Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
Les crises politiques provoquées par les plans d'austérité qui fleurissent après la crise grecque se multiplient en Europe. Alors que le chômage approche la barre des 25% en Espagne, Standard & Poor's vient d'abaisser de deux crans sa notation sur ce pays. Les Pays-Bas ont trouvé un accord parlementaire sur le budget de rigueur de 2013 mais la crise débouche sur des législatives anticipées à l’automne. En Roumanie, le gouvernement est tombé ce vendredi 27 avril suite à une motion de censure.
En Espagne, Mariano Rajoy et son exécutif de droite n'on plus de marge de manoeuvre. Ils ont déjà annoncé, le mois dernier, des économies budgétaires importantes, qui affectent surtout les investissements dans les infrastructures. Les salaires des fonctionnaires seront également gelés, tout comme les prestations chômage et les bourses. Et pourtant, l'exécutif de Madrid a dû négocier avec Bruxelles un déficit des finances publiques plus important que celui prévu initialement.
Standard & Poor's abaisse désormais la note de l'Espagne de A à BBB+, soit deux crans de moins, avec une perspective négative. Et le responsable Europe de l'agence de notation financière expliquent que c'est la situation des banques espagnoles qui pèse sur la conjoncture.
De toute façon, Madrid devra probablement payer plus cher ses besoins de financement, ce qui va aggraver la dette publique du pays. Par ailleurs, les Espagnols, fortement touchés par le chômage et qui ont manifesté en masse le mois dernier contre l'austérité, risquent de ne pas pouvoir supporter davantage de sacrifices.
Pays-Bas : des élections anticipées malgré un accord sur la rigueur
Aux Pays-Bas l'accord trouvé in extremis au parlement sur le budget 2013 ne changera pas grand-chose à la crise politique.
Les deux partis de la coalition gouvernementale, les libéraux du Premier ministre démissionnaire Mark Rutte et les chrétiens-démocrates, ont finalement réussi à faire passer le budget de rigueur pour 2013, avec le soutien de trois petits partis de l'opposition, dont les centristes et les écologistes. Les cinq partis se sont mis d'accord sur une augmentation de la TVA, une réduction du budget de la Santé et le gel du salaire de certains fonctionnaires.
Mais la crise est déjà consommée, elle débouchera sur des élections législatives anticipées au mois de septembre. En cause, le parti d'extrême droite de Geert Wilders, qui a retiré son soutien à l'exécutif néerlandais. Ironie du sort, le gouvernement tombe aux Pays-Bas sur une mésentente autour d’un plan de rigueur, alors que ce pays se montrait très critique à l'égard des pays du Sud de l'Europe, qu'il accusait de laxisme et qu'il rechignait à aider.
Roumanie et République Tchèque: des gouvernements fragilisés
En Roumanie et en République Tchèque l'exécutif, toujours de centre-droit, était confronté le même jour à une motion de censure contre sa politique de rigueur. Le gouvernement roumain de Mihai Razvan Ungureanu est tombé. Le Premier ministre aura passé moins de trois mois à la tête du gouvernement. Et son prédécesseur avait perdu son poste après une longue suite de manifestations de la population, en colère contre les mesures d'austérité. Lire la suite sur RFI