Alors que la suppression d'au moins deux compagnies de CRS est à l'étude, les policiers concernés multiplient les actions de protestation.
Les CRS, inquiets des menaces de fermeture de certaines compagnies n'ont pas le droit de grève, alors ils manifestent d'une autre façon : en mobilisant leur entourage, lui autorisé à s'exprimer, en se faisant porter pâles, ou encore en entamant la seule grève qui leur est autorisée... de la faim.
A l'origine de ce mouvement de grogne, la confirmation par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux du fait que des études sont en cours visant à la fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille, voire celle de sept escadrons de gendarmes mobiles évoquée par des sources proches de Beauvau.
Mercredi dernier, lors des voeux d'Unité police SGP-FO, le premier syndicat de gardiens de la paix, le ministre avait confirmé la rumeur, en revanche il avait qualifié d'"infondées" celle véhiculée par des syndicats selon laquelle six autres compagnies seraient menacées.
A propos des 260 policiers concernés par les fermetures envisagées, Brice Hortefeux qui a lancé un appel au "dialogue et à la concertation" a assuré que "chaque situation familiale sera prise en compte". Quant à l'impact de la mesure sur le terrain, il a affirmé que "la capacité des CRS ne sera pas remise en cause".
Pas franchement rassurés, en guise de protestation, 74 agents de la CRS 58 basée à Perpignan sur les 84 que compte la compagnie étaient officiellement en "arrêt maladie" ce samedi, alors qu'ils devaient assurer la sécurité du match de football entre Arles et le PSG, a indiqué une source syndicale à l'AFP. La suite
Source Métro