Manuel Valls qui dénonce les 35 heures au non de la concurrence, ferait mieux de tourner sa langue dans sa bnouche avant de faire de telles annonces. En effet, les salariés de plus en plus stressés, pressés... pour cause de restriction de personnel sont heureux de profiter de quelques heures de détente. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de faire travailler plus ceux qui ont un travail, mais de faire en sorte que les entreprises embauchent du personnel, ce qui aurait pour effet d’un côté de revenir à une qualité du vie au travail et de l’autre de sortir des citoyens du chômage, leur remettre le pied à l’étrier et augmenter la consommation...
On a de plus en plus de mal à savoir si certains élus du PS sont vraiment des gens de gauche : après sa sortie sur les marchés de sa ville, M. Valls se lance dans une "réflexion" sur le temps de travail, qui ressemble étrangement à une analyse concurrentielle libérale au détriment de la qualité du travail.
Manuel Valls veut "déverrouiller les 35 heures"
Le député-maire d'Evry dans l'Essonne prône de "travailler plus et travailler mieux".
Le socialiste Manuel Valls, candidat aux primaires socialistes pour la candidature à la présidentielle de 2012, s'est dit favorable à une réforme de la loi sur la semaine de travail des 35 heures. Emblématique de la période du gouvernement de Lionel Jospin (1997-2002), cette loi est l'objet d'un contentieux idéologique persistant, la gauche considérant en général qu'elle a créé des emplois et favorisé la croissance, la droite soutenant le contraire. Invité sur Europe 1, Manuels Valls a critiqué cette mesure.
"Est-ce que, dans le monde tel qu'il est aujourd'hui, avec la concurrence que nous connaissons, pouvons-nous nous permettre d'être sur des idées des années 1970, 1980, 1990 ? Non. Il faut dépasser la question des 35 heures. Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures", a ajouté le maire d'Evry. Le déverrouillage consisterait, a-t-il précisé implicitement, à un quasi-retour à la semaine des 39 heures, l'horaire légal qui précédait la réforme de 1998-2000. "Ceux qui ont la chance d'avoir un emploi doivent pouvoir travailler deux ou trois heures de plus sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires, qui ont beaucoup coûté à l'Etat", a-t-il expliqué.
Le Point.fr (Source AFP) La suite