Selon les premières estimations, les deux partis qui dominent la vie politique et formaient la coalition gouvernementale accusent un net recul. La Nouvelle Démocratie obtiendrait entre 17% et 20%, le Pasok entre 14% et 17%, qui serait, c'est une surprise, dépassé par la gauche radicale du Syriza avec 15,5% à 18,5%. Symptôme de la crise, le parti néonazi Chryssi Avghi obtiendrait 6 à 8%, de quoi l'assurer d'entrer au parlement.
Les deux partis pro-rigueur grecs, Pasok (socialiste) et Nouvelle Démocratie (droite), qui gouvernaient ensemble au sein d'une coalition depuis novembre 2011 se sont effondrés lors des législatives dimanche, rassemblant entre 31 et 37% des voix contre 77,4% en 2009. S'il se confirmait, cet effondrement rendrait quasi impossible la formation d'un gouvernement de coalition par ces deux partis pour poursuivre la politique de rigueur dictée par l'UE et le FMI.
Rejet de la politique d'austérité
Le scrutin a été dominé par la contestation de la politique d'austérité, donnant au petit parti de gauche radicale Syriza, équivalent au Front de gauche qu'avait représenté Jean-Luc Mélenchon, entre 15,5 et 18,5% des voix, selon les mêmes sondages. Le Syriza, actuellement quatrième force parlementaire derrière les communistes, est au coude à coude avec les socialistes du Pasok crédité d'un score entre 14 et 17% contre 44% aux dernières législatives de 2009.
La Nouvelle Démocratie arrive en tête mais perd de nombreuses voix Lire la suite La Tribune
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