A l’aube, une cinquantaine d’activistes de Greenpeace ont entamé le blocage du chantier EPR de Flamanville. Le lieu est complètement occupé par une partie des activistes :
- deux camions ancrés dans le sol bloquent les grilles d’entrée du chantier ;
- des activistes empêchent trois des grues du chantier de fonctionner, la reprise des travaux est impossible.
« La situation japonaise impose une remise en question du nucléaire et la première des choses à faire est d’arrêter de construire de nouveaux réacteurs, déclare Sophia Majnoni, en charge de la campagne Nucléaire pour Greenpeace. L’EPR en particulier pose des problèmes de sûreté que l’ASN a pointés du doigt il y a quelques semaines. L’autorité de sûreté doit prendre ses responsabilités et faire immédiatement appliquer un moratoire sur ce chantier. »
Peu après le début de la catastrophe de Fukushima, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire, André-Claude Lacoste, décrivait quatre failles importantes de sécurité en relation directe avec la situation au Japon. De ce fait, l’ASN « envisage » de mettre en place un moratoire sur la construction de ce nouveau réacteur en France.
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Source Greenpeace France