Jean-Claude Duvalier dit "baby doc", ex-président héréditaire "à vie"
L'ancien président "à vie" haïtien Jean-Claude Duvalier, surnommé "Baby Doc", revenu en Haïti dimanche après 25 d'exil en France, avait pris le pouvoir à Port-au-Prince à 19 ans perpétuant une longue dictature dans le pays le plus pauvre du continent américain.
L'ancien président "à vie" haïtien Jean-Claude Duvalier, surnommé "Baby Doc", revenu en Haïti dimanche après 25 d'exil en France, avait pris le pouvoir à Port-au-Prince à 19 ans perpétuant une longue dictature dans le pays le plus pauvre du continent américain.
A 59 ans, "Baby Doc", le fils de l'ancien dictateur François Duvalier dit "Papa Doc", a choisi le premier anniversaire du séisme meurtrier pour réapparaître sur la scène publique en Haïti. "Je suis venu pour aider", a-t-il déclaré à son arrivé à Port-au-Prince après avoir embrassé le sol.
Source TV5 / La suite
Lire le texte fondateur du "COMITE POUR JUGER DUVALIER" et la conférence de presse en date du 18 décembre 1998
La Suisse est prête à remettre à Haïti les fonds des Duvalier
La Suisse prépare une loi permettant de restituer aux États des fonds détournés par des dictateurs ou d’éviter qu’ils ne retombent dans des mains criminelles. C’est en vertu de cette loi, que le gouvernement haïtien espère récupérer des millions de dollars déposés dans des banques suisses par l’ex-dictateur Jean-Claude Duvalier.
La ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, a souligné hier à Paris, lors d’un forum sur le thème «pas de refuge pour les biens mal acquis», que Berne tentait sans succès depuis 25 ans de restituer à Haïti l’argent déposé par le clan Duvalier. Environ 7 millions de francs suisses (6,4 millions de dollars) auraient été confiés à des banques suisses par des proches de Jean-Claude Duvalier, l’ancien homme fort d’Haïti de 1971 à 1986, après le décès de son père François. «Or, la défaillance des structures étatiques haïtiennes empêche depuis des décennies ses autorités d’entamer un procès criminel contre M. Duvalier», a expliqué Mme Calmy-Rey. Faute d’une telle procédure, la Suisse ne peut ni confisquer ni rapatrier les millions retrouvés et bloqués chez elle.»
Source JSF Post / 29-06-2010 / La suite