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Qui a tué nos villages ?

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 20:11

La situation est grave au Japon, mais les médias français l'ont oublié. Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, l'a reconnu jeudi 12 mai : les coeurs des réacteurs n°1,2 et 3 de la centrale de Fukushima ont fondu. Plus grave, la cuve du réacteur n°1 est trouée. Auparavant, il n'était question que de "fusion partielle" des cœurs, et pas de fuites. Des employés de Tepco viennent de pénétrer dans les réacteurs n°2 et 3 pour observer l'étendue des dégâts. Pendant au moins une semaine, ces informations capitales n'ont pourtant trouvé que peu de relais en France.

 

Un reportage de quelques minutes, au 20 heures de France 2, sur l'évolution du pompage de l'eau contaminée, coincé entre deux directs avec New York, où il fallait suivre en direct l'arrivée d'Anne Sinclair au procès de son mari, Dominique Strauss-Kahn: le regard médiatique, en ce jeudi 19 mai, s'est bien détourné de Fukushima.

 

Et encore, cet étrange reportage n'a-t-il pas donné l'information essentielle de cette dernière semaine: un des "scénarios du pire" s'était déroulé, dès le premier jour. Mardi 17 mai, une dépêche AFP a souligné que "l'opérateur -Tepco- s'est rendu compte récemment, grâce à de nouvelles mesures, que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d'avoir été immergé durant plusieurs heures après la catastrophe du 11 mars qui a anéanti les systèmes de refroidissement". En clair, comme l'expique un article d'analyse clair de Rue89, "ce n'est pas que la situation se soit brutalement aggravée à Fukushima. Seulement Tepco a fini par admettre, deux mois après le séisme, que l'ampleur des dégâts était bien pire qu'envisagé sur le coup." Rue 89 indique que "le cœur du réacteur numéro 1 a totalement fondu", c'est-à-dire que "le combustible est transformé en corium", une lave brûlante, et imprévisible.

 

Mardi, la dépêche a été reprise telle quelle par la plupart des médias en ligne, sans grandes explications. Lire la suite sur le site d"Arrêt sur Images 



 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 18:39

Dans ce document d'investigation, le cinéaste danois Micheal Madsen filme une expérience unique: un stockage de déchets nucléaires à même de durer... l'éternité.

 

Réalisateur de l'édifiant Into Eternity, le long métrage qui sort ce mercredi sur les écrans, le Danois Michael Madsen met en scène le projet Onkalo, un site qui, à 300 km d'Helsinki, est l'épicentre d'une expérience unique. Onkalo (cachette en finnois) vise à enfermer, par 500 mètres de fond, des déchets nucléaires hautement toxiques. Ces derniers seront confinés là, au bout d'un long dédale de tunnels creusés dans le granit, pour les siècles des siècles - en principe. L'aventure de cet improbable sanctuaire aurait pu inspirer un auteur de science fiction. C'est un cinéaste scandinave qui exploite la veine.

 

Document d'investigation dont l'ambiance tient autant d'un Kubrick, version 2001, Odyssée de l'Espace, que d'un Bergman, Into Eternity apporte sa contribution au débat sur la question, non résolue, du stockage des déchets nucléaires. Loin du registre polémique d'un Michael Moore, Madsen montre la démarche - "post-humaine" selon lui - de ceux qui ont entrepris de conjuguer le nucléaire au futur infini. Prétentieux? Provoquant. Et plutôt instructif. La suite sur L’Express 

 

 

Bande annonce du film

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 08:09

 

 

Les agriculteurs ne sont pas les seuls à redouter la sécheresse qui s’installe durablement en France. Alors que 26 départements ont déjà pris des mesures de restriction d’eau, le bon fonctionnement du parc nucléaire pourrait lui aussi être perturbé. Si l’aridité se prolonge, 44 des 58 réacteurs situés en bord de rivière risquent d’être arrêtés, menaçant la France de black out électrique, estime l’Observatoire du nucléaire dans une récente analyse.


Les cours d’eau imposent en effet de nombreuses contraintes aux centrales. Elles doivent tout d’abord respecter des normes de débit minimal, définies au cas par cas, avant de prélever l’eau nécessaire au refroidissement de leurs installations. EDF surveille et anticipe ainsi constamment les évolutions du débit des fleuves. Sur la Loire, lorsque le débit descend sous 60 mètres cubes par seconde, par exemple en cas de forte chaleur, les quatre centrales, qui puisent à plein régime entre 3 et 10 mètres cubes par seconde, doivent par exemple se coordonner pour maintenir un niveau d’eau suffisant sur le fleuve.


Selon l’Observatoire du nucléaire, 22 réacteurs sont ainsi susceptibles de manquer d’eau pour pouvoir être refroidis, dans les centrales de Civaux (Vienne), Golfech (Tarn-et-Garonne), Belleville (Cher), Dampierre (Loiret), Saint-Laurent (Loir-et-Cher), Chinon (Indre-et-Loire), Chooz (Ardennes), Cattenom (Lorraine).


Second impératif : les centrales ont pour obligation de ne pas dépasser une certaine température dans les rivières, située autour de 28° C, lorsqu’elles rejettent l’eau venant des circuits de refroidissement. Si cette température est atteinte, la centrale doit réduire voire arrêter la puissance de ses réacteurs.


D’après l’enquête de l’organisme de veille nucléaire indépendant, 20 réacteurs sont menacés de ne pas pouvoir respecter les règles de protection de l’environnement : dans les centrales de Saint-Alban (Isère), Bugey (Ain), Cruas (Ardèche), Tricastin (Drôme), Blayais (Gironde), Nogent (Aube). Lire la suite sur le site du Monde 



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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 17:36

 

 

Au moment de célébrer le triste anniversaire des 25 ans de Tchernobyl, une autre catastrophe a jeté sa lumière froide sur les limites de notre maîtrise collective du feu nucléaire. En 1986, le contexte de guerre froide et les réassurances artificielles prodiguées à l'opinion publique avaient pu prétendre minimiser la portée de cet accident gravissime : les Soviétiques ne se préoccupent pas de sûreté nucléaire, leur système est désuet et non fiable, le nuage s'est dispersé avant d'atteindre le territoire français...

 

Aujourd'hui, le contexte a changé, les Japonais ont plutôt la réputation d'être fiables et le bêtisier de Tchernobyl n'a plus cours. Assurément, la catastrophe de Fukushima qui se poursuit crée une rupture que nous voulons pérenne dans notre relation au risque nucléaire. Elle impose de placer enfin la démocratie et la citoyenneté face à la technologie la plus dangereuse du monde.

 

De Tchernobyl à Fukushima, pourtant, il semble que nous n'ayons rien appris. Car le débat principal, le seul auquel les Français pourraient réellement participer, est escamoté, enfoui dans ce bavardage ininterrompu entre experts plus ou moins péremptoires. Comme l'avoue honnêtement le président de l'Autorité française de sûreté nucléaire, André-Pierre Lacoste (Le Monde du 31 mars), "personne ne peut garantir qu'il n'y aura jamais un accident grave en France". Donc le seul débat qui devrait avoir lieu dans ce pays, c'est celui de savoir si oui ou non les Français veulent assumer collectivement ce risque.

 

Les Français veulent-ils ou non, en connaissance de cause, entretenir sur le territoire national le risque d'une catastrophe nucléaire ? Et ce débat ne se réglera ni à coups d'expertises concurrentes ou vaguement contradictoires ni à coups de sondages plus ou moins fiables. C'est un débat fondamental pour une communauté citoyenne, celui de se mettre d'accord sur le niveau de risque que ses membres sont collectivement prêts à assumer. Lire la suite sur Le Monde 

 

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 17:34

 

 

En janvier 2010, l’Académie des sciences de New York a publié sous la direction d’Alexei Yablokov le recueil le plus complet de données scientifiques concernant la nature et l’étendue des dommages infligés aux êtres humains et à l’environnement à la suite de l’accident de Tchernobyl « Chernobyl : Consequences of the catastrophe for people and the environment » cet ouvrage (dont on peut lire une version réduite et traduite par Wladimir Tchertkoff) met à la disposition du lecteur une grande quantité d’études collectées dans les pays les plus touchés : la Biélorussie, la Russie et l’Ukraine. Les auteurs estiment que les émissions radioactives du réacteur en feu ont atteint dix milliards de curies, soit deux cents fois les retombées des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki, que sur les 830 000 « liquidateurs » intervenus sur le site après les faits, 112 000 à 125 000 sont morts, et que le nombre de décès à travers le monde attribuables aux retombées de l’accident, entre 1986 et 2004, est de 985 000, un chiffre qui a encore augmenté depuis cette date.


Les responsabilités occidentales

Fruit de 20 années de recherches et de soins de milliers de scientifiques et de médecins russes, ukrainiens et biélorusses, le livre publié à Saint Petersbourg en 2007 (et en janvier 2010 par l’Académie des sciences de New York sur « les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour l’homme et la nature » (version en Word réduite et traduite par Wladimir Tchertkoff) montre l’énormité du mensonge scientifique organisé depuis 22 ans par l’AIEA et l’OMS pour le compte des États qui se sont attribué la légitimité de posséder et d’utiliser les armes atomiques. Cet ouvrage considérable constitue la preuve scientifiquement documentée du crime de haute trahison devant l’Humanité des États membres du Conseil de sécurité de l’ONU (États-Unis, France, Grande Bretagne, Chine et Russie), et des agences des Nations Unies, qui les cautionnent par leur autorité scientifique et médicale.


Depuis l’horreur d’Hiroshima et de Nagasaki la science officielle ne reconnaissait que les effets des doses d’irradiation externe très élevées sur la santé, produits par les rayons gamma du flash de l’explosion des deux bombes. Suite à l’accident de Tchernobyl, cette vérité provisoire et incomplète s’est constituée en dogme : pour éviter une chute catastrophique de la crédibilité de l’industrie nucléaire, les institutions internationales détentrices du pouvoir scientifique dans le domaine de l’atome ont choisi d’ignorer ce que ce deuxième désastre atomique majeur, différent du précédent dans ses mécanismes et ses effets pour la santé, pouvait apporter de nouveau à la connaissance scientifique pour la sauvegarde de l’humanité. La physicienne Bella Belbéoch [coauteur de "Tchernobyl, une catastrophe"] l’a lucidement prévu cinq jours après la catastrophe (1) : "Il faut s’attendre dans les jours qui viennent à un complot international des experts officiels pour minimiser l’évaluation des victimes que causera cette catastrophe. La poursuite des programmes civils et militaires impose à l’ensemble des États une complicité tacite qui dépasse les conflits idéologiques ou économiques".   LES ÉTAPES DE LA SOUMISSION SCIENTIFIQUE AU MENSONGE (2)


Les 25-29 août 1986, soit quatre mois après l’explosion, l’AIEA organise la première Conférence internationale à Vienne pour analyser l’accident de Tchernobyl et ses conséquences. Les personnalités qui comptent à cette réunion sont Messieurs D. Beninson, président de la CIPR et dirigeant de l’énergie atomique en Argentine et M. Rosen directeur de la sûreté à l’AIEA. Les Occidentaux se sont déjà définitivement entendus sur le chiffre total " rassurant " de 4000 pour le bilan des décès à venir. De leur côté, choqués par la Catastrophe, les représentants soviétiques se montrent apparemment sincères dans leur effort d’analyser la situation, mais les données qu’ils présentent sonnent le glas de l’industrie nucléaire. Lire la suite sur HNS 





 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 16:27

 

L’élaboration du cahier des charges pour la mise en place de tests de résistance dans les centrales nucléaires européennes débute mercredi 11 mai à Bruxelles.

De nombreuses divergences opposent les États membres. Les pays qui ont déjà abandonné l’atome civil réclament des audits drastiques qui pourraient conduire à l’arrêt de certains réacteurs. Les autres veulent juste tester la capacité des installations à résister à des catastrophes naturelles.

Prenant les devants, la France a d’ores et déjà présenté le cahier des charges de l’audit qui sera conduit dans chacun des 58 réacteurs de l’Hexagone.

Après les grandes déclarations d’intention au lendemain de l’accident de la centrale japonaise de Fukushima, le 11 mars, les Européens doivent entrer mercredi 11 mai dans le vif du sujet : la définition des critères de sécurité pour les tests de résistance, les fameux « stress-tests » qui vont être menés dans les centrales nucléaires.

L’ambiance promet d’être assez électrique puisque personne n’est vraiment d’accord sur ce qu’il va falloir contrôler et sur la manière de s’y prendre.

D’autant que le commissaire en charge du dossier, l’Allemand Günther Oettinger, a d’emblée placé la barre assez haut. 

Des tests qui pourraient entraîner la fermeture de réacteurs

« Je ne vais pas apposer ma signature en bas d’un test de résistance s’il ne satisfait pas mes attentes et celles d’une large opinion publique », a-t-il averti, dans le dernier numéro de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel

Il défend notamment la prise en compte d’un attentat, d’une attaque informatique ou encore d’une chute d’avion, ce qui entraînerait de facto la fermeture à terme de la plupart des réacteurs.

Seul l’EPR d’Areva, actuellement construit en Finlande et en France (à Flamanville), est par exemple censé, du moins sur le papier, résister à un aéronef. « Il s’agit d’une réunion politique, organisée sous le coup de l’émotion, qui n’a pas de base juridique. 

Camps opposés s’affrontent à Bruxelles

La Commission européenne n’a aucun pouvoir dans le domaine du nucléaire, qui a toujours été laissé dans le champ des États. Elle ne peut que se fonder sur le traité Euratom signé en 1957 qui impose l’unanimité des États membres », estime Lionel Taccoën, ancien ingénieur d’EDF, auteur du Pari nucléaire français (Éd. L’Harmattan).

À Bruxelles, plusieurs camps s’opposent. Les pays qui ont abandonné le nucléaire, comme l’Autriche très en pointe sur le sujet, affichent les positions les plus radicales. 

À l’inverse, les pays disposant toujours de l’atome civil, avec en tête la France et le Royaume-Uni, qui à eux deux possèdent plus de la moitié des 143 réacteurs en service dans l’Union, veulent limiter les tests de résistance aux catastrophes naturelles. Lire la suite sur le site La Croix

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 19:55

 

 

TOKYO - Des milliers de personnes ont manifesté samedi au Japon pour exiger la fin de l'utilisation de l'énergie nucléaire après le séisme et le tsunami dévastateurs, qui ont provoqué la pire catastrophe nucléaire après Tchernobyl.

Malgré la pluie, des milliers de Japonais se sont massés dans un parc de Tokyo, brandissant des pancartes sur lesquelles l'on pouvait lire : "Le nucléaire est dépassé" et "Nous voulons un changement de politique énergétique".

Deux mois après l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (nord-est) consécutif au tremblement de terre, le Premier ministre japonais a exigé vendredi la fermeture d'une autre centrale, dans le centre de l'archipel soumis à un fort risque sismique. Lire la suite sur le site de L’Express 





 

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 19:54

 

De plus en plus rare dans les médias, la catastrophe nucléaire de Fukushima est pourtant toujours en court. Aujourd’hui, presque deux mois après le début de l’accident, la situation des réacteurs de la centrale de Fukushima demeure « très sérieuse », comme l’écrit elle même l’AIEA.

Le bâtiment d’un réacteur exploré pour la première fois depuis l’accident

Pour la première fois depuis le séisme du 11 mars, des ouvriers sont entrés ce jeudi 5 mai dans le bâtiment du réacteur numéro 1 de la centrale. Ces ouvriers, munis de combinaisons de protection et de bouteilles d’oxygène, doivent mettre en place un système de ventilation pour faire baisser le niveau de radioactivité.

Les travailleurs sont envoyés par l’opérateur TEPCo dans le réacteur par petits groupes, pendant une durée maximum de dix minutes, pour limiter la durée d’exposition aux radiations. La limite légale de radiations autorisées pour les hommes travaillant dans le nucléaire en temps de crise a été relevée à 250 millisieverts par an depuis l’accident de Fukushima, contre 100 auparavant.

Inquiétudes autour de la radioactivité en mer

Mardi 3 mai, Le Rainbow Warrior, vaisseau amiral de Greenpeace, a entamé des mesures sur la qualité de l’eau au large de Fukushima. Ces premiers tests, menés au sud de la centrale, visent à mesurer le niveau de contamination de la faune et la flore marine et les impacts possibles sur la chaîne alimentaire. Il s’agit d’une des dernières expéditions du Rainbow Warrior II avant le lancement du Rainbow Warrior III, prévu à l’automne.


Tepco a rendu public ses propres résultats d’analyse de sédiments marins prélevés le 29 avril, à quelques kilomètres de la centrale – précisément dans la zone où Greenpeace voulait envoyer le Rainbow Warrior. À 15 km vers le nord, Tepco a relevé 1 400 becquerels de césium 137 par kilo et 1 300 becquerels de césium 134 par kilo de sédiment. À 20 km vers le sud, il y avait 1 200 becquerels par kilo pour chacun des césium. L’opérateur a également noté une contamination en iode 131 (entre 98 et 190 becquerels par kilogramme). Dans le même temps, les autorités n’ont rien trouvé dans les sédiments à 50 km au sud de la centrale.


Tepco prétend aussi vouloir nettoyer la mer en pompant de l’eau et en la filtrant pour capter certains radioéléments. En effet, malgré le colmatage de la fuite, les niveaux de contamination restent élevés. La compagnie ne peut exclure que la centrale fuit toujours dans la mer, à un moindre niveau que par le passé. Les seules mesures disponibles actuellement concernent l’eau de mer. Pour les êtres vivant dans la mer, il faut multiplier ces valeurs par un facteur de concentration. Quelques valeurs de facteurs de concentration sont données ici sur le site de l’ACRO.


En Belgique, des traces de radioactivité « pas alarmantes » ont été retrouvées sur trois conteneurs d’un bateau provenant du Japon qui avait fait escale en Malaisie. Le bateau était parti de Yokohama, au sud de Tokyo, cinq jours après le séisme. Voir l’article du Parisien

Les relations incestueuses de l’OMS & de l’AIEA

La crédibilité des agences onusiennes, qui surveillent l’accident nucléaire au Japon, reste remise en question. Et notamment celle de l’Organisation mondiale de la santé. Une OMS soumise au bon vouloir de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et incapable d’évaluer les risques de façon indépendante. L’accord WHA 12-40 qui lie les deux institutions, ne cesse d’être dénoncé, en interne à l’OMS, par les associations de victimes du nucléaires … Lire sur Rue89 Fukushima, Tchernobyl : « L’OMS répète les chiffres de l’AIEA » , et l’enquête de la TSR.

Sur le sujet, six représentants d’un collectif anti-nucléaire ont rencontré mercredi à Genève la directrice générale de l’OMS Margaret Chan. A la sortie de l’entrevue, ils regrettent de ne pas avoir pu obtenir d’engagement ferme. Les militants espèrent qu’un gouvernement mettra la catastrophe de Fukushima à l’ordre du jour de l’Assemblée mondiale de la santé, qui s’ouvre le 16 mai à Genève. L’Allemagne pourrait prendre l’initiative, mais « rien n’est sûr ». Voir l’article de la Tribune de Genève

Un article du Asahi (version anglaise) daté du mercredi 4 mai rapporte que selon des sources gouvernementales, le montant des compensations s’élèverait à 33 milliards d’euros. Tepco devrait en prendre 50 % à sa charge. Il ne s’agit que d’une première estimation puisque la catastrophe n’est pas terminée.

Greenpeace France

 

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 13:30

 

Le scénario d'un crash d'avion, d'une attaque terroriste ou d'une erreur humaine ne seront pas examinés. Plusieurs voix s'élèvent en Europe pour dénoncer l'insuffisance de ces test.

 

Une controverse a éclaté mercredi au sujet des tests de sécurité promis en Europe sur les centrales nucléaires à la suite de la catastrophe de Fukushima, plusieurs voix s'élevant pour juger que le projet à l'étude n'est pas suffisamment exigeant.

 

Le ministre de l'Environnement autrichien Nikolaus Berlakovich, dont le pays a renoncé au nucléaire à la fin des années 1970, a dénoncé la faiblesse de ces vérifications appelées à débuter en juin, qui ont le défaut selon lui de ne pas s'attarder notamment sur le risque terroriste ou informatique. Il a aussi souligné la nécessité de recourir à des experts indépendants pour mener ces tests et non, comme cela est prévu pour le moment, aux exploitants eux-mêmes des réacteurs, avant une évaluation ensuite par la Commission européenne. "Cela n'a aucun sens si les centrales nucléaires se testent elles-mêmes", a-t-il dit.

 

Un cahier des charges trop light : Lire la suite sur L’Expansion/L’Express 

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 07:32

 

Après la catastrophe de Fukushima, l'énergie nucléaire est remise en cause dans plusieurs pays. En France, la réflexion sur le projet de deuxième EPR de Penly a été «stoppée» affirme le PDG de Total. EDF et Éric Besson démentent.

À l'heure où plusieurs grands pays, comme l'Allemagne, l'Italie et la Suisse ont décidé de se désengager de l'énergie nucléaire, le projet de deuxième EPR, à Penly (Seine-maritime) - le premier EPR est celui de Flamanville (Manche), en construction - paraît plus enlisé que jamais.


Dans une interview accordée au magazine Challenges, le PDG de Total, Christophe de Margerie affirme que la réflexion sur le projet de deuxième EPR de Penly a été «apparemment stoppée». Alors que le chantier devait démarrer en 2014, le dirigeant a confié au magazine : «Il y avait un calendrier, des dates potentielles, il n'y en a plus ». Le groupe pétrolier suit l'évolution du projet de près dont il dispose d'une participation de 8,33%. Lire la suite sur le site du Figaro 



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