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Qui a tué nos villages ?

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 18:56

 

 

Un livre-enquête d'Antoine Peillon révèle les agissements suspects de la banque suisse UBS aboutissant à faciliter, voire organiser l’évasion fiscale de milliers de citoyens français. Le même scandale avait abouti aux États-Unis à de lourdes sanctions contre la banque. Qui, pour le moment, ne réagit guère...

 

L'évasion fiscale pèse sur l'économie de nos pays développés dans des proportions insoupçonnées par les responsables politiques. Telle est, après quelques mois d'enquête sur le cas, très peu particulier sans doute, de la banque suisse UBS, la conviction du journaliste Antoine Peillon, grand reporter à la Croix.

 

L'évasion fiscale concernerait en France 150 à 200 000 personnes pour un montant de 590 milliards d'euros, dont 108 rien qu'en Suisse. UBS, sa filiale française créée en 1999, représenterait, selon l'auteur, à peu près un vingtième de ce marché. Un marché, comme le démontre bien son enquête, qui ne s'embarrasse guère de la législation. Tout le jeu de la banque consiste à cibler les clients fortunés - 10 millions d'euros au moins de patrimoine - puis à les cotoyer dans des manifestations conviviales. Objectif : convaincre ces Français d'ouvrir des comptes non déclarés, vis, par exemple, une création de société dans un paradis offshore, ou des facturations indues.

 

Le scandale de l'évasion fiscale aux Etats-Unis a révélé que l'UBS, qui rappelons-le, est la première banque mondiale de gestion de patrimoine, avait permis l'ouverture de quelques 52 000 comptes non déclarés de citoyens américains aboutissant, après un conflit avec le fisc américain, à une mega-amende. C'est cette histoire qui décide Antoine Peillon d'enquêter sur UBS-France. Bingo : il constate que la filiale française accueille les mêmes responsables que la filiale américaine, pour conduire, finalement, le même genre d'opération. Peu à peu il découvre que les manœuvres de la banque ont été critiquées et repérées non seulement par certaines autorités de contrôle comme l'Autorité de contrôle prudentiel de la Banque de France, la douane financière ou même les enquêteurs de la DCRI, mais qu'elles ont suscité des conflits entre certains cadres et la direction de la banque. Cerise avariée sur ce pudding pourri, le livre de Peillon se conclut par l'exposition à la lumière de quelques opérations de transfert financier entre différents compte de Liliane Bettencourt qui le conduisent à subodorer, là encore, une opération d'évasion fiscale, via UBS et la compagnie italienne Generali.

 

Le plus étonnant dans cette affaire est l'extrême lenteur de l’État. On se rappelle que, dès le début de la crise, en 2008, le président Sarkozy a annoncé la fin des paradis fiscaux. Apparemment, non seulement le temps des listes noires ou grises est révolue, mais la gestion de patrimoine permet aux citoyens français les plus riches de contourner allègrement la législation sans encourir les foudres des autorités. Quant au gouvernement suisse, déjà échaudé par le scandale UBS aux États-Unis, on attend avec impatience sa réaction à l'enquête d'Antoine Peillon. Contacté par Marianne, l'ambassade n'a pas donné suite... Lire la suite sur Marianne2 

 

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