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Qui a tué nos villages ?

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 12:26

Très bien résumée, voici la situation telle qu'elle est ...et certains se demandent pourquoi les

gilets jaunes ne s'arrêtent pas de manifester ! De 1956 à nos jours : 62 ans d'imagination fiscale… et de mensonges.

 

Déjà, je me présente. Je m’appelle Micheline Sany. Je suis née en 1927 et je vous le dis tout net : à force de tirer sur l’élastique, la corde va péter !

 

  • En 1956, quand Guy Mollet a instauré la vignette pour « fournir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus», bon… moi j’avais à peine 30 ans et j’étais très fière de pouvoir venir en aide aux anciens. En plus, Paul Ramadier, le ministre des Affaires économiques, avait affirmé que ça serait une taxe temporaire… Bah, il a duré quarante-quatre ans le temporaire ! Pendant quarante-quatre ans j’ai payé cette vignette ! Alors merci !


Surtout que les anciens n’en ont presque jamais vu la couleur, vu qu’au bout de trois ans, le Premier ministre, Michel Debré, a annoncé que le produit de la vignette serait finalement « acquis au budget de l’État… », qui le reverserait au Fonds national de solidarité. Enfin, en partie… Enfin, en petite partie…


Que les vieux se fassent dépouiller comme ça, ça a fait du foin, pendant toutes ces années. Mais ça n’a jamais rien changé.

 

  • Ensuite en 1991, quand ils ont créé la CSG, la contribution sociale généralisée pour financer la branche famille, en remplacement des cotisations patronales d’allocations familiales, bon… sans râler, j’ai payé ! Surtout que ça ne devait durer que cinq ans. « Une contribution transitoire » qu’ils disaient… et puis 1,1 %, c’était supportable. Seulement vingt-sept ans plus tard, elle transite toujours la CSG ! Et elle a grimpé à 9,2 % pour les salariés et 8,3 % pour les retraités.


Par étapes, bien sûr, c’est moins voyant.

 

  • En 1993, elle est passée de 1,1 à 2,4 %.Pour alimenter en plus le Fonds de solidarité vieillesse.

 

Y’avait pas déjà la vignette pour ça ? Chuuuuut,arrêtez d’être insolents !

  • En 1997, elle augmente encore pour financer, en plus, la branche maladie : on en est à 3,4 %.

 

  • En 1998, toujours pour la branche maladie, elle passe à 7,5 %, etc., etc.

Bref, la protection sociale ne s’est pas redressée, et ce qui devait être temporaire est devenu…un impôt de plus.

Ah bah oui ! La CSG, ça rapporte plus que l’impôt sur le revenu aujourd’hui.

Si on vous demande combien vous payez d’impôts par an, vous savez le dire. Mais si on vous demande combien vous payez de CSG, vous savez ?
Chez moi on disait : « C’est tout un art de plumer l’oie sans la faire crier.» alors qu’il y aurait de quoi hurler.

 

  • Et puis en 1996, rebelote avec la CRDS, la « contribution à la réduction de la dette sociale ». J’ai payé. (Mais j’avoue, j’ai râlé.) À cette époque, les déficits sociaux s’élevaient à un montant estimé entre 30 et 38 milliards d’euros.

Oui, parce que nous, si on se trompe de dix euros dans notre déclaration de revenus, on risque une amende, mais eux, un flou de 8 milliards, ils ont le droit… Toujours est-il qu’ils avaient tout bien calculé : en treize ans, tout serait remboursé. La CRDS devait disparaître le 31 janvier 2009.

 

  • Mais voilà-t’y pas qu’en septembre 1997, le gouvernement Jospin annonce 13 milliards d’euros supplémentaires de dettes, qui correspondaient aux déficits sociaux non financés des années 1996 à 1998. Alors, ils ont tout bien recalculé, finalement pour tout éponger il fallait prolonger… jusqu’au 31 janvier 2014.

 

  • Mais voilà-t’y pas qu’en 2004, le plan de redressement de la Sécurité sociale concocté par Philippe Douste-Blazy annonce 50 milliards d’euros supplémentaires de dette à rembourser. Alors, ils ont tout bien re-recalculé… et ils ont vu que finalement, la Trinité était la meilleure date pour arrêter la CRDS. Donc, on la paye toujours…

 

  • Et puis, en 2004, Raffarin a inventé la « journée de solidarité », vouée à « l’autonomie des personnes âgées ». Moi, ça va, j’étais déjà à la retraite, mais vous, vous avez travaillé… sans être payés !

 

  • Et en 2013, une nouvelle taxe pour les retraités. CASA, ça s’appelle. C’est la « contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie », 0,3 % sur les retraites, pensions d’invalidité, allocations de préretraite. C’est-à-dire qu’ils font payer les vieux pour que les vieux soient autonomes !

C’est pas du bon foutage de gueule, ça ?

 

  • Et on continue. En 2013, toujours, M. Jean-Marc Ayrault nous gèle les retraites complémentaires…

Et comme ça ne s’arrête jamais, maintenant, parce que j’ai 1 247 euros de revenu fiscal par mois, j’ai une augmentation monstrueuse de la CSG : 25 % d’augmentation ! Ah ben oui, on nous a dit 1,7 %, mais c’est pas 1,7 % de ce qu’on payait, c’est le taux qui augmente de 1,7 % ! Bref, nous les vieux, on est passés de 6,6 % à 8,3 % de CSG, ça nous fait 25 % dans les dents qui nous restent.

 

  • Et maintenant, la cerise sur le pompon : on nous annonce que nos retraites vont être revalorisées de 0,3 %.

Cinq fois moins que l’augmentation dont on aurait dû bénéficier si le code de la Sécurité sociale avait été simplement respecté, puisqu’il prévoit que les pensions soient revalorisées du montant de l’inflation moyenne sur l’année pour éviter toute dégradation du niveau de vie.
Et l’inflation prévue d’après l’Insee est de 1,6 %.

Et Bruno Le Maire ose dire sur RTL : « Mais ils ne seront pas perdants, leur pension de retraite continuera à être revalorisée. » Il croit qu’on est tous gâteux ou quoi ?

 

Je n’ai que mon certificat d’études, mais y’a pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre qu’une hausse de 0,3 % des pensions, quand les prix augmentent de 1,6 %, revient à une baisse du pouvoir d’achat.

 

D’après le baromètre de l’institut Elabe, publié le 6 septembre, 72 % des retraités déclarent ne pas avoir confiance dans le chef de l’État, alors qu’ils étaient 44 % en janvier et 35 % lors de son élection.
On se demande vraiment pourquoi.

 

Un type qui pour se faire élire déclarait chez Jean-Jacques Bourdin en décembre 2016 :

- « L’engagement que je prends ici devant vous, c’est que, avec moi, toutes les petites retraites auront leur pouvoir d’achat protégé. » Et sur RMC encore, en février 2017:

- « Je ne veux pas, moi, faire d’économies sur le dos ni des retraités, ni de celles et ceux qui sont à quelques années d’aller à la retraite. » Et au 20 heures de France 2 en mars 2017:

- « Je ne touche pas à la retraite de celles et ceux qui sont aujourd’hui retraités. Leur retraite sera préservée. Il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel ! »

 

Alors je pose la question :72 % qui n’ont pas confiance, comment est-ce possible ? Comment peut-il se trouver encore 28 % de retraités qui lui fassent confiance ?

 

Toute ma vie, j’ai payé pour aider les vieux et maintenant que je suis vieille, il faut que je paye pour aider les jeunes ?

Et ben, « Feuque », comme ils disent !
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Impôts : ces retraités qu’on abat.
Les retraites vont être revalorisées de 0,3 %. Cinq fois moins que l'inflation! par Jean-Paul Lilienfeld -

 Via David Calderon

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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 17:19

Dans la nuit de vendredi à samedi, les élus En Marche et leurs complices ont

décidé de baisser le niveau des pensions de retraite et des aides aux familles. En effet, ils ont décidé de désindexer les pensions de retraite de l’inflation. Cela signifie que la hausse des prix ne sera plus répercutée dans la retraite des seniors. Première conséquence immédiate : les pensions de retraite ainsi que les allocations familiales sont revalorisées de 0,3% uniquement. Or, en annonçant cette hausse, le gouvernement cache le plus important : les prix vont augmenter de 2,1% cette année (ce que l’on appelle l’inflation).

 

Que cela signifie-t-il concrètement ? Voici une petite traduction budgétaire des implications sur votre porte-monnaie :

Si vous touchiez une retraite de 800€, entre la hausse des prix (+2,1%) et la revalorisation ridicule (+0,3%), votre pouvoir d’achat perd 14€ par mois. À l’échelle d’une année, le gouvernement vous retire 173€. À ce rythme là, dans dix ans, les retraites actuelles de 800€ par mois n’en vaudront plus que 650€ !

– Si vous touchiez une retraite de 1500€, votre pouvoir d’achat perd 27€ par mois. À l’échelle d’une année, le gouvernement vous retire 324€.

Si vous touchiez une retraite de 2000€, votre pouvoir d’achat perd 36€ par mois. À l’échelle d’une année, le gouvernement vous retire 432€.

À ce rythme, en 2055, le pouvoir d’achat des pensions aura été divisé par deux ! Comme si leur pension était coupée de moitié, malgré les années de cotisations patiemment accumulées au travail.

– Quant aux allocations familiales, après la coupe gouvernementale, un chèque de 300€ par mois n’en vaudra plus que 294€, volant 65€ dans les poches des bénéficiaires sur toute l’année.

 

Des calculs prenant en compte la taxe d’habitation et la taxation des polluants ont été menés ici sur retraite.com, qui confirment ces premières impressions. Presque tous les retraités perdront de l’argent en 2019. En attendant que le gouvernement liquide notre système de retraites par répartition avec sa « réforme par points ».

Alors que les plus riches ont reçu des milliards d’euros par la suppression de l’impôt sur la fortune, Emmanuel Macron délivre des coups de massue fiscaux sur le crâne des retraités. Cette coupe dans leur budget vient s’ajouter à la hausse de la CSG (cotisation sociale généralisée) déjà prévue cette année pour eux. Au final, ce sont plusieurs centaines d’euros par an qui sont directement prélevés au portefeuille de personnes qui ont travaillé toute leur vie, et auxquelles on rogne l’assurance-vieillesse promise depuis des décennies ans de travail. Source La France Insoumise

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 18:27
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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 09:54

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient dit-on...

 

Sauf que, entre la première vidéo où E. Macron déclare que pour les petites retraites il n'y aura pas d'augmentation de CSG et la réalité (deuxième vidéo), il y a un gouffre.

 

En effet, notre futur président a omis de préciser que cette augmentation ne serait pas calculée sur le montant des retraites, mais sur le revenu fiscal de référence !!

 

Explication :

Subiront la hausse de 1,7 point de la CSG ceux dont le revenu fiscal de référence 2016 (inscrit sur l’avis d’impôt de cette année) est inférieur à 14.404 euros, pour une personne seule, ou 22.096 euros pour un couple. Autrement dit les retraités (seuls) dont le montant de la pension ne dépasse pas 1200€/mois et 1841€/mois pour un couple.

 

Seront exonérés de CSG, ceux dont la pension ne dépassera pas les 11.018 euros l’an prochain pour une personne seule et de 16.902 euros pour un couple. Ou 918€/mois pour une personne seule et 1408.5€/mois pour un couple !!

 

L'omission de Macron !

Pour les couples dont les femmes (souvent) auront travaillé et cotisé sur des petits salaires seront impacté par l'augmentation, puisque la base de calcul est le revenu fiscal de référence et non le montant de leur retraite.

Explication : une femme percevant une pension de 500€, se verra appliquer la hausse de la CSG sur sa retraite, pour peu que son époux perçoive un revenu de 1400€/mois, puisque le total du revenu fiscal de référence sera de 22800€

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 18:49

En imposant le vote bloqué contre un texte des communistes sur la revalorisation des retraites agricoles, le gouvernement a réussi à lever l’ensemble des sénateurs, de gauche comme de droite, contre lui. De quoi compliquer encore les discussions sur la réforme de la Constitution.

Le gouvernement ne pouvait pas faire mieux pour jeter de l’huile sur le feu dans ses relations avec le Sénat. En décidant d’utiliser l’article 44-3 de la Constitution, ou vote bloqué, l’exécutif a coupé court à la discussion sur une proposition de loi du groupe communiste sur la revalorisation des retraites agricoles. Le texte, déjà adopté par l’Assemblée, avait pourtant été voté à l’unanimité en commission. Autrement dit, le texte allait être adopté. Mais le gouvernement préfère attendre la réforme des retraites et vérifier la compatibilité avec son futur texte. De quoi repousser la réforme de deux ans. Et faire des économies d’ici là. Car c’est aussi le coût que regarde le gouvernement regarde.

85% du Smic

La proposition de loi communiste prévoit de faire passer le minimum garanti pour les anciens chefs d’exploitation de 75% à 85% du Smic net agricole, soit de 871 à 987 euros par mois. 30.000 retraités supplémentaires bénéficieraient du dispositif pour un coût estimé à 350 millions d’euros.

Mais le report demandé par l’exécutif ne tient pas pour les sénateurs. Toutes couleurs politiques confondues, ils crient au scandale. Le Sénat fait corps. Si le vote bloqué avait été utilisé en 2013 sur la loi sur la sécurisation de l’emploi ou en 2010 sur la réforme des retraites, c’est une première, de mémoire de sénateur, que le gouvernement l’utilise sur une proposition de loi déposée par un groupe dans sa « niche parlementaire ». C'est-à-dire le moment où les groupes ont la main sur l’ordre du jour… Pour les sénateurs, après le recours aux ordonnances, et l’annonce, hier, de l’encadrement du droit d’amendement, c’est une nouvelle attaque en règle du pouvoir exécutif sur les parlementaires.

« Un coup de force d’une rare violence contre le Parlement »

La suite sur Public Sénat

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 08:55

Je viens de voir ma vie défiler devant moi ! ...Non , je vous rassure , j'ai pas failli mourir ce jour ! J'ai fait en ligne mon relevé de carrière avec estimation de ma retraite ! ( 60 ans en février 2017 ) ..

 

Bon , j'ai tous mes trimestres , mais c'est écrit que je peux prendre ma retraite en ...2019 le 01/03 ! !! et ce jour là , et ben ! cela fera juste 45 ans que j'ai mis le pied ( et le reste ) dans le monde du travail !

 

Cela fait 2 ans que j'ai perdu mon boulot ! donc je dois rester au chômage jusque 62 ans , puisque j'ai autant de chance de trouver du taf que de rencontrer une licorne où j'habite ou un martien dans mon jardin !

 

J'ai commencé donc en 1974 , j'avais 17 ans , salaire 1186 frs par mois soit 180 euros puisque abattement de 10% parce que pas 18 ans ! mais , l'année d'après le jackpot ! 1357 frs par mois ! soit 206 euros !

 

Bon , le paquet de gauloise coûtait 1, 20 fr ( 18 ct d'euros ) , la baguette 1fr !( 15 ct d'euros ) ...Ce qu'il y a de bien avec ce relevé de carrière , carrière ! mdr! tu parles ! entre les postes à l'usine de conserves , les petits boulots de merde dans la restauration , les temps partiels , les ménages , les fonctions d'animatrice en CLSH , la reprise des études ( à 30 ans :) , les petits contrats dans la fonction publique ( 10 ans !) , les grossesses et autres congés parentaux pour 7 enfants et , un ...cancer en 2013 ...

 

J'aurai une petite fortune en 2019 !! 883 euros brut par mois ! mais je crois que sur les petites retraite y a pas de CSG ? Enfin , je crois ! et , parait que , peut-être , parce que le fait que j'ai commencé à 17 ans , je pourrais peut-être partir plus tôt...mais mais , d'ici là y aura changement de gouvernement alors ... ?????

 

Toute une vie de petits salaires , de travail à temps partiel imposés le plus souvent , contrats aidés ( 726 euros à l'époque ) .

 

Quand j'ai commencé à 17 ans je gagnais un peu plus de 1000 frs ! Puis beaucoup d'arrêts avec les enfants , surtout pour les 3 premiers , leur père a tout fait pour me persuader de ne pas travailler , il gagnait bien sa vie disait-il ! pas besoin que " ma femme" travaille .. Pour pouvoir avoir mon indépendance financière j'ai du batailler , j'ai repris mes études à 30 ans ( quitté l'école à 16 ans , aînée de 9 enfants ) , j'ai divorcé , mon nouveau compagnon ( mon mari depuis 23 ans ) m'a toujours laissé faire comme je voulais , mais dur de retrouver un emploi après des années à la maison . J'ai quand même réussi , mais dans des conditions très durs , les femmes en contrat dans la fonction public sont souvent maltraitées , nous sommes un peu les larbins , quand ce n'est pas les chefaillons qui se permettent certaines choses …

 

Bref, je ne suis pas un cas particulier , nous sommes très nombreuses , des femmes qui comme moi n'ont pas fait d’études , pas par choix , mais par obligations souvent , dans les milieux modestes dont je suis issue, les filles ne faisaient pas d'études , elles travaillaient vers 16 ans , à 18 ou 19 mariées , à 20 maman. Moi à 12 ans j'étais déjà mure , aînée de 9 enfants, j'étais une deuxième maman pour les petits , à peine 8 ans fallait aider , à 16 fallait bosser , mes copines étaient souvent placées comme petites bonnes , les filles étaient payées 500 balles nourries et logées ! Moi je ne voulais pas , les patrons aux mains baladeuses et les patronnes qui vous traitent comme on ne traiterait pas son chien ! non et non ! je ne voulais pas vivre ce que mes copines vivaient !

 

Je suis entrée à l'usine du coin , c'était dur , mais là au moins pas de patron dégueux ! Et , puis avec les filles de l'usine on se tenait les coudes , on rigolait , pour oublier la dureté du boulot ! Les filles m'appelaient " l'avocate " j'étais la seule à avoir son brevet , et mes années à l'école des bonnes sœurs faisait que je sortais un peu du lot , un peu à part , et , je lisais des livres qu'elles ne connaissaient pas ..

 

Toutes ses femmes aujourd'hui sont comme moi , nous avons travaillé durement , nous avons donné beaucoup aux autres , à notre famille , nos enfants , nos maris , et , beaucoup méritée de la Nation , tout autant que celles qui ont eu la chance d'avoir une vie moins dure , qui ont pu faire un métier dont elles rêvaient .. Moi , je voulais devenir écrivain , je voulais devenir journaliste , mais surtout je voulais devenir quelqu'un .. Je suis surtout devenue maman , maman de mes frères et sœurs , puis de mes propres enfants , et même parfois de leurs pères , et même souvent maman de ceux des autres ..

 

Nous sommes combien de femmes qui ont tant méritées de la Nation , et qui pourtant finissent avec une retraite de misère ? Mais je n'ai pas de regret , parce que même si j'ai droit ( à une misère ) si peu de retraite , j'ai la chance d'être entourée , aimée , ce qui n'est pas toujours le cas , beaucoup de femmes finissent seules et dans la misère affective en plus de la misère matérielle .

Marie-Lyne, tous ses trimestres et au chômage devra attendre 2 ans avant de toucher 883€ brut à la retraite
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 06:36

 

Une série d’articles de la loi Macron prévoit de nouvelles mesures en faveur du développement de plans d’épargne retraite, au détriment du financement du système par répartition.

 

Peu l’ont relevé, mais après l’adoption de la loi Macron passage au Sénat, un certain nombre d’articles ont été adoptés sans être retouchés par la droite.

 

Le gouvernement ne s’est pas vanté que les articles 35 à 39 du projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques ont échappé à la réécriture du Sénat. Les articles en question constituent une nouvelle réforme libérales des retraites qui ne dit pas son nom, en contradiction avec les affirmations du gouvernement en 2013 qui assurait à l’époque que sa réforme garantissait l’avenir et une plus grande justice du système de retraite.

 

Pire, Emmanuel Macron poursuit le développement de la retraite par capitalisation dans des articles qui ne sont pas sans rappeler ceux de la réforme de 2010, mise en place sous la présidence de Nicolas Sarkozy, qui avaient suscité un mouvement social de grande ampleur.

 

A cette époque, la droite avait inscrit dans son texte, contre vents et marées, l’épargne retraite, en clair la retraite par capitalisation et les fonds de pension, comme un « appui » à la retraite par répartition.

 

Lire > Sevriena, l’entreprise sarkozyste de démolition des retraites

 

La loi Macron reprend ce scénario à son compte en réformant de nouveau les nombreux systèmes d’épargne abondés par les entreprises pour leurs salariés, ce que l’on nomme l’épargne salariale. Le gouvernement de Manuel Valls respecte ainsi scrupuleusement les recommandations budgétaires de la Commission européenne sur la poursuite de la réforme des retraites pour développer le deuxième « pilier » (la retraite par capitalisation) au détriment des régimes obligatoire par répartition, le premier « pilier ».

 

L’une des portes d’entrée du deuxième « pilier » est alimentée par les sommes versées aux salariés par les entreprises, sous forme de prime de participation (dépendant des bénéfices), de prime d’intéressement (liée à des objectifs prédéfinis) ou d’abondements sur divers plans : Plan d’épargne entreprise (PEE), Plan d’épargne interentreprises (PEI) ou Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco), sur lesquels le salarié peut aussi faire des versements volontaires.

 

Les salariés sont incités à placer des primes sur des fonds communs de placement, ce que l’on nomme aussi des fonds de pension dans le cas du Perco. En 2014, les versements recensés par l’Association française de la gestion financière (AFG) ont atteint 12,2 milliards d’euros et les encours 110 milliards.

 

Qu’envisage la réforme ? Selon Catherine Deroche, rapporteure du projet de loi et sénatrice UMP, « le texte vise à mieux orienter l’épargne salariale vers le financement de l’économie ».

 

Pour certaines entreprises, la fiscalité est allégée. Ainsi, le taux du forfait social, sera abaissé de 20 % à 12 % (dont 80 % bénéficient à la Caisse nationale d’assurance vieillesse, le reliquat étant versé au Fonds de solidarité vieillesse) pour les entreprises proposant un Perco investissant au moins 7 % de titres finançant des entreprises petites, moyennes ou de taille intermédiaire, selon le texte voté au Sénat, susceptible encore d’être modifié.

 

Autre mesure : les entreprises de moins de 50 salariés concluant un accord d’intéressement ou de participation seront exonérées de forfait social pendant trois ans, puis bénéficieront d’un taux réduit à 8 % pendant encore trois ans. Pour le salarié, la fiscalité ne change pas : les primes, exonérées de cotisations salariales, restent taxées au titre des prélèvements sociaux. Primes et intérêts ne sont pas imposables sur le revenu quand ils sont réinvestis.

 

Opposé à ces articles, Eliane Assassi, sénatrice PCF, a expliqué les conséquences de ces placements lors de l’examen du projet de loi par la commission spéciale du Sénat : la suite sur Politis

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:38

Demain, quel sera le niveau des retraites? De quel moyens disposeront les futurs retraités, ceux qui arrêteront de travailler en 2030, 2040, 2050? Ces perspectives peuvent paraître lointaines mais statisticiens et experts les envisagent déjà. Un document de l’Insee, communiqué lors du colloque annuel du Conseil d’orientation des retraites (Cor) le 2 décembre 2014, ne laisse pas beaucoup d’illusions à ceux qui en avaient encore… Le niveau de vie des retraités, comparé à celui des actifs, va nettement baisser dans les décennies à venir. D’ici à 2060, il devrait se situer entre 70% et 85% de celui des actifs, selon le niveau de croissance de l’économie. En 2011, le Cor avait estimé le niveau de vie des retraités à 96% de celui des actifs (en tenant compte des loyers fictifs, économisés par les seniors propriétaires, soit 75% des plus de 65 ans, selon l’Insee).

Cette érosion à venir du pouvoir d’achat des seniors s’explique par la baisse du taux de remplacement des retraites par rapport aux derniers salaires. Selon les scénarios du Cor, le rapport entre la pension moyenne et le revenu d’activité moyen passerait de 66% en 2010 à 57% en 2060, dans le meilleur des cas (mais 48% dans le scénario noir). Cette baisse du taux de remplacement des pensions est la conséquence de la modification des règles d’indexation des retraites de la réforme Balladur de 1993. Depuis, les salaires « portés au compte » (c’est-à-dire ceux qui sont pris en compte dans la détermination des « 25 meilleures années » pour le calcul de la retraite du privé) sont réévalués selon le niveau des prix et non plus selon celui des salaires.

A cette décote s’ajoute la revalorisation annuelle (à l’exception de 2014 en raison du gel des pensions décrété par le gouvernement) sur les prix des retraites liquidées. Les retraités « ne bénéficient plus des effets de la croissance », rappelle l’étude de l’Insee. Comme on peut le constater, la baisse du taux de remplacement des pensions est plus importante que l’érosion du niveau de vie des retraités. L’Insee explique cet état de fait par la taille plus réduite des ménages âgés – et donc par leurs moindres dépenses- ainsi que par le fait que l’Aspa (ex-minimum vieillesse) garantit un niveau de vie minimum aux plus de 65 ans. La suite sur Notre Temps

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:35

Une liquidation accélérée des retraites est autorisée dans les régions Nord-Picardie et Languedoc-Roussillon pour en finir avec les retards de paiement.

C’est une mesure exceptionnelle pour en finir avec les retards qui privent de nombreux nouveaux retraités de pension. Depuis le 25 janvier 2015, une "liquidation provisoire" de retraite est autorisée dans les Carsat (caisses de retraite régionales ) de Nord-Picardie et du Languedoc-Roussillon, des régions où un afflux de dossiers de retraite submergent les caisses et provoque la colère des jeunes retraités. À lire: Paiement des pensions en retard, des nouveaux retraités en colère

"Liquidation provisoire" signifie en clair paiement accéléré. Dorénavant, dans ces deux régions, la pension est versée dès qu'un premier contrôle confirme que le futur retraité y a bien droit même s’il manque des pièces justificatives. Le nouveau retraité dispose de 6 mois pour fournir les documents manquants. Son dossier fera alors l’objet d’une vérification a posteriori. La Carsat Nord-Picardie annonce qu’elle a déjà mis en paiement 1533 dossiers.

Aide exceptionnelle de 800€

Une aide exceptionnelle d'attente pouvant atteindre 800€ a également été mise en place en décembre 2014, à la demande de Marisol Touraine, ministre du travail. Elle est destinée aux retraités placés en grave difficulté financière par le retard de leur pension. Le nombre de bénéficiaires de cette aide exceptionnelle atteint près de 1300 assurés pour la Carsat Nord-Picardie. La carsat Languedoc Roussillon annonce 700 bénéficiaires de cette aide sur son site. La suite sur Notre Temps

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:31

La nouvelle est passée quasiment inaperçue du grand public. La loi d’adaptation de la société au vieillissement n’entrera pas en application à la mi-2015, mai au premier trimestre 2016. Après le retard pris par ce dossier à la suite du remaniement gouvernemental de mars 2014, Laurence Rossignol, la secrétaire d’État chargé des personnes âgées, n’a eu de cesse d’annoncer l’entrée en vigueur de la loi à l’été 2015. Annonce confirmée dans un entretien au magazine Notre Temps paru en septembre 2014. Interrogée sur l’utilisation de la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa) payée par les retraités, elle avait alors assuré : « Dès l’application de la loi, mi-2015, la totalité de cette contribution sera affectée aux mesures contenues dans le projet de loi. » Fin novembre 2014, elle avait confirmé ce calendrier auprès d’une délégation des Unions confédérales de retraités (UCR), les branches « retraités » des centrales syndicales. « Elle nous a dit qu’elle avait « bon espoir » que le calendrier soit respecté », se rappelle Dominique Fabre de l’UCR-CFDT, très préoccupée par ce nouveau report.

Mais selon l’agenda des réformes publié par Matignon fin 2014, la mise en œuvre de la loi est fixée désormais au premier trimestre 2016, soit près de trois ans après le lancement officiel des concertations sur le projet de loi. Portée par la ministre de l’époque, Michèle Delaunay, le texte était alors présenté comme l’un des chantiers majeurs du quinquennat. Le projet de loi, validé en première lecture à l’Assemblée nationale en septembre 2014, n’a toujours pas été examiné par le Sénat. Les grincheux relèveront que la loi « Macron », par exemple, ne devrait mettre que quelques mois à franchir les étapes indispensables à sa promulgation… Certes, le gouvernement a des priorités. Mais une nouvelle fois, le soutien au grand âge passe au second plan. Et ce n’est pas le premier recul des pouvoirs publics dans ce domaine. Déjà en 2011, Nicolas Sarkozy, après avoir annoncé tout au long de son quinquennat l’imminence d’une réforme de fond de la prise en charge de la perte d’autonomie, avait finalement renoncé. La faute à la crise.

Ce nouvel ajournement inquiète les organisations de retraités. « Nous sommes vraiment la dernière roue du carrosse ! », tempête Sylvain Denis, vice-président du comité national des retraités et personnes âgées (CNRPA), l’instance chargée de représenter les seniors auprès du ministère des Affaires sociales. « Et nous sommes aussi en colère parce qu’une fois encore l’intégralité de la Casa ne servira pas à l’aide aux personnes en perte d’autonomie! » La Casa constitue le gros point de crispation des retraités dans ce dossier qui les concerne au premier chef. En effet, cette contribution est exclusivement payée par les retraités imposables depuis avril 2013. Elle est le principal outil financier de la future loi et rapporte environ 650 millions d’euros par an, dont 350 millions serviront à améliorer le niveau de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), perçue aujourd’hui par plus de 700 000 personnes âgées prises en charge à domicile. Mais depuis 2013, en l’absence de texte législatif, cet argent a servi à d’autres choses et notamment à combler le déficit du Fonds de solidarité vieillesse, chargé de financer le minimum vieillesse et les cotisations retraites des demandeurs d’emploi. La suite sur Notre Temps

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