Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
Espagne : manifestations contre les coupes budgétaires dans la santé et l'éducation
Comme une réponse au plan d'austérité drastique adopté par le gouvernement espagnol, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté sous la pluie, dimanche 29 avril, dans une cinquantaine de villes pour protester contre les coupes budgétaires dans les secteurs de l'éducation et de la santé.
Les manifestations étaient organisées par une "plateforme sociale de défense de l'Etat providence et des services publics", qu'ont rejoint les deux principaux syndicats espagnols, CCOO et UGT. A Madrid, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé, selon les journalistes sur place, 40 000 selon les syndicats. A Barcelone, environ 700 manifestants se sont rassemblés selon la police, 4 000 selon les syndicats.
"QU'EST-CE QU'IL NOUS RESTE ?"
"Les coupes dans la santé et l'éducation, c'est la dernière chose que nous pouvions supporter, nous la classe des travailleurs. Sans ça, qu'est-ce qu'il nous reste ? Nous n'avons même plus de travail", a expliqué Domingo Zamora, 60 ans, un employé du secteur public qui défilait à Madrid. La mobilisation était beaucoup moins importante, dimanche, que lors des grandes manifestations organisées récemment en Espagne contre la cure d'austérité, notamment lors de la grève générale du 29 mars. Mais les syndicats ont appelé à manifester à nouveau le 1er mai. A Barcelone, d'autres manifestations sont attendues cette semaine avant la réunion, jeudi dans la capitale catalane, du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne.
"Le gouvernement pense que les gens vont oublier. Mais nous n'allons pas oublier les coupes, nous seront là tous les jours jusqu'à ce qu'elles soient corrigées", a lancé le secrétaire général d'UGT, Candido Mendez. "Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas les décisions adoptées, a reconnu le premier ministre Mariano Rajoy. Mais le problème, c'est la crise, le chômage, la récession, le désordre dans les comptes publics, il faut opérer des changements structurels". Lire la suite sur Le Monde
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La crise espagnole donne le vertige à l'Europe
Le tourbillon qui semble aspirer par le fond l'économie espagnole donne le vertige à toute l'Europe. Les chiffres du désastre s'aggravent chaque jour. Vendredi 27 avril, l'institut espagnol de la statistique a dénombré 366 000 chômeurs supplémentaires au premier trimestre : 5,6 millions d'Espagnols, un quart de la population active, sont sans emploi. Et la Banque d'Espagne a indiqué que 60 % du portefeuille des banques lié à la construction (184 milliards d'euros) seraient problématiques.
La cure d'austérité dans un pays qui, avant de basculer dans la crise en 2008, avait l'une des dettes publiques les plus faibles de la zone euro et des comptes publics en excédent, est exigée par les partenaires européens de l'Espagne et par le Fonds monétaire international (FMI), éventuels bailleurs de fonds dans le cas où il leur faudrait se porter au secours de l'Espagne. Elle soulève cependant nombre de questions.
Pendant des années, la croissance espagnole était tirée par la construction et les millions d'emplois qu'elle offrait. Aujourd'hui, et pour des années sans doute, le BTP est incapable de fournir à nouveau de l'activité. Qui le remplacera ? Sûrement pas l'automobile, premier secteur exportateur, qui connaît les mêmes difficultés que dans d'autres pays. Pas plus le tourisme, qui peut difficilement faire davantage qu'aujourd'hui. De ce point de vue, personne n'apporte de perspective aux 25 % de chômeurs. Lire la suite ici
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L'Espagne aux abois, les Européens chicanent
Même si la perspective est rejetée en bloc par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, la descente aux enfers progressive de l'Espagne relance les discussions sur les modalités d'un plan d'aide en faveur du pays, et surtout, de son secteur bancaire.
A Bruxelles, comme dans les capitales européennes, on estime qu'une telle assistance n'est pas indispensable à ce jour, mais qu'elle pourrait le devenir si la situation devait encore empirer. A condition que l'Allemagne et ses partenaires s'entendent sur un plan d'aide aux banques plombées par la crise immobilière, ce qui est loin d'être le cas pour le moment.
En principe, la recapitalisation des banques espagnoles, si Madrid actuellement dans le collimateur des marchés n'y parvenait pas, peut être financée par les fonds de secours européens. En juillet 2011, il a été convenu, à la demande de l'Allemagne, que l'aide serait accordée à l'Etat concerné en échange de strictes conditions, voire d'un programme d'assainissement, puis affectée par celui-ci à la recapitalisation des banques. Une approche que certains, dont la France, aimeraient assouplir, contre l'avis de Berlin. La suite ici