel Mermet, journaliste – Jean Milon, économiste de l’environnement – Gérard Mordillat, écrivain, cinéaste – Emmanuel Poilane, directeur de la Fondation Danielle Mitterrand, France Libertés – Claude Poliak, sociologue CNRS – Didier Porte, humoriste et chroniqueur – Ridan, artiste – Sophie de la Rochefoucauld, comédienne – Sonia Rolland, comédienne – Stéphanie Roza, historienne – Anita Rozenholc, journaliste – Christian Salmon, écrivain – Clément Sénéchal, auteur, spécialiste des médias – Mylène Stambouli, avocate – Laurent de Sutter, philosophe, directeur de collection aux PUF – Binetou Sylla, productrice de musique et doctorante en droit – Sophie Tissier, intermittente – Catherine Tricot, rédactrice en chef de Regards – Nathalie Triniac, chef-monteuse – Christophe Ventura, chercheur en relations internationales.

 

Chère amie, cher ami,

Il est temps d’agir. Car à présent, nous voici rendus au point où le président de la République offre sans contrepartie des milliards d’argent public au MEDEF. Où un Premier ministre est désigné dans la fraction la plus minoritaire de la majorité parlementaire, lequel affiche sans vergogne une allégeance stupéfiante au président du patronat français. Pendant ce temps le pays agonise dans le chômage ; la pauvreté et la mal-vie s’étendent ; les défis écologiques et les impératifs de l’intérêt général humain sont ou bien niés ou bien absurdement sous évalués. Pour le reste, la France est aussi engagée dans des guerres et des soutiens au plan international dont le Parlement n’est jamais saisi. Quoi qu’il arrive, quelle que soit la forme de la protestation du pays, électorale, sociale, parlementaire, le pouvoir n’en tient aucun compte. Il en résulte une abstention massive parmi nos compatriotes qui sont pourtant les plus affectés par les politiques injustes du gouvernement. Le discrédit des institutions politiques est si élevé et le domaine de la participation civique si étroit que seule l’extrême droite prospère dans la situation. Ses progrès sont un symptôme. Mais c’est la cause qu’il faut traiter.

Comment un pouvoir peut-il avoir recours au coup de force permanent aussi impunément ? Un candidat peut-il promettre blanc et faire noir une fois élu ? L’impunité entérine la tromperie. Elle dégoûte le peuple de la politique. C’est la forme oligarchique du régime qui est en cause, c’est la Constitution de la cinquième République qui rend tout cela possible. A mille lieux de la souveraineté effective des citoyens, la République se meurt. C’est cela qu’il faut changer de fond en comble. Et c’est le peuple lui-même qui doit le faire par une assemblée constituante et non par un comité d’experts.

Nous prenons donc l’initiative de cet appel. Nous nous croyons capables de renouer avec l’esprit et l’objectif qui nous ont déjà tous rassemblés, si divers que nous soyons. Au demeurant c’est notre devoir de trouver une issue positive à la crise que notre pays traverse du fait de son régime hors de contrôle. La transformation des institutions sera celle de la société elle-même.

Nous proposons donc de constituer un comité d’initiative, aussi large que possible, rassemblant aussi bien des personnalités du monde intellectuel ou culturel que des militants politiques, syndicaux ou associatifs. Ce comité lancerait un appel à constituer un mouvement national pour la 6e République. Il déciderait collectivement de la façon de l’animer et de l’ouvrir à toutes celles et ceux qui voudraient y participer. Nous ne l’imaginons pas comme un cartel d’organisations mais comme un mouvement où chaque personne compte pour elle-même. Ce projet doit donc être entièrement impulsé et animé par l’ensemble de ceux qui se seront rassemblés pour le faire naître. C’est pourquoi nous proposerons de réunir au plus vite ceux qui auront répondu favorablement pour qu’ils décident eux-mêmes librement et sans conditions de tout ce qui devra être fait ensuite, dans la forme qui leur semblera la plus adaptée.

Dans l’espoir de votre réponse nous résumons la question qui vient en conclusion : pour la 6e République, en êtes-vous ? Pour signer, c'est ici

 

Partager cet article
Repost0

 compteur

Campagne 2017

Photos Campagnes

2011
2012
2013
2014
2013
2016-2017
Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2