Quelques pages Facebook de la France Insoumise :
La France Insoumise à l'Assemblée Nationale
Les Insoumis d'YTRAC et vallée de l'Authre
La France Insoumise dans le Cantal
Agriculture paysanne, consommateurs responsables 15
Autres :
voici tout ce qui sera à l'arrêt, région par région, secteur par secteur
On ne va pas se mentir: ce mercredi 22 avril, ce sera le gros bordel en Belgique. En cause: une grève générale qui va paralyser de nombreux secteurs. Voici le point, région par région.
DANS LA REGION DE MONS
Il n’y aura pas de piquet aux axes routiers ou aux abords des ronds-points. Ça, c’est une certitude. Seul le rond-point du PASS à Frameries pourrait faire exception. Pour cette grève générale de ce mercredi, les automobilistes pourront donc en général se déplacer sans encombre, ou presque.
Car des perturbations, il y en aura. La CGSP prévoit de bloquer et de paralyser tous les services publics, autrement dit les administrations communales, les CPAS, les hôtels de Ville, etc. Empêcher les employés d’accéder à leur bureau fait aussi partie du plan. Les gardiens de la prison de Mons sont aussi appelés à la grève.
Les trains resteront en gare. Les bus resteront au dépôt. Les écoles aussi doivent s’attendre à des perturbations. La CGSP appelle ses affiliés à ne pas donner cours. Mais, la CSC ne suit pas le mouvement, donc il y a peu de perturbations attendues pour les établissements chrétiens.
Concrètement, à l'athénée royal de Mons, seule une dizaine de professeurs se sont déclarés grévistes pour ce mercredi. La direction précise que les élèves seront pris en charge de toute façon, même si certains cours ne sont pas assurés. A l'athénée Bervoets, on explique que l'école va fonctionner normalement. Dans les écoles fondamentales communales, l'échevine de l'enseignement a fait passer un mot dans les journaux de classes des enfants. Elle explique que les cours seront perturbés, qu'il est difficile de prévoir l'ampleur du mouvement et qu'il faut donc s'informer auprès des directions. Reste qu'une garderie sera de toute façon assurée au besoin.
La poste pâtira également de cette grève puisque le centre de tri de Charleroi sera complètement bloqué. En marge des actions, un cortège est prévu. Il partira à 10h30 de la chaussée du Rœulx, à Mons pour longer le Boulevard, remonter la rue de Nimy et atteindre la Grand-Place.
Les manifestants se donnent rendez-vous devant l’hôtel de Ville, pour un rassemblement symbolique. Deux autres cortèges partiront de Frameries et de Quaregnon pour rejoindre Mons.
DANS LA REGION DE LIEGE
Les transports
En raison de la participation d’une partie du personnel à la manifestation syndicale, le réseau du TEC Liège-Verviers sera totalement à l’arrêt durant toute la journée de ce mercredi. Mieux vaut prendre toutes ses dispositions pour se déplacer dans l’arrondissement.
Au niveau des trains, les transports publics devraient être quasiment à l’arrêt ce mercredi. Quelques petites lignes de campagnes devraient être épargnées, mais aucun train ne devrait circuler vers Bruxelles.
Les écoles
Dans les écoles, on s’attend aussi à des perturbations, surtout dans l’officiel. Faute de transports en communs, les élèves absents devraient de toute façon être très nombreux. Si les enseignants sont absents, les écoles sont toutefois tenues d’organiser une garderie pour les enfants.
Les établissements, eux, ne peuvent pas le savoir à l’avance. " On va voir demain les perturbations, car les enseignants ne veulent pas nous le dire, explique-t-on à l’Athénée Royal Air Pur, de Seraing. Dans tous les cas, il y aura une garderie pour les primaires et les secondaires. Par contre, tout le personnel de cantine est en grève et nous sommes aussi obligés de fermer l’internat. » Même chose du côté de Liège1 ou encore du Centre Scolaire St-Benoît St-Servais. « C’est le principe d’une grève, on ne peut pas prévoir à l’avance, mais il y aura une garderie pour les enfants. »
Le Collège Saint-Barthélemy, à Liège, peut toutefois dire qu’il ne sera pas concerné pas la grève. Mais faute de transports en communs, les élèves absents devraient de toute façon être très nombreux…
Les administrations
Les administrations communales vont aussi être impactées durant cette journée de grève. À Seraing, les services seront tout bonnement fermés tandis qu’à Liège, seules 4 Mairies de Quartier seront ouvertes au public ce mercredi 22 avril. Il s’agit des Mairies d’Angleur, Guillemins, Grivegnée, et Thier-à-Liège. Les autres resteront fermées. Le service des Naissances, rue François Lefebvre 66 à Rocourt et le service des Décès à la Cité administrative seront également ouverts, pour autant que les locaux soient accessibles au personnel. La situation reviendra à la normale à partir du jeudi 23 avril, selon l’horaire habituel.
Les policiers et les pompiers seront aussi en grève, avec un arrêt du travail administratif. Le service postal, enfin, sera lui aussi très touché. Aucun courrier ne devrait être distribué ce mercredi.
DANS LA REGION DE VERVIERS La suite sur SudInfo
Combien de minutes (secondes) sur nos médias nationaux français pour relayer cette info ?
Liste non exhaustive
►GRÈCE
1er novembre
Grèce : rassemblement contre l’austérité
6 novembre
Une fronde lycéenne envahit les rues de Grèce
27 novembre
Grève générale en Grèce : la rue se soulève contre l’austérité
3 décembre
Affrontements entre manifestants et police grecque
6 décembre 2014
Manifestation devant le parlement lors du vote du budget
►BELGIQUE
Police, syndicats, SNCB: voici le calendrier complet des grèves et des manifestations
20 octobre
Grève des cheminots
22 octobre
Grèves des policiers carolos et manifestation de fonctionnaires à Charleroi
6 novembre
Manifestation monstre à Bruxelles (Vidéo)
24 novembre
La Belgique au ralenti en raison d’une grève contre le gouvernement
Nouvelle journée de grève dans les ports belges hier lundi
8 décembre
La Belgique paralysée par une nouvelle grève
Chaos à Bruxelles pour ce troisième lundi de grève
Trains et vols internationaux très perturbés par une nouvelle grève
16 décembre
Préavis de grève illimité à partir du 16 décembre déposé par la CGSP
►ESPAGNE
24 octobre
Grève espagnole contre les réformes liées à l’éducation
►ITALIE
24 octobre
Manifestation contre la réforme du marché du travail
15 novembre
Manifestations à travers le pays contre les réformes du Gvt Renzi
12 décembre
Grève générale public et privé
►ALLEMAGNE
15 octobre
Pour la deuxième fois en deux semaines, les conducteurs de train allemands cessent leur travail. (après celles du 1er septembre et du 7 octobre)
19 octobre
Grève massive des conducteurs de train
20 octobre
Grève à la Lufthansa (la 7ème depuis août)
7 novembre
Les pilotes de Lufthansa en grève pour défendre leur retraite
A l'approche de Noël, grève des salariés d'Amazon Allemagne
►GRANDE BRETAGNE
14 octobre
En Grande-Bretagne, le service public en grève contre le gel des salaires
►PORTUGAL
24 octobre
Grève dans les transports aériens
30 octobre et 1er novembre
24 novembre
Grève des contrôleurs de train au Portugal
25 novembre
Portugal : manifestations contre l'austérité
30 Novembre et 2 décembre
►FRANCE
6 décembre
Manifestation contre l'austérité
8 décembre
Grève illimitée des Tribunaux de Commerce source : France 3
9 décembre 2014
Grève et manifestation pour l’éducation prioritaire. source : CGT 93
Rassemblement des Taxis pour la défense des bornes de taxisource : CGT Paris
À VENIR :
Mercredi 10 décembre 2014
Journée "Justice Morte". Grève et manifestation (avocats, les notaires, les huissiers, les administrateurs et mandataires judiciaires, les commissaires-priseurs judiciaires et les greffiers des tribunaux de commerce) pour protester contre la Loi Macron.source : Conseil National des Barreaux
Manifestation "Non à la casse des Prud’hommes" source : CGT Paris
Jeudi 11 décembre 2014
Manifestation, journée nationale d’action pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche
Vendredi 12 décembre 2014 source : Science en marche
Grève d’organisations du secteur social et médico-social. Manifestation contre la refonte des métiers du socialCollectif Avenir Educs
18 décembre
Grève et manifestation des intermittents du spectacle le jeudi 18 décembre. source : CGT Spectacle
20 décembre (à partir du)
Les services d’urgence appellent à une grève illimitée
du 24 au 31 décembre
Grève des médecins généralistes
5 janvier 2015
Grève illimitée des cliniques et hôpitaux privés source : FHP
18janvier
Grève reconductible des salariés du transport routier CGT Transports
Ces derniers éléments se trouvent sur le site Evous
Message de soutien Réseau européen des syndicats alternatifs et de base
La coalition gouvernementale belge est clairement ancrée dans une politique réactionnaire. Elle entend remettre en cause les droits des travailleurs et travailleuses dans de nombreux domaines (retraite, protection sociale, salaires, temps de travail, indemnisations, …) et pour cela veut affaiblir le mouvement syndical (remise en cause du droit de grève, du rôle des organisations syndicales, etc.).
Mi-octobre, les trois confédérations syndicales belges, FGTB, CSC et CGLSB ont adopté un plan de mobilisation dans la durée : manifestations régionales, grèves sectorielles, manifestation de plus de 100 000 personnes à Bruxelles début novembre, grèves régionales, pour aboutir à unejournée de grève générale le 15 décembre. Elles ont prévu de redémarrer les actions tout début janvier, si le gouvernement maintient ses projets.
Les organisations membres du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base soutiennent la grève générale qui aura lieu en Belgique le 15 décembre et assurent de leur solidarité tous les travailleurs et les travailleuses de Belgique qui y participeront.
De puissantes manifestations et d’importantes grèves interprofessionnelles ou sectorielles ont eu lieu ces dernières semaines en Belgique, mais aussi dans plusieurs pays européens.
Unifions le syndicalisme de luttes, coordonnons nos actions au-delà des frontières !
Ensemble, nous sommes plus fort-es !
Confederación General del Trabajo, CGT- État Espagnol
Confederacion Intersindical - État Espagnol
Intersindical Alternativa de Catalunya, IAC - Catalunya
Solidaridad Obrera, SO - État Espagnol
Ελευθεριακή Συνδικαλιστική Ένωση, ESE - Grèce
Confederazione Unitaria di Base, CUB - Italie
Unione Sindicale Italiana, USI - Italie
Confederazione Italiana di Base, UNICOBAS - Italie
Sindacato Autorganizzato Lavoratori Cobas, SIAL COBAS - Italie
Associazione per i Diritti dei Lavoratori Cobas, ADL COBAS - Italie
Sindacato Intercategoriale Cobas Lavoratori Autorganizzati, SI COBAS - Italia
SUD Vaud - Suisse
Union syndicale Solidaires - France
Confédération Nationale du Travail, CNT - France
Confédération Nationale des Travailleurs Solidarité Ouvrière, CNT-SO - France
Transnationals Information Exchange, TIE - Allemagne
Union Syndicale Etudiante, USE - Belgique
Ogólnopolski Związek Zawodowy Inicjatywa Pracownicza, OZZ IP - Pologne
Ogólnopolski Związek Zawodowy Pielegniarek i Poloznych, OZZ PIP - Pologne
Réseau européen des syndicats alternatifs et de base
Estado español/Estat espanyol/Espainiako Estatuari, Ελλάδα, Italia, Suisse/Schweiz/Svizzera, France, Deutschland, Polska, Belgique/ België/Belgien … Source Solidaires
mais aussi :
SUISSE
18-20 octobre
La Suisse touchée par la grève des cheminots
1er décembre
Grève d'une journée dans toutes les prisons
4 décembre
Genève: appel des syndicats à la grève pour le 4 décembre
QUEBEC
29 novembre
Des milliers de manifestants marchent contre l'austérité à Montréal et Québec (PHOTOS-VIDÉO)
Ouvrier à la SEITA depuis 2004, Francis fait partie des 327 ouvriers qui seront licenciés si le Tribunal de Nantes valide jeudi prochain le plan de fermeture présenté par Imperial-Tobacco. Après six mois de conflit social, il était parmi les six qui ont choisi de faire la grève de la faim pour défendre leur emploi. Portrait.
J’ai rencontré Francis au petit matin dans une brasserie au cœur de Nantes. Un grand costaud, avec une barbe de trois jours qui encadre un visage ovale sous son crâne rasé. Des yeux immenses au regard un peu perdu, le sourire empathique, humain. Il sortait de neuf jours de grève de la faim. Contre la fermeture de la SEITA à Nantes. 327 licenciements boursiers. Ceux-là même que Hollande affirmait vouloir combattre, dans sa trente-cinquième proposition, quand il était candidat face à Sarkozy.
La logique patronale, Francis l’a rencontrée très jeune. « En 1976, mon père, employé chez Michelin, avait du quitter Bourges pour Strasbourg. Bibendum restructurait. » Il avait fallu tout quitter. La famille explosée. « De toute ma vie, je n’ai pas vu mes grands parents plus de quinze fois. Ils étaient trop loin. On n’avait pas les moyens d’aller les voir. » Après le lycée professionnel, Francis fait ses premières missions d’intérim. Chez Michelin d’abord, aux côtés de son père. Puis, c’est la première embauche dans une coopérative laitière. Et très vite, la fermeture. La porte. De nouveau l’intérim. En 2004, il fait ses premières missions à la SEITA. Les trois-huit. Dans l’équipe de nuit. Quelques années passent. La Manufacture le titularise et il rencontre Myriam qui devient sa compagne. Enfin, cette stabilité qui donne envie de rêver ensemble, de bâtir sa maison, de construire une famille, de faire son premier enfant… Trop simple !
Chaque salarié contribue chaque mois pour 40 000 euros au résultat de l’entreprise
En 2010, la SEITA, passée aux mains d’Imperial Tobacco, ferme Strasbourg. Après avoir fait plusieurs stages décevants dans des entreprises où on proposait de les reclasser, ils acceptent finalement d’être muté sur Nantes. « On aimait la Vendée, la ville nous plaisait. » Adieu aux parents, aux frères, aux sœurs et aux amis. « Chez nous, on a tous été élevés à l’ancienne. On n’exprime pas les sentiments. » Agé de seulement de douze ans, le fils de Myriam, né d’une Précédente union, fait une fugue. Il ne supporte pas d’être éloignés des siens. Et leur autre enfant, âgé de sept ans, ne dort plus « Je veux mon papy ! Je veux ma mamie » crie-t-il la nuit. Presque ses premiers mots et déjà la détresse. Il ne veut plus se lever ni aller à l’école. Il faudra du temps pour consoler et cicatriser ses jeunes plaies. Du temps pour reconstruire un jardin autour de leur maison dans la campagne nantaise. Mais cette fois, la vie semble enfin leur sourire… Trop simple !
Au printemps de cette année, Imperial Tobacco, annonce la fermeture de l’usine de Nantes. Presque la fin de la production de cigarettes en France. Alors que le groupe sort un résultat net après impôts supérieur à 12% du chiffre d’affaires. Que chaque salarié contribue chaque mois pour 40 000 euros au résultat de l’entreprise. Les fonds de pension actionnaires du groupe en veulent plus. Au printemps, l’intersyndicale organise les premières manifestations à Nantes, mais la direction reste muette. Alors, le 28 mai, Francis fait partie des quatre-vingt ouvriers qui montent au bureau de l’usine pour demander des explications. « Le directeur refusait de répondre à nos questions, nous renvoyant sur la DRH à Paris. Au téléphone, le directeur des Relations Humaines nous a lanterné. Il avait un avion à prendre et promettait de nous rappeler deux heures plus tard. Et le temps a passé. Trois heures, puis quatre, puis cinq, six… » La police est arrivée. « Alors, on a décidé de les retenir et ils n’ont pas cherché à sortir. On leur a donné à manger. Au matin, on leur a même proposé de rentrer chez eux pour rassurer leurs femmes et leurs enfants, s’ils engageaient à revenir. Ils ont refusé. » Dehors, tous les médias nationaux étaient là, répétant à l’envie que les ouvriers séquestraient les cadres. « Quand on les a libérés le lendemain, j’ai vu les images sur les chaînes d’information. Les cadres avec leurs enfants. Les journalistes qui en rajoutaient sur leurs familles qui avaient vécu une nuit d’angoisse. C’était tellement facile de nous présenter comme les méchants. Sans rien dire de la réalité du conflit. » L’impression d’une manipulation médiatique. L’impasse qui fait tomber Myriam en dépression. Deux mois d’arrêt de travail. Le désespoir humain. C’est pendant cette période que Francis pense pour la première fois à faire la grève de la faim. Sans le dire à personne. Pas même à sa femme. Il n’est pas le seul. Mais les autres ouvriers, comme, lui, se taisent. Les cerveaux pensent, ruminent. Les nuits sont difficiles. Lire la suite sur SEIZH
Communiqué du 22 octobre 2013 : L’impunité de Valls doit cesser !
Le ministre de l'Intérieur doit s'expliquer sur l’usage disproportionné de la force contre la manifestation pour le droit au logement samedi 18 octobre place de la République à Paris. Alors que cette manifestation était légalement déclarée et pacifique, elle a été réprimée de manière incompréhensible. Au point que le porte-parole de l'association Droit au logement, Jean-Baptiste Eyraud, a eu deux côtes cassées et que deux mères de famille se sont retrouvées à l'hôpital.
Je demande l'ouverture immédiate d'une enquête sur les conditions de cette répression et la chaîne de décision qui a conduit à une telle atteinte à la liberté de manifestation.
Pendant combien de temps encore le président de la République et le Premier ministre vont-ils laisser le ministre de l'Intérieur piétiner les libertés publiques et les droits fondamentaux en toute impunité ?
La brutalité de Manuel Valls à l'égard des faibles et des pauvres est devenue la marque de sa campagne de promotion personnelle. Au lieu d’essayer de mater son groupe à l’assemblée le premier ministre ferait mieux de dominer son ministre de l’Intérieur. Jean-Luc Mélenchon
Nulle euphorie chez Xavier Mathieu après la décision des prud'hommes de Compiègne. Leader emblématique des «Conti», le délégué CGT ressent d'abord «l'amertume»de voir reconnue trop tard la justesse de son combat. Et dresse un sombre bilan humain des 1 120 licenciements de 2010.
Quand vous perdez un proche, même la condamnation de son assassin ne vous le rendra pas. L'image n'est pas exagérée, même si ce jugement est une sorte de rémission pour les gens. Psychologiquement, ils avaient besoin de voir leur bourreau condamné. A titre personnel aussi, moi qui en ai pris plein la gueule. Beaucoup de gens n'ont jamais retrouvé de travail. Il y a eu des dépressions, des suicides, on s'est fait traiter de voyous. C'est donc une victoire, mais avec un sacré paquet de cadavres.
On est d'autant plus amers que, si la loi donnait la possibilité aux ouvriers d'aller devant la justice pour contester un plan social avant les licenciements, l'usine serait encore là. En réalité, l'actuel gouvernement a fait tout l'inverse avec l'ANI [Accord national sur l'emploi signé en janvier puis transcrit dans la loi, qui limite les possibilités de recours contre les plans sociaux, ndlr]. C'est une attaque inédite contre le code du travail, et c'est un gouvernement de gauche qui l'a fait !
Que vont recevoir les salariés ?
L'usine ne va pas rouvrir, mais ils vont recevoir des indemnités, entre deux et quatre ans de salaires selon les cas, soit entre 40 000 et 70 000 euros environ. L'enveloppe globale approchera les 80 millions d'euros. C'es la moindre des choses vu les conséquences sociales de cette histoire. Sur les 1 120 personnes, seules 300 sont aujourd'hui en CDI, et entre 600 et 500 sont inscrites à Pôle Emploi. Le plan de reclassement n'étais pas à la hauteur, ni le gouvernement ni Continental n'ont mis les moyens. Les cabinets de reclassement, les «plans de sauvegarde de l'emploi», ça allait encore il y a quarante ans, avec le plein emploi. Plus aujourd'hui. par Dominique ALBERTINI / La suite sur Libération
Aujourd’hui, la région Lorraine est en deuil, ils ont achevé les hauts fourneaux de Florange, c’est la fin de la filière chaude, c’est une stèle qui remplacera les hauts fourneaux !
Aujourd’hui est un jour de deuil pour toute la Lorraine, alors qu’hier c’était une grande victoire pour notre pays.
En effet, hier notre France, la belle, la rebelle ajoutait une liberté, le droit d’aimer, le droit de s’unir au nom de l’amour.
Ils ont dit oui au mariage pour tous, c’est un moment historique !
Malheureusement, cette victoire est entachée dans notre région. Les mêmes qui ont voté pour ce grand succès, n’ont rien fait pour sauvegarder notre région la Lorraine, région qui pendant des décennies a été celle qui a nourri tout notre pays.
Déjà en 1981, un certain François était venu à Longwy nous dire qu’il n’y aurait plus de suppression d’emplois sans création au préalable. Dès le lendemain, la presse locale annonçait la fin de la sidérurgie dans notre secteur.
En 2012, alors qu'il était candidat, c’est un autre François qui est venu dire à Florange qu’il ferait tout, absolument tout, pour sauvegarder les hauts fourneaux que ce « Mittal » voulait arrêter.
« Je ne veux pas être élu sur une promesse et revenir élu dans l’avoir tenue »c’est ce que François Hollande a dit aux salariés des hauts fourneaux de Florange.
Résultat aujourd’hui, 24 avril 2013 ceux-ci vont s’éteindre à jamais alors que le François qui est venu en 2012 est devenu président de la République, un poste où le pouvoir lui permet de dire NON !
Ce ne sont que des « Pinocchio », des menteurs.
Notre pays perd toute son industrie lourde, il compte des millions de chômeurs, ce même François a installé l’austérité, et demain ? Quand nous aurons besoin d’acier, nous irons encore acheter à l’étranger !
Est-ce que cela peut encore durer ?
Notre France, la belle, la rebelle, va devenir un désert si on laisse faire, le constat est lourd, chaque jour de grandes entreprises mettent la clef sous la porte au nom de la rentabilité, au nom des bénéfices, cela suffit !
Nous n’avons plus rien à perdre, alors qu’attendons-nous pour réagir et agir pendant qu’il est encore temps !
Demain, ce sera trop tard !
Le Peuple de France a voulu chasser Sarkozy non pas pour changer l’homme, mais pour mettre en place une autre politique, une politique basée sur l’humain d’abord et donner la place au peuple, une politique de gauche et réellement à gauche. Force est de constater que le locataire de l’Élysée a bien changé, mais que la politique qui est mise en œuvre est la même voir pire que celle du locataire précédent.
France, notre pays, France, la belle, la rebelle, que vas-tu devenir ?
Nous n’avons pas le droit de laisser faire, de regarder, de croire que c’est la fatalité, ce sont des choix, des choix politiques, des choix malheureux pour l’avenir de notre pays et celui de nos enfants, de nos petits-enfants.
Nous pouvons faire autrement, des exemples existent, pour cela, nous, le peuple de France, citoyen de notre pays, nous devons résister, ne rien lâcher, ne pas laisser faire, nous devons réagir et agir, vite, très vite.
Un seul mot, RÉVOLUTION ! Révolution citoyenne ! Exigeons que celles et ceux que nous avons mis au pouvoir fassent ce qu’elles et qu’ils ont promis dans leur programme. Une politique de gauche et réellement à gauche !
Stop à l’argent roi !
Aujourd’hui, la région Lorraine est en deuil, ils ont achevé les hauts fourneaux de Florange, c’est la fin de la filière chaude, c’est une stèle qui remplacera les hauts fourneaux !Par Philippe MARX / Source RéagirAgir
|
|