Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
Par republicainedoncdegauche.over-blog.com
La claque est dure pour ce qu’on appelait « la gauche ». Elle est défaite K.-O. debout : 27 départements perdus corps et biens, et l’appareil du Parti socialiste touché au cœur. Il va devoir faire face à son plus grand plan social depuis 1992 et tenter de recaser des centaines de membres de cabinets des conseils généraux sortants.
Les bases de la gauche de gouvernement sortent profondément ébranlées de ce tsunami électoral. De nombreux bastions que l’on croyait inexpugnables sont tombés : la Corrèze du Président, l’Essonne du Premier ministre et du « frondeur » Jérôme Guedj, le Nord de Martine Aubry, la Seine-Maritime de Laurent Fabius… Personne ou presque n’a été oublié dans cette tourmente.
Dans le déni complet, les dirigeants du PS nous expliquent que 27 départements perdus, c’est mieux que 40, qu’ils auraient mieux résisté que prévu, que tout est encore possible pour 2017… A condition qu’on se rassemble, le petit doigt sur la couture du pantalon ! Ces fadaises cachent mal le cul-de-sac dans lequel ils ont entraîné le peuple de gauche.
Hollande et Valls coupables
Qui est responsable de ce désastre ? Ceux qui ont refusé de s’embarquer dans ce « Radeau de la Méduse » gouvernemental dont les sirènes appelaient à l’unité ? Fallait-il que, tels des moutons de Panurge, les récalcitrants renient leurs convictions et se sacrifient pour venir s’échouer avec ce rafiot en perdition ?
Décidément, les vieilles recettes ne marchent plus. François Hollande et Manuel Valls ne sont ni Léon Blum ni même François Mitterrand. Ils n’ont pas dirigé le Front populaire et n’ont pas construit l’Union de la gauche. Leur seul titre de gloire est d’avoir démantelé, pierre après pierre, le socle qu’avaient construit leurs aînés. Au nom du réalisme social-libéral d’une gauche de comptables, ils ont non seulement oublié leurs promesses de campagne, mais encore détruit les rêves de leur électorat qu’ils ont poussé dans la désespérance. Dès lors, doit-on continuer à se soumettre à leur logique ? Telle est la question posée à chacun d’entre nous, en son âme et conscience.
Longtemps l’unité a été le sésame de la gauche. Aujourd’hui, elle n’est qu’une impasse. Car le sens même du mot a été perverti par ceux qui l’utilisent pour intimider et détourner les réfractaires à leur politique de gribouille. L’unité, d’accord, mais à quel prix ? A part ceux que l’on va acheter pour un plat de lentilles, qui peut être intéressé par « l’offre politique » du « vallsisme » ? C’est pourquoi je ne participerai pas, le 4 avril, au Canossa de l’écologie, à ce rendez-vous de bourgeois de Calais réunis pour vendre aux enchères, à bas prix, l’écologie politique. Je ne me sens rien de commun avec cette génération qui dilapide le capital laissé par ses aînés pour un poste de sous-ministre temporaire. Je leur laisse bien volontiers ce goût amer de la trahison. Ils perdront à la fois leur honneur et les élections. Quand le bateau coule, on sacrifie toujours en premier les moins utiles aussitôt considérés comme des parasites.
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