D’après le journal français « Le Temps », qui cite des sources officielles de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation (Fao), 80 pays dans le monde sont actuellement en situation de déficit alimentaire. Cette situation résulte fondamentalement de la nouvelle flambée des prix des denrées de première nécessité, depuis le début de l’année. Et au regard de la vague contestatrice qui secoue le Maghreb, l’effet contagion est à prendre très au sérieux.
La pénurie de denrées alimentaires continue sa marche dévastatrice. D’après le journal le Temps, qui s’appuie sur des données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation (Fao), 80 pays dans le monde sont sous la menace de déficit alimentaire. L’indice de l’institution onusienne, qui mesure l’évolution des prix, indique que les céréales, les produits laitiers, la viande et le sucre ont atteint en Décembre dernier leur plus haut niveau depuis 1990.
A preuve, le prix du blé meunier est passé du simple au double en une année. Cette montée en flèche des prix n’est pas sans conséquence. D’Afrique en Asie, d’Europe en Amérique, les gouvernements sont à la manœuvre pour contenir la flambée généralisée. D’ailleurs, ils y ont intérêt. Car la solidité de leur pouvoir ne tient qu’à un fil. En Inde et en Chine par exemple, la hausse des prix a créé la panique. Dans le premier pays cité, la pénurie d’oignons, produit de base dans la cuisine indienne, est devenue une affaire d’Etat. Au point que des importateurs ont ravalé leur hostilité en sollicitant le Pakistan voisin.
D’après toujours le journal français « Le Temps », une étude publiée par la Banque suisse Sarasin renseigne que la Chine, qui a de nombreuses bouches à nourrir, multiplie ses importations à cause d’un déficit de terres arables. La vague de contestations qui secoue actuellement tout le Maghreb est nourrie par le déficit alimentaire. C’est l’Algérie qui a ouvert le bal. Dès le début de l’année, des manifestations violentes ont opposé à Alger les forces anti-émeutes à la population. A l’origine, la cherté de l’huile, de la farine et du sucre. Cette révolte s’est répandue comme une trainée de poudre en Tunisie et en Egypte. La suite
Source Lasquotidien