En cherchant un peu sur le web, on peut trouver un grand nombre d’indicateurs qui expliquent que Haïti, la plus petite partie de Hispaniola (l’autre, et plus grande partie de l’île, étant la République Dominicaine ou Saint-Domingue) représente un potentiel énorme en ressources pétrolières, aurifères, mais également en Iridium (métal rare du groupe du Platine qui est actuellement utilisé dans l’industrie militaire : missiles nucléaires, mais aussi dans le développement de l’industrie liée à la conquête de l’espace : fusées, système de mise en orbite, etc…).
A la lumière de ces éléments, on pourrait facilement en déduire que la volonté et l’énergie déployées par Washington pour déployer rapidement entre 12 et 15.000 soldats sur le sol haïtien dans une mission qui, comme l’annonce le haut commandement militaire US, se prolongera dans le long terme.
Dans les années 70 des travaux géophysiques ont été entrepris en divers points d’Haïti. Les forages ont signalé la présence d’huile et de gaz révélateurs de l’existence de pétrole. Des réservoirs de pétrole ont été localisés dans les sédiments marins entre 6000 à 7000 mètres de profondeur dans le Canal de la Gonâve et spécifiquement dans la Baie de Rochelois à l’Ile de la Gonâve.
Parmi les zones d’intérêt potentiel, citons le Plateau Central, la partie terrestre de la Plaine du Cul-de-Sac et la Grande Caïmite. « L’état actuel des connaissances accumulées sur le potentiel pétrolier haïtien est suffisamment satisfaisant pour attirer des investissements. » conclut le rapport No 3 du Bureau des mines d’Haïti.
Mais pourquoi ne peut-on pas exploiter le pétrole d’Haïti et soulager la misère du Peuple haïtien ? La suite
Source Cent Papiers