Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
Par republicainedoncdegauche.over-blog.com
Après quelques jours passés en Hongrie, Christophe Ventura, de Mémoire des luttes analyse la politique de Viktor Orban. Cette figure de la politique nationale s'oppose à l'Union européenne tout en imposant une politique d'austérité et en réduisant la progressivité de l'impôt.
Quelques journées passées à Budapest sont insuffisantes pour comprendre la nature précise du régime politique incarné par le nouveau premier ministre Viktor Orban dont le parti, l’Union civique hongroise – Fidesz –, créé en 1988, a largement remporté les élections législatives d’avril 2010.
Néanmoins, un court séjour suffit pour réaliser que l’homme, controversé, reste populaire. Le Fidesz détient deux tiers des sièges au parlement pour un mandat qui court jusqu’en 2014. Le parti majoritaire a également écrasé la concurrence lors des dernières élections municipales d’octobre 2010. Budapest, mais également « 22 des 23 plus grandes villes du pays et plus de 90 % des petites villes sont à droite » selon Miklós Tamás Gáspár, figure intellectuelle de la gauche hongroise et président du parti Gauche-verte. Elles ont été pour la plupart ravies aux socialistes qui ont dirigé le pays entre 2002 et 2006, puis entre 2006 et 2010 coalisés avec libéraux de l’Alliance des démocrates libres (SZDSZ), parti aujourd’hui disparu du paysage institutionnel hongrois.
Qui est le nouveau premier ministre hongrois ? Un « populiste antilibéral », un « conservateur nationaliste », un « démocrate autoritaire » menaçant les libertés publiques et économiques de ce pays de 10 millions d’habitants ? (lire l'entretien de Corentin Léotard) ? Viktor Orban est, avant toute chose, une figure politique nationale depuis la fin des années 1980. Il fut celui qui, sur la Place des héros de Budapest, demanda publiquement le départ des Russes du pays en 1989. Libéral dans les années 1990 (il a gouverné une première fois entre 1998 et 2002), il adopte aujourd’hui un discours de plus grande indépendance vis-à-vis de l’Union européenne (UE) et des institutions financières avec lesquelles – notamment le FMI – il n’hésite pas à entrer en conflit public. Toutefois, si cet homme de droite conteste, sur la forme, la dépendance de son pays à l'égard du capitalisme financier et à ses institutions, ses politiques économiques et sociales visent à faire respecter par la Hongrie ses engagements européens et à favoriser les intérêts économiques des classes moyennes supérieures. (…)
Source Marianne2
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