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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 08:18

 

Le Conseil constitutionnel vient de censurer à l’instant la taxe de 75 % de Hollande. Je l’avais déjà prévu dans un article précédent. C’était prévisible.

Je ne vais faire qu’un bref rappel des faits, mais Hollande, face à la vague rouge de Mélenchon, un soir sur TF1, avait ainsi décidé d’avancer cette proposition.

Il l’avait défendu, car c’était sa seule façon de stopper l’hémorragie de son électorat qui donnait alors vie et force au Front de Gauche. Cette proposition est clairement un marqueur de Gauche et un signe de bon sens économique. Chaque citoyen doit financer selon ses facultés les dépenses publiques ! Un riche doit donc donner plus. Elle est là l’égalité. Ce fait, c’est d’ailleurs un droit de l’homme sanctifié dans l’article XIII de la déclaration de 1789. Ce n’est même pas un dogme socialiste. Pour dire, Roosevelt, ce fameux bolchévique au couteau serré entre les dents, avait lui-même mis l’impôt à 90 % pour les plus riches Américains. N’oublions pas que la justice fiscale est ce préalable qui permet à toute justice d’émerger et de s’instituer dans toutes les strates et les sillons de la nation.

Mais disons-le ! Hollande n’a jamais voulu de cette taxation. Il ne veut pas faire payer les riches. Il est un enfant de l’idéologie Reagan-Tatcher. Pour lui, plus on taxe les riches, moins l’économie fonctionne. Ce postulat est faux. Les crises que l’on subit et le monde dans lequel nous vivons depuis les années 80 en sont les plus belles preuves. Depuis que l’on détaxe les plus hauts revenus, la société n’a jamais connu autant de crises systémiques et économiques. Conséquence de ces choix fiscaux, l’argent, qui n’est ni taxé ni dépensé pour et dans le bien commun, devient disponible pour les financiers. Et ce capital, il faut bien en faire quelque chose pour qu’il ne se détruise pas sous le simple effet de l’inflation. Alors, les riches, en toute logique cherche à placer ce surplus illégitime. Inconsciemment, ils alimentent toutes ces bulles spéculatives et toute cette économie virtuelle qui se gave de la sueur réelle et des peines matérielles du peuple. Ainsi, paradoxalement, détaxer les riches entraine ces crises qui coutent si cher à l’état. En effet, chacune nous oblige à dépenser plus pour éviter que la crise économique entraine une misère générale. La baisse des recettes prive donc l’état à la fois de ressource, mais en plus entraine des dépenses pour éviter que la misère achève le système ! Vive le bon sens…

Ne pas taxer les riches, c’est payer par l’emprunt l’argent que l’on aurait pu avoir gratuitement. Ceci est une véritable ineptie intellectuelle. Nous appelons donc, au Front de Gauche, à un véritable pragmatisme économique, politique et humain. L’humain d’abord proposait un revenu maximum à 360 000 euros annuels et un impôt progressif avec la création d’une dizaine de tranches. Cela aurait permis à l’état de disposer d’un trésor nécessaire pour permettre à la fois la bifurcation écologique, le développement des services publics, la lutte contre la misère. La décision du Conseil constitutionnel confirme que cette politique est possible sous la Ve République car elle est juste et non confiscatoire, j’y reviens dans quelques lignes. Notre programme aurait également permis une baisse de l’imposition sur les plus pauvres, sur cette fausse classe moyenne !  Notre révolution fiscale permet également de sortir de l’endettement, cette rente des riches, comme l’a prouvé notre contre budget.Lire la suite sur Rouge cerise 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 10:30

Mélenchon appelle à “prendre la Bastille”

 

Retour sur… | Le 18 mars, 120 000 personnes “prennent la Bastille” à l'appel de Jean-Luc Mélenchon. Gérard Mordillat, écrivain et cinéaste, était de ceux-là. Jusqu'à la fin de l'année, Télérama.fr vous propose de revenir sur quelques événements marquants de 2012.

 

C'était un dimanche de mars, le 18 exactement. Il faisait plutôt beau et un vent bienvenu accompagnait les milliers de manifestants appelés par Jean-Luc Mélenchon à « prendre la Bastille ». Ce n'est pas tous les jours qu'on peut prendre la Bastille, alors ça ira, et en route !

 

Tout le monde vous le dira, une manifestation c'est toujours l'occasion non seulement de marcher dans Paris avec les siens mais plus encore d'y retrouver des amis, des amours, des voisins, des connaissances parfois perdues de vue depuis des lustres. Ce dimanche 18 mars, c'était à croire qu'ils se retrouvaient tous là, impossible de faire un pas sans saluer quelqu'un ! L'ambiance était à la fête. Inutile de se compter, trop de monde. Nous riions d'avance, imaginant les commentaires des télés, des radios, des journaux qui jureront dès 20 heures : croix de bois croix de fer, il n'y avait personne ou presque, en tout cas pas ce que les organisateurs attendaient !

 

Ne nous moquons pas des journalistes tenus à la chaîne. C'est vrai que les organisateurs de la manifestation ne s'attendaient pas du tout à ça. A « ça » quoi ? A ça : 120 000 personnes qui arrivaient sur la place de la Bastille par tous les côtés ! On piétinait, on s'écrasait, on se frottait, on se bousculait et soudain on éprouvait la sensation enthousiasmante d'être exactement où il fallait être ce jour-là, d'être un parmi les autres, nos semblables, les nôtres dans une forêt vibrante de drapeaux rouges, drapeaux noirs, drapeaux tricolores…

 

Internationale et Chiffon rouge, Jean-Luc Mélenchon monta enfin à la tribune. Dès ses premiers mots on entendit qu'il avait le trac, que lui aussi était stupéfait de parler devant une telle foule, d'en partager la ferveur et la détermination. Au fond, ce qu'il disait n'avait pas d'importance, il parlait au peuple – pas au « peuple de gauche », au peuple tout simplement, et c'était une clameur qui lui répondait : « Résistance ! » la suite sur Télérama 

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Mélenchon, candidat aux répliques déjà cultes

Les répliques cultes de Jean-Luc Mélenchon sont désormais réunies dans une vidéo que viennent de mettre en ligne les jeunes duParti de Gauche sur leur page Facebook.  Un véritable show de plus de dix minutes résumant, sur le ton de l'humour vache, douze mois de campagne électorale du candidat du Front de Gauche engagé dans un tonitruant marathon présidentiel au cours duquel il n'a épargné personne, à droite comme à gauche.

Jean-Luc Mélenchon qui se présentait en disant être "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas" devient un concurrent sérieux de son inoubliable prédécesseur,  Georges Marchais, secrétaire général du Parti Communiste Français de 1972 à 1994, qui se transformait lui-aussi en véritable show-man politique chaque fois qu'une caméra de télévision s'intéressait à lui. Les répliques cultes de Georges Marchais sont depuis longtemps déjà sur internet et font, tous les ans ou presque, le bonheur des producteurs de bêtisers télévisés. Celle de Jean-Luc Mélenchon pourraient, elles aussi, prendre le même chemin...

 

Source Buzzpolitique

 

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 15:03
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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 17:21

D’après Jérôme Cahuzac, « Mélenchon est d’une certaine manière à gauche ce que Marine Le Pen est à droite¹». On aurait aimé que le ministre du Budget ait le courage de réitérer ses propos face à l’intéressé. Malheureusement, il a préféré se défiler et a annulé sa participation au débat prévu ce lundi sur France 2 avec le co-président du Parti de gauche. Suite à cette défection, pas moins de quatre ministres ont été approchés pour venir soutenir la position du gouvernement, mais tous ont refusé. Il y a deux semaines pourtant, Manuel Valls, ministre de l’intérieur, acceptait de débattre face à Marine Le Pen dans Des paroles et des actes…

Je ne débattrai pas avec M. Mélenchon²

« Au fond, le désistement de Jérôme Cahuzac et des membres du gouvernement n’a rien de très surprenant. Souvenons-nous de l’attitude adoptée par le candidat Hollande durant la campagne présidentielle. Il a toujours refusé le débat public proposé par Jean-Luc Mélenchon, déclarant notamment «je ne veux pas être dans une situation ou nous aurions à montrer nos divergences³ ». Un discours qui avait profondément surpris, quelques semaines après des primaires socialistes qui, rappelons-le, étaient ouvertes à l’ensemble des formations de la gauche !

De son coté, le candidat du Front de gauche expliquait à l’époque, « j’aimerais, que ceux qui veulent se mobiliser pour notre pays à gauche puissent être complètement saisis des données du problème, qu’ils sachent ce qui est en cause. Ce ne sont pas nos personnes, la couleur de nos cravates, ni la qualité de nos costumes, ni le poids que nous pesons. C’est le fond : quelles propositions fait-on pour tirer le pays de l’impasse dans laquelle il est ?4».

Malheureusement, le Parti socialiste ne partage pas cette vision du débat démocratique et préfère fuir Jean-Luc Mélenchon plutôt que de lui faire face. Une attitude de défiance qui n’est cependant pas l’apanage du PS ou du gouvernement.

« Ce débat n’a pas de sens », « je ne débattrai pas avec M. Mélenchon », ce n’est « pas un vrai candidat », « il n’existe pas ». Qui a oublié ces propos tenus par Marine Le Pen sur le plateau de Des paroles et des actes durant la campagne présidentielle, alors que le candidat du Front de gauche se tenait face à elle, prêt à lui apporter la contradiction. La présidente du Front nationale s’était offusquée qu’on lui impose « de force cet adversaire ». Mais depuis quand choisit-on ses adversaires en démocratie ? Que faut-il donc pour qu’au PS comme au FN on accepte de débattre publiquement avec le co-président du Parti de gauche ? Que celui-ci soit bâillonné, réduit au silence ? Hollande, Le Pen, Cahuzac, combien d’autres encore vont se défiler ?

Mais de quoi ont-ils si peur ? Lire la suite sur Une histoire populaire/ Matthieu Lépine 

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 17:38

La création de la banque publique d'investissement a été votée jeudi 29 novembre. Cette fameuse « BPI » était la première proposition de François Hollande pour financer les entreprises. Le résultat à la sortie est assez pitoyable. Comme d’habitude les mots masquent la déroute et l’à peu près d’un projet de plus mal ficelé. On est loin, très loin du pôle financier public dont nous voulons pour faire décoller le financement de l’activité. C’est même une banque qui en est le contraire.

 

La banque publique d'investissement est sous financée. Elle ne mettra pas en mouvement des moyens nouveaux. Pour l'essentiel, la BPI regroupera des organismes déjà existants : Oséo, Fonds stratégique d'investissement, filiale "entreprises" de la Caisse des Dépôts. Le capital total de cette BPI sera de 42 milliards d'euros. Mais sur ces 42 milliards, seuls 4 petits milliards sont disponibles. Comment passer de 42 milliards déjà bien maigrelet a dix fois moins tout en ayant l’air d’agir : du Hollande pur sucre ! Le reste a déjà été investi par les différents organismes qui vont fusionner. Pour une fois, Hollande aurait pu s'inspirer de l'Allemagne. L'équivalent allemand de la BPI, la banque KFW, dispose d'un capital dix fois supérieur : 437 milliards d'euros.

 

La BPI ne sera même pas une banque ! C'est le plus incroyable. En effet, la Banque publique d'investissement ne disposera pas d'une "licence bancaire". Cela peut paraître technique. C'est pourtant décisif. Cela signifie que la Banque publique d'investissement ne pourra pas se refinancer auprès de la Banque centrale européenne. Actuellement, la Banque centrale européenne prête énormément d'argent aux banques privées. Il y a un an, la BCE a prêté 1 000 milliards d'euros à des taux inférieurs à 1% aux banques privées. Mais ces banques privées n'ont pas réinjecté tout cet argent dans l'économie réelle. Loin de là. Des entreprises rentables sont ainsi asphyxiées pour de simples problèmes de trésorerie. Les grandes banques d'affaires ont pesé de tout leur poids pour que la BPI ne leur fasse pas de concurrence. Pierre Moscovici a écouté les banques. La BPI n'aura pas de licence bancaire. Les députés du Front de Gauche avaient déposé un amendement pour corriger cette grave insuffisance. L'amendement a été rejeté par les députés PS. Ils sont soumis aux désidératas des banquiers privés, dirions-nous si nous devions reprendre leurs habitudes d’injures contre nous sitôt que nos députés ne votent pas comme eux ?

 

En tous cas, comme elle ne pourra pas se refinancer auprès de la BCE, la BPI devra s'endetter sur les marchés. Elle servira en quelque sorte d'intermédiaire entre les entreprises et les banques privées. Mais elle empruntera aux banques privées aux taux auxquels les banques privées voudront bien lui prêter. C'est-à-dire selon les notes des agences de notation. La BPI devait sortir les PME des griffes de la finance. Au lieu de cela, Hollande met la BPI elle-même dans les griffes de la finance et de ses agences de notation.

 

La Banque publique d'investissement sera un nain financier. Le résultat sera donc extrêmement limité. Une étude d’impact du ministère des Finances prévoit la création d’à peine 60 000 emplois d’ici 2020 grâce à la BPI. C'est dix fois moins que le nombre d'emplois préservés par l'action actuelle de la Banque de France en tant que médiateur du crédit entre banques privées et entreprises. Tout ça pour ça ! Pourtant vous allez voir bientôt la propagande socialiste se donner des airs d’amis du Gosplan avec leur banque bidon.

 

Sans moyens nouveaux, la BPI est aussi sans logique nouvelle. Elle ne servira pas à la conversion écologique de l'industrie. La BPI ne fixera aucune condition sociale ou écologique à ses prêts. Aucun critère de ce type n’est fixé pour le choix des investissements. La Banque publique d'investissement servira donc avant tout à soutenir la croissance et "l'export" en soutenant en particulier l'innovation. C'est le bras armé de la politique de l'offre, nouvelle doctrine économique du PS : produire tout et n'importe quoi pourvu que ce soit "innovant" et que ça s'exporte.

 

Tout cela n'est pas surprenant. Depuis le début, ce projet de BPI est piloté par d’étranges compagnons de route. La création de la BPI a été faites d’après les conseils de la banque Lazard. Il est assez schizophrène de demander à une banque d'affaires comment créer un outil pour palier les défaillances des banques d'affaires. Dans le même temps, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici s'est illustré par son sectarisme. Il a ainsi toujours refusé de recevoir les représentants du Collectif pour un pôle public financier au service des droits. Ce collectif regroupe une quarantaine d'organisations qui militent pour un pôle financier public. Le Parti de gauche est associé à ce collectif qui rassemble plusieurs syndicats des différentes banques publiques et privées du pays ainsi que Attac et la fondation Copernic. Moscovici a préféré discuter avec un banquier qu'avec les syndicats. C'est tout un symbole, non ? Suis-je perfide ou bien juste déprimant ?

 

L'autre symbole est le futur président de la BPI. François Hollande a décidé de confier cette tâche à un ancien camarade de la promotion Voltaire de l'ENA : Jean-Pierre Jouyet. Jouyet fait partie de ces insubmersibles, qui restent en place même quand la majorité politique change. Comme je l'ai déjà dit sur ce blog, Jouyet un "joue contre son camp" professionnel. Cet homme a trahi le PS pour un maroquin ministériel dans le premier gouvernement de Sarkozy. Puis il s'est réfugié à la tête de l'autorité des marchés financiers. Quand a ses connaissances sur l'industrie elle se limite a la répétition des sarcasmes de droite qui considèrent Florange comme un "canard boiteux".la suite sur Jean-Luc Mélenchon 

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 17:37

Drôle de sketch. En une conférence de presse Jean Marc Ayrault a créé bien plus de problème qu’il ne pourra jamais en régler. Premier problème : l’unité de la parole gouvernementale. Au contraire du BN du PS où il est bien normal que chacune fasse entendre sa nuance puisqu’il est élu pour cela, la parole d’un gouvernement ne peut-être qu’une et indivisible. Dorénavant donc on saura que quand un ministre dit quelque chose, comme Montebourg, même d’aussi important qu’une nationalisation, il parle en son nom propre ! Tout cela c’est une grande nouveauté dans l’histoire gouvernementale en France et en Europe. D’ailleurs, dans ce dispositif, parler avec un ministre ne sert à rien car au moment de la discussion qui compte il n’est pas invité à participer et son nom n’est même pas cité à l’heure des conclusions. Deuxième problème : on découvre qu’un gouvernement, négocie un « accord » avec un grand patron. Il négocie sans les syndicats et même sans que ceux-ci aient jamais été informés du contenu de ce qui s’est discuté ! Tout cela venant d’un gouvernement qui ne cesse des vocalise sur la négociation sociale, les partenaires sociaux et autres refrains a prétention social-démocrate, ce serait savoureux si ce n’était si dramatique. Car en fin, puisque « l’accord» ne comporte aucune implication particulière de l’Etat, pourquoi négocie-t-il ? C’est là encore une grande nouveauté institutionnelle. Troisième problème. Une fois l’accord conclu comment se fait-il que deux ministres, Delphine Bato et Aurélie Philipetti, l’une et l’autre peu encline aux bavardages incontrôlés, affirment haut et fort qu’elles n’ont aucune confiance dans la partie contractante ? Donc quand le premier ministre signe, il n’engage que lui ? Encore une grande nouveauté institutionnelle ! Pour finir, pourquoi le texte de « l’accord » passé n’est-il pas connu des syndicalistes alors qu’il l’est d’un quotidien qui l’analyse la veille de la rencontre où les syndicats doivent le découvrir ? Peut-être parce que tout le monde va savoir bientôt qu’il y a un gros loup dans le flou volontaire du discours du premier ministre.

 

Commençons par dire pourquoi monsieur Mittal est si mal apprécié en France. En fait, il n'a jamais été le bienvenu. Car il n'a jamais rien fait pour le devenir. En 2006, c'est par une OPA hostile qu'il a pris le contrôle d'Arcelor. Il a pu le faire parce que ce génie de ministre des finances, Dominique Strauss-Kahn, avait vendu les dernières actions de l'Etat mon-10français au sein d'Arcelor, en 1997. Depuis 2006, Mittal n'a tenu aucun des engagements pris au moment de son arrivée comme au fur et à mesure de ses démêlées avec les salariés de l’entreprise et les pouvoirs publics. En 2006 au moment du rachat, il affirmait "Mittal Steel mesure l’importance que la Lorraine attache à l’industrie sidérurgique. Aucune suppression d’emplois n’aura lieu en Lorraine. Le groupe continuera à investir dans la recherche et le développement". Il a pourtant fermé Gandrange. En 2008, au moment de cette fermeture, Mittal avait promis d'investir 330 millions d'euros dans le site de Florange, en guise d'accompagnement. Il n'a jamais engagé ces investissements. Apparemment Mittal s'est aussi arrangé pour ne pas payer d'impôts en France ou très peu. Mittal n'a jamais respecté la France ni tenu aucune de ses promesses. Pourquoi tiendrait-il celle-ci ? Deux ministres socialistes ont dit qu’elles n’y croyaient pas. Et le maire socialiste de la commune de Florange non plus. Et nous non plus. Car Mittal est le prototype de l’industriel financiarisé. Mittal en personne est engagé jusqu’au cou dans la logique de suprématie de la finance sur la raison industrielle. Le contraire de ce qu’il faudrait ! La sidérurgie est une activité de base de l’industrie. Elle est donc un atout décisif de souveraineté. Elle connait des cycles. Sa rentabilité s’apprécie sur le long terme et non d’après des résultats trimestriels comme c’est le cas de la production sous surveillance financière. D’ailleurs Mittal mon-15s’est lui-même targué d’être meilleur dans les marchés de court terme.

 

Il est vrai que monsieur Mittal lui-même est autant un financier qu’un sidérurgiste et peut-être même davantage l’un que l’autre. Le PDG d'Arcelor Mittal, déjà présent au conseil d’administration de la banque indienne ICICI Bank, est devenu en 2008 membre de celui de Goldman Sachs. Désormais administrateur indépendant de Goldman Sachs, Lakshmi Mittal siège aux comités chargés des audits, des rémunérations, du gouvernement d'entreprise et des nominations. Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs, avait exprimé sa satisfaction : «sa grande compréhension de l'économie mondiale, son expérience, son jugement et son indépendance d'esprit seront un atout pour notre conseil d'administration». Cette pommade passée avec ardeur souligne une vieille complicité en coup tordu ! Elle nous concerne car c’est avec l’aide de la sinistre banque américaine que Mittal en 2006 avait mis la main sur Arcelor. Vu ? Et ce que l’appartenance personnelle à la caste financière ne suffirait pas à faire les agences de notation l’obtiennent encore plus vite. Ainsi quand Moody’s a menacé Mittal de dégradation de sa note pour emprunter, Mittal a immédiatement renié l’accord qu’il venait de signer avec les syndicats belges du site Arcelor et purement et simplement fermé le site ! Tout cela Ayrault entouré de puissant services le sait puisque moi je le sais et je le sais parce que les syndicalistes du site me l’ont dit, tout simplement. La suite sur Jean-Luc Mélenchon 

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 13:22
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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 18:07

Certains vont dire que je dérape encore dans ma groupinetterie maladive. Mais non. « Trésor de la Nation » est l’expression qu’a employée Carole Bouquet en répondant, hier, à Laurent Ruquier qui lui demandait ce qu’elle pensait de Mélenchon. Elle a même ajouté cette phrase très belle, venue d’une si belle femme : « Je préfère mon pays avec lui que sans lui. »

Il faut dire que Mélenchon venait de faire une intervention de plus d’une heure, absolument remarquable.

Je voudrais la comparer à sa participation à « Des paroles et des actes » de février dernier où , parlant à 21 heures sur une chaîne publique, il avait fait son nom, pour le grand public, plus sûrement qu’en six mois de campagne.

Mais, comme il aime à le répéter, citant Trotski, « Histoire que tu es lente et cruelle », était venu le temps de la défaite et des questionnements entre alliés.

Ce qui c’est passé, hier soir, sur le plateau de Ruquier est que, pour la première fois, dans une émission populaire très suivie (qui vaut ce qu’elle vaut et qui dépend, évidemment, de la qualité des intervenants), on l’a découvert non pas dans le rôle d’un trublion talentueux, certes, mais tout de même un peu inquiétant, les spectateurs le regardant les yeux ronds mais malgré tout toujours ancrés dans leur conviction , mais sur un plateau conquis.

Un journaliste dont le nom m’échappe, a tenté à la fin une pique rappelant ses démêlés avec la presse mais c’était tellement du réchauffé, il semblait s’être tellement creusé la tête pour trouver quelque chose à dire, que cela ressemblait à un suicide sans espoir.

Le public était sous le charme. Mais je dis une banalité. Ruquier que l’on avait vu bien plus offensif, participait au sourire général. Tous les invités ont eu, à la fin de l’interview un mot pour traduire leur accord. J’ai beaucoup apprécié celui de qui a dit : « Vous êtes le seul à parler d’amour. C’est rare en politique. »

D’où vient cette impression étrange de moment dans l’œil du cyclone ?

On dirait que les paroles de Mélenchon, qu’il martèle incessamment dans les meetings et sur les chaînes, sont comme des graines qui, jetées aux vents contraires, ont fini par devenir familières et ne s’écoutent plus avec étonnement mais avec espoir.

Le temps n’est plus évidemment où ces paroles s’entendaient mais ne parvenaient pas à effacer le désir d’un vote raisonnable. Le fameux vote utile. Voter Hollande était moins risqué de voter Mélenchon. (Putain !!!! Que de temps perdu !!!)

Mais à présent Hollande est au pouvoir depuis plus de six mois et on voit où il mène la France. La parole de Mélenchon, toujours la même, est la seule à être une parole positive, entraînante. Cette crise, pour lui, est évidemment fausse, inventée de toutes pièces par la finance. Ces propos qui autrefois paraissaient complotistes sont, à présent, la seule représentation, juste, de ce qui nous arrive. Et à cela il a des solutions. Sa volonté d’un nouvel éco- socialisme qui serait une richesse pour notre pays et un exemple pour toutes les nations est évidemment un projet exaltant face à tous ceux qui n’ont comme projet que « rembourser ses dettes ».

Je crois qu’on fait insulte en disant sans cesse à Mélenchon qu’il est un orateur hors pair. Ce sont ses qualités humaines qui nous touchent. Cette tendresse sans cesse sous-jacente, cette angoisse à l’idée de ne rien faire quand il y aurait tant de choses à faire. Cet « humain d’abord » dont il est le porte-parole privilégié parce qu’il en est habité depuis toujours.

Mélenchon, porte-parole du Front de gauche, ce grand espoir de la vraie gauche française (et non de de l’extrême-gauche comme l’a dit Ruquier en début d’émission ) est entré hier dans une nouvelle phase de ce combat qu’il mène avec une énergie incroyable. Oui, sa parole, qui n’évoque que les réalités que nous pouvons constater, est d’autant plus crédible pour le suivre sur le chemin d’un nouvel avenir. Il n’est plus un OVNI ni un NOVI mais une alternative pour un mieux gouverner.

Et ce projet n’est pas un projet de gauche, de droite ou du centre mais un projet pour la France, l’Europe et la planète entière. Tous les hommes y ont intérêt. Notre planète est trop petite pour être divisée en partis.

Merci, M. Mélenchon de nous donner de l’ambition, de l’espoir, du courage. (Pardon, « camarade » Mélenchon !! Mais hier, vous aviez un gilet… (pare-balle ?) Inutile ce soir-là…) Par Ariane Walter/ source Agoravox

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 17:46

Nous constatons avec consternation l’usage qui est fait de l’Union Européenne comme outil d’une politique d’austérité généralisée. Elle ne mène nulle part sinon à un désastre auquel aucun pays ne pourra échapper. Cette politique discrédite l’idéal européen en conduisant nos peuples dans l’impasse de la destruction de l’Etat social, la récession économique et l’indifférence écologique. Nous mettons solennellement en garde contre l’incitation aux égoïsmes nationalistes que cette politique cruelle provoque. Nous savons qu’en brutalisant partout les procédures parlementaires pour imposer aux peuples des plans d’ajustement structurels néolibéraux la démocratie elle-même est mise en cause. Imprégnés des leçons de l’histoire de notre vieux continent, nous voulons alerter les consciences en rappelant que la misère sociale, la récession et la compétition généralisée entre les peuples sont toujours des terreaux de guerre et de violence. Cette menace commence en Europe !

 

Nous déplorons que la social-démocratie européenne n’oppose plus aucune résistance aux injonctions du capital financier, ses agences de notation, et ses marchés. Nous avons vu Georges Papandréou en Grèce, Zapatero et Socrates en Espagne et au Portugal capituler sans condition. Puis nous avons été stupéfaits de voir le nouveau gouvernement français s’aligner purement et simplement sur les directives du traité rédigé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Dans ces conditions, pour affronter la destruction sociale de l’Europe et garantir la paix, les salariés doivent construire de nouvelles majorités politiques de gauche et augmenter leur capacité d’initiative citoyenne. Nous connaissons bien la difficulté de mobilisation dans un tel contexte ou la peur du lendemain et la pression du chômage et de la misère paralysent tant de forces ! Nous voyons l’extrême droite progresser partout en Europe. Mais nous voyons aussi nos forces émerger avec vigueur jusqu’au seuil du pouvoir comme en Grèce avec SYRIZA.

 

Nous affirmons notre certitude que la chaine austéritaire qui enserre les peuples européens va craquer quelque part dans l’un des pays aujourd’hui martyrisé, comme ce fut le cas après la décennie d’ajustement structurel en Amérique du sud. Une révolution citoyenne s’inscrit comme nécessité en Europe. Le peuple doit pouvoir fixer librement la politique qu’il pense bonne pour lui, sans être soumis à des procédures de contrôle préalable non démocratiques et des punitions, comme ceux qu’imposent les nouveaux traités européens.

 

Cette exigence se vérifie dans bien des endroits dans le monde. Elle a donné lieu a des changements profonds en Amérique du sud et au Maghreb. Nulle part ils n’ont pris leur forme définitive. Mais partout ils expriment une puissante aspiration pour la démocratie sociale et politique.

 

C’est pourquoi nous avons décidé d’unir notre action personnelle pour construire, avec les progressistes qui le veulent sur les cinq continents, un cadre commun de rencontre et de propositions, un Forum Mondial de la révolution citoyenne.

 

Nous voyons avec espoir la Confédération Européenne des Syndicats (CES) organiser l’action de résistance des salariés.

Nous saluons le travail du Parti de La Gauche européenne pour soutenir la coopération active des partis de la nouvelle gauche européenne dans la lutte des peuples.

Nous affirmons notre confiance dans notre capacité, le moment venu à diriger les nouveaux gouvernements progressistes qui sont nécessaires pour changer le cours de l’histoire et éviter la catastrophe !

Nous appelons toutes les consciences progressistes à entrer dans ce combat. Source Jean-Luc Mélenchon 

 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 16:54

IL FAUT REFUSER LA REPUBLIQUE A GEOMETRIE VARIABLE. LES MAIRES QUI NE VEULENT PAS APPLIQUER LA LOI PEUVENT DEMISSIONNER.

La nouveau président de la République vient de faire son coming-out de partisan de la république à géométrie variable. Il commence à l’instiller avec sa conception de la mise en œuvre du mariage pour tous.

Si les maires, pourtant officiers d’état civil étaient autorisés à l’objection de conscience pour l’application de la loi c’est que la communauté légale ne serait plus une et indivisible Alors le fondement du régime républicain serait atteint. Chaque fonctionnaire pourrait-il aussi légitimement prétendre à une telle objection dans l’exercice de son métier ?

Le mariage civil n’est pas un sacrement mais un contrat de vie commune passé entre deux personnes devant la société toute entière représentée par l’officier d’état civil. Comme tel il s’agit d’une liberté fondamentale. Y faire obstruction serait un abus de pouvoir que le code pénal sanctionne actuellement.

Personne n’est obligé d’être maire. Les maires qui voudraient réserver le mariage aux hétérosexuels parce que leurs convictions religieuses les y obligent doivent choisir entre les injonctions de leur conscience et les obligations de leur fonction. Accorder à chaque élu le privilège personnel de dire s’il veut bien ou non appliquer la loi est un abus qui a déjà été châtié. La Cour d'appel de Papeete a condamné, en septembre 2011, à 4190 euros d'amende, pour obstruction à l'exécution de la loi, un maire ayant refusé "en raison de ses convictions religieuses" de célébrer le mariage d'une personne transsexuelle.

Ce nouvel épisode n’est pas une reculade mais l’affirmation d’une doctrine constante de François Hollande. Ainsi a-t-il rappelé dans sa conférence de presse qu’il voulait introduire la démocratie sociale dans la Constitution c’est-à-dire placer le résultat des négociations sociales au-dessus de la loi. Il prévoit encore un droit d’adaptation local de la loi dans le cadre de la prochaine étape de la décentralisation. Telle est la « République à la carte » qui méprise l’universalité des droits humains et républicains.

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2013
2014
2013
2016-2017
Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2