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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 16:04

 

L'UE, la BCE et le FMI sont ce jeudi à Athènes et ont décidé d'un nouveau plan d'économies de 11,5 milliards d'euros. Les retraites et les primes devraient être rognées.

 

Nouvelle cure d'austérité pour les Grecs. Un total de "11,6 milliards d'euros d'économie" sur les budgets 2013 et 2014 ont été arrêtées mercredi soir entre la troïka des créanciers de la Grèce (UE-BCE-FMI) et le ministère des Finances, a indiqué jeudi une source au ministère des Finances grec.

Le détail de ces économies, exigées par la troïka pour continuer de perfuser financièrement le pays menacé de faillite, sera présenté dans la journée aux dirigeants des partis politiques de la coalition gouvernementale par le Premier ministre Antonis Samaras, qui rencontre également dans la journée le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

 

Les retraites et les primes de nouveau amputées

Ce dernier se rend en Grèce pour la première fois depuis le déclenchement de la crise de la dette fin 2009, et va donc discuter du contenu de cette nouvelle phase d'austérité. Un tour de vis devrait ainsi toucher les retraites et aides sociales, qui s'ajoutera aux mesures déjà imposées depuis 2010 et portant sur des réductions des salaires et des retraites allant jusqu'à 30%. Le ministre grec de l'Emploi Yannis Vroutsis a indiqué mercredi soir que 44% des économies prévues, soit 5 milliards d'euros, concernent son ministère. Au total, la Grèce doit trouver 3 milliards d'économies pour 2012 et 11,5 milliards pour 2013 et 2014, après l'accord passé en mars avec ses créanciers pour un nouveau prêt de 130 milliards d'euros destiné à lui éviter la faillite.

 

"Des propositions choc pour les retraites et les primes", titrait jeudi le quotidien Ta Néa (centre-gauche). Selon la presse, des coupes de 5% à 10% sont prévues sur les pensions de retraites de plus de 1.000 ou 1.400 euros et un plafond imposé à 2.400 euros sur toutes les pensions qui sont supérieures à ce seuil. Cette mesure, si elle est confirmée, risque de placer dans l'embarras le gouvernement de coalition gauche-droite dirigé par Antonis Samaras, après une campagne électorale passée à promettre qu'il n'y aurait plus de "mesures horizontales" de ce type.

 

Le gouvernement a d'autres éléments à montrer aux contrôleurs de la troika, des projets de fusions d'organismes publics, la relance du programme de privatisations ou encore quelques petits pas en direction d'une libéralisation de certaines corporations protégées de la concurrence, comme les pharmacies. Les dirigeants de la troïka doivent discuter vendredi en fin matinée avec M. Samaras, qui rencontrera ensuite les chefs des deux autres partis de la coalition gouvernementale avant de recevoir en fin d'après-midi M. Barroso, censé apporter le soutien de l'Europe au pays.

Pour atteindre ses objectifs, la Grèce doit encore "accélérer" La suite sur L’express

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 15:57

 

 

Les réformes de l'économie allemande sont régulièrement présentés comme un modèle à suivre par les autres pays. L'Organisation internationale du travail n'est pas d'accord du tout.

 

L'Organisation internationale du travail (OIT) a épinglé la politique allemande de compétitivité par les salaires, y voyant "la cause structurelle" de la crise en zone euro, dans un rapport publié mardi. "L'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifiée comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro", souligne l'institution onusienne basée à Genève, qui critique notamment les réformes engagées en 2003 par le gouvernement Schröder. Ces réformes ainsi que les gains de compétitivité de l'économie allemande sont régulièrement présentés par Berlin comme un modèle à suivre par les autres pays. Le président français Nicolas Sarkozy a notamment vanté le modèle allemand ces dernières semaines.

 

→ L'OIT y voit au contraire un frein à la croissance européenne. "Les coûts du travail allemands ont chuté depuis une décennie par rapport aux concurrents, mettant leur croissance sous pression, avec des conséquences néfastes pour la viabilité de leurs finances publiques", note l'organisation qui vise à promouvoir le travail décent à travers le monde. "Plus grave, les pays en crise n'ont pas pu utiliser la voie des exportations pour compenser la faiblesse de la demande domestique car leur industrie ne pouvait pas profiter d'une demande intérieure plus forte en Allemagne", ajoute l'OIT.

 

OIT : L’Organisation internationale du Travail est une institution chargée au niveau mondial d’élaborer et de superviser les normes internationales du travail. C’est une agence des Nations Unies qui rassemble des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs, pour élaborer des politiques et des programmes. Source Parti de Gauche 66 

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 19:40

 

La crise en Europe progresse. Il existe néanmoins un nouvel espoir pour tous les peuples européens grâce à l'ascension de la gauche dans plusieurs pays européens, surtout après le renforcement récent et sans précédent de SYRIZA / USF en Grèce et celui, important, du Front de Gauche en France. Cette nouvelle situation renforce l'influence de l'alternative européenne de gauche contre le dangereux pacte budgétaire et contre toutes les politiques austéritaires.

 

Sommet de l'UE: une posologie différente pour la même ordonnance empoisonnée

 

Les chefs d'Etat et de gouvernements de nos pays ont déclaré à leur retour du sommet de l'UE qu'ils avaient obtenu des victoires pour leurs citoyens et qu'ils avaient infléchi les politiques de la chancelière Merkel, de Mario Draghi ou de Jean-Claude Junker. Pour la 19ème fois depuis le début de la crise ils disent qu'ils ont «sauvé l'Europe». François Hollande a même dit que l'Europe avait été « réorientée » dans la bonne direction. C'est de la publicité mensongère.

 

Cet optimisme de la majorité néolibérale de l'UE est due à la décision de permettre la recapitalisation directe des banques privées par des mécanismes européens, charge supplémentaire apparente pour les dettes publiques des états-membres. En réalité, ces mesures ne remettent pas en cause la domination des marchés et ne sont pas capable d'arrêter une crise financière sans précédent. Les banques privées sont financées et sauvées sans aucun contrôle public ou démocratique, tandis que les citoyens sont abandonnés à leur sort.

 

Ces mesures ne peuvent pas résoudre la crise structurelle européenne car ils sont conditionnés par des plans d'austérité drastiques. Le Parti de la Gauche Européenne rejette ces soi-disant « solutions ». Nous sommes par ailleurs préoccupés par l'exclusion de la Grèce - Etat membre confronté à des problèmes fiscaux et sociaux démentiels - des arrangements budgétaires décidés par le Conseil européen. Ceci est une preuve supplémentaire que ce pays n'est plus considéré comme un membre à l'égal des autres dans la zone euro et laisse penser qu’un projet dangereux est en préparation pour mener à son isolement progressif. Malheureusement, cette situation ne peut pas être renversée par le gouvernement de coalition tri-partite grec nouvellement élu lequel reste un fidèle serviteur du Mémorandum et des politiques de super-austérité.

 

Malgré les déclarations de François Hollande, le pacte budgétaire « Merkozy » est resté intact. Le leadership de l'UE a clairement indiqué que les pays « sauvés » par le mécanisme européen de stabilité (MES), auront à nouveau l'obligation de servir la stratégie de dévaluation interne, à travers des programmes d'austérité, des coupes sociales et des attaques sur les salaires, les pensions de retraite et les droits des travailleurs. Dans le même temps, le soi-disant « pacte pour la croissance et pour l'emploi » est le même que le très néolibéral « plan pour la croissance en Europe » adopté par le Sommet du mois de mars dernier.

 

Une fois de plus les peuples d'Europe seront appelés à payer le prix de la socialisation des pertes massives. Ils vont aussi perdre leur souveraineté et leurs droits démocratiques, puisque les budgets nationaux seront supervisés par la Commission européenne et « le Conseil pour l'Euro » qui est un organisme non élu.

 

La cause réelle de cette situation découle des contradictions du capitalisme financier, et du caractère néolibéral des traités européens (depuis Maastricht). Les règles du dernier traité européen n'échappent pas à la tendance néolibérale et met l'accent sur ​​« la compétitivité », comme étant le principe de base essentiel. Nous rejetons ces traités, parce que nous sommes en faveur d'institutions démocratiques européennes, respectueuses des droit des peuples, et que nous voulons que le Parlement européen et les parlements nationaux aient le dernier mot dans toute situation critique.

 

Les propositions du Parti de la Gauche Européenne pour sortir de la crise. Par Parti de la Gauche Européenne - Déclaration Athènes 14-15 juillet 2012 Lire la suite sur Parti de Gauche 81 

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 19:38

 

 

Cayo Lara lance un appel formel pour « une rébellion démocratique solide pour battre le gouvernement », au cours du rassemblement convoqué par IU à l’extérieur de La Moncloa :« Arrêter les coupes budgétaires, la régression sociale et le recul de la démocratie, c’est possible ! ».


Le coordinateur fédéral de l’IU, entouré de sympathisants et membres des directions fédérales et régionales fait remarquer que, tandis qu’à quelques mètres se tient la réunion du Conseil des Ministres, nous faisons face à « un Coup d’État économique contre la société espagnole ».


Le leader d’Izquierda Unida, Cayo Lara, a fait aujourd’hui, au nom de cette formation, un appel formel à « une rébellion démocratique solide pour battre le gouvernement » pour avoir appliqué des politiques de coupes budgétaires et de « réajustement brutal » qui causent tant de souffrances précisément à ces populations qui paient les plus dures conséquences de cette grave crise économique ».


Lara a fait cet appel lors de l’intervention qu’il a effectuée aux portes du complexe présidentiel de La Moncloa pendant le rassemblement convoqué par IU auquel ont assisté près de 200 dirigeants, responsables publics et sympathisants de l’organisation –alors que se tenait la réunion du Conseil des Ministres pour approuver le plafond sur lequel se rédigeront les Budgets Généraux de l’État pour 2013


Le leader d’Izquierda Unida a lu l’ « appel à une rébellion démocratique », titre du manifeste élaboré à cet effet pour cette action, dans lequel on invite explicitement les citoyens « à rejoindre cette rébellion, à se mobiliser, à participer activement dans la lutte pour une autre politique par leurs actions et leurs propositions. Nous recouvrerons la dignité qu’ils nous refusent. « Arrêter les coupes budgétaires, la régression sociale et le recul démocratique, c’est possible ! ».


Lara a remis le document qui se termine par ce message, au secrétariat du Bureau du Porte-Parole du Gouvernement, où il a été enregistré officiellement. Il a été accompagné dans cette démarche officielle par le porte-parole parlementaire d’IU au Congrès, José Luis Centella, l’eurodéputé et responsable de la Politique Internationale, Willy Meyer et par le député régional de Valencia, Ricardo Sixto. Dehors, pour des raisons de sécurité, attendaient les dirigeant des fédérations d’Aragon, Asturies, Pays Valenciá, Castilla y Leon, Castilla-La Mancha, Estrémadure, Andalousie, Murcie et Madrid, entre autres, ainsi que des sympathisants et responsables autonomiques et municipaux de ces fédérations.


Quelques minutes plus tôt, Cayo Lara s’était adressé aux personnes présentes dans ce rassemblement, venues en représentation de la plupart des fédérations qui forment l’IU, tous entourés par un important dispositif de sécurité installé par la Délégation du Gouvernement de Madrid.


Le leader d’Izquierda Unida a qualifié de « Coup d’État économique contre la société espagnole » la politique de coupes budgétaires qu’applique le Gouvernement de Mariano Rajoy. Il a affirmé que « face à cette attaque qui se produit, le peuple va descendre chaque fois plus dans la rue car la souffrance augmente chaque fois plus. Que les manifestations de protestation soient les bienvenues !», faisant allusion aux presque 80 mobilisations qui ont parcouru hier après-midi les villes espagnoles.


En relation à ces manifestations auxquelles ont participé des centaines de milliers de personnes, Lara a estimé que l’unité d’action qui s’est produite entre les différentes organisations syndicales et les mouvements sociaux est un élément très important.


Cela a permis, a-t-il dit, que les rues se remplissent de gens dans une manifestation massive et pacifique qui va continuer parce que « leur demande au Gouvernement, c’est de faire un référendum » afin que les citoyens soient ceux qui décident des coupes budgétaires. « On ne peut pas voler de façon aussi sauvage leurs droits, la souveraineté de l’État et la démocratie ».


Pour Lara, « c’est l’heure de la résistance » pour renverser les politiques appliquées par le PP, car « elles appauvrissent, font souffrir la majeure partie de la population et sont imposées par la dictature des institutions européennes, dirigées par des marchés et des instances économiques qui n’ont pas été élues démocratiquement. Lire la suite surParti de Gauche

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 10:32

 

 

Cayo Lara lance un appel formel pour « une rébellion démocratique solide pour battre le gouvernement », au cours du rassemblement convoqué par IU à l’extérieur de La Moncloa :« Arrêter les coupes budgétaires, la régression sociale et le recul de la démocratie, c’est possible ! ».

Le coordinateur fédéral de l’IU, entouré de sympathisants et membres des directions fédérales et régionales fait remarquer que, tandis qu’à quelques mètres se tient la réunion du Conseil des Ministres, nous faisons face à « un Coup d’État économique contre la société espagnole ».

Le leader d’Izquierda Unida, Cayo Lara, a fait aujourd’hui, au nom de cette formation, un appel formel à « une rébellion démocratique solide pour battre le gouvernement » pour avoir appliqué des politiques de coupes budgétaires et de « réajustement brutal » qui causent tant de souffrances précisément à ces populations qui paient les plus dures conséquences de cette grave crise économique ».

Lara a fait cet appel lors de l’intervention qu’il a effectuée aux portes du complexe présidentiel de La Moncloa pendant le rassemblement convoqué par IU auquel ont assisté près de 200 dirigeants, responsables publics et sympathisants de l’organisation –alors que se tenait la réunion du Conseil des Ministres pour approuver le plafond sur lequel se rédigeront les Budgets Généraux de l’État pour 2013

Le leader d’Izquierda Unida a lu l’ « appel à une rébellion démocratique », titre du manifeste élaboré à cet effet pour cette action, dans lequel on invite explicitement les citoyens « à rejoindre cette rébellion, à se mobiliser, à participer activement dans la lutte pour une autre politique par leurs actions et leurs propositions. Nous recouvrerons la dignité qu’ils nous refusent. « Arrêter les coupes budgétaires, la régression sociale et le recul démocratique, c’est possible ! ».

Lara a remis le document qui se termine par ce message, au secrétariat du Bureau du Porte-Parole du Gouvernement, où il a été enregistré officiellement. Il a été accompagné dans cette démarche officielle par le porte-parole parlementaire d’IU au Congrès, José Luis Centella, l’eurodéputé et responsable de la Politique Internationale, Willy Meyer et par le député régional de Valencia, Ricardo Sixto. Dehors, pour des raisons de sécurité, attendaient les dirigeant des fédérations d’Aragon, Asturies, Pays Valenciá, Castilla y Leon, Castilla-La Mancha, Estrémadure, Andalousie, Murcie et Madrid, entre autres, ainsi que des sympathisants et responsables autonomiques et municipaux de ces fédérations.

Quelques minutes plus tôt, Cayo Lara s’était adressé aux personnes présentes dans ce rassemblement, venues en représentation de la plupart des fédérations qui forment l’IU, tous entourés par un important dispositif de sécurité installé par la Délégation du Gouvernement de Madrid.

Le leader d’Izquierda Unida a qualifié de « Coup d’État économique contre la société espagnole » la politique de coupes budgétaires qu’applique le Gouvernement de Mariano Rajoy. Il a affirmé que « face à cette attaque qui se produit, le peuple va descendre chaque fois plus dans la rue car la souffrance augmente chaque fois plus. Que les manifestations de protestation soient les bienvenues !», faisant allusion aux presque 80 mobilisations qui ont parcouru hier après-midi les villes espagnoles.

En relation à ces manifestations auxquelles ont participé des centaines de milliers de personnes, Lara a estimé que l’unité d’action qui s’est produite entre les différentes organisations syndicales et les mouvements sociaux est un élément très important.

Cela a permis, a-t-il dit, que les rues se remplissent de gens dans une manifestation massive et pacifique qui va continuer parce que « leur demande au Gouvernement, c’est de faire un référendum » afin que les citoyens soient ceux qui décident des coupes budgétaires. « On ne peut pas voler de façon aussi sauvage leurs droits, la souveraineté de l’État et la démocratie ».

Pour Lara, « c’est l’heure de la résistance » pour renverser les politiques appliquées par le PP, car « elles appauvrissent, font souffrir la majeure partie de la population et sont imposées par la dictature des institutions européennes, dirigées par des marchés et des instances économiques qui n’ont pas été élues démocratiquement. Lire la suite surParti de Gauche

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 09:21

 

 

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, rejette toute éventualité d'une renégociation du programme d'austérité budgétaire grecque, dans un entretien paru samedi.

 

"Je vois des souhaits émerger en Grèce de renégocier les choses et de remettre en question substantiellement les obligations de réformes du pays. Je peux dire simplement: +là, ça ne va pas+. C'est un Rubicon que nous n'allons pas franchir", prévient M. Westerwelle dans le quotidien allemand Bild.

 

Il a appelé les Grecs à montrer clairement qu'ils veulent rester dans la zone euro. "La Grèce ne doit pas simplement dire qu'elle veut rester dans la zone euro, mais elle doit aussi agir avec une politique de réformes claire et tenir ses engagements". La suite sur France 24 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 09:17

 

 

En Espagne, le nouveau plan de rigueur prévoit une augmentation de la TVA et une baisse significative du salaire des fonctionnaires. Pour Philippe Murer, économiste, cette politique « qui continue de vider les caisses de l'Etat et les poches des citoyens » est « suicidaire » et pourrait engendrer de nouvelles violences.

 

Un nouveau plan de rigueur a fleuri en Espagne juste avant les vacances. La liste des mesures est éloquente :

Baisse de 3 % du pouvoir d’achat de tous par une hausse de la TVA de 18 à 21%. Cela représente environ 415 euros par an pour chaque famille espagnole.

 

De plus, les fonctionnaires voient leur salaire baisser de 7% après une première érosion de 5% avec le gouvernement de Zapatero. La baisse du salaire des fonctionnaires est donc de 15 % au total (TVA incluse mais sans compter l’inflation).

 

Enfin, le chômage atteint 24% des Espagnols et 50% des moins de 25 ans mais les allocations chômage seront réduites de 20% à partir du 6ème mois d’inactivité !

 

Ces mesures ultralibérales ne soulagent en rien les marchés de capitaux auxquels ils sont sensés répondre. En effet, les Marchés souhaitent de telles mesures pour récupérer leur argent mais en même temps les redoutent car les recettes fiscales ne sont pas au rendez vous comme on le voit sur le graphique et lire la suite sur Marianne2 

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 09:48

 

 

Dans une forêt de drapeaux multicolores, une énorme marée humaine a envahi jeudi soir le centre de Madrid, pour crier "non" au nouveau plan de rigueur du gouvernement espagnol, à la hausse de la TVA, aux coupes budgétaires qui frappent les fonctionnaires et les chômeurs.

 

Des incidents ont éclaté après la fin de la manifestation, lorsque la police anti-émeutes a dispersé de petits groupes de jeunes à coups de matraque et en tirant des balles de caoutchouc. Six personnes ont été légèrement blessées et sept interpellées, selon la police. "Mains en l'air, c'est un hold-up", hurlait la foule qui s'était rassemblée quelques heures plus tôt, défilant lentement sur les grandes avenues, reprenant le slogan devenu le cri de ralliement des manifestations qui se multiplient depuis l'annonce, le 11 juillet, de ce plan destiné à économiser 65 milliards d'euros. "Si tu veux gagner, lutte sans relâche", "Rajoy nous vole", "Je veux un Noël", proclamaient de petites pancartes. D'autre portaient ce seul mot "NO" illustré d'une paire de ciseaux, symbole de ces coupes budgétaires qui ont déclenché la colère de tout le pays.

 

A Madrid, les manifestants étaient plusieurs centaines de milliers, selon des journalistes sur place. Les syndicats avaient appelé à manifester dans 80 villes, sous le mot d'ordre "Ils veulent ruiner le pays. Il faut l'empêcher." Car le malaise des Espagnols, déjà soumis à de lourds sacrifices dans un pays en récession, étranglés par un chômage de près de 25 %, est monté d'un cran face à ce nouveau tour de vis.

 

"Nous ne pouvons rien faire d'autre que de descendre dans la rue. J'ai perdu entre 10 % et 15 % de mon salaire depuis quatre ans. Et les nouvelles mesures ne serviront pas à résoudre la crise", s'indigne une fonctionnaire de 51 ans à la Cour des comptes, venue manifester avec son mari, employé dans le privé. La suite sur Le Monde 

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 09:36

 

 

Les syndicats organisent 70 manifestations, ce soir, contre l’austérité, 
où seront présents 
les mineurs en grève et les Indignés, très remontés contre le gouvernement qui n’entend pas bouger de ligne.

 

Trop, c’est trop. 
Le deuxième plan d’austérité du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a soulevé une vague de protestations en Espagne. Les deux principales confédérations, les Commissions ouvrières et l’Union générale des travailleurs, organisent, ce soir, plus de 70 manifestations dans toutes les régions du pays. Une démonstration de force, en pleine période estivale, qui en dit long sur le climat social. Le Mouvement du 15 mai (les Indignés), les plates-formes et autres collectifs citoyens pour la défense de la santé et de l’éducation publiques qui, depuis un an, bataillent contre la réduction des dépenses seront dans les cortèges, ainsi que les mineurs en grève générale illimitée, depuis le 30 mai, contre la réduction de 65 % des subventions de l’État allouées au secteur.

 

20-L-ESPAGNE-SOCIALE-CONTRE-LA-RIGUEUR-DROITIERE.jpg

 

Des pompiers en colère contre les coupes budgétaires

 

De fait, depuis une semaine, pas un jour ne se passe sans que le centre de Madrid ne voie des rassemblements qui dénoncent la « grosse arnaque » de la crise économique à l’espagnole consistant à sauver les banques, en contraignant la population à se serrer la ceinture. Les fonctionnaires sont les principales têtes de Turc du plan adopté mercredi dernier qui prévoit 65 milliards d’euros d’économies d’ici à 2014. Le président du gouvernement a en effet décidé de supprimer les primes de Noël des fonctionnaires, ainsi que de geler leurs salaires, et ce pour la troisième année consécutive. Au nom de la réduction du déficit public (6,4 %), mais surtout dans la perspective d’une future « enveloppe » européenne qui pourrait atteindre les 100 milliards pour recapitaliser ses banques, Madrid a relevé la TVA de 18 % à 21 %, fragilisant davantage les petites entreprises, mais également une population où un actif sur quatre est au chômage (50 % chez les jeunes). Lire la suite sur l’Huma

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 09:34

 

 

A quelques heures d’une nouvelle manifestation nocturne. Un entretien exclusif avec l'un des principaux leaders syndicalistes espagnols, Carlos Lopez, le Secrétaire général de la FETE-UGT, l'un des chefs de file de la contestation qui grandit en Espagne, depuis qu'un plan d'austérité sans précédent a été décidé par le gouvernement de Mariano Rajoy. Une rencontre fébrile dans une Madrid bouillonnante qui ne veut pas céder à la fatalité de la rigueur.

 

Jeudi 19 juillet: Dans le nord-est de Madrid. Un imposant bloc de béton armé au 25 avenue des Amériques. Le siège de l’UGT - Union générale des travailleurs -, un des principaux syndicats espagnols, un des plus radicaux aussi. El Señor Carlos Lopez est en retard. Secrétaire général de la FETE-UGT, la branche éducation de la Centrale, il est retenu au sous-sol du « bunker » par une réunion d’urgence intersyndicale. Une heure plus tard, il débarque enfin. Tout sourire, il me tend un tract : « Quieren arruinar el pais... » « Ils veulent ruiner le pays... Tous dans la rue, jeudi 19 juillet, de Neptune à Sol à 20h30... ». Carlos Lopez a accepté d'accorder un entretien à JOL Press. L’occasion de recueillir le sentiment d’un des principaux acteurs du mouvement social espagnol - et de constater qu’au-delà comme en-deçà des Pyrénées, la rhétorique syndicale se ressemble.

 

JOL Press : Vous étiez retenu par une réunion importante. Qu’en est-il sorti ?

 

Carlos Lopez : C’était une réunion de tous les syndicats afin d’envisager les modalités futures de notre action contre la politique conduite par le gouvernement de Mariano Rajoy. Nous sommes tombés d’accord sur le principe d’une grève. Nous n'avons pas encore de dates, mais nous allons appeler à une grève générale.

 

JOL Press : Pas de dates, mais quelle échéance ?

 

Carlos Lopez : Probablement pas dans les semaines à venir, ce sont les vacances pour beaucoup. Mais, très certainement, en septembre.

 

JOL Press : Au-delà de la situation économique, que reprochez-vous au gouvernement dirigé par Mariano Rajoy et le Parti Populaire ?

 

Carlos Lopez : Pour nous, le gouvernement en place démantèle pierre par pierre l’édifice social, tout l’équilibre pour lequel les Espagnols se sont battus depuis la transition démocratique des années 1970. Les mesures prises visent la classe moyenne et privent les travailleurs de tous moyens d’action et de toutes perspectives.

 

La situation des Espagnols s’aggrave, car ce sont les classes moyennes, ceux qui travaillent et consomment, qui sont le plus touchés. Il faut, de notre point de vue, faire payer les plus riches.

 

JOL Press : Quelles sont, selon vous, les motivations du gouvernement ?

 

Carlos Lopez : Le gouvernement utilise la crise comme un prétexte pour alléger l’Etat et développer l’initiative privée, mais aussi, pour introduire - et imposer - une idéologie néo-libérale. Lire la suite sur Jol Press 

 

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