Pour la chef des écolos, un scénario à l'allemande sera «la condition absolue» à tout accord de gouvernement.
Pour la primaire socialiste, les écolos ont déjà fait leur choix : c'est plutôt Martine Aubry ! C'est du moins ce qu'affirme Christophe Rossignol, conseiller régional (EELV) du Centre, qui juge la première secrétaire du PS «plus ouverte» sur la question d'une sortie du tout-nucléaire, que son prédécesseur François Hollande. «Aubry se dit prête à prendre des engagements solides sur cette question, contrairement à Hollande qui joue l'interne et ménage les sensibilités pronucléaires du PS», assure-t-il.
Une chose est certaine : après la décision de la chancelière allemande, Angela Merkel, de sortir son pays du nucléaire d'ici à 2022, les écologistes français sont plus que jamais déterminés à peser de tout leur poids pour imposer à leurs partenaires potentiels un changement radical en matière de politique énergétique. La catastrophe de Fukushima au Japon les avait déjà ressoudés autour de leur combat fondateur. La décision allemande les rappelle à leur propre responsabilité…Lire la suite sur le Figaro