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Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.

Quand la prison remplace la psychiatrie

« Quand le centre a été créé, en 1972, les soignants n’avaient pas de blouses, les portes n’avaient pas de clé. Tout était ouvert. » Voilà ce que rapporte un infirmier de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre, qui a participé au mouvement de grève de juin 2018, pendant lequel des soignants ont occupé le toit des urgences psychiatriques durant près de trois semaines. « Quand j’ai commencé à travailler ici, lorsque j’étais dans mon bureau à faire quelque chose, si un patient avait besoin de me voir, il n’avait même pas à demander, il entrait, il s’asseyait en face de moi et on parlait. Parfois, il s’asseyait même sans parler, ça suffisait. Aujourd’hui, les portes sont fermées à double tour, les infirmières et les infirmiers s’enferment à clé quand ils sont dans un bureau.
— Quand est-ce que ça a changé ?
— Ça s’est fait progressivement. » (https://www.cairn.info/la-revolte-de-la-psychiatrie--9782348045950-page-13.htm)

 

En 1997, 71 280 lits d'hospitalisation complète

2013, 57 000 lits

2021, 53000 lits

Quant aux plus jeunes, en psychiatrie infanto-juvénile, 17 départements n’offrent aucun lit d’hospitalisation complète. Selon la DREES, entre 1994 et 2002, le nombre de lits a diminué dans les établissements publics et privés de 17.534 en France métropolitaine.

 

Par ailleurs en prison, et d'après un communiqué du ministère de la santé datant du 20 février 2023, 32,3 % des hommes (et 58,8 % des femmes) sont considérés comme modérément à gravement malades.

 

Hier, nous apprenons qu' un homme a tué un touriste. Il semblerait qu'il avait des « antécédents » psychiatriques.

 

Se pose alors la question du suivi réel et sérieux de ces personnes malades, qui un jour passeront à l'acte et finiront incarcérés quand il aurait peut-être été possible de les prendre en charge avant qu'une personne ne perde la vie.

 

Du tout sécuritaire au tout humanitaire, c'est un choix, mais force est de constater qu'aujourd'hui le tout sécuritaire ne fonctionne pas.

 

VMH

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