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Qui a tué nos villages ?

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4 janvier 2022 2 04 /01 /janvier /2022 10:20

Le député insoumis a dénoncé le manque de planification du gouvernement dans sa gestion de la crise sanitaire. Il a expliqué que la crise sanitaire pouvait se régler par l’intelligence collective et l’implication du grand nombre. Il a par ailleurs détaillé les erreurs du gouvernement :

  • une stratégie basée uniquement sur le vaccin et le pass sanitaire qui donnent une fausse impression de sécurité, mais aussi

  • un déremboursement des tests pour les personnes non vaccinées alors que ce sont eux qui en ont le plus besoin.

  • Plus largement, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la société autoritaire mise en place par le gouvernement, où tout le monde contrôle tout le monde.

 

Il a expliqué que le gouvernement mettait en place une société dans laquelle les devoirs sont supérieurs aux droits et il a expliqué pourquoi cette logique était dangereuse. Il a par ailleurs vertement critiqué la manière qu’avait le gouvernement d’envoyer aux professeurs, juste avant la rentrée, des règlements inapplicables.

 

Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a rappelé les propositions faites depuis des mois par les insoumis :

  • levée des brevets sur les vaccins,

  • mise à disposition gratuite de masques FFP2 pour les enseignants,

  • installation de purificateurs d’air dans les écoles,

  • retour de la gratuité des tests pour les personnes non vaccinées,

  • lutte contre les zoonoses avec la fermeture des élevages intensifs…

Il a dénoncé un gouvernement qui s’est trompé sur tout et qui, au bord de l’abîme, s’apprête à faire un grand pas.

 

La réponse (professionnelle) du ministre de la santé, par ailleurs neurologue :

 

"Par le passé, vous vous êtes tellement trompé qu’il est difficile aujourd'hui de vous prêter la même attention lorsque vous vous exprimez. Vous avez comparé le vaccin ARNm à des surgelés vendus dans des supermarchés, vous avez parlé de ce machin Pfizer que jamais vous ne recevriez – je crois que vous avez reçu votre 3e dose de Pfizer monsieur le député" (...)

 

"A moins que votre intention, monsieur le député, ne soit pas sanitaire. Peut-être que vous visez-là à attirer un peu l’attention d’une partie de la population contestataire qui ne veut pas du vaccin, qui ne veut pas du pass. Et peut-être les appelez-vous à vous rejoindre sous votre bannière. Vous n’êtes pas le seul à brandir cette bannière : il y a madame le Pen, monsieur Dupont-Aignan, monsieur Philippot qui sont sur ce même créneau d’aller flatter ceux qui ont peur", a poursuivi le ministre. "Vous prétendez être un jour président de la République, eh bien vous êtes en train de prendre exemple sur deux bien mauvais présidents, les seuls qui ont refusé toutes mesures de restrictions, de gestion sanitaire depuis le début de la pandémie : monsieur Bolsonaro au Brésil, et Trump aux Etats-Unis."

 

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1 avril 2021 4 01 /04 /avril /2021 17:36
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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 10:37

Téléchargez le contre budget

 

https://lafranceinsoumise.fr/app/uploads/2020/11/1.-LIVRET-ContreBudget-2021-F-HD-Page.pdfDepuis le début du quinquennat, la France insoumise démontre qu’elle est prête à gouverner et à proposer des budgets sérieux, permettant de sortir de la crise sociale, sanitaire et écologique que traverse notre pays. Après 2018, 2019 et 2020, le groupe parlementaire présente son contre-budget pour 2021. Celui-ci est divisé en trois temps : 

- Un décryptage du « plan de relance » proposé par le gouvernement
- Les mesures indispensables pour former un bouclier social, sanitaire et engager le bifurcation écologique.
- Un ensemble de propositions pour aller chercher l’argent où il se trouve.

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 19:08

Cette proposition de loi vise à adapter la législation pour préciser le périmètre actualisé des catastrophes naturelles, qu’elles soient climatiques ou sanitaires, qui peuvent bénéficier d’une couverture assurantielle. Elle se donne pour objectif d’éviter que les assureurs abandonnent les TPE/PME dans la crise économique résultante du Covid-19. Les pertes d’exploitation à couvrir représentent de 4 à 9 milliards d’euros pour l’hôtellerie, les cafés et les restaurants. Le chiffre d’affaires du milieu de l’assurance est estimé à 210 milliards d’euros annuels, dont 100 milliards rien que pour l’entreprise Axa.

Le tribunal de commerce de Paris a récemment condamné Axa à indemniser les pertes d’exploitations d’un restaurateur. Les compagnies d’assurance sont montées au créneau pour dire que le risque de la crise sanitaire n’était pas couvert, ce afin de faire des économies.

Cette proposition de loi entend trancher définitivement en faveur des entreprises en intégrant les pandémies comme un risque assurable au titre du dispositif existant de catastrophes naturelles.

Elle est portée en commission des finances par Loïc Prud’homme et Sabine Rubin. Retrouvez l’intégralité du texte à cette adresse.

 

 Le texte n’est pas adopté en commission car tous les articles ont été rejetés.

Pas d’amendements déposés par LREM. Ils ne sont pas favorables au texte. Ils renvoient  à leur groupe de travail en concertation avec les assureurs qui fera des propositions d’ici la fin du mois de juin pour définir un nouveau cadre assurantiel en cas d’épidémie (et non pas élargir l'existant

 

 

Source LFI

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 19:02

Cette proposition de loi vise défendre une refonte du modèle agricole, qui permette à tous de vivre décemment et qui soit résilient face aux bouleversements climatiques : relocalisation des productions, circuits courts, prix planchers, sortie planifiée des pesticides. Pour parer l’urgence sociale, elle crée un dispositif de chèques alimentaires mensuels d’urgence délivrés à tous les foyers en difficulté. La proposition est portée en commission des affaires économiques par Bénédicte Taurine et Bastien Lachaud. Retrouvez l’intégralité du texte à cette adresse.

  • Article 1er : Proposition de chèques alimentaires dont pourraient bénéficier les trois premiers déciles de revenus. 

Amendement LREM adopté avec pour conséquence une nouvelle rédaction qui renvoie toutes les modalités à un décret. Cela reviendrait potentiellement à donner la possibilité au gouvernement d’affaiblir les montants, le public concerné sans aucune garantie de respecter l’ambition de la proposition initiale portée par La France insoumise.

 

  • Article 2 : À l’image de ce qui a été appliqué concernant les gels hydroalcooliques et les masques, les prix de l’alimentation doivent être encadrés pour éviter toute hausse qui aurait un impact social dramatique pour les consommateurs. 

 Article non adopté. Refus de la majorité d’encadrer les prix alimentaires.

 

 

  • Article 3 : Prix planchers pour les agriculteurs. 

Amendement LREM adopté qui  amoindrit l’article 3. La majorité supprime les alinéas 9 à 13 qui visaient justement à étendre le mécanisme d’encadrement des prix permis en cas de crise conjoncturelle à l’état d’urgence sanitaire. 

À la suite de l’article 3 deux amendements LREM ont été adoptés. Ils : 

- créent un dispositif pour encourager les producteurs à adhérer à une organisation de producteurs ou à une association d’organisations de producteurs. 

- prévoient l’allocation des aides, crédits de la PAC, etc. aux organisations de producteurs ou associations d’organisations de producteurs si elles respectent une rémunération minimale des producteurs selon les indicateurs de coûts de production élaborés et diffusés par les interprofessions. 

- rendent obligatoire la contractualisation entre producteur et acheteur (distributeurs, grossistes, industriels) en tenant compte des indicateurs de coûts de production ainsi que des sanctions imposées aux acteurs de l’aval qui refuseraient d’entrer dans cette logique. Jusqu’à présent, ces dispositions ne concernaient que certaines filières. 

Ces amendements amoindrissent le texte initial. En effet, les prix planchers disparaissent de l’article. Par ailleurs la contractualisation obligatoire va dans le sens d’une plus grande régulation. Mais pourquoi n’ont-ils pas généralisé et rendu obligatoire cette contractualisation dans la loi Egalim en 2018 ? 2 ans de perdu ! 

Avec ces amendements, les député·es LREM admettent que leur système de négociation des prix ne fonctionne pas, mais persistent dans un entêtement idéologique à ne pas vouloir l’encadrer fermement par la puissance publique.

 

  • Article 4 : gage pour financement. Adopté.

La majorité LREM, par ses amendements, a détricoté et amoindri la proposition de loi pour la voter vidée de son contenu initial, ambitieux et radical. 

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 18:58

Cette proposition de loi vise à créer un pôle public qui aura vocation à s’assurer de l’approvisionnement de la France en médicaments. La proposition de loi permettra aussi au ministre de la Santé de garantir une production plus rapide de médicament lors que l’intérêt général le justifie, et acte la suppression du crédit d’impôt recherche qui a montré son inefficacité depuis des années. Elle est portée en commission des affaires sociales par Caroline Fiat et Adrien Quatennens. Retrouvez l’intégralité du texte à cette adresse.

  • Article 1er : Les député·es de la majorité ont supprimé les éléments essentiels sur la suspension de la redevance et sur le fait de se passer de l’étape de recherche du consentement des labos. Ils ont remplacé ces dispositions par une réécriture du dispositif actuel « Si l’intérêt de la santé publique l’exige et à défaut d’accord amiable avec le titulaire du brevet, le ministre chargé de la propriété industrielle peut, à la demande du ministre chargé de la santé publique, soumettre par arrêté au régime de la licence d’office, dans les conditions prévues à l’article L. 613‑17, tout brevet délivré pour : […] »

Ils ont conservé la liste des dispositifs qui peuvent être concernés : 

a) Un médicament, un dispositif médical, y compris de diagnostic in vitro, un produit thérapeutique annexe, un produit de dépistage ;

 b) Leur procédé d’obtention, un produit nécessaire à leur obtention ou un procédé de fabrication d’un tel produit ;

 c) Une méthode de diagnostic ex vivo.

  • Article 2 : 

 Article non adopté.

Après cet article, la majorité a adopté deux amendements mous, alors qu’un rapport au Sénat a été rendu en la matière très récemment : 

« Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le statut, l’organisation et les moyens de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er janvier 2021, un rapport d’évaluation sur la capacité de la recherche académique française à produire des traitements contre des cancers à base de cellules T à récepteur antigénique chimérique. »

  • Article 3 : 

 Non adopté.

 

 

Le texte est adopté mais vidé de sa substance.

Source LFI

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 18:51

Cette proposition de loi vise à encadrer la sous-traitance des femmes de ménage, en mettant en place une égalité avec les salarié·es du donneur d’ordre (pour le Comité d’entreprise et les chèques vacances par exemple) et surtout le même taux horaire, les mêmes primes et la même ancienneté. Elle est portée par François Ruffin et était examinée en commission des affaires sociales. Retrouvez l’intégralité du texte à cette adresse.

Comme c’est régulièrement le cas en commission, les député·es LREM ont « vidé » le texte en refusant toutes ses dispositions contraignantes

  • L’article 1 prévoyait que les dispositions légales et conventionnelles des donneurs d’ordre s’appliquent aussi aux salarié·es de la sous-traitance. 

NON ADOPTÉ ! , et remplacé par une disposition molle qui prévoit qu’une négociation doit se mettre en place au sein de chaque branche pour améliorer les contraintes de temps de travail, la clause de mobilité, etc. 

 

 

  • L’article 2 a été adopté, il portait sur les conditions de travail. 
  • L’article 3 :

 Non adopté, et remplacé par la disposition suivante : « Le donneur d’ordre qui refuse d’accorder le bénéfice du travail en continu et en journée entre 9 heures et 18 heures à un salarié de l’entreprise éligible à un mode d’organisation en horaire de jour doit motiver son refus. »

Par conséquent, toute justification sera recevable et la disposition est complètement vidée de son intérêt. 

À noter : même le titre a été modifié, pour devenir « Améliorer les conditions de travail des agents d’entretien », invisibilisant ainsi le fait que ces métiers sont majoritairement féminisés et la violence de ce secteur.

François Ruffin rapporteur du texte pour le groupe LFI a voté contre son texte largement vidé de sa substance. 

Source LFI

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22 mai 2020 5 22 /05 /mai /2020 18:47

La crise sanitaire du Covid-19 interroge notre organisation de la société en profondeur. Jamais nous n’avions été confrontés dans le passé à une crise avec plus de la moitié de l’humanité confinée. Jamais nous n’avions eu à faire face à une réorganisation forcée aussi brutale à l’échelle internationale depuis la seconde guerre mondiale.

La démocratie piétinée

Dès les premiers jours de l’épidémie, l’état d’impréparation du pays est apparu aux yeux de tous. L’improvisation a fait office de politique, là où une véritable planification de la mobilisation sanitaire aurait été nécessaire. Les erreurs et les mensonges, qui ont coûté des vies, ont semé le doute sur les mesures décidées par le pouvoir. Et au moment où la mobilisation populaire et la démocratie sont pourtant essentielles pour établir une unité d’action dans le pays, le président de la République et le gouvernement ont décidé de concentrer encore plus de pouvoir et de décider seuls : l’état d’urgence sanitaire donne des pouvoirs exorbitants à l’exécutif, contourne le Parlement et piétine nos libertés individuelles. Pourtant, même  pendant la première guerre mondiale, un comité de suivi parlementaire continuait de contrôler l’action du gouvernement et maintenait ainsi la séparation des pouvoirs. Aujourd’hui, le contrôle de l’action gouvernementale se limite à des questions au gouvernement 2 heures par semaine et à une mission d’information qui s’apparente à une véritable mascarade. 1 minute de temps de parole seulement pour questionner les ministres et, bien entendu, aucun pouvoir d’enquête.  

Mais le Parlement n’est pas le seul à se faire piétiner : la démocratie sociale, pourtant si importante pour permettre aux salariés de définir les mesures sanitaires à prendre dans l’entreprise, a été complètement bafouée. Le gouvernement a là aussi refusé de décider avec les syndicats et les travailleurs et travailleuses de ce pays des questions essentielles : la réquisition et la nationalisation d’entreprises stratégiques, ou la distinction entre les secteurs économiques essentiels et ceux qui mettent inutilement en danger la vie des salariés.

Les objectifs de la commission d’enquête du suivi du Covid-19

Nous ne pouvions pas laisser le monopole de l’information au seul gouvernement. Les groupes parlementaires de la France insoumise (à l’Assemblée nationale et au Parlement européen) ont donc lancé une commission d’enquête de suivi du Covid-19 le 30 mars 2020. Elle s’est donnée trois objectifs principaux : 

  • Enquêter sur les responsabilités de la situation
  • Contrôler le gouvernement dans la gestion de la pandémie   
  • Définir une issue politique à cette crise de civilisation

Cette commission d’enquête visait aussi à rappeler le postulat fondamental de la démocratie : en toute situation un autre chemin est possible. Nous étions certes toutes et tous confinés, mais la politique et la réflexion se devaient d’être déconfinées.

L’intergroupe parlementaire de la France Insoumise a ainsi contribué à l’intérêt général par ses propositions mais aussi par ses critiques. La commission d’enquête de suivi du Covid-19 a été coordonnée par Manuel Bompard, chef de la délégation LFI au Parlement Européen, Eric Coquerel, député LFI à l’Assemblée et Mathilde Panot, vice-présidente du groupe LFI à l’Assemblée. Elle a donné lieu à près de 105 auditions, qui ont permis d’entendre plus d’une centaine d’experts, scientifiques et citoyens.

Enfin, et peut-être encore plus important, les auditions de syndicalistes, d’associatifs, de travailleurs, de chercheurs, de citoyens engagés ou encore d’intellectuels ont permis de faire émerger des constats communs. Le monde dont nous avons besoin ne peut pas être organisé pour le profit de quelques-uns mais autour des communs et de l’aspiration à une vie digne pour chacun. Tant d’énergie populaire existe dans notre pays, tant de gens sont prêts à être utiles pour l’intérêt général. Nous ne vivons pas une parenthèse. Il ne peut y avoir de retour à la normale. Car leur monde, celui qu’ils voudraient pérenniser coûte-que-coûte est responsable de la situation. C’est avec cette mobilisation populaire que nous devons dire « Plus jamais ça » et inventer le futur. Ce document est une pierre supplémentaire sur ce chemin.

 

Télécharger le rapport de la commission d'enquête

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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 08:20
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 19 mai 2020 sur la souveraineté de la France. Voici la retranscription de cette intervention. Seul le prononcé fait foi.
 
 
Les 5 minutes dont je dispose ne me permettent pas d’exposer ce que j’aurais voulu dire à mes collègues et donc je remettrai par écrit l’analyse que les insoumis se font du moment tout à fait exceptionnel que nous venons de vivre. D’ici là, nous ne participerons ni au numéro d’autoflagellation que certains d’entre vous ,en effet, ont raison de pratiquer compte tenu de leurs aveuglements passés, ni aux lettres au père Noël qui en ce moment s’expriment de tous côtés sous la forme d’un messianisme furieux à propos du monde d’après sur lequel chacun fait d’amples et vastes rêves.
 
 
C’est ici et maintenant, dans le concret, que les questions qui nous sont posées continuent de se traiter et en particulier celle de la souveraineté. Il serait inouï que je m’abandonne devant vous à une dissertation générale alors même que la souveraineté de la patrie a été remise en cause aussi durement qu’elle l’a été, à mon avis, par la déclaration de madame Merkel et monsieur Macron hier, qui apparemment n’a pas semblé soulever de difficultés pour beaucoup d’observateurs, mais énormément pour moi. Madame Merkel et monsieur Macron ont décidé que les prétendus 500 milliards d’aides européens seront attribués aux régions et aux secteurs de l’économie.
 
 
En République française, la souveraineté du peuple n’est pas divisible. De quel droit certains recevraient des fonds et ensuite le peuple tout entier aurait à rembourser sans que ses représentants les aient attribués. La République française n’est pas une République fédérale, les régions françaises ne sont pas des Länder.  Madame Merkel et monsieur Macron ont autorisé la commission à émettre des emprunts. Ceux-ci seront payés par les États et leur peuple. Mais en cas de défaut d’un des pays garants ou utilisateurs de ces emprunts, le peuple français devra payer à sa place.  De quel droit monsieur Macron et madame Merkel peuvent-ils les y engager sans que le peuple ou ses représentants se soient prononcés. Par ailleurs, de quel droit la France renoncerait-elle, du mois, à la souveraineté sur sa dette ? Madame Merkel et monsieur Macron ont autorisé un plan de relance dans lequel l’Allemagne bénéficiera de 57 % des aides versées aux entreprises, 1 000 milliards contre 200 milliards pour la France. 
 
 
C'est, permettez-moi de vous le dire avec le sourire, une grave altération du traité de Lisbonne, auquel je suis hostile, concernant la concurrence libre et non faussée comme l’a déclaré le commissaire Josep Borrell et qui est décidée sans vote ni des Parlements ni des peuples.  De même pour la règle des 3% maximum de déficit autorisé qui a été abolie pour la période, fort heureusement !
 
 
Nous sommes donc entrés, sans crier gare, dans une sortie partielle des traités européens sur des points essentiels. Je m’en réjouis.  Mais cela prouve que ces règles sont inapplicables en cas de péril commun.
 
 
En rejetant le traité constitutionnel européen de 2005, les peuples français et hollandais avaient donc raison, et vous venez de l'avouer ! La souveraineté de leur décision va-t-elle être désormais mise en œuvre ? Et nous sommes obligés de dire que ce qui est à l'horizon, c'est la sortie permanente des traités. Cinquièmement, au mépris du statut de la Banque centrale européenne fixé par les traités pourtant signés par l’Allemagne elle même, la cour Constitutionnelle de Karlsruhe s’est permis d’interpeller la Banque centrale européenne pour lui demander des comptes à propos de sa politique de rachat des dettes des États dans les banques privées. Cette Cour a donc assumé, dans le silence du gouvernement allemand, le risque de provoquer une hausse des taux d’intérêts dans les pays les plus lourdement endettés et qui sont les concurrents commerciaux de l'Allemagne comme l’Italie et la France qui continuent pour leurs parts à payer par leur dette le coût de la réunification allemande. 
 
 
La Cour a donc mis en cause la souveraineté des Français et de leur Parlement qui a voté le statut de cette banque - mais pas moi, c'est le paradoxe de la situation. Mais elle l’a fait aussi en cherchant a provoquer la diminution des moyens d’action financier de notre peuple. Sixièmement, en République et dans la tradition française et universelle, depuis jean Bodin au 16éme siècle, Jean-Jacques Rousseau au 18ème et la grande Révolution de 1789, la souveraineté est indivisible. Son dépositaire exclusif est le peuple et lui seul. Cette souveraineté s’exerce sur un territoire et sur un peuple. L’Union européenne n’a pas de peuple politiquement constitué.  Retrouvez la suite de cette retranscription sur le blog de Jean-Luc Mélenchon : https://melenchon.fr/2020/05/19/video...
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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 09:44

Avec une élue aide-soignante, aujourd'hui députée dans les rangs de la France Insoumise à l'Assemblée Nationale, les problèmes de l'hôpital public ont été pris à bras le corps par le groupe.

Las, avec seulement 17 députés, toutes leurs interventions, propositions ont été laminées par les 308 députés de la République en Marche, plus prompts à plaire à leur majorité politique qu'à la majorité des Français.

 

Ce sont pourtant ces Français qui aujourd'hui souffrent de cet état de fait :

Au 24 avril 2020,

122 577 cas confirmés

4870 en services de réanimation

22 245 décès

 

Combien faudra t-il encore de morts et de malades que ce soit dans cette gestion de la crise du Covid-19 ou dans toute autre crise sanitaire pour que les élus se rendent compte qu'ils sont élus pour l'intérêt général, non pour quelques intérêts particuliers.

Ils doivent effectuer un travail au service de ceux qui les rémunèrent aujourd'hui et qui sont hélas entrain de mourir.

 

Je vous invite à regarder ces vidéos qui montrent à quel point "Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre". Et si on y ajoute le mépris, on constate que ce n'est pas le bien être des citoyens qui intéresse les élus LaRem, mais peut-être un bien être personnel.

VMH

24 juillet 2017

27 octobre 2017

30 janvier 2018

3 avril 2018

12 octobre 2018

Quand A. Buzin ne voit que l'économie de l'hôpital sans voir que celle-ci peut être tributaire d'une pandémie et qu'il fat donc prévoir !! Ensuite, c'est tellement facile de démissionner... Heureusement que le personnel soignant n'a pas fait de même !

8 janvier 2020

 Le chef de l'Etat en déplacement dans un Ehpad parisien, ce 6 mars. - Ludovic Marin / POOL / AFP

Le chef de l'Etat en déplacement dans un Ehpad parisien, ce 6 mars. - Ludovic Marin / POOL / AFP

-> 6 mars 2020 au matin :

Coronavirus: pour Macron, "les mesures très contraignantes ne sont pas tenables dans la durée" source BFM/TV

-> 6 mars au soir :

Emmanuel et Brigitte Macron au théâtre pour inciter les Français à sortir malgré le coronavirus source BFM/TV

-> 12 mars 2020

Extrait du discours d'E Macron

« Durant plusieurs semaines, nous avons préparé, agi. Les personnels des hôpitaux, médecins, infirmiers, ambulanciers, les agents des Samu et de nos hôpitaux, les médecins de ville, l'ensemble des personnels du service public de la santé en France sont engagés avec dévouement et efficacité. Si nous avons pu retarder la propagation du virus et limiter les cas sévères, c'est grâce à eux parce que tous ont répondu présents. Tous ont accepté de prendre du temps sur leur vie personnelle, familiale, pour notre santé. C'est pourquoi, en votre nom, je tiens avant toute chose à exprimer ce soir la reconnaissance de la Nation à ces héros en blouse blanche, ces milliers de femmes et d'hommes admirables qui n'ont d'autre boussole que le soin, d'autre préoccupation que l'humain, notre bien-être, notre vie, tout simplement.  » Source Élysée

...

« Admettre que la seule boussole du monde puisse être le profit est une vision si réductrice de l’humanité qu’elle conduit à notre perte » Philippe Vadjoux docteur en sciences économiques

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Campagne 2017

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Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2