La victoire du parti islamiste Ennahda aux premières élections libres en Tunisie, oriente l'attention sur la place des femmes. Mais ces dernières se sentent-elles réellement menacées?
Dans l'attente des résultats définitifs de l'élection pour l'Assemblée constituante en Tunisie, après l'annonce en Libye de l'application de la charia, les premières estimations ont donné le parti islamiste Ennahda en tête des votes, obtenant près de 90 des 217 sièges à pourvoir.
Au lendemain du scrutin du 23 octobre, dont la réussite démocratique doit avant tout être reconnue et saluée, certains considèrent ce revirement politique comme le retour en Tunisie après 23 ans de dictature d'un modèle archaïque de gouvernance religieuse.
Depuis l'annonce partielle des résultats, on ne compte plus les mises en garde et les paragraphes rivalisants de pessimisme quant à l'avenir de la femme tunisienne. Tout en rappelant son statut juridique unique dans le monde arabe, un sentiment d'inquiétude s'est développé parmi les observateurs -à tort ou à raison- autour de la conservation des acquis constitutionnels des Tunisiennes, et ce, malgré les positions modérées et conservatrices affichées par le parti majoritaire. La suite sur Slate Afrique
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