Des inspecteurs du travail étaient en grève mardi dans tout le pays, pour réclamer "la reconnaissance immédiate" du suicide de deux de leurs collègues en accident de travail, et l'arrêt des suppressions de postes, sources de souffrance au travail, selon les syndicats.
A Paris, plusieurs centaines d'agents -entre 200 et 300, selon les syndicats- se sont rassemblés devant le ministère du Travail à l'appel de six organisations syndicales, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ils ont ensuite manifesté jusqu'aux locaux de la direction de l’Administration Générale et de la Modernisation des services (DAGEMO), où se déroulait un Comité d'hygiène et de sécurité ministériel (CHSM).
Ce CHSM était consacré au suicide de Romain L., inspecteur de 32 ans, qui s'est donné la mort le 18 janvier, ainsi qu'à l'enquête sur le suicide en mai dernier d'un autre inspecteur, Luc B. Ce dernier, âgé de 52 ans et également secrétaire national du syndicat SNUTEFE-FSU, s'était donné la mort en se jetant dans la cage d'escalier de la DAGEMO.
Dans la capitale, les manifestants venus de différents départements, défilaient derrière une banderole noire sur laquelle on pouvait lire: "Suicides au ministère du travail. Administration coupable". La suite sur Libération