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Dans le cadre de la journée parlementaire de la France Insoumise, la commission des lois de l'Assemblée National, planche aujourd'hui sur ces 6 propositions de lois présentées par le groupe LFI
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Dans le cadre de la journée parlementaire de la France Insoumise, la commission des lois de l'Assemblée National, planche aujourd'hui sur ces 6 propositions de lois présentées par le groupe LFI
Emmanuel Macron a envoyé une lettre aux français, il était nécessaire de lui répondre en débordant du cadre imposé. Rappelant ses déclarations humiliantes en commençant par la dernière sur le «sens de l'effort», il me semblait indispensable de battre en brèche son hypothèse jamais remise en cause de l'emploi à tout prix et de la valeur travail.
Monsieur,
Vous m’avez écrit le 13 janvier dernier, il était donc tout à fait normal que je vous réponde. Pour commencer et avant de développer plus amplement, je tenais à préciser que je ne me sens pas faisant partie de « votre peuple ». En effet, et il me semble que cela est peu relevé, vous employez souvent l’expression « mon peuple » pour parler des habitants de France. Si je ne conteste pas mon appartenance au peuple, je revendique le fait de ne pas faire partie du vôtre. D'ailleurs faudrait-il se poser la question : qu’entendez-vous par « mon peuple » ?
Cette précision faite, je voudrais essentiellement vous répondre sur un sujet qui devrait à mon avis être au cœur du débat : celui de l’emploi à tout prix et de la valeur travail dont vous parlez tant. Votre phrase « tous les français n’ont pas le sens de l’effort » en est une parfaite illustration. S’il est vrai que le mépris dont vous faites preuve régulièrement envers celles et ceux qui sont au chômage n’est pas partagé par tous, l’hypothèse jamais remise en cause de « l’emploi à tout prix et sa valeur travail » fait l’unanimité dans la classe politique. L’emploi à tout prix est même une obsession chez vous puisqu’il est au cœur de toutes les phrases pleines de morgues, devenues célèbres, prononcées du haut de votre grandeur sur un piédestal devenu bien fragile. Pour rappel, car les mots ont un sens et la parole est performative :
« Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler » (Ecole numérique de Lunel dans l’Hérault, 27 mai 2016)
« Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien » (Halle Freyssinet Paris, 29 juin 2017)
« Je ne cèderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes » (Ecole française d’Athènes, 8 septembre 2017)
« Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas » (Corrèze, 4 oct. 2017)
« Je traverse la rue et je vous en trouve » (à propos du travail, adressé à un chômeur, jardin de l’Elysée, 16 sept 2018)
Et ajoutons sur les « migrants » :
« Le Kwassa-kwassas pêche peu, il amène du comorien » (Ethel, Morbihan, 1er juin 2017)
Personne n’a relevé que derrière la violence inouïe de ces propos se cachait une idéologie hélas partagée par une grande majorité. Cette idéologie est posée comme hypothèse jamais remise en cause, elle est le fondement de toutes les politiques et l’obsession des commentateurs : rétablir le plein emploi afin que chaque citoyen s’épanouisse.
Tout d’abord monsieur, le plein emploi n’existe pas et n’a jamais existé. J’ose espérer que pendant vos nombreuses années d’études, vous n’avez pas séché ce chapitre. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que le plein emploi que la France a connu était un plein emploi fictif : une époque (années 50 et début années 60) où presque la moitié de la population n’était pas employée à savoir les femmes. Et c’est d’abord une mise au point à faire : si nous voulons comprendre l’enjeu de ce débat, il faut impérativement différencier l’emploi et le travail. Ces deux termes ne se recouvrent pas. L’emploi est obligatoirement sanctionné par une fiche de paye. Après avoir dit cela, on comprend parfaitement que bon nombre de personnes travaillent sans être employées. A commencer par l’immense majorité des femmes après-guerre qui ont énormément travaillé (élever les enfants, tâches ménagères, etc. etc.) sans être employées. En vous écrivant je travaille sans être employé. La liste de celles et ceux qui travaillent sans être employés est immense, à commencer par tous les étudiants.
Pour comprendre l’aberration du plein emploi tant souhaité par beaucoup, il suffit de poser les chiffres :
Il y a 6 millions de chômeurs dans ce pays (source les échos : chiffre au plus bas si l’on considère uniquement les inscrits à Pôle Emploi). Même si l’on arrivait à créer 1 million d’emplois (ce qui serait énorme), il resterait encore au minimum 5 millions de personnes précarisées. On en fait quoi ? On en parle ou elles sont quantités négligeables ?
En ce domaine, force est de reconnaître que vous n’avez pas l’exclusivité des recettes à coups de baguettes magiques. Certains sur votre gauche préconisent l’interdiction des licenciements et le partage du temps de travail. Je n’ai rien contre ces propositions, mais elles sont mensongères quand elles prétendent résoudre le « problème de l’emploi ». D’autres sur votre droite avancent la funeste préférence nationale sur le thème « les émigrés dehors, les français d’abord ». Inutile de dire à quel point les défenseurs de cette thèse sont aussi dangereux que menteurs. Tous ces programmes sont souvent résumés en une phrase : « Avec moi, le retour au plein emploi ».
Ces promesses sont et seront toujours un mensonge. Mensonge aussi énorme que de supprimer le remboursement des médicaments sous prétexte que personne ne sera plus malade.
Ainsi pour vous et la plupart de vos collègues, le salarié proche du licenciement est un « client », un sujet digne d’intérêt. Vous allez à grands renforts de déclarations dénoncer la fermeture de certaines usines, même si en tant que libéral votre religion vous interdit d’être trop véhément. Mais quand ce même salarié se trouve au chômage, il passe à vos yeux de victime à coupable ! Non seulement vous le négligez mais pire : vous le méprisez, le contrôlez, le harcelez et le forcez à accepter n’importe quel petit boulot à n’importe quel prix. Et cela au nom de la sacro-sainte valeur « travail » qu’il faudrait d’ailleurs appeler « emploi ». Car voyez-vous la méprise est dans ce mot. La valeur travail dont vous parlez, l’immense majorité des chômeurs la partage. Mais ils n’en ont pas la même définition que vous. Lorsqu’ils sont autour des ronds-points à parler politique, lorsqu’ils font des propositions sur une fiscalité juste assortie de services publics renforcés et non dégradés, lorsqu’ils élèvent leurs enfants, lorsqu’ils font partie d’une des milliers d’associations sans lesquelles la France n’existerait pas, lorsqu’ils aident leurs amis, lorsqu’ils participent au grand débat national que vous organisez, …, ILS TRAVAILLENT.
Mais au fait, pourquoi la valeur travail ou plutôt la valeur emploi serait-elle prioritaire ? Pourquoi serait-elle supérieure aux autres valeurs ? Par Samuel CHURIN, Comédien la suite ici
Des citoyens ont retracé le circuit très opaque de la dette de l’assurance-chômage française.
Leur enquête montre que les détenteurs de cette créance, auxquels l’Unédic verse 400 millions d’euros d’intérêts par an, opèrent dans les paradis fiscaux.
Ce vendredi matin, au moment même où le Conseil des ministres se penche sur les réformes de la formation professionnelle, de l’apprentissage et du système d’indemnisation du chômage qui constituent le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » – un titre
pour le moins décomplexé –, une quinzaine de membres du Groupe d’audit citoyen de la dette de l’assurance-chômage (Gacdac) rendent public un premier rapport sur la dette de l’Unédic. Ils dénoncent l’opacité du financement de l’organisme chargé de la gestion des cotisations de 16,5 millions de salariés, un « système-dette » volontairement mis en place par ses dirigeants avec le soutien de l’État et des investisseurs sur les marchés financiers, détenteurs de 35 milliards d’euros de titres de créances sur l’assurance-chômage. Des investisseurs dont certains flirtent avec les paradis fiscaux, et se trouvent en bonne place sur les listings des Panamas et Paradise Papers révélés dans la presse.
Où va l’argent de l’Unédic ? Quel est le niveau d’évasion fiscale tiré des cotisations des salariés et de la CSG, l’impôt payé par les salariés et les retraités pour financer une partie de la protection sociale ? Après plusieurs semaines d’enquête dans les méandres de la comptabilité et des opérations financières de l’Unédic, ce que les membres du Groupe d’audit citoyen de la dette de l’assurance-chômage (Gacdac) ont découvert les a laissés pantois. D’autant que plus d’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé.
Si le montant de la dette du gestionnaire des allocations-chômage, estimée entre 34 et 37 milliards d’euros, n’a pas vraiment surpris les membres du Gacdac, la proximité de l’Unédic avec certains créanciers adeptes de l’optimisation, voire de l’évasion fiscales les a, en revanche, stupéfiés. « L’opacité du système ne nous a pas aidés. Nous ignorons précisément où sont les titres (de dette de l’Unédic), mais nous savons avec certitude que les entités qui les détiennent sont présentes dans les listings des Paradise ou Panama Papers (ces fichiers de comptes cachés dans les paradis fiscaux qui ont fuité dans la presse – NDLR). Sur cinquante investisseurs que j’ai réussi à repérer, la moitié est présente sur ces listes », révèle Louise Ferrand, qui a conduit les recherches documentaires pour le groupe d’audit.
Pour emprunter sur les marchés financiers, l’Unédic, via des banques dites « placeuses », émet des titres, des obligations, pour l’essentiel assez encadrés. Pour ses besoins de financement à court terme, elle recourt à des Euro Medium Term Notes (EMTN) imaginés aux États-Unis, des prêts très flexibles en taux, durée et peu réglementés, donc très prisés des « investisseurs », qui peuvent les échanger sans trop de contraintes. Pour ses affaires, l’Unédic fait appel à une vingtaine d’établissements financiers : les banques françaises BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Bred et Natixis, les britanniques Barclays et HSBC, la suisse Crédit suisse, ou encore l’italienne Unicrédit, les allemandes Commerzbank AG, Nord/LB, Landesbank Baden-Württemberg, DZ Bank AG et Helaba, les américaines Citigroup et J.P. Morgan, la canadienne Scotiabank et la japonaise Daiwa Capital.
Le gouvernement doit renoncer selon le patron de la CFE-CGC
Le syndicat des cadres CFE-CGC a annoncé ce mercredi qu'il s'oppose au projet de loi porté par Myriam El Khomri et soutenu en bloc par le gouvernement. Une prise de position forte le jour où l'organisation change justement de président. La suite sur France-Soir
Pierre Joxe : "Si le gouvernement avait la bonne idée d'abandonner son projet de loi Travail..." Casseurs, manifestants qui ne décolèrent pas... Pierre Joxe, ancien ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, soutient la police, Bernard Cazeneuve et dézingue la loi travail. Europe1
Il est tentant de se prévaloir d'un taux de chômage record (près de 3,5 millions de chômeurs auxquels on peut ajouter 2,4 millions d'autres demandeurs d'emploi) pour faire passer des réformes rétrogrades pour de bonnes solutions. Le président du Medef, Pierre Gattaz, s'empressant d'imputer le chômage à un marché du travail trop rigide, propose de flexibiliser davantage le contrat de travail. Les prétendants à l'emploi devraient donc renoncer à leur droit de contester un licenciement futur, accepter une fin de contrat automatique à l'issue d’un chantier, d’une perte de marché, ou quand les carnets de commandes de l'entreprise se désemplissent. Quitte à ce que cette proposition exige que la France dénonce la convention n°158 de l'Organisation internationale du travail (OIT) interdisant tout licenciement sans motif valable et précis.
Sans s'émouvoir d'une telle violation du droit international du travail, une quinzaine d'économistes influents, dont Jean Tirole, titulaire du prix de la banque de Suède, lui emboîtent virilement le pas (voir les Echos du 30 mars). Drapés des oripeaux de la science, ils proposent ce qu’ils appellent un Jobs act à la française. L’idée maîtresse est de faire disparaître du code du travail toute référence à « la cause sérieuse » des licenciements économiques, cantonnant les juges à n’apprécier que la réalité de la réorganisation sans se prononcer sur sa pertinence socio-économique. Les entreprises, libérées de l'obligation de justifier de la nécessité économique des licenciements, seraient aussi dégagées de toute responsabilité de reclassement de leurs salariés, celle-ci incombant au seul service public de l’emploi. Ces mêmes économistes défendent d'ailleurs depuis longtemps l'idée d'un « contrat unique », plus flexible que le contrat à durée indéterminée qui régit le travail de 87 % des salariés. La proposition de Manuel Valls de créer un contrat de travail spécifique pour les PME afin de faciliter les licenciements devrait les satisfaire. Pourtant, ce dernier contrat rappelle furieusement le « contrat nouvelle embauche » (CNE) destiné aux entreprises de moins de 20 salariés qu'il autorisait à licencier sans motif explicite. Mis en place en 2005, il avait été abrogé en 2008 car il était contraire au droit international.
Les propositions rétrogrades de ces économistes sont donc saugrenues. Comment la France pourrait-elle dénoncer l'une des conventions de l’OIT sur le droit du travail et la protection sociale alors qu'elle réclame par ailleurs que ces dernières s’appliquent aux pays émergents ? Comment un contrat pourrait-il par avance exclure l’intervention d’un juge pour en vérifier l’application ? Quelle serait la « simplification » introduite par des contrats de travail dont la sécurité serait proportionnelle à la taille de l’entreprise ? Il est facile de comprendre comment ces « assouplissements » du droit du travail favorisent les destructions d'emplois. Mais par quel tour de passe-passe pourraient-ils en créer?
Messieurs Gattaz, Valls, et autres Tirole et Cahuc, ce ne sont pas les employeurs qui ont peur des licenciements, ce sont les salariés ! La relation salariale est une relation de subordination qui justifie la protection de ces derniers, et qui la justifie d’autant plus que la situation de l’emploi les met en position de faiblesse. Or les procédures de licenciement n’ont pas cessé d’être facilitées ces dernières années. Par exemple, la loi du 25 juin 2008 « portant modernisation du marché du travail » a introduit la rupture conventionnelle permettant à l’employeur et au salarié de convenir de mettre fin à un CDI, en contrepartie d’indemnités légales versées par l'employeur au salarié. Ces ruptures conventionnelles représentaient 16 % des fins de CDI (hors périodes d’essai et départ à la retraite) en 2012. L’ajustement de l’emploi passe d'abord par la rupture conventionnelle et le licenciement pour des motifs autres qu’économiques. Aujourd'hui, non seulement les CDD représentent une part croissante des embauches, mais les CDI sont loin d'être rigides puisque plus d’un tiers sont rompus avant la fin de leur première année d’existence. Cette flexibilité s'est développée dans un silence assourdissant, sans que rien n'arrête la fièvre des réformes. Ainsi, la mal nommée loi de sécurisation de l’emploi de juin 2013 a modifié les règles du licenciement collectif pour motif économique en raccourcissant le délai dont dispose l'administration pour se prononcer sur un plan de sauvegarde de l’emploi ainsi que le délai pour une action de contestation. Cette même loi a mis en place les accords dits de « maintien de l’emploi » permettant aux employeurs de demander aux salariés des baisses de salaires et une hausse de la durée du travail contre des promesses de maintien de l’emploi. Aujourd'hui, la loi Macron remet en cause l'action des prud’hommes en encourageant des procédures de médiation, faisant comme si la relation salariale était une relation entre individus égaux. Elle introduit également un barème indicatif d’indemnisation, conformément aux vœux du patronat. La suite sur Les économistes attérés
Vrais chiffres chômage février 2015, 25600 chômeurs de +, malgré 296100 radiations ce mois
Janvier + 28 100, Février + 25 600
6 246 000 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 3 771 000 invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).
total : + de 10 MILLIONS de chômeurs en France. (fourchette basse)
Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Février 2015 :
Défauts d'Actualisation : 197 600, 43 % des sorties des listes. (- 4,7% sur 1 an)
Radiations Administratives (les punis) : 49 000, 10,7 % des sorties. (- 11,4% sur 1 an)
Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 49 500 et 10,8 % des sorties. (- 7,5% sur 1 an)
soit 296 100 radiés des listes (64,5 %) ce mois pour autres motifs que :
Stages parking : 44 600, 9,7 % des sorties. (+ 9,9% sur 1 an)
Arrêts maladie, maternité, etc : 36 200, 7,9 % des sorties. (+ 2,5 % sur un an)
Reprises d'emploi déclarées : 82 600, ne représentent que 18 % des sorties des listes de pôle emploi. ( -13,9% sur 1 an )
Demandeurs d'emploi par catégories :
A : 3 494 400 +0,4 % ( + 4,6 % sur 1 an ).
B : 687 000 +1,0 % ( + 6 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 081 100 +0,8 % ( + 13,5 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.
D : 276 500 -1,3 % ( - 0,8 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 379 100 -0,3% ( - 2,9 % sur 1 an ) contrats aidés etc.
TOTAL : 5 918 100 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,5 % sur 1 an, 25600 chômeurs de plus, par rapport à Janvier.
TOTAL, dom-tom compris : 6 246 000 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page ) et encore, données corrigées, les chiffres bruts sont + alarmants encore.
Quelques chiffres qui parlent :
Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 8,6 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 18,7 % sur 1 an.
Chômage des 50 ans et +, + 9,9 % sur 1 an.
+ d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (51,7 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)
Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 316 576.
Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :
Ne sont pas comptés dans ces 6 246 000 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
1 271 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 300 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 1 004 000 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.
+ encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à emploi adapté.
encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement : la suite sur AgoraVox
Lire aussi Le chômage tuerait jusqu'à 20 000 personnes en France chaque année
Rien ne remplace les moments passés ensemble le dimanche, affirme le sociologue Jean-Yves Boulin. Travailler ce jour-là a particulièrement un impact sur les femmes et les familles monoparentales.
Alors que la question de l'assouplissement du travail du dimanche est en discussion au Parlement dans le cadre de l'examen de loi Macron, Jean-Yves Boulin, sociologue chercheur associé à l’Irisso, université Paris-Dauphine, spécialiste de la question du temps de travail, nous explique l'impact de cette mesure sur notre société.
J.Y Boulin: "Le dimanche est un jour avant tout consacré aux activités familiales et amicales, où chacun peut se retrouver. Les personnes qui travaillent ce jour-là ont une perte de sociabilité familiale et amicale très forte. C’est mécanique: ils ne sont pas chez eux et ce moment ne peut pas se rattraper en semaine, même en s’organisant autrement. Les enfants sont à l’école, si vous êtes en couple, l’autre conjoint travaille souvent à son tour. D’après différentes études, les travailleurs du dimanche perdent en moyenne trois heures trente de loisirs en famille. C'est le jour qui impacte le plus la vie familiale et sociale. A la différence du samedi, où chacun fait souvent davantage d’activités de son côté." La suite sur Notre temps
Le développement du secteur des services à la personne nécessite notamment "une coordination renforcée des pouvoirs publics, conciliant soutien à la croissance et à l'emploi, et rôle social de ces activités notamment celles destinées aux publics fragiles", a réaffirmé le gouvernement ce 11 septembre dans une communication en Conseil des ministres. Soit. Difficile de désapprouver.
Ce propos sur la "nouvelle gouvernance" de ce secteur prend toutefois un relief un peu différent lorsque l'on sait - la communication, curieusement, ne le rappelle pas - que le gouvernement a décidé en avril dernier la suppression fin 2013 de l'Agence nationale des services à la personne (ANSP).
Le relevé de décisions du Comité interministériel de modernisation de l'action publique (Cimap) d'avril expliquait en effet que dans le cadre de la suppression d'un certain nombre de commissions administratives et autres organismes ou agences, le secteur des services à la personne "a aujourd'hui atteint une maturité suffisante pour pouvoir évoluer sans le soutien technique et opérationnel d'une agence dédiée" et que par conséquent, "les missions pilotées par l'ANSP seront réintégrées au sein des services ministériels d'ici la fin 2013", à savoir l'administration du ministère de l'Artisanat et du Commerce (l'agence était jusqu'ici placée sous la double tutelle de ce ministère et de celui de l'Emploi).
Créée en 2005 dans le cadre du plan de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo, l'agence entendait être "l'unique organisme de référence pour une identification simple par les acteurs des services à la personne".
Plus d'agence donc, mais "trois chantiers" lancés aujourd'hui par le gouvernement, "coordonnés, sous l'autorité du Premier ministre, par la ministre déléguée à l'Artisanat et au Commerce", Sylvia Pinel.
Est ainsi prévue, avant la fin de l'année, une "conférence de progrès pour l'emploi dans les services à la personne" devant permettre de réunir tous les acteurs du secteur, dont les fédérations professionnelles et les pouvoirs publics, afin "d'identifier les priorités en matière de dialogue social, les évolutions nécessaires en matière de formation professionnelle", mais aussi "les articulations avec les réflexions en cours dans le cadre de l'accompagnement du vieillissement, de la dépendance et de la petite enfance." La suite sur LocaltisInfo