Le député insoumis a dénoncé le manque de planification du gouvernement dans sa gestion de la crise sanitaire. Il a expliqué que la crise sanitaire pouvait se régler par l’intelligence collective et l’implication du grand nombre. Il a par ailleurs détaillé les erreurs du gouvernement :
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une stratégie basée uniquement sur le vaccin et le pass sanitaire qui donnent une fausse impression de sécurité, mais aussi
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un déremboursement des tests pour les personnes non vaccinées alors que ce sont eux qui en ont le plus besoin.
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Plus largement, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la société autoritaire mise en place par le gouvernement, où tout le monde contrôle tout le monde.
Il a expliqué que le gouvernement mettait en place une société dans laquelle les devoirs sont supérieurs aux droits et il a expliqué pourquoi cette logique était dangereuse. Il a par ailleurs vertement critiqué la manière qu’avait le gouvernement d’envoyer aux professeurs, juste avant la rentrée, des règlements inapplicables.
Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a rappelé les propositions faites depuis des mois par les insoumis :
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levée des brevets sur les vaccins,
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mise à disposition gratuite de masques FFP2 pour les enseignants,
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installation de purificateurs d’air dans les écoles,
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retour de la gratuité des tests pour les personnes non vaccinées,
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lutte contre les zoonoses avec la fermeture des élevages intensifs…
Il a dénoncé un gouvernement qui s’est trompé sur tout et qui, au bord de l’abîme, s’apprête à faire un grand pas.
Pass vaccinal : c'est le chaos et la pagaille !
Le lundi 3 janvier 2021, Jean-Luc Mélenchon défendait à l'Assemblée nationale une motion de rejet contre les mesures sanitaires du gouvernement, comprenant n...
La réponse (professionnelle) du ministre de la santé, par ailleurs neurologue :
"Par le passé, vous vous êtes tellement trompé qu’il est difficile aujourd'hui de vous prêter la même attention lorsque vous vous exprimez. Vous avez comparé le vaccin ARNm à des surgelés vendus dans des supermarchés, vous avez parlé de ce machin Pfizer que jamais vous ne recevriez – je crois que vous avez reçu votre 3e dose de Pfizer monsieur le député" (...)
"A moins que votre intention, monsieur le député, ne soit pas sanitaire. Peut-être que vous visez-là à attirer un peu l’attention d’une partie de la population contestataire qui ne veut pas du vaccin, qui ne veut pas du pass. Et peut-être les appelez-vous à vous rejoindre sous votre bannière. Vous n’êtes pas le seul à brandir cette bannière : il y a madame le Pen, monsieur Dupont-Aignan, monsieur Philippot qui sont sur ce même créneau d’aller flatter ceux qui ont peur", a poursuivi le ministre. "Vous prétendez être un jour président de la République, eh bien vous êtes en train de prendre exemple sur deux bien mauvais présidents, les seuls qui ont refusé toutes mesures de restrictions, de gestion sanitaire depuis le début de la pandémie : monsieur Bolsonaro au Brésil, et Trump aux Etats-Unis."
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