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Qui a tué nos villages ?

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 19:46

 

 

L'expert scientifique Jacques Foos redoute, dans un courriel d'alerte au conseil général de la Manche, que le futur EPR de Flamanville s'expose à une défaillance similaire à celle de la centrale japonaise de Fukushima en cas de tsunami, a-t-on appris récemment.

 

Ce professeur honoraire au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), membre de la commission locale d’information (CLI) de Flamanville, recommande d’installer sur une falaise plus élevée, qui surplombe la centrale en bord de mer, les moteurs diesel destinés à assurer le refroidissement des réacteurs.

 

« Un responsable d’EDF de Montrouge (où se trouvent les concepteurs de l’EPR, ndlr) m’a dit lundi soir que les diesels auraient été noyés pareil à Flamanville donc, même accident », a-t-il écrit dans ce mail, dont la teneur a été confirmée le 17 mars par le conseil général. (…) 

Source La Gazette des Communes

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 19:40

 

 

Depuis une vingtaine d'années, EDF a renforcé sa politique de sous-traitance, en ce qui concerne la maintenance de ses installations nucléaires. Ce qui n'est pas sans conséquences pour la sécurité des centrales et la santé des salariés de ces entreprises.

 

Tous les douze ou dix-huit mois, certains réacteurs doivent être arrêtés pour des travaux de maintenance. 25 000 à 35 000 travailleurs participent à ces travaux dans des zones dites « contrôlées », c'est-à-dire radioactives. Ils y effectuent des vérifications, réparations, modifications nécessaires au bon fonctionnement des installations.

 

Ces interventions exposent les salariés qui les effectuent à d'importantes radiations. Pour diminuer les coûts liés à cette exposition, notamment le coût d'un personnel nombreux pouvant se relayer souvent, les exploitants du nucléaire ont choisi de sous-traiter 80 % de ces opérations dangereuses et pénibles à plusieurs centaines d'entreprises et près de 20 000 sous-traitants. La sélection s'effectuant sur appels d'offres, la tentation est grande pour ces entreprises de tirer leurs prix vers le bas pour remporter les marchés, quitte à jouer sur la formation et les conditions de sécurité de leurs propres salariés. Et sur les salaires, qui excèdent rarement le smic.

 

La situation de ces salariés, directement affectés aux travaux sous rayonnement, est aggravée par le fait que ce sont souvent des travailleurs précaires et qu'ils se déplacent de centrale en centrale. Cela rend plus difficile le suivi de leur exposition aux rayons et l'identification des responsabilités en cas de cancer, maladie fréquente au bout de quelques années de travail dans l'industrie nucléaire. Du coup, ces malades sont rarement considérés comme victimes d'une maladie professionnelle.

 

Au-delà des catastrophes de grande envergure comme celles de Tchernobyl ou Fukushima, l'industrie nucléaire, du fait des choix de ses responsables, contribue ainsi à une catastrophe sanitaire silencieuse, d'une ampleur que certains spécialistes estiment comparable à celle de l'amiante.

 

Roger MEYNIER

Source Lutte Ouvrière 

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 19:53

 

En ces temps dramatiques, face à un accident nucléaire majeur qui va quoi qu'il arrive causer d'innombrables morts et maladies sur plusieurs générations, le débat public est occupé essentiellement par les représentants des agences gouvernementales et par les opposants au nucléaire. On voudrait ici simplement signaler qu'il existe également des travaux de recherche indépendants en France, qui tentent d'étudier les sites industriels potentiellement dangereux, les territoires et les populations environnants, et ainsi de contribuer à mesurer les risques de tous genres. On signalera ici en particulier les travaux de deux sociologues.


Pierre Fournier est maître de conférences à l'Université de Provence et chercheur au Laboratoire méditerranéen de sociologie, spécialiste de la sociologie des industries à risque. Sur le thème nucléaire, il a notamment publié « Les "kamikazes" du nucléaire : un même mot pour une réalité qui change » (
Sociétés contemporaines, 2000), « Attention dangers ! Enquête sur le travail dans le nucléaire » (Ethnologie française, 2001), ainsi qu'un récent chapitre du livre collectif Observer le travail (La Découverte, 2008).


Annie Thébaud-Mony est directrice de recherche à l’Inserm, spécialiste des questions de santé au travail. Elle dirige le GISCOP 93 (Groupement d’intérêt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle) à l’Université Paris 13. Elle a notamment publié L'industrie nucléaire : sous-traitance et servitude (INSERM, 2000) et Travailler peut nuire gravement à votre santé. Sous-traitance des risques, mise en danger d'autrui, atteintes à la dignité, violences physiques et morales, cancers professionnels (La Découverte, 2008).


Par Laurent MUCCHIELLI 



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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:05

 

> Pour un référendum sur la sortie du nucléaire, cliquez ici

Que de caricatures avons-nous du subir depuis des décennies ? En s’opposant au nucléaire, les écologistes auraient implicitement fait le choix de la bougie, du retour à une société préindustrielle. Les écologistes, partisans d’une sortie rapide du nucléaire, auraient ainsi opté pour un conservatisme bon teint où la précaution ne serait qu’un principe d’inaction mâtiné d’une petite dose de politiquement correct.


Face à ces nouveaux « réactionnaires », les thuriféraires de l’atome avaient beau jeu d’imposer une vérité, LEUR vérité. Après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et celle de Fukushima, cette vérité a, comme l’enceinte de confinement, volé en éclat.


Comme les chats, les lobbyistes du nucléaire retombent pourtant toujours sur leurs cinq pattes… La catastrophe nucléaire qui touche le Japon aujourd’hui et la Terre entière demain ne serait que le fruit du déchainement des éléments naturels ; ne serait pas intrinsèque à la complexité de la technologie nucléaire.


Partant de là, la France ne serait pas concernée par cette catastrophe et ne serait pas exposée à l’hypothèse d’une telle catastrophe. Mieux, le réacteur développé par la France serait plus sûr, plus fiable et l’opérateur historique aurait à cœur de défendre une transparence qui serait l’identité même d’EDF.


Las… nos centrales vieillissantes alliées à la privatisation larvée du secteur nucléaire nous amènent à entrevoir des risques qu’il est inutile de cacher sous le tapis radioactif. La maintenance des réacteurs coûte de plus en plus cher. Parallèlement, la quête d’économie de bouts de chandelle amène les gestionnaires des centrales à recourir à des intervenants extérieurs, intérimaires et soutiers du nucléaire, exploitables et irradiables à souhait.


Nul n’est donc à l’abri à l’avenir d’une catastrophe nucléaire, même en France. Les raisons de ce risque ne sont pas seulement sismiques mais systémiques, inhérentes à la technologie nucléaire. Sa complexité, sa lourdeur et son coût sont inadaptés à notre monde.


Vieillissants, les réacteurs vont entraîner des coûts de maintenance exponentiels. Dans le même temps, il est à craindre que la libéralisation du secteur de l’énergie se traduise par une volonté de diminuer le coût de production afin de satisfaire l’avidité de l’oligarchie éco-prédatrice. Cette mécanique bien huilée est intrinsèquement dangereuse. Plus une technologie est complexe, plus elle est vulnérable, moins elle est maîtrisable quel que soit les illusions techniciennes des lobbyistes du nucléaire passés en politique. Dans une société technicienne, les interactions sont nombreuses, la complexité grandissante engendrant des effondrements systémiques.


Or, comme nous pouvons le constater aujourd’hui au Japon, le fait d’avoir opté pour une certaine forme d’unilatéralisme énergétique nous place dans une dépendance extrême au nucléaire. En cas d’accidents majeurs que seuls des technocrates pétris d’idéologie refusent même d’envisager, la France se retrouverait placée dans une situation dramatique.


Dramatique sur le plan écologique et sanitaire, mais également sur le plan de la production d’électricité. En étant pieds et mains liés au nucléaire, la France prend le risque, en cas de catastrophe, d’un retour à la bougie, faute d’alternatives aptes à suppléer immédiatement à ce nucléaire.


Pour éviter la menace nucléaire, il nous faut préparer l’avenir. En décidant immédiatement de sortir du nucléaire, nous nous mettons en marche vers un autre avenir énergétique où l’unilatéralisme et le dogmatisme sectaire ne serait plus la clef de voute d’une politique qui mélange, depuis 40 ans, progrès technique et progrès humain.


Le meilleur moyen d’éviter la bougie est de sortir du nucléaire. Une sortie programmée, assumée et gérée politiquement à court, moyen et long terme. A défaut, nous prenons le risque d’une catastrophe nucléaire et par la suite un chaos qui nous ramènerait immanquablement à la bougie.

Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement

Agir pour l’environnement

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:04

 

La catastrophe nucléaire au Japon est un rappel triste et urgent des risques inhérents à l’énergie nucléaire. Ces risques sont malheureusement largement sous-estimés par les banques privées qui financent ce secteur, parmi lesquelles BNP Paribas fait figure de leader mondial avec des investissements dans le nucléaire de 13,5 milliards d’euros entre 2000 et 2009, tandis que la Société Générale et le Crédit Agricole font aussi partie du "top 5" des banques les plus "radioactives" du monde. A la lumière de l’actuelle catastrophe nucléaire au Japon, qui s’aggrave de jour en jour, la coalition "Nuclear banks, no thanks" [1], dont font partie les Amis de la Terre France, réitère aux banques sa demande d’arrêter d’investir dans l’énergie nucléaire.


Aujourd’hui nos pensées et nos préoccupations vont au peuple japonais, qui, au lieu de pouvoir se concentrer sur la reconstruction après un tremblement de terre et un tsunami dévastateurs, doit maintenant faire face à une crise d’origine humaine causée par des réacteurs nucléaires qui échappent à tout contrôle.


La catastrophe nucléaire qui est en train de se dérouler au Japon a mis à bas tous les arguments des défenseurs du nucléaire, selon lesquels cette source d’énergie est sans danger et fiable. Les événements sonnent pour les banques comme un avertissement des hauts risques qu’elles encourent en investissant dans le secteur nucléaire. Jan Beranek, coordinateur de la campagne nucléaire de Greenpeace International commente : "La situation dramatique de plusieurs réacteurs à la fois est la preuve que les réacteurs nucléaires sont une source d’énergie dangereuse et sale, et qu’ils seront toujours vulnérables face à la potentielle combinaison mortelle de l’erreur humaine, des défauts de conception et des catastrophes naturelles".

Les Amis de la Terre et leurs partenaires de la coalition Nuclear Banks, No Thanks rejettent l’argument selon lequel le monde aurait besoin d’énergie nucléaire pour lutter contre le changement climatique. Juliette Renaud, chargée de campagne sur la Responsabilité des acteurs financiers aux Amis de la Terre France explique : "Le choix binaire entre les combustibles nucléaires ou fossiles comme source d’énergie pour le futur est un faux débat. Les banques doivent arrêter de financer les énergies fossiles et nucléaire et soutenir le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique qui représentent la seule alternative acceptable".


Récemment, de nombreuses banques, dont en France, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et CIC, ont été invitées à financer un certain nombre de projets nucléaires dans des pays où l’industrie nucléaire tente de prendre plus d’importance, après des pertes de marchés aux États-Unis et en Europe dans les décennies précédentes. Ainsi, on peut citer le projet de centrale nucléaire de Jaitapur [2], sur la côté Ouest de l’Inde, dont la construction se ferait dans une zone à la limite de trois failles tectoniques, avec de potentiels tremblements de terre pouvant atteindre le niveau 7 sur l’échelle de Richter. Les communautés locales sont fortement mobilisées contre ce projet, au prix de l’arrestation de centaines de personnes par les autorités indiennes récemment. Par ailleurs, on retrouve des préoccupations et problèmes similaires sur le projet de centrale nucléaire d’Angra 3 au Brésil, pour lequel aucune analyse de risque n’a été réalisée, alors qu’un consortium de six banques mené par la Société Générale vient de faire une proposition de prêt. [3] Le projet rencontre aussi l’opposition ferme des mouvements environnementalistes brésiliens.


La catastrophe au Japon aura des conséquences sur les investissements dans le nucléaire, alors que les politiques dans ce secteur sont revues d’urgence dans le monde entier. En Europe, la Suisse et l’Allemagne ont déjà suspendu le renouvellement des centrales nucléaires et les processus prolongeant leur durée de vie. Ainsi, selon la chancelière Angela Merkel, "les événements au Japon nous ont appris qu’une chose, que toutes les données scientifiques montraient comme impossible, pouvait devenir réalité malgré tout". Il semblerait que les rêves d’investissement nucléaire en Inde puissent être menacés, avec le retrait de plusieurs banques du projet de Jaitapur. [4]


Yann Louvel, coordinateur des campagnes climat et énergie du réseau BankTrack, conclut : "Si jamais les banques avaient besoin d’un autre argument montrant que leur implication au travers du financement de l’énergie nucléaire comprenait un risque inhérent, la catastrophe nippone apporte un triste exemple. N’importe quelle banque alimentant encore l’industrie nucléaire avec ses prêts et investissements devrait se rendre à l’évidence et se détourner du nucléaire pour aller vers les énergies renouvelables".

Notes

[1] La coalition est composée d’organisations de la société civile parmi lesquelles le réseau BankTrack, Greenpeace International, Greenpeace France, Les Amis de la Terre (France), Urgewald (Allemagne), Antiatomszene (Autriche), CRBM (Italie), WISE (Pays-Bas) et le Nuclear Information and Resource Service (Etats-Unis). www.nuclearbanks.org

[2] Les banques approchées pour le financement de Jaitapur sont BNP Paribas, Citigroup, Crédit Agricole, Deutsche Bank, HSBC, JP MorganChase, Natixis, Santander, Société Générale et Standard Chartered. Par ailleurs, le potentiel octroi d’une garantie par la Coface, l’agence de crédit à l’exportation française, est d’une importance cruciale pour le projet. Pour plus d’informations, cliquez ici.

[3] En plus de la Société Générale, le consortium de banques est composé des françaises BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel-CIC, et des espagnoles BBVA et Santander. Elles ont répondu à l’appel d’offre en janvier 2011. Pour plus d’informations, cliquez ici.

[4] http://www.bloomberg.com/news/2011-.... Commerzbank et Deutsche Bank ont décidé de ne pas participer au financement de ce projet, cette décision ayant été prise avant la catastrophe de Fukushima.

Source Les amis de la Terre

 

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 20:19

 

 

Quelque 2 000 personnes ont manifesté dimanche dans les rues de Taipei pour réclamer l'arrêt immédiat de la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, alors que le Japon se bat pour empêcher un accident nucléaire majeur.

 

"A la lumière de la crise nucléaire japonaise, Taïwan devrait s'en tenir à l'objectif de se développer en tant que nation non nucléaire, pour que nos descendants n'aient pas à craindre de désastres nucléaires", a déclaré Lee Chuo-han, secrétaire général de l'association de protection environnementale de Taïwan.


Le séisme et le tsunami du 11 mars au Japon ont provoqué un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est), qui fait planer la menace d'une contamination radioactive à grande échelle sur l'archipel.

 

Les manifestants taïwanais ont demandé dimanche que les travaux de construction de la quatrième centrale de l'île, quasiment terminés, soient immédiatement arrêtés. (…) 

Source Le Dauphiné

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 20:07

 

Près de 10.000 manifestants demandent la sortie du nucléaire près de Fessenheim

 

 

STRASBOURG - Près de 10.000 manifestants, selon la police allemande, se sont rassemblées dimanche après-midi à Chalampé (Haut-Rhin), tout près de la centrale de Fessenheim, pour exprimer leur solidarité avec le peuple japonais et demander un désengagement du nucléaire en France et en Allemagne.

 

L'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN) était à l'origine de ce rassemblement dont une grande majorité des participants venaient d'Allemagne.

 

La manifestation s'est déroulée sans incidents sur une île au milieu du Rhin, entre Chalampé et Neuenburg (Allemagne), à une dizaine de kilomètres de la centrale nucléaire, sous les yeux des policiers allemands et des gendarmes français.

 

"En solidarité avec le peuple japonais, le but de la manifestation est de demander la fermeture immédiate de la centrale de Fessenheim", avaient indiqué les organisateurs en préambule. (…) 

Source L’Express

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 20:15

 

 

FRANCE

62 millions, 616 488 habitants

58 réacteurs

Soit un réacteur / 1,07 million habitants

auxquels s’ajoutent :

Le centre de retraitement à La Hague

L’usine de Mox à Marcoule

 

JAPON

127 millions d’habitants

55 réacteurs

Soit, un réacteur / 2,31 millions d’habitants

 

US

305 millions d'habitants en 2010

104 réacteurs

Soit un réacteur pour un peu moins de 3 millions d’habitants

 

ROYAUME UNI

61 millions

19 réacteurs

Soit un réacteur / 3,21 millions d’habitants

 

RUSSIE

142 millions d’habitants

32 réacteurs

Soit, un réacteur / 4,42 millions d’habitants

 

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 14:31

 

 

Les nouvelles en provenance du Japon revêtent dorénavant un caractère tout simplement dramatique. A quelques jours du triste 25e anniversaire du drame de Tchernobyl, le monde vient de connaître sa seconde catastrophe nucléaire civile en moins d'un quart de siècle. Au delà des douleurs et des risques, la crise nucléaire japonaise démontre à l'évidence les limites du discours juridique de la "transparence"…

 

En période de choc grave, les pouvoirs publics continuent à hésiter – et c'est très compréhensible – entre informer au risque de paniquer et se taire au risque de ne pas gérer… S'il est encore trop tôt pour estimer les conséquences humaines et sanitaires de la catastrophe de Fukushima, il semble acquis que la confiance des opinions publiques dans cette source d'énergie sortira ébranlée de cette crise.

 

L'accident de Tchernobyl avait entrainé une remise en cause complète du cadre juridique international de l'énergie nucléaire et une forte évolution de son application dans les pays dotés de l'atome. Il a placé la notion de "sûreté" au cœur des débats juridiques et politiques internationaux, notion alors réservées aux seuls cadres internes aux Etats. Il fallait regagner la confiance des opinions nationales, déjà ébranlées par l'accident de Three Miles Island. Cette évolution du cadre juridique avait en partie atteint son objectif.

 

Déjà en 1979, après l'accident de Three Miles Island, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait exprimé son intérêt pour la coopération internationale en cas d'accident nucléaire. La catastrophe de Tchernobyl allait de manière dramatique rappeler à la communauté internationale la nécessité de se doter de solutions d'urgence. Face aux accidents nucléaires et aux situations critiques, le précédent de Tchernobyl témoignait d'une défaillance avérée des autorités soviétiques et de l'impuissance des Etats riverains impactés par le nuage radioactif. Conséquence, fait rarissime en droit international, deux textes conventionnels seront élaborés en un temps record : en moins de quatre mois, les négociations aboutirent le 26 septembre 1986. (…) 

Source Le Monde

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 14:28

 

En réaction à l’épouvantable catastrophe nucléaire japonaise, l’Allemagne ferme ses sept réacteurs les plus âgés, la Suisse a suspendu son programme de renouvellement de centrales nucléaires mais la France est plus occupée à rassurer son industrie nucléaire que protéger ses concitoyens des risques nucléaires.


Le Réseau "Sortir du nucléaire" condamne avec la plus grande fermeté la déclaration scandaleuse du Président Sarkozy aujourd’hui en Conseil des Ministres. [1]

"Non, Monsieur le Président, la France n’a pas fait le choix de l’énergie nucléaire, ni les citoyens ni le Parlement n’ont été consultés au lancement du programme nucléaire. Ce sont les Français qui doivent aujourd’hui décider si la France doit ou non continuer de recourir à cette énergie hautement dangereuse qu’est le nucléaire, et pas un Président en fin de quinquennat et à bout de souffle dans les sondages" déclare François Mativet, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire".

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige la fermeture immédiate des 16 réacteurs nucléaires en service depuis plus de 30 ans en France et un plan de sortie du nucléaire. [2] Il sollicite par ailleurs un référendum sur la sortie du nucléaire.

http://groupes.sortirdunucleaire.or...

Notes

[1] Déclaration du Président de la République au Conseil des Ministres le 16.03.11. Citation : "La France a fait le choix de l’énergie nucléaire, qui constitue un élément essentiel de son indépendance énergétique et de la lutte contre les gaz à effet de serre."

[2] Voir notre communiqué du 15/03/11 : http://www.sortirdunucleaire.org/ac...



Réseau Sortir du nucléaire

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