Dans une lettre d’adieu, la jeune policière qui s’est suicidée lundi à Villeneuve-Loubet mettait en cause ses conditions de travail et sa hiérarchie. Ses collègues demandent l’ouverture d’une enquête.
“Marre de cette vie de con”... C’est en ces termes que Nelly Bardaine débutait sa lettre d’adieu, découverte peu après son suicide survenu lundi matin. Décrite comme un “excellent élément” par nombre de ses collègues, la jeune femme de 35 ans a mis fin à ses jours avec son arme de service, alors qu’elle se trouvait dans son véhicule.
"Il semble qu'il y ait eu des manquements grave qui ait conduit à ce geste désespéré. Nous espérons que des sanctions soient prises" Laurent Martin de Frémont, du syndicat Unité Police SGP-FO
Dans son courrier, la fonctionnaire – qui était rattachée à la cellule anticambriolage du commissariat de la ville – explique être excédée par les réformes en cours et la politique du chiffre qui “compliquent la tâche de la police”. Lire la suite sur Métro