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Qui a tué nos villages ?

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 08:28

 

Les bourdes se succèdent. Après avoir confondu la Chine et le Japon, François Hollande interdit le survol de la France à l'avion du Président Bolivien Evo Morales, le bloquant durant 13 heures en Autriche !! Imaginons un instant la même mésaventure à Obama, Merkel ou Hollande lui-même. Il semblerait que l'Amérique Latine ne fasse pas partie du monde, car bien qu'aillant été reçu par Paris, je n'ai toujours pas entendu les félicitations de la France lors de l'élection de Nicolas Maduro à la tête du Venezuela.

 

La France avait-elle peur que Snowden saute sur son territoire en parachute ?

 

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Avion de Morales : Paris «regrette»

 

Après les blocages ayant empêché l'avion présidentiel bolivien de survoler la France, mais aussi l'Italie et le Portugal, de nombreuses critiques éclosent à Paris et sur la scène internationale.

 

Le président français François Hollande a affirmé mercredi à Berlin avoir «immédiatement»donné l’autorisation de survol de la France à l’avion transportant le président bolivien, Evo Morales, quand il a appris que ce dernier était à bord de l’appareil. «Il y avait des infos contradictoires sur les passagers qui étaient à bord», a dit Hollande. «Dès lors que j’ai su que c’était l’avion du président bolivien, j’ai donné immédiatement l’autorisation de survol»du territoire français, a-t-il ajouté.

Puis Paris a fait part mercredi à la Bolivie de ses «regrets», évoquant un «contretemps», après que l’avion du président Evo Morales eut été contraint d’atterrir à Vienne, faute d’avoir reçu l’autorisation de survoler le territoire de plusieurs pays européens, dont la France. «Le ministre des affaires étrangères (Laurent Fabius) a téléphoné à son homologue bolivien pour lui faire part des regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le président Morales par les retards dans la confirmation de l’autorisation de survol du territoire par l’avion du président», a indiqué le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot, dans un communiqué.

L’appareil, d’abord soupçonné de transporter l’informaticien américain Edward Snowden, avait été contraint d’atterrir à Vienne, provoquant un imbroglio diplomatique.

Protestations en Bolivie

Une centaine de manifestants ont brûlé mercredi des drapeaux français à La Paz, et jeté des pierres contre l’ambassade de France en Bolivie, en réaction au refus de la France de laisser le président Evo Morales franchir son espace aérien.



Les manifestants ont d’abord visé l’ambassade avec des pierres et fait exploser des pétards, avant de brûler deux drapeaux, brandissant des pancartes et des banderoles critiquant le gouvernement français. Des vitres de la représentation diplomatique ont été brisées alors que la police s’est repliée face aux protestataires.


«France, fasciste, hors de Bolivie !», «France, l’indien (M. Morales) est le sauveur du monde !», scandaient des manifestants tandis que d’autres brandissaient des pancartes indiquant«France hypocrite, France colonialiste».


Auparavant, le vice-président Alvaro Garcia a annoncé que son pays avait décidé de dénoncer la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal devant l’ONU et la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies. La Paz accuse des pays d’avoir fermé leur espace aérien à l’avion du président Evo Morales. Il a expliqué que l’objet de cette démarche était «de commencer une procédure contre les responsables de cette violation du droit aérien qui ont mis en danger la vie du président en l’empêchant de survoler les territoires de certains pays européens, ce qui n’arrive même pas en temps de guerre».


L’avion du président bolivien Evo Morales en provenance de Russie et de retour vers la Bolivie avait été contraint mardi soir de faire escale à Vienne car soupçonné de transporter l’analyste américain en fuite Edward Snowden, à l’origine de ces révélations d’espionnage. L’Autriche et la Bolivie ont confirmé que Snowden, réfugié dans un aéroport de Moscou, ne se trouvait pas à bord de l’appareil. L’avion a pu quitter l’aéroport de Vienne mercredi en fin de matinée, a entretemps dû s'arrêter pour une escale technique sur l’aéroport de Las Palmas aux Canaries. La suite sur Libération



 

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