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Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.

Antivax...ou mémoire collective ?

Accusés d'être anti vaccins, nombreux sont ceux qui aujourd’hui hésitent à passer le cap, alors que leur liberté de circuler, voire de travailler en dépend.

Pourquoi cette réticence dans la patrie de Pasteur, quand nous avons tous reçus au moins un vaccin depuis la petite enfance, quand on sait que la variole, la poliomyélite, la tuberculose... ont été vaincu ou ont reculé sur notre territoire, grâce à des vaccins ?

L'exécutif s’est-il posé la question ? On suppose que oui. Alors, où est le problème ?

 

 

Je ne détiens aucune vérité sur ce point, je livre juste un questionnement et une réflexion: cette pandémie s'est disséminée sur le monde avec rapidité, il a donc fallu agir vite pour trouver un médicament ou un vaccin. "Rapidement" le mot est lâché !! Mais doit-on confondre vitesse et précipitation ?

 

 

Il y a eu le professeur Raoult de Marseille et l'hydroxychloroquine. Et les gens ont fait la queue devant son centre, sans obligation gouvernementale, pourtant !

On peut supposer que ce traitement a fonctionné, puisque du jour au lendemain nous n'en n'avons plus parlé et qu'à ce jour, aucun retour dans les médias* - pas plus que de l'exécutif d'ailleurs - sur ce que sont devenus les patients ainsi traités.

 

 

Parallèlement, la course des laboratoires sur un vaccin a été lancée partout sur la planète.

En temps normal, les essais sont longs, faits sur un panel de personnes et avec suffisamment de recul afin de voir s'il n'y a pas d'effets secondaires à long terme. Puis il faut attendre les avis du monde scientifique, afin d'éviter les erreurs qui feraient que le "bénéfice" serait pire que le mal...

J'ai donc cherché quelles ont été ces erreurs qui ont pu survenir au fil du temps depuis environ les années cinquante. J'ai alors compris qu'il ne s'agit pas tant d'anti vaccins, mais d'une mémoire collective d'où ressort un réflexe. Le réflexe Pavlovien, qui est une réaction involontaire, non innée, provoquée par un stimulus extérieur. Et que l'on peut également retrouver dans l'effet placebo d'un faux médicament.

 

 

Or des erreurs il y en a eu, et pas forcément pour une urgence vitale. Parallèlement, les exécutifs du pays, n'ont pas toujours eu les réactions appropriées. Par lenteur, par interférence avec une élection proche, par peur, par mercantilisme ?

 

 

En voici quelques exemples :

 

MÉDIATOR, (laboratoires Servier de 1976 à 2009 ) accusé d'avoir causé la mort de 1 500 à 2 100 personnes, sans compter celles qui souffrent des conséquences des effets secondaires

 

THALIDOMIDE Combiné à d'autres substances, le thalidomide fut présent dans différents médicaments; en 1962, le service de santé publique de Zurich recense cinquante-cinq médicaments contenant le produit. Au niveau mondial, le thalidomide fut commercialisé sous plus de soixante-huit marques différentes.

En 1958, Grünenthal lance une campagne publicitaire de grande ampleur. La société adressa un courrier à 40 000 médecins pour les inciter à prescrire le Contergan et le Contergan Forte notamment aux femmes enceintes(en octobre 1961, Distillers fera à son tour activement savoir que le thalidomide pouvait sans aucun danger être prescrit aux femmes enceintes) ; En novembre 1960, Grünenthal mentionne dans les notices d'utilisation le risque de neuropathies périphériques — qu'elle qualifie alors de réversibles — lors d'utilisation prolongée. Source / résultats

 

DISTILBENE (1948-1977) Au début des années 1970, constatant une recrudescence de certains types de cancers du vagin ou du col utérin chez des jeunes filles (âgées de 14 à 22 ans), des épidémiologistes ont tiré le signal d'alarme. Dès 1971, les Etats-Unis et le Canada recommandent l'arrêt des prescriptions. En France, le D.E.S. ne sera pas "contre-indiqué chez la femme enceinte" avant 1977. source

« 160 000 Français adultes seraient potentiellement concernés par d’autres pathologies liées au Distilbène® ». Ainsi, une femme exposée à cette hormone in utero a deux fois plus de risque de développer un cancer du sein. Pour le prouver, l’équipe en charge de l’étude a soumis un questionnaire aux mères ayant donné la vie entre 1950 et 1977. Toutes avaient reçu du Distilbène® au cours de leur grossesse. Ils sont ensuite remontés jusqu’aux filles de ces femmes afin d’évaluer l’incidence du cancer du sein. Résultat, 16 000 à 20 000 d’entre elles ont déclaré un cancer du sein.

Autre point révélé par l’étude Distilbène 3, la transmission de ces risques persiste de génération en génération. Ainsi la 3e génération serait-elle aussi concernée. Pour le prouver, les chercheurs ont consulté 4 663 petits-enfants nés d’une mère exposée in utero au Distilbène®. Résultat, 14% d’entre eux souffrent d’une atrésie (obstruction) de l’œsophage. Le nombre de petits-enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC) était aussi particulièrement important dans cette population. « Enfin les petits-enfants, surtout les garçons, seraient davantage sujets à des troubles psychologiques voire psychiatriques (dépression, troubles des conduites alimentaires, phobie, bipolarité). Source

 

STALINON (1954) Ce médicament à base d’étain destiné à lutter contre la furonculose est à l’origine d’une catastrophe sanitaire au milieu des années cinquante. Toute la chaîne de commercialisation du produit (délivré sans ordonnance) est prise en défaut : essais cliniques insuffisants, conditions de fabrication inadéquates, contrôle qualité inexistant, visa ministériel déficient, etc. Résultat : une centaine de décès et 117 intoxications avec de lourdes séquelles paralytiques. Quelques sources

 

VIOXX (USA) aurait induit près de 28 000 infarctus supplémentaires entre 1999 et 2003. Officiellement, le Vioxx n'a fait de mal à personne en France, où 500 000 personnes en ont régulièrement pris sur ces quatre années... source

Liste hélas non exhaustive...

 

Sans oublier, d'autres problèmes dus à des accidents industriels qu'on cherche à minimiser, à la course aux profits etc... qui sont toujours récurrents à l'heure actuelle :

 

INFECTIONS NOSOCOMIALES, Le ministère de la Santé estime que les infections nosocomiales sont responsables de 4 000 décès chaque année en France. Un patient sur 20 hospitalisé y a été confronté dans l’hexagone en 2017.

Ne serait-ce pas un peu lié à un personnel insuffisant, qui n'a plus le temps de faire son travail, où le temps est chronométré (Selon la prescription, le résident d'un EHPAD doit "engloutir" son petit déjeuner en 5 minutes, et sa toilette faite en 10 minutes.) source

Dans les hôpitaux, le ménage est souvent externalisé (fait par du personnel non hospitalier) ; dans certains services de réanimation, on vous fait laver les mains, enfiler une blouse, mais quid des sur-chaussures et bonnets? Vous devez subir une opération inclusive, désormais c'est la veille, chez vous que vous vous laverez avec un produit désinfectant. Est-on sûr que toutes les personnes le font correctement ? Bref, le temps est devenu de l'argent, il faut toujours aller plus vite avec moins de personnel.

 

TCHERNOBYL, La principale maladie contractée est le cancer de la thyroïde. Des cas de leucémie ont aussi été observés. D’autres pathologies non cancéreuses ont été plus souvent diagnostiquées dans les régions touchées comme des dommages aux systèmes immunitaires et endocriniens, des maladies respiratoires et gastro-intestinales, des maladies cardio-vasculaires, sanguines et neuropsychologiques, un vieillissement prématuré, des anomalies génétiques ou encore des malformations chez le fœtus et l’enfant. Mais, chez nous en France, le nuage étant sans papier, celui-ci n'a pu traverser le pays !

 

 

AMIANTE, 35.000 personnes sont mortes, en France, d'une maladie de l'amiante, entre 1965 et 1995, mais entre 50.000 et 100.000 décès sont encore attendus d'ici 2025. Alors que la Cour de cassation retient "qu’il n’a pas été constaté en France une augmentation significative des cancers de la thyroïde Persistance du risque tout au long de la vie après la fin de l'exposition et peu ou pas de traitement médical curatif "…

 

SANG CONTAMINÉ, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) refuse d’importer des produits chauffés étrangers. Le directeur général de la Santé, autorité de tutelle du CNTS, publie une circulaire en juin 1983 dans laquelle il recommande aux centres de transfusion sanguine d’écarter tous les sujets à risque. Une recommandation qui, pendant deux ans, sera mal voire pas appliquée. Pour des considérations financières. Au printemps 1985, un bras de fer se joue au plus haut niveau. Les décisions des pouvoirs publics s’enlisent dans des considérations mercantiles. Trois tests de dépistage sont en compétition: deux d’entre eux sont américains, l’un est français et provient de la filiale industrielle de l’Institut Pasteur.

Le professeur François Gros, conseiller scientifique de Laurent Fabius, éminent biologiste mais certainement pas expert en transfusion sanguine, chapeaute les discussions avec les ministres concernés. Il s’agit principalement de Georgina Dufoix, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, et de Edmond Hervé, rattaché auprès d’elle comme secrétaire d’État chargé de la Santé. Tous décident, d’un commun accord, de confier le dossier au Laboratoire national de santé (LNS). Rattaché au ministère des Affaires sociales, cet organisme a alors pour rôle de vérifier la qualité des produits sanguins et, donc, de contrôler tout test de dépistage avant qu’il puisse être mis sur le marché. En attendant que le LNS se prononce, pas de généralisation du dépistage. Autrement dit, les plus hautes autorités compétentes ont bloqué un processus qui aurait pu ralentir la progression du sida, afin que le test d’origine française finisse par être retenu. Car, en plus d’être le conseiller scientifique du Premier ministre, François Gros est l’ancien directeur… de l’Institut Pasteur.

 

PESTICIDES, un rapport de l’Inserm publié en 2013, « des associations positives ont été constatées entre l’exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies, comme la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples). En outre, un facteur de risque existe pour le développement de l’enfant s’il est exposé lors des périodes prénatale, périnatale et lors de la petite enfance. » Un lien à 80 % de certitude source Dernière étude en date (juin 2021)  Les six pathologies sont trois types de cancer (prostate, lymphomes non hodgkiniens, myélomes multiples), la maladie de Parkinson, les troubles cognitifs et une maladie respiratoire évolutive, la BPCO, selon l'expertise réalisée par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Par ailleurs, l'Inserm confirme que "la grossesse et la petite enfance sont d'une plus grande vulnérabilité face à la présence d'un événement ou agent toxique". Chez l'enfant, l'Inserm évoque une "présomption forte" de lien entre les "leucémies aiguës" et l'exposition aux pesticides de la mère pendant la grossesse. Mais également, "Présomption moyenne" pour le glyphosate et le lymphome non hodgkinien.

 

Sans oublier la dernière en date,

LA VACCINATION CONTRE LA GRIPPE H1N1  (2009) :

À l'époque, Roselyne Bachelot est ministre de la Santé, réalise la commande de plus de 50 millions de vaccins. Les infrastructures étaient prêtes pour accueillir les Français mais ils en ont décidé autrement. S'il était prévu que 75% de la population se fasse vacciner, seule 8% de la population aura finalement franchi le pas. Finalement, l'épidémie n'aura pas l'ampleur attendue et les Français resteront interdits devant les choix politiques du gouvernement de l'époque.  Une mauvaise communication ou bien un désordre politique peut aussi gâcher une campagne de vaccination.Source

 

 

La santé n'a pas de prix et une population en bonne santé, bien protégée revient in fine bien moins cher à l'ensemble de la population... Le "quoi qu'il en coûte" ne peut en aucun cas être "l'embastillement" de la population via des passeports à l'intérieur même du pays ; ne peut en aucun cas autoriser la "liberté" de circuler pour les uns et pas pour les autres ; ne peut en aucun cas faire avaler de force cette vaccination, telle une cuillère d'huile de foie de morue, enfournée de force dans la bouche des enfants au 19ème siècle ; le quoi qu'il en coûte n'a pas à entrer dans le cadre du rapport bénéfice-risque, tel un tableau Excel qui aligne des chiffres et non des vies humaines.

Assez de "quoiqu'il en coûte", de "bénéfice/risques" l'exécutif devrait essayer LA CONFIANCE dans l'intelligence collective et le peuple sera peut-être moins méfiant.... A moins qu'il ne soit déjà trop tard !

 

VMH

 

* Médias : Le peuple n'est pas idiot et a  du subir jour après jour les contradictions, les attaques envers d'éminents professeurs, chercheurs et autres, de la part de journalistes qui semblaient subitement avoir fait des études de médecine etc... Un peuple qui a compris que les annonces gouvernementales passaient par les médias et perdait donc peu à peu confiance. Lire l'excellent article de Laurent Mucchielli :

La crise sanitaire a révélé l’inquiétant déclin du journalisme 15 juil. 2021

Absence d’enquête de terrain, «people-isation», perte de neutralité au profit d’un genre de militantisme, enquêtes à charge, dépendance totale envers la communication des agences gouvernementales et des industries, le journalisme tel que défini il y a 50 ans dans la Déclaration de Munich est en train de disparaître sous nos yeux, éclipsé par un «fact-checking» général aussi superficiel que biaisé. ici

 

 

 

 

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