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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 07:30

 

  • Politique d’austérité budgétaire, poursuite des politiques d’« abaissement du coût de travail » et de « flexibilité du marché du travail ».

  • Un nouveau budget de l’État qui entérine des coupes sombres dans les dépenses publiques alors que, dans un même temps, les patrons se voient offrir 20 milliards d’euros d’allègement de leurs cotisations.

  • Un accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé entre les organisations patronales et trois syndicats de salarié-es. Accord qui autorise l’utilisation du chantage à l’emploi pour imposer la diminution des salaires. S’il était voté au parlement, il faciliterait les licenciements et validerait l’utilisation du temps partiel comme variable d’ajustement à l’activité des entreprises.

Complétons ce décor en rappelant l’augmentation dérisoire du Smic, les plans de licenciements boursiers, sans oublier les menaces qui planent sur la Sécurité Sociale, les indemnités de chômage, les allocations familiales et le système des retraites. Les inégalités se creusent, les profits s’envolent et les riches deviennent toujours plus riches.

 

Incontestablement, ce sont nous, les femmes, qui sommes aux premiers rangs du temps partiel imposé, des bas salaires et de la pauvreté.

Indiscutablement, nous sommes très majoritaires à vivre la précarité et les retraites au rabais.

Ce sont nous qui formons sans conteste la majorité des salariés de l’État et des Collectivités territoriales. Nous sommes les premières utilisatrices des services publics et nous subissons leur casse de plein fouet. Notamment celle de la santé publique à travers la fermeture des centres d’IVG qui lamine nos droits fondamentaux à la contraception et à l’avortement, ou encore la fermeture des maternités qui met nos vies en danger.

 

Face à la politique d’austérité, nous, les femmes, sommes en première ligne.

 

Nous refusons cette politique que François Hollande et son gouvernement, le patronat et l’Union Européenne veulent nous imposer.

Notre révolte est grande et notre résistance tenace. Nos mobilisations sont multiples et déterminées. Ce sont des points d’appui que nous pouvons multiplier pour faire reculer toutes les logiques austéritaires.

  • Nous exigeons des mesures concrètes et immédiates : augmenter les bas salaires et les minimas sociaux, combattre la précarité, interdire les contrats à temps partiel imposé et les licenciements boursiers.

  • Nous exigeons des moyens humains et financiers pour lutter contre les violences faites aux femmes.

  • Nous voulons une réelle égalité professionnelle, des services publics suffisants et de qualité dans la santé, l’éducation nationale, la petite enfance, la perte d’autonomie et le logement.

  • Un changement profond et radical est possible. Ensemble imposons-le.

 

Femmes salariées, femmes au chômage, femmes retraitées, femmes des quartiers, femmes immigrées avec ou sans papiers, militantes syndicalistes, politiques, associatives et féministes, nous ne pouvons et nous ne voulons plus attendre. Notre situation doit changer.

 

Faisons entendre nos voix, portons nos exigences, marchons ensemble contre la politique d’austérité, refusons de trinquer ! Pour signer la pétition, c'est ici

 

2013-06-08-Marche-des-femmes_Marseille.jpg

 

Avenir proposé = Austérité assurée ! Nous refusons de payer !

 

Quand F. Hollande et son gouvernement ont fait adopter le traité européen (TSCG) en octobre dernier, ils ont pris la décision d’appliquer une politique d’austérité budgétaire mais aussi de poursuivre les politiques d’ « abaissement du coût du travail» et de « flexibilité du marché du travail» inclues dans ce traité. Le gouvernement s’empresse de diminuer les dépenses publiques et d’augmenter les recettes, le déficit budgétaire ne doit pas dépasser 3% du PIB, c’est leur règle d’or.

 

Nous sommes stupéfaites, il faut économiser 60 milliards d’euros en cinq ans dans la dépense publique ! Et le battage médiatique commence, membres du gouvernement, patronat, spécialistes nous rabâchent : on a vécu dans « l’abondance », « on dépense trop » , « on passe plus de temps à la retraite qu’à travailler » , « on préfère être assisté que faire des efforts » , « on se soigne trop »  , « on a trop de vacances» « on est des fainéants » , « on gagne plus que dans les autres pays européens et on ne travaille que 35h » . Puis on nous culpabilise : « on ne laissera rien à nos enfants » , « on ne leur laissera qu’une immense dette à payer » …

 

Discours et mesures irrecevables !

 

Mais de qui parlent-ils ? De l’immense majorité des femmes qui travaillent, qui partent tous les jours au pas de course pour se rendre au travail où la pression est toujours plus forte pour faire davantage, pour s’adapter et faire plusieurs tâches en même temps, où les conditions de travail se dégradent ? Ils font allusion à celles qui ont plusieurs employeurs et qui avalent un sandwich sur une banquette de métro ou de bus entre deux employeurs ? Ils pensent aux ouvrières qui ne voient pas le temps passer soumises à des cadences rapides, aux caissières, aux vendeuses, aux femmes qui nettoient les chambres d’hôtel ou les bureaux jour et nuit, aux aides-soignantes, aux infirmières qui passent de chambre en chambre à l’hôpital et qui n’ont plus le temps de dire bonjour aux malades… ? Sans oublier le retour, toujours au pas cadencé pour s’occuper des enfants et des tâches domestiques. Quand on finit tous les mois à découvert, quand on vit dans des logements insalubres, quand on renonce à se soigner, quand on survit avec des retraites de misère…ces discours sont irrecevables !

 

Mais le robinet de la dépense publique n’est pas fermé pour les patrons, les entreprises reçoivent 172 milliards d’aides publiques annuelles1 ! Et les PDG, eux, ne gagnent pas trop ? Et si on pointait les gros actionnaires qui encaissent des millions et qu’on leur imposait de se serrer la ceinture ? Nous nous rappelons bien que la taxe de 75% pour les plus riches a été rejetée par le Conseil constitutionnel au mois de décembre. La suite sur Femmes contre l'austérité

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