Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Le blog de republicainedoncdegauche.over-blog.com
  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
  • Contact

Qui a tué nos villages ?

Recherche

6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 07:49

 

Si la méthode intergouvernementale instituée par le traité de Maastricht ne permet pas de surmonter les divisions entre Etats membres, la solution du fédéralisme radical que certains appellent de leurs vœux est encore moins viable. Un compromis s’impose pour parvenir à un équilibre.



La prise de conscience est générale : l’Union européenne a raté son rendez-vous avec l’avenir. A une crise financière d’une ampleur inédite, les dirigeants politiques de l’Union répondent par un technocratisme qui confine de plus en à l’ésotérisme. Jamais les divisions n’avaient été aussi fortes entre les citoyens européens (entre ceux du Nord et ceux du Sud, mais aussi au sein des Etats membres, entre ceux qui subissent les effets de la crise et ceux qui, à l’inverse, tirent profit de cette dernière). Pourtant, les dirigeants politiques s’obstinent dans la poursuite de leurs objectifs à court terme.


Au lieu de renouer avec le sens politique et de reprendre le chemin de l’intégration, les gouvernants continuent de se renvoyer la faute

Tandis que le chômage gagne du terrain, que les inégalités se creusent et que l’Europe pèse de moins en moins lourd sur la scène internationale, l’avenir de l’Union européenne est suspendu aux résultats de telle ou telle échéance électorale nationale. Au lieu de renouer avec le sens politique et de reprendre le chemin de l’intégration, les gouvernants continuent de se renvoyer la faute.


Au Sud, le sentiment qui prévaut aujourd’hui est que l’Europe vit à l’heure allemande ; au Nord, que l’Europe est trop conditionnée par les pays du Sud. Dans une tribune publiée voilà quelques jours, le ministre allemand de l’Economie [Wolfgang Schäuble] rappelait que la BCE, la Commission européenne, l’OCDE et le FMI "[étaient] respectivement dirigés par un Italien, un Portugais, un Mexicain et une Française". C’est le type de débats qui minent actuellement l’UE. Il s’agit d’y mettre un terme et de revenir aux fondamentaux : de quelle Union avons-nous besoin ?


Jusqu’à présent, la réponse que nous avons surtout entendue est la suivante : l’union intergouvernementale instituée par le Traité de Lisbonne en matière de politique économique et monétaire. Ladite union est le fruit du compromis dégagé à Maastricht en 1992, selon lequel les domaines touchant de près à la souveraineté nationale (comme les politiques économique et financière) pouvaient être transférés à Bruxelles, à la condition toutefois qu’ils soient gérés collégialement par les gouvernements nationaux.


L’objet d’une union intergouvernementale est d’asseoir l’influence de certains (les pays de grande taille, économiquement forts) et de revoir à la baisse celle des autres (les pays de moindre taille, économiquement faibles). C’est précisément pour estomper cette réalité particulièrement prégnante que l’union intergouvernementale a fini par donner naissance, pour administrer la zone euro, à une structure technocratique complexe qui n’a fait qu’éloigner la gestion et la prévention des crises des intérêts et des attentes des citoyens. On s’étonne qu’un responsable politique de l’envergure de Wolfgang Schäuble semble aussi peu conscient du fait que l’union intergouvernementale n’a aucun avenir. Par Sergio Fabbrini / La suite sur PressEurop

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

 compteur

Campagne 2017

Photos Campagnes

2011
2012
2013
2014
2013
2016-2017
Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2