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Qui a tué nos villages ?

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 07:02

 

La banque est une affaire trop sérieuse pour être confiée à des banquiers. Il s'agit ici non pas d'une question de dogme politique, mais d'urgente nécessité financière et économique, pour trois raisons.
En premier lieu, les banques françaises s'effondrent en Bourse sur le soupçon que leur capital serait insuffisant pour éponger les pertes que provoquerait le défaut de paiement d'un ou de plusieurs pays européen – ou si l'on évaluait à leur valeur de marché actuelle les prêts faits aux Gipsi (Grèce, Irlande, Portugal Espagne, Italie), plutôt qu'à leur valeur d'avant la crise. En théorie, le remède à ce mal est simple: il suffit que les banques émettent de nouvelles actions au prix actuel pour lever de l'argent frais et ainsi se "recapitaliser".

 

Les anciens actionnaires se voient alors évincés du contrôle de l'entreprise, sauf s'ils participent à l'apport de cet argent frais, et la confiance est rétablie. En pratique, il n'y a plus d'investisseurs privés qui souscriraient à une telle recapitalisation. Il paraît donc inévitable que la souscription vienne de l'Etat. Une formule alambiquée de recapitalisation consisterait à émettre des titres hybrides: ils ont la couleur des actions (pour les calculs officiels de solvabilité des banques), mais ont le prix (modique) des obligations pour les actionnaires existants, qui conservent leurs droits de vote anciens et tous leurs droits sur les dividendes futurs.

Il va sans dire que ces titres hybrides trouvent encore moins d'acquéreurs privés en temps de crise que les actions simples et véritables. Il peut se trouver un actionnaire public complaisant pour acheter ces titres hybrides à un prix de faveur, comme le fit le gouvernement en 2009. Mais l'Etat n'a plus les moyens de cette complaisance. Lire la suite sur Le Monde 



 

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