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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 17:59

 

Sans complexe, ce qui était critiqué par le PS hier est appliqué aujourd'hui. Car le PS (de l'époque) critiquait vertement le vote bloqué sur les retraites au Sénat.

Sans complexe, car la dernière phrase du communiqué était :« Chacun comprend que ce qui gène le gouvernement, c’est le débat. Parce que plus on débat, et plus la vérité apparaît : le projet du gouvernement est profondément injuste et ne règle rien. »

S'ils le disent eux-mêmes !! voir ici

"Ayrault gouverne contre sa majorité"

Le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a jugé aujourd'hui que "Jean-Marc Ayrault gouverne contre sa propre majorité" et "veut imposer une baisse déguisée des pensions".

"Jean-Marc Ayrault gouverne contre sa propre majorité à qui il veut imposer une baisse déguisée des pensions en reportant la date de revalorisation", écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué où il dénonce le fait que "le gouvernement Ayrault a décidé de tordre le bras du Parlement sur la réforme des retraites en imposant un vote bloqué mardi prochain sur l'ensemble du texte".

"En 2010, c'est Nicolas Sarkozy qui recourait au vote bloqué au Sénat pour imposer la fin de la retraite à 60 ans. Trois ans après, François Hollande recourt à la même brutalité pour imposer la retraite à 66 ans", affirme le porte-parole du Front de gauche.

"Pour reprendre les mots du PS contre Sarkozy en 2010, «le vote bloqué déshonore et discrédite le gouvernement et le président»", ajoute-t-il. La suite sur Le Figaro

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:43
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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:40

 

Jean-Luc Mélenchon, interrogé dimanche sur la colère dans le pays dont témoigne la mobilisation contre l’écotaxe, a dénoncé «l’injustice» de l’impôt de manière générale et s’est montré solidaire du «petit patronat qui tire la langue», citant la grogne de l’UPA.

Invité de l’émission «C' Politique» sur France 5, le co-président du Parti de gauche a décrit une société française «en train de se disloquer parce que la manière avec laquelle on lui fait porter la charge est injuste».

«Ce sont les classes moyennes et populaires qui portent tout l’effort», a-t-il enchaîné, «et ça se voit dans la manière dont l’impôt est organisé. (...) Il n’y a que cinq tranches d’impôt (sur le revenu, ndlr) et sur ces cinq tranches-là, vous avez ceux qui produisent, et non pas ceux qui sont dans les très grandes entreprises, (...) pas les très gros salaires parce qu’ils paient moins que les autres».

Et de poursuivre: «Même dans le patronat vous avez un clivage terrible entre les kékés du Medef qui sont des grands seigneurs gorgés d’argent, et le petit patronat qui, lui, tire la langue».

«C’est pas par hasard que vous avez l’UPA (l’organisation patronale des artisans et commerçants) qui elle aussi se met en mouvement contre l’augmentation de la TVA (...)», ces patrons là «voient bien que la ponction qui va être faite sur le pouvoir d’achat des gens (...), c’est des clients en moins pour eux». La suite sur Libération

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 10:06

 

Le 1er janvier prochain, tout va augmenter. Les chaussures, les vêtements, l'abonnement internet et téléphone, la consommation d'électricité, les transports en commun, la collecte des ordures ménagères… La liste est interminable. Le responsable, c'est François Hollande. Il a décidé d'augmenter la TVA. Le taux principal passera à 20%. Et le taux intermédiaire passera de 7% à 10%. Sarkozy l’avait déjà fait passer de 5% a 7%. Avec Hollande, au total, ce sera donc un doublement de ce taux en trois ans !

 

Au total, le gouvernement va ponctionner 7 milliards d'euros dans les poches du peuple. Une division rapide sur les 65 millions de Français aboutit au résultat suivant : la TVA Hollande va prendre en moyenne 107 euros par an à chaque Français, enfants compris ! Un couple avec deux enfants va donc voir son pouvoir d'achat privé de 428 euros par an en moyenne !

 

Le peuple paiera. Car la TVA est un impôt particulièrement injuste. C'est un impôt qui frappe plus fortement les plus pauvres que les plus riches. L'INSEE a calculé que les 10% des ménages les plus pauvres consacrent 8,1% de leur revenu à la TVA, contre seulement 3,4% pour les 10% les plus riches. Cette injustice se retrouve quand on prend le sujet par l'autre bout, dans l'origine des recettes de TVA perçues : "10% des revenus les plus bas acquittent 11,5% des recettes de la TVA, et les 10% les plus élevés n'en supportent que 5,2%". Cette affirmation est de Mathieu Plane. Elle date de janvier 2012. Il était alors économiste à l'Office français des conjonctures économiques. Il est désormais conseiller au cabinet d'Arnaud Montebourg !

 

Tout ça pour payer le cadeau de 20 milliards d'euros par an fait au MEDEF. Les 7 milliards d'euros de TVA doivent en effet financer une partie du "crédit d'impôt compétitivité". Le reste sera payé par 10 milliards d'euros de coupes dans les services publics et par 3 milliards d'euros de taxes écologiques, c'est-à-dire d'écotaxes diverses.

 

Avec ce système, Bercy devient en quelque sorte le portique du MEDEF : le ministère des Finances est privatisé pour devenir la caisse enregistreuse qui ponctionne le peuple pour reverser aux grandes entreprises. Car ce "crédit d'impôt compétitivité", c'est le jackpot pour le patronat, et en particulier pour les grands groupes. Ils toucheront 20 milliards d'euros par an ! Ces 20 milliards viendront s'ajouter aux 30 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales déjà accordés chaque année sans aucune contrepartie.

 

C'est un chèque en blanc donné au MEDEF. Toutes les entreprises ayant un salarié ou plus bénéficient du crédit d'impôt. Il n'y a aucune contrepartie sociale. Ni en termes d'emplois, ni de salaires, ni d'égalité hommes-femmes, ni de formation professionnelle. Rien. Aucune. Si bien que ce "crédit d'impôt" est dans bien des cas une prime aux licencieurs. Ainsi, le groupe PSA toucherait environ 70 millions d'euros chaque année alors qu'il supprime 8 000 emplois et ferme l'usine d'Aulnay. Le groupe Sanofi, leader du CAC 40, toucherait entre 40 et 60 millions d'euros. Pourtant, le groupe supprime 900 emplois dans la recherche. Et il a réalisé 8 milliards d'euros de bénéfices l'an dernier !

 

Ce crédit d'impôt est anti-écologique. Le "crédit d'impôt" n'est assorti d'aucune condition écologique. C'est donc un encouragement au productivisme le plus destructeur. C'est un élément majeur de la "politique de l'offre" de François Hollande, qui consiste à demander aux entreprises de produire n'importe quoi, n'importe comment, pourvu qu'elles produisent quelque chose. Même si ça ne sert à rien d'utile socialement, même si ça pollue énormément. C'est une vision totalement archaïque, à mille lieues de l'indispensable conversion écologique du système productif. Ainsi, l'un des premiers bénéficiaires est le groupe Vinci. Le groupe qui construit l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes après avoir fait main basse sur les autoroutes. Il empocherait 80 millions d'euros par an selon certaines estimations.

 

Aucune contrepartie, donc. Aucun contrôle non plus ! Au passage, ce crédit d'impôt donne déjà lieu à un véritable racket entre entreprises. Les grands groupes donneurs d'ordre exigent que leurs sous-traitants cassent leurs prix, puisqu'ils bénéficient du crédit d'impôt. Les PME en bout de chaîne sont sommées de rétrocéder à leurs donneurs d'ordres ce qu'elles croyaient avoir obtenu. Quant aux salariés, ils n'auront pas leur mot à dire sur l'usage des fonds. Ils seront à peine informés.

 

Et, en apothéose, Pierre Moscovici a annoncé le 29 août dernier, devant l'université du MEDEF, qu'il n'y aurait "aucun contrôle fiscal" sur l'usage des fonds ! 20 milliards d'euros d'argent public distribués sans aucun contrôle ! Où sont les pleurnicheurs habituels sur la "bonne gestion" des comptes publics ? Quand « L'Express », l’accro aux Le Pen, dénoncera-t-il "l'assistanat" dont profitent indûment les grands groupes ? On dirait qu’ils s'accordent très bien de ce privilège patronal qui consiste à vider les caisses de l'Etat et du peuple pour se remplir les poches "sans contrôle fiscal". Le grand journaliste Barbier, qui a tout vu et tout compris sur les abus aux caisses d’allocation familiale, n’a pas eu une minute pour détecter « Ecomouv ». Il n’est donc pas prêt de consacrer une seule de celles qu’il réserve à la surveillance des musulmans au racket de 20 milliards d’euros en faveur des actionnaires.

 

Dommage, car cette affaire est une gabegie d'argent public ! Le crédit d'impôt est totalement inefficace. Ce n'est pas moi qui le dit. C'est un organisme créé par le gouvernement Ayrault lui-même : le comité de suivi du crédit d'impôt. Ce crédit d'impôt était censé aider la "compétitivité" des entreprises qui sont dans la concurrence internationale. Je ne donne que deux chiffres. A peine 9% des 20 milliards d'euros profitent aux entreprises qui réalisent plus de 35% de leur chiffre d'affaire à l'exportation. Alors que 38% des 20 milliards vont à des entreprises qui n'exportent pas du tout. Parmi les principaux bénéficiaires, on trouve beaucoup d'entreprises qui ont des activités non délocalisables : EDF, GDF, Carrefour… Pour celles-ci, c'est un pur effet d'aubaine !

 

Voilà ce qu'est ce crédit d'impôt. Une mesure inefficace. Une gabegie fiscale. Une mesure coûteuse qui prolonge les privilèges du MEDEF et des grands groupes. Et qui sera payée par le peuple avec des services publics en moins et la hausse de la TVA. Voilà ce que nous voulons mettre en échec en manifestant à Paris le 1er décembre pour la Révolution fiscale et contre la hausse de la TVA. Source Jean-Luc Mélenchon

 

Pour rappel, cette campagne du Parti Socialiste contre l'augmentation de la TVA souhaitée par N.Sarkozy voir ici

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 10:03

Le coprésident du Parti de gauche a estimé que François Hollande avait réuni à l'Élysée "les principaux responsables du cauchemar européen : Merkel, Barroso, Van Rompuy, Schultz".

 

Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé mardi que la conférence pour l'emploi des jeunes européens qui s'est tenue mardi à Paris était un "sommet des croque-morts de l'idéal européen".

"François Hollande vient de réunir à l'Élysée les principaux responsables du cauchemar européen : Merkel, Barroso, Van Rompuy, Schultz. Leur mine sinistre était le principal message envoyé aux jeunes et aux chômeurs", écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué intitulé "Sommet des croque-morts de l'idéal européen à l'Élysée".

"Rien de bon pour l'emploi ne peut venir de ceux qui ont plongé l'Europe dans la récession et le chômage. Leur agitation protocolaire est inversement proportionnelle à leurs résultats", ajoute le porte-parole du Front de gauche.

Des annonces qui resteront "sans lendemain" La suite sur Le Point

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 14:15

Dites, François Hollande, pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Parce qu'il fallait qu'il meure pour que la guerre puisse commencer la fleur au fusil ! Il fallait qu’il n’y ait plus une voix pour appeler à la résistance, plus de point d’appui pour que les esprits ne soient pas emportés par la passion et la fureur de la guerre. Sans point d’appui, sans message de combat clair, il n’y a rien qui vaille pour construire une conscience socialiste populaire de masse.

 

Il ne faut pas commémorer Jaurès, il faut le célébrer ! Lui. Pas ses contradicteurs ! Ni ceux qui ont applaudi à sa mort et ensuite à l’acquittement de son assassin. Il faut accepter que ce personnage ne se dissolve pas dans l’eau tiède des consensus soi-disant nationaux. Dans la vie de la gauche, dans sa durée, dans ses représentations et ses figures symboliques tout se tient : la mémoire n'est jamais une matière inerte. Elle est notre terreau d’expérience pour penser des futurs possibles. Que les indolents, les velléitaires, les insouciants fassent cohue avec les ignorants, les lâches et les réactionnaires quand il s'agit de lâcher Maximilien Robespierre, j'arrive à le comprendre, même si je ne l'ai jamais admis. Mais qu'un président de la République qui a été socialiste parle de la Grande Guerre sans dire pourquoi et comment celui-là, notre Jaurès, lutta jusqu'au bout, et contre qui, pour empêcher la tuerie, tout de même ! Et que le même soit capable d'évoquer en apologiste sans nuance la figure du seul Clémenceau, fusilleur de mutins, réprimeur d'ouvriers et responsable du traité de Versailles, qui contribua tant au déclenchement de la guerre suivante, c’est petits bras ! Et qu’il soit toujours impossible de proclamer la réhabilitation pleine et entière des mutins fusillés pour l’exemple, c’est nul, tout simplement.

 

Rien ne dit mieux la distance morale qu'il faut prendre avec les solfériniens. Jean Jaurès est l’anti-Hollande par excellence, c'est-à-dire qu'il en est l'exact contraire quant au tempérament. L’un et l’autre connaissent l’aboutissement de ce qui est en cours. L’un accompagne le mouvement sous prétexte de réalisme, et même court devant : c’est Hollande. Il a pour lui la force d’inertie de l’ordre établi et l’assemblée générale des partisans du moindre effort. L’autre s’y oppose de toute la force du seul pouvoir dont il dispose : sa capacité d’argumenter et de mobiliser.

 

Jaurès ne voulait pas de l'aboutissement terrible que contenait la situation de son temps. C'est lui qui dit : « le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l'orage ». Alors, il s’est donné tous les moyens d'éviter le pire. L’Internationale devait déclencher la grève générale en cas de guerre. Il y avait comme d’habitude ceux qui n’aiment jamais dire franchement les choses.

 

En 1912, la motion du congrès de Bâle de l’Internationale dit « tous les moyens » contre la guerre pour ne pas dire « la grève générale ». Comme d’habitude, l’ambiguïté devait permettre la synthèse « entre tous les points de vue ». Comme d’habitude, elle servit à faciliter la duplicité, et pour finir la trahison. Un an plus tard, le SPD allemand vote à son congrès d’Iéna qu’il n’y aura pas de grève générale en cas de déclaration de guerre.

 

Nous sommes en 1913. Derrière les traditionnels flots de bonnes paroles, la vérité était nue sous les yeux de celui qui analyse sans céder aux clameurs du jour. Cela veut dire qu’il y aura la guerre. Jaurès le sait, il le dit. Jaurès se bat le dos au mur pour empêcher l’atroce dénouement. Son dernier éditorial, la veille de la déclaration de guerre, continue d’appeler à la raison. Alors, ils ont tué Jaurès. La voix de la résistance est éteinte. Chacun se rangea derrière son drapeau national plutôt que derrière celui de sa classe : la guerre peut avoir lieu tranquillement. Les socialistes allemands votent les crédits de guerre du Kaiser. Quelques heures plus tard, les députés socialistes français en font autant pour répliquer. Jean-Luc Mélenchon (Extrait) Lire l'article ici

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 18:43

 

  • Améliorer la sécurité des patients Rapport: Oreste Rossi, PPE (A7-0320/2013)

 

De quoi parle-t-on ?

Le secteur de la santé représente un domaine à haut risque dans la mesure où les évènements indésirables liés aux soins (et non au problème médical traité) peuvent entraîner des lésions sérieuses, des complications ou des souffrances, voire le décès des patients pris en charge. Si certains événements indésirables sont liés aux risques intrinsèques d'interventions ou de médicaments nécessaires, d'autres, en revanche, sont provoqués par des erreurs médicales et des lacunes ou des défaillances dans la chaîne de soins qui pourraient être évitées. On estime ainsi qu'entre 30 et 40% des événements indésirables associés aux soins, tant dans le secteur hospitalier que dans le secteur des soins de ville sont évitables. Ces événements indésirables comprennent les infections associées aux soins (IAS) qui, selon des estimations, touchent en moyenne 5% des patients hospitalisés, soit 3,2 millions de personnes chaque année, et provoquent directement le décès de 37 000 d'entre elles. Les IAS seraient évitables dans au moins 20 % des cas. Les patients âgés et immunodéprimés sont particulièrement vulnérables à ces IAS, et le développement de l'antibiorésistance complique fréquemment la lutte contre ces infections.

 

Que propose le rapport ?

Le rapport encourage l'application de la recommandation du Conseil en matière de sécurité des patients et de prévention et de lutte contre les IAS (2009), insuffisamment respectée selon le premier bilan en novembre 2012.

 

Points positifs :

rappelle les principe fondamentaux « considérant que la sécurité et le bien-être des patients participe de la qualité globale des soins de santé et que les efforts tendant à renforcer la sécurité des patients dépendent de la mise en œuvre de politiques et de programmes efficaces et à long terme dans l'ensemble de l'Europe » et « considérant que des soins de santé de qualité constituent la clé de voûte de tout système de santé de qualité et que l'accès à des soins de santé de haute qualité est un droit fondamental reconnu, auquel sont attachés l'Union européenne, ses institutions et ses citoyens »

dénonce les effets de la crise et de l'austérité « considérant que le manque de moyens financiers, technologiques et humains est particulièrement associé à un risque accru de survenue d'événements indésirables liés aux soins », « considérant que la crise économique a ralenti la mise en œuvre des actions décidées par les États membres en 2009, du fait de changements des priorités dans le domaine de la santé publique; »

Propose des mesures pour lutter contre les IAS :

- « encourage les États membres à poursuivre leurs efforts en matière d'amélioration de la sécurité des patients et à mettre en place, quand cela n'est pas encore le cas, des mesures supplémentaires, y compris en établissant des plans d'action pour lutter contre les IAS, afin de refléter totalement les recommandations du Conseil »

- demande à l'Agence européenne des médicaments de dresser une liste des médicaments hors AMM qui sont utilisés malgré l'existence d'un autre produit bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché; invite instamment les États membres à faire en sorte que les professionnels de santé et les patients soient informés quand un médicament hors AMM est mis en œuvre

- encourage les Etats-membres à: « assurer suffisamment de ressources humaines, financières et technologiques pour veiller à ce que les soins dispensés à domicile ou à l'hôpital soient de la qualité la plus élevée possible, et les appelle notamment à allouer des budgets suffisants à la sécurité des patients afin de garantir que les soins dispensés à domicile ou à l'hôpital sont de la qualité la plus élevée possible »

- rappelle l'importance à accorder aux droits des patients « encourage les États membres à communiquer aux patients des informations relatives aux risques, aux niveaux de sécurité et aux mesures en vigueur pour éviter la survenue d'événements indésirables associés aux soins, afin de garantir un consentement éclairé du patient au traitement qui lui est proposé et pour lui permettre plus généralement d'acquérir des connaissances dans le domaine de la sécurité du patient; demande aux États membres d'informer les patients, grâce à des structures organisationnelles adaptées, concernant les procédures de réclamation et des droits de recours en cas de survenue d'événements indésirables associés aux soins (par exemple, par l'intermédiaire d'un représentant des droits des patients) »

 

points négatifs :

le rapport reconnaît que l'Union européenne ne peut pas interférer dans l'exercice des compétences des États membres dans le domaine de la santé, et que donc elle ne peut « qu'encourager les bonnes pratiques »

 

J'ai voté pour ce texte

Voici mon explication de vote

Ce rapport préconise des mesures pour favoriser la sécurité des patients et lutter contre les infections associées aux soins. Mais il reconnaît dans le même temps que l'Union européenne ne peut pas interférer dans l'exercice des compétences des États membres dans le domaine de la santé. Il tend à favoriser les droits des patients. Il dénonce les effets de la crise et de l'austérité qui entraine un manque de ressources humaines, financières et technologiques et qui nuit à la qualité des soins. Mais si nous sommes d'accord avec l'ensemble des mesures proposées, comment pouvons-nous les mettre en oeuvre alors que l'Europe impose aux États une politique austéritaire avec réduction de tous les budgets y compris celui de la santé ? Comment mettre en oeuvre les préconisations de ce rapport lorsque les Agences Régionales de Santé imposent des suppressions de lits, des fermetures de services ou d'hôpitaux, des fusions de centres hospitaliers et des suppressions de personnel ? Je vote Pour, pour soutenir ces bonnes intentions.

 

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  • Comment ne rien faire (ou si peu) face au changement climatique Résolution B7-0482/2013

 

J'ai voté contre ce texte

Voici mon explication de vote

Cette résolution rappelle l'urgence écologique à laquelle nous faisons face. Les changements climatiques représentent une menace imminente et potentiellement irréversible pour les sociétés humaines, la biodiversité et la planète, ils doivent donc faire l'objet d'un plan d'action international impliquant toutes les parties.

La conférence de Varsovie sera de ce point de vue déterminante pour réaliser un accord mondial juridiquement contraignant d'ici 2015 en vue de parvenir à tenir « l'objectif 2°c ». Malheureusement le changement de paradigme nécessaire n'est pas à l'ordre du jour. Ce texte s'inscrit dans la logique du capitalisme vert. Il persiste dans des mesures que nous savons inefficace telle que le système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre. Il affirme même «qu'un marché mondial du carbone constituerait une base saine en vue de réduire considérablement les émissions ». Je vote Contre pour ne pas encourager ces errements.

 

*************

  • Justice en ligne pour s'éloigner des citoyens Résolution B7-0465/2013

 

J'ai voté contre ce texte

Voici mon explication de vote

La justice en ligne est un projet défendable si il a pour but de faciliter l'accès des citoyens à la connaissance de leurs droits ou encore une meilleur coopération judiciaire entre professionnels. Et uniquement lorsque les libertés sont garanties. Ce n'est manifestement pas le cas ici. Cette résolution avance une idée déshumanisée de la justice via la visio-conférence. Elle représente également une menace sérieuse contre les libertés du fait de l'interconnexion des fichiers. On voit bien l'avantage en terme de réductions des couts publics mais cela s’accommode du développement d'un marché lucratif et laissé au mains du privé. Je vote Contre

 

******************

 

  • Traitement des flux migratoire après Lampedusa Propositions de résolution RC-B7-0474/2013

 

J'ai voté contre ce texte

Voici mon explication de vote

Selon l'Organisation internationale pour les migrations, 20 000 personnes au moins ont péri en mer depuis 1993. Cette résolution qui fait suite aux drames récurent de Lampedusa souligne une fois de plus qu'il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour sauver la vie des personnes en danger et que les États membres doivent s'acquitter de leurs obligations internationales en matière de sauvetage en mer. Les migrants y sont désignés comme victimes des trafiquants d'êtres humains et passeurs jamais comme celles des politiques commerciales agressives de l'Europe. Mais cette résolution demande également une augmentation de moyen pour l'agence Frontex dont rôle est de lutter contre l’immigration clandestine. Cette vision exclusivement policière des migrations ne permettra en rien de régler les drames humains qui se déroulent sur les côtes de l'UE. Tant que l’Europe ne tournera pas le dos à la libéralisation sauvage des échanges qui détruit les économies des pays du Sud les migrations forcées continueront même si l’UE se transforme en forteresse. Je vote Contre.

 

Voir aussi :


 

 

Source : Europe/Jean-Luc Mélenchon

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 16:42

Communiqué du 22 octobre 2013 : L’impunité de Valls doit cesser !

 

Le ministre de l'Intérieur doit s'expliquer sur l’usage disproportionné de la force contre la manifestation pour le droit au logement samedi 18 octobre place de la République à Paris. Alors que cette manifestation était légalement déclarée et pacifique, elle a été réprimée de manière incompréhensible. Au point que le porte-parole de l'association Droit au logement, Jean-Baptiste Eyraud, a eu deux côtes cassées et que deux mères de famille se sont retrouvées à l'hôpital.

Je demande l'ouverture immédiate d'une enquête sur les conditions de cette répression et la chaîne de décision qui a conduit à une telle atteinte à la liberté de manifestation.

Pendant combien de temps encore le président de la République et le Premier ministre vont-ils laisser le ministre de l'Intérieur piétiner les libertés publiques et les droits fondamentaux en toute impunité ?

La brutalité de Manuel Valls à l'égard des faibles et des pauvres est devenue la marque de sa campagne de promotion personnelle. Au lieu d’essayer de mater son groupe à l’assemblée le premier ministre ferait mieux de dominer son ministre de l’Intérieur. Jean-Luc Mélenchon

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 16:39
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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 09:40

Le leader du Front de gauche pousse un nouveau coup de gueule. "Y'en a marre ! De l'argent, il y en a ! Il est confiné à certains endroits. Le pays n'a jamais été aussi riche". Vrai ou faux ? Réponse ici.

Vrai

Si la déclaration de Jean-Luc Mélenchon n'est pas nouvelle, elle prend une résonnance particulière, une semaine seulement après la publication d'une étude édifiante de la célèbre banque Crédit Suisse, le Global Wealth Report, le rapport 2013 sur la richesse mondiale.

Richesse mondiale au top

L'étude nous apprend que la richesse dans le monde a grimpé de 68% depuis 2003, malgré la crise qui frappe les économies depuis cinq ans. La richesse a atteint 241.000 milliards de dollars. C'est le niveau le plus haut jamais atteint, d'après le rapport.

France bien placée

Entre 2012 et 2013, c'est aux Etats-Unis que la richesse globale a le plus augmenté. Le deuxième pays où elle a le plus progressé est la Chine, suivi de l'Allemagne et de la France. La hausse de la richesse en France a été énormément aidée par la bourse depuis deux ans. Le CAC 40 a gagné 15% en 2012 et 15% depuis début 2013. Forcément, ceux qui possèdent des actions s'enrichissent actuellement. 

Richesse aux mains d'une minorité

Si l'on se doute que la richesse est confinée dans les poches d'un nombre réduit de personnes, l'étude du Crédit Suisse a le mérite de mettre des chiffres sur la table. Et notamment celui qui révèle en pleine lumière les inégalités de patrimoine.  
Aujourd'hui, 46% du patrimoine mondial appartient à seulement 1 % des ménages. A l'inverse, les deux tiers des adultes de la planète possèdent seulement 3% de la richesse globale.

Des millions de millionnaires Lire la suite et écouter l'émission sur France Info

 

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