Le Syriza a promis la rupture avec la politique d'austérité endossée par le gouvernement grec et l'Europe "ultralibérale".
La gauche radicale du Syriza menée par le benjamin de la politique grecque, Alexis Tsipras, s'est imposée dimanche comme le second parti en Grèce. Il a promis la rupture avec la politique d'austérité endossée par le gouvernement grec et avec l'Europe "ultralibérale".
Ce parti, qui n'avait pas atteint 5 % des suffrages aux législatives de 2009 (4,6 %), se retrouve, avec 16,4 % estimés, en position de pouvoir former le gouvernement si les conservateurs de la Nouvelle Démocratie, arrivés en tête des législatives, échouaient à y parvenir.
La Constitution grecque prévoit en effet que le président de la République s'adresse successivement à chacun des trois premiers partis jusqu'à ce que l'un d'eux parvienne à constituer un exécutif. "Notre programme est un gouvernement de gauche qui annule le mémorandum (...), nous ferons tout pour que le pays ait un gouvernement qui dénonce l'accord de prêt", a prévenu dimanche soir Alexis Tsipras, leader de cette coalition de gauche radicale.
Alexis Tsipras, leader charismatique La suite sur Le Point
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