Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
Par republicainedoncdegauche.over-blog.com
Et de trois ! Le Premier ministre grec tente de faire accepter à ses partenaires du gouvernement d'union un troisième plan de rigueur synonyme d'aide financière de l'Europe et du FMI. Mais malgré les plans successifs, le pays semble s'enfoncer inexorablement. Et si la recette n'était pas la bonne ? 3 questions à Christophe Blot, économiste au sein du Centre de Recherche en Economie de Sciences Po Paris.
La Grèce planche sur un troisième plan d'austérité en deux ans. Cela ne semble pas très efficace jusque là ...
La multiplication des plans de rigueur est complètement contre-productive et plonge la Grèce dans un cercle vicieux, c'est-à-dire qu’elle lui impose des sanctions très lourdes. Certes, il faut essayer de ramener la dette publique vers une trajectoire plus soutenable, mais il y a une multiplicité des plans de restriction. Alors que le pays a fait des efforts très importants entre 2010 et 2011 pour réduire son déficit structurel, on lui demande de nouveaux efforts. Parce que comme il y a récession, il y a moins de recettes fiscales. Et comme il y a moins de recettes fiscales, la dette continue à augmenter. Ce qui enfonce de plus en plus la Grèce dans la récession et son taux de chômage est en hausse vertigineuse.
L’aide internationale est-elle bénéfique à la Grèce ?
Fondamentalement elle est bénéfique, mais ce sont les contreparties demandées à cette aide qui sont nuisibles. Ce sont des contreparties en termes d’ajustements budgétaires drastiques, choses qu’on n’a jamais demandées à un autre pays de la zone euro. Du coup, ces mesures ont des conséquences néfastes sur la croissance et les capacités productives de l’économie grecque et empêchent le pays de retrouver le chemin de la croissance qui est la meilleure façon de stabiliser la dette publique grecque à moyen terme. Le déficit public n’est pas aggravé, mais on n’arrive pas à la baisser autant qu’on voudrait. Avec les plans d’austérité massifs et continus, on enfonce la Grèce dans la récession. Du coup ces plans sont devenues inefficaces et la croissance est brisée. La suite sur TV5
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