Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
Jospin avec ses 16% est balayé, le PS en déconfiture... Pourtant, c'était à prévoir pour peu qu'on ne se contentait pas de regarder la ligne bleue des Vosges, mais qu'on écoutait le peuple.
Privatisations, pièges à...
Gouvernement Mauroy :
L’État actionnaire avait atteint son point culminant en 1982 . La gauche au pouvoir avait alors nationalisé à tout va :
5 sociétés industrielles,
39 banques
Le gouvernement Chirac (Premier Ministre de F. Mitterrand)
se désengage de ses actifs suite au vote de la loi de privatisation du 6 août 1986.
Saint-Gobain, l’un des fleurons industriels du pays, ouvre le bal. Lancée en décembre 1986, l’opération est un succès. Plus de 8 milliards de francs rentrent dans les caisses de l’État. Suivent
TF1 (4,4 milliards de francs),
la BNP (12,8 milliards de francs),
la Société Générale (17,2 milliards de francs) ou encore
Suez (14,9 milliards de francs).
Aucune privatisation ne se fait plus en application de la loi du 6 août 1986. Cependant, la période connaît une série de privatisations partielles, soit par la cession d'activités de certaines entreprises publiques
les filiales de la parachimie sont cédées au groupe Total, soit par la réduction du capital contrôlé par l’État (c'est le cas d'Elf Aquitaine) ou encore par
l’ouverture du capital de Renault, en 1990 (Premier Ministre M. Rocard).
La gauche revient au pouvoir en 1997. Lionel Jospin, le nouveau locataire de Matignon, va passer maître dans l’art des privatisations partielles, autrement dit des simples ouvertures de capital,
France Télécom. L’opérateur historique est mis en bourse dès 1997.
Air France,
les Autoroutes du sud de la France,
Thomson
EADS....
Et qui dit privatisations, dit suppressions d'emplois, autrement dit augmentation du chômage et de la pauvreté. La dernière en date étant l'aéroport de Toulouse-Blagnac qui passe aux mains des Chinois
Il semble cependant que le même parti au pouvoir, 13 ans après, continue sur sa lancée sans se préoccuper de la montée du Front National.
La suite, nous la connaissons : un espoir d'une politique sociale avec F Hollande, puis nouvelle déception.
Malgré de lourdes pertes pour le PS
58 villes de plus de 30000 habitants perdues,
30 départements perdus lors des dernières élections (contre 61 auparavant)
Le FN continue à grimper :
24 députés européens
2 députés
2 sénateurs
112 conseillers régionaux
62 conseillers départementaux
1546 conseillers municipaux
22 maires
Autre parti d'Extrême Droite :
la Ligue du Sud
4 maires,
4 conseillers départementaux,
1 député
Les appels de ce gouvernement au rassemblement de la « gauche » pour contrer la montée du FN et de l'extrême droite en général - supposerait que la Gauche, la vraie - celle qui pense l'Humain d'abord, avant le fric ou les actionnaires pourrait flouer les électeur. Sauf à avoir une seule idée en tête : les sauver d'une déroute définitive.
Un logo fut-il « socialiste » ne fait pas une idéologie sociale
VMH