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Qui a tué nos villages ?

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 07:12

 

 

EURIWARE (Filiale informatique d'AREVA) NE DOIT ETRE VENDU, NI A CAPGEMINI NI A UN AUTRE DEFENDONS NOTRE ENTREPRISE, NOS EMPLOIS, NOS VIES

 

La période estivale n’est certainement pas la plus propice pour nous, salariés pour faire valoir nos droits et surtout les défendre avec acharnement.

 

C’est pour cette raison que l’agenda de la vente d’Euriware, fixé par la direction du Groupe AREVA a placé les mois de Juillet et d’Août au cœur du calendrier de son projet. D’autant que ce calendrier, depuis quelques semaines, prend des tournures de contre la montre. Les échéances se raccourcissent au fil des réunions avec une accélération bien supérieure au rythme du temps qui passe.

 

Mi-juin, il nous était annoncé une vente effective de l’entreprise courant premier trimestre 2014. Depuis le 11 juillet, l’annonce du repreneur et de son projet est avancée à mi-septembre pour une signature au mois de novembre et une prise d’effet au 1er janvier 2014.

 

Mais nous ne restons pas les bras croisés et vous non plus. Que s’est-il passé depuis le CCE du 11 juillet et quelles sont les nouvelles fraîches du dossier ?

 

Le droit d’alerte des élus du CCE est en cours et les experts COEXCO et SYNCEA débutent tout juste leur travail, en collaboration avec les élus et les représentants des organisations syndicales. Le résultat de leurs travaux est attendu pour le début septembre. Malheureusement, nous craignons que ce droit d’alerte ne puisse empêcher la vente voulue par la direction du Groupe.

 

Les autres actions politiques et médiatiques commencent à porter leurs fruits, et notamment d’après les déclarations de nos dirigeants dans les différents Conseils et Comités, la pression exercée par les parlementaires, élus locaux et même représentants gouvernementaux semble devenir assez inconfortable pour les dirigeants du Groupe qui sont les seuls pilotes dans l’avion. Il y a longtemps que la direction d’Euriware n’a plus la main sur son propre destin et surtout sur le nôtre, alors ne nous préoccupons plus d’eux.

 

Le samedi 13 juillet, une douzaine de salarié-e-s de la région Centre Est se sont rendu-e-s à Saint Jean de Maurienne pour rencontrer, comme cela était prévu officiellement, le Ministre du Redressement productif qui était en visite à l’usine RIO TINTO. Malheureusement, cette entrevue a été annulée à la dernière minute par Monsieur MONTEBOURG, son cabinet prétextant ne pas être au courant de ce rendez-vous… Etonnement et stupéfaction de tous et mêmes des officiels présents et initiateurs de ce rendez-vous. Bref, la frustration et le sentiment d’injustice des salarié-e-s présent-e-s ce jour-là, sont montés à un tel niveau d’intolérable que leur réaction bruyante et mouvementée a permis de décrocher un rendez-vous express avec le Conseiller Energie auprès du Premier Ministre, dans un local sécurité de l’usine. Peu importe le lieu et les conditions. Nous avons pu déposer notre dossier avec les explications nécessaires et réitérer notre demande du 17 juin d’obtenir une audience auprès du Ministre du Redressement productif.

 

Cette audience nous avons fini par l’avoir, ce mardi 30 juillet à 09h00, à Bercy. Certes nous n’avons pas rencontré le Ministre lui-même, mais deux de ses plus proches conseillers. Messieurs Jean Claude LUCIANI, Conseiller Social et Frédérik ROTHENBURGER, Conseiller chargé de l’Agence des Participations de l’Etat nous ont écoutés et entendus sur plusieurs points.

 

Nous leur avons rappelé les détails du dossier, notre attachement à l’entreprise et les raisons objectives de refuser qu’Euriware sorte du Groupe AREVA. Nous sommes revenus sur l’absence de tout projet industriel dans la décision du Groupe AREVA, ainsi que les dangers sur le maintien de la sureté du nucléaire, et sur les risques de suppressions d’emplois et de délocalisation de nos activités.

 

Trois points essentiels ont retenu leur attention et leur posent question. Tout d’abord, l’accélération du calendrier leur était complètement inconnue et les inquiète. Ensuite, leur incompréhension est totale quant au refus systématique de la direction du Groupe AREVA de nous communiquer les conditions sociales de maintien de nos emplois soi disantes imposées aux candidats à la reprise. Enfin, et non des moindres, le dossier ne semble leur avoir été présenté qu’à l’aune du site de Cherbourg et des activités sur le groupe, les autres sites menacés comme Quimper, Rennes, Echirolles, Mulhouse, Bagnols sur Cèze et Valence leur étaient inconnus. Mais le plus fort est leur méconnaissance totale de la situation du site de Chambéry ! Les 200 emplois concernés ne leur auraient jamais été présentés et surtout la possible disparition du site n’est jamais remontée jusqu’à eux.

 

Et pourtant… Pourtant, le 19 juillet, notre Délégué Syndical CGT Centre Est a été reçu par le Préfet de Savoie, Monsieur Eric JALON, qui souhaitait avoir des informations sur le dossier et sur la situation du site de Chambéry. C’est lors de cette entrevue que notre DS a évoqué une réunion planifiée le 23 juillet au matin à la Direction Régionale du Travail de Savoie, à laquelle il avait été invité sur insistance de son homologue CGT de CAP SOGETI Grenoble… qui lui avait été convié…

 

Le thème de cette réunion, à laquelle aucun représentant des salariés d’Euriware n’était invité à l’origine fait frémir : « Enquête sur les impacts sociaux et économiques de la suppression du site Euriware de Technolac dans le cadre du rachat de l’entreprise. » Si l’on ajoute à cela les déclarations à l’emporte pièces du PDG d’Euriware en CODIR étendu du 11 juillet, sur son étonnement et sa satisfaction de la faible mobilisation sociale des Chambériens alors que leur site est un des plus menacés…

 

Manque de chance, est-ce un coup du hasard, de la malchance ? La réunion à la Direction Régionale du Travail a été annulée la veille au soir, l’interlocutrice évoquant une convocation par son responsable régional suite à la réception d’une Organisation syndicale par le Préfet. Intervention préfectorale ou gouvernementale ?

 

Le Ministère du Travail aurait-il mis la charrue avant les bœufs ? Que penser de cette réunion, de son thème, du fait que seul un représentant de SOGETI y soit convié pour discuter de notre sort et ensuite de son annulation ? Capgemini serait-il notre racheteur par l’intermédiaire de sa filiale SOGETI ? Tout à fait possible et même probable ! Plusieurs ministères s’intéressent à nous, à notre dossier et Capgemini entre dans la danse. Quel rapport faire avec les amitiés très personnelles qu’entretient le PDG du Groupe Capgemini avec François HOLLANDE ? La suite surCGT Euriware

 

Pétition

Le groupe Areva souhaite vendre EURIWARE, sa filiale informatique, car selon ses dirigeants le modèle intégré serait à bout de souffle ! Le groupe AREVA a besoin d'argent et la vision à court terme, l'a emportée sur une vision à long terme, sur un projet industriel dans lequel EURIWARE au sein du groupe a toute sa place.
Pourquoi Euriware devrait-elle être vendue ?
• Pour combler la dette d'Areva sur OL3 ou sur la BU Mine dont le coût approche les 5 milliards d'euros ?
• Pour l'amélioration du fonctionnement de l'informatique ? Amputée de la BU CSI, la DSI va vivre des heures difficiles, voire incertaines !
• Pour l'amélioration de la sécurité des installations nucléaires ?
• Pour le développement des emplois de services en France ?
On ne peut qu'en douter, mais plus surement pour :
• la poursuite de la casse d'Areva que mène le PDG du groupe depuis le début de son mandat, avec comme conséquence la poursuite de la désindustrialisation en France.
• la baisse de la masse salariale du groupe Areva afin d'améliorer la valeur en bourse !
• le démantèlement du groupe Areva en vue d'une vente par morceaux, au détriment de la sureté nucléaire en France.

La vente d'Euriware ne règlera rien !

Le groupe doit permettre à Euriware de rendre aux utilisateurs d'Areva le service attendu et lui permettre son développement en corrigeant les dysfonctionnements et les erreurs stratégiques et tactiques et en orientant tous les choix d'investissement et d'organisation vers une plus grande efficacité pour Areva et Euriware.


Pour toutes ces raisons cette cession est dangereuse et nous demandons :
• l'arrêt immédiat du projet de Vente d'Euriware
• un audit paritaire de l'organisation de la DSSI d'Areva
• un plan de relance du développement de la BU CSI

À signer ici

 

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