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Qui a tué nos villages ?

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 08:58

 

 

1. La grande Allemagne épinglée

 

Les minijobs en Allemagne

(Source : Fondation allemande de recherches sociales Hans-Böckler, janvier 2012)

 

Le but de ce rapport concerne le bilan d’un des grands points de la réforme du travail en Allemagne appelée « les minijobs ».

 

7,3 millions de personnes occupent un minijob.

Ces jobs sont majoritairement occupés par des femmes

Les secteurs concernés sont l’hôtellerie-restauration, le commerce de détail, les sociétés d’entretien.

90 % d’entre elles relèvent de la catégorie des salaires voire des très bas salaires

Seuls 9 % de ces jobs sont des passerelles vers un job stable

90 % des salaires sont de 9,76 €/h brut à l’Ouest et de 7,03 €/h à l’Est

 

Le burn-out, contrepartie du succès économique allemand

(Le Figaro – 7 février 2012)

 

Selon une étude réalisée début 2011 par la caisse d’assurance maladie TK à partir des données recueillies sur ses 3,4 millions d’assurés :

 

un Allemand sur cinq souffre de troubles psychologiques à cause du travail.

Cette souffrance ne cesse d’augmenter : le nombre d’arrêts maladie à cause du stress a bondi de 33 % depuis 2007, les ordonnances pour des antidépresseurs ont augmenté de 41 % sur la période.

Sur les six premiers mois de l’année 2011, 14,3 % des arrêts maladies avaient pour origine une dépression ou un burn-out. Ce syndrome d’épuisement professionnel touche en Allemagne 9 millions de personnes.

Le sujet est pris très au sérieux dans le pays. La cause de l’augmentation des dépressions, qui ont doublé en 10 ans, est multiple. Parmi les pistes évoquées par les experts, la pression du rendement joue une grande part. Le made in Germany suppose, pour rester compétitif, des horaires de travail plus longs — le temps de travail est passé chez Volkswagen de 32 h par semaine, lors de la crise des années 90, à 40 h aujourd’hui. Les managers souffrent également beaucoup : l’obligation de rester tout le temps connecté, grâce au portables et aux mails, pèse sur leur vie de famille, leur vacances et leur santé.

Alors qu’en France, on estime à 11 % le nombre de salariés dépressifs (17 % pour les enseignants), en Allemagne le chiffre avoisine les 20 % de la population active. Le coût pour la société est énorme, comme le rappelle l’hebdomadaire Der Spiegel, qui a consacré plusieurs couvertures au phénomène en 2011. Selon l’OMC, le burn-out occasionne en moyenne 30 jours d’arrêt maladie pour chaque malade diagnostiqué. En Allemagne, il a coûté 6,3 milliards d’euros en 2009, ont calculé les caisses d’assurances maladie. Le problème économique a poussé les entreprises à se pencher sur le sujet.”

 

 

Des changements simples pour protéger les salariés :

 

Chez le constructeur de camions MAN, où le montage des véhicules est entièrement fait à la main, les ouvriers ont désormais le droit de gérer eux-mêmes leurs tâches. Ils doivent également remplir des formulaires sur le climat au travail et leur coopération avec leur chef. Des règles simples ont été introduites dans beaucoup de grandes entreprises : pas de mails le week-end, un plus grand choix dans les horaires de travail, pas de coup de fil après la fin de la journée de travail. Cette prise en compte de la souffrance au travail est indispensable dans une société où la main d’œuvre, en raison du vieillissement de la population, est à la fois plus rare et plus fragile : la moyenne d’âge des travailleurs allemands va passer de 41 ans aujourd’hui à 45,6 ans d’ici 2019.

 

France-Allemagne : coût du travail et compétitivité

 

« Dans les entreprises de plus de dix salariés du secteur manufacturier, le coût horaire de la main-d’œuvre en France était, en 2008, légèrement inférieur à celui constaté en Allemagne, selon les derniers chiffres publiés en février par l’Insee et Eurostat.

 

En revanche, dans les services marchands, le coût horaire du travail était plus élevé de ce côté-ci du Rhin. Lire la suite sur UFAL 

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