Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Le blog de republicainedoncdegauche.over-blog.com
  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
  • Contact

Qui a tué nos villages ?

Recherche

15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 06:53

Dans les centrales nucléaires, les arrêts de tranche sont essentiels à la sûreté des installations. En France, ils ont lieu au moins une fois par an pour les arrêts simples, tous les dix ans pour les visites décennales. Ces arrêts d'une durée de un à trois mois permettent d'effectuer des opérations de maintenance, de renouveler une partie du combustible présent dans les réacteurs et de contrôler l'ensemble des installations.

 

Une note interne d'EDF, révélée samedi 11 juin par Le Parisien - Aujourd'hui en France, préconise d'augmenter les cadences pendant les arrêts de tranche, afin d'en réduire la durée. Car un arrêt de tranche signifie un arrêt de la production d'électricité. Dans un courrier daté du 10 mai, signé par le directeur adjoint de la production nucléaire d'EDF, Philippe Druelle, il est demandé aux directeurs de centrale de "demander des dérogations aux durées maximales de travail auprès des inspecteurs du travail"ou de la Direction régionale du travail.

"Il a été convenu que les périodes d'arrêt de tranche sont des périodes de surcroît d'activité (...). Ce surcroît d'activité nous permet de justifier des demandes de dérogations aux durées maximales du travail (journalières et hebdomadaires)", relève ce courrier.Cette préconisation qu'EDF souhaiterait appliquer "d'ici l'été 2011"provoque l'inquiétude des salariés, qui estiment qu'elle pourrait nuire à la sûreté des installations. "EDF s'organise pour légaliser des dérives horaires inacceptables et dangereuses pour les salariés et donc la sûreté nucléaire", met en garde la CGT.

Pour EDF, "il s'agit d'un malentendu". Bernard Lassus, directeur des ressources humaines du groupe, interrogé par Le Parisien, assure que l'objectif d'EDF est de "clarifier l'organisation du travail", de façon à "permettre aux cadres de prendre leur repos journalier de 11 heures".Lire la suite sur Le Monde

 

Partager cet article
Repost0
8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:38

 

 

Un convoi composé de trois wagons chargés de containers de combustible radioactif usé a quitté ce matin la centrale nucléaire de Borssele aux Pays-Bas. Le convoi se dirige vers l’usine de retraitement de La Hague en Normandie. Après retraitement, le combustible usé sera rapatrié aux Pays-Bas. Les déchets nucléaires traverseront ainsi deux fois les Pays-Bas, la Belgique et la France.

Il s’agit du premier transport d’une série de dix, prévue avant octobre 2013. Le train transporte des déchets nucléaires hautement radioactifs. La quantité de radioactivité de l’ensemble des containers est comparable à celle libérée lors de l’accident de Tchernobyl. Selon les documents délivrés lors de l’autorisation du transport, tous les containers contiennent en effet 651 PetaBequerel de radioactivité. En France, le train passera par Roubaix, Tourcoing, Compiègne, puis fera le tour de la région parisienne avant de prendre la direction du terminal Areva.

Le combustible usé sera retraité en France. Il s’agit d’un processus visant entre autres à la récupération d’uranium et de plutonium. Ces opérations libèrent de la radioactivité et produisent de nouveaux déchets nucléaires. Au bout du compte, seuls 4% des éléments retraités sont effectivement réutilisés. Cette opération a été un temps présentée comme la solution au problème des déchets nucléaires. Mais il n’en est rien. Aujourd’hui, seuls les Pays-Bas continuent d’envoyer leurs déchets en France pour y être retraités.

Pour marquer votre opposition au passage de ce convoi nucléaire aux Pays-Bas, en Belgique et en France, participez à notre action de protestation en ligne et tenez le train à distance.

Le va-et-vient de déchets auquel nous assistons est symptomatique de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons en matière de déchets nucléaires. Ce va et vient des déchets est dangereux et inutile. Il n’existe à ce jour aucune solution valable pour les déchets hautement radioactifs. Et malgré tout cela, des trains dangereusement chargés traversent des localités particulièrement peuplées sans aucune transparence de la part des autorités. Les déchets nucléaires devraient donc être stockés où ils ont été produits. Dans ce cas-ci, à Borssele (Pays-Bas).

Voir les heures et les lieux de passage du train en France sur le site du réseau Sortir du Nucléaire

Source Greenpeace France

Partager cet article
Repost0
7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 07:13

 



Arrêtés officiellement depuis 2006, les transports de déchets néerlandais vers l’usine AREVA de La Hague vont reprendre cette semaine. Cette reprise fait suite à la signature d’un nouvel accord entre les gouvernements français et néerlandais entré en vigueur le 1er juillet 2010 [1].

Entre le mardi 7 et le mercredi 8 juin 2011, un train transportant du combustible usé néerlandais hautement radioactif devrait quitter Borssele, aux Pays-Bas pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). Il traversera une partie des Pays-Bas, ainsi qu’une partie de la Belgique et passera la frontière franco-belge à Mouscron aux alentours de 13h30 le 7. En France, il traversera 11 départements [2] et empruntera les voies du RER grande couronne en région parisienne. Une fois arrivés au terminal de Valognes, ces déchets seront acheminés par la route à l’usine AREVA de La Hague pour y être - selon le terme employé par l’industrie - "traités".

Un transport à hauts risques

Hautement radioactif, le combustible usé, composé majoritairement d’uranium, mais aussi de plutonium, dégage énormément de chaleur. Comme tout transport de matières radioactives, ce convoi comporte des risques en termes de sûreté et de sécurité, notamment du fait de la concentration des déchets dans les wagons. L’itinéraire emprunté par ce train ne permet pas non plus d’éviter les zones urbaines.
Les rayonnements radioactifs “Gamma“ émis par les conteneurs “CASTOR“ se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon et exposent à des radiations ionisantes les personnes situées à proximité, entraînant un risque pour les riverains et les cheminots. La réglementation sur le transport des matières radioactives autorise des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 milliSievert par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle [3].

Un transport tenu secret

Malgré ces risques, les autorités françaises ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur dangerosité pour les riverains, la population et les salariés concernés. Certains services de l’État et les collectivités et élus locaux, qui devraient être formés et avertis pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d’urgence en cas de problème, sont maintenus dans l’ignorance.
Le Réseau belge « Nucléaire STOP », le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail tiennent à rappeler qu’il est conseillé aux agents et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare. Le Réseau "Sortir du nucléaire" et Sud-Rail incitent les cheminots français à exercer leur droit de retrait en cas d’intervention sur ces convois.

Un transport inutile...

L’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets dont on ne sait que faire [4]. Certains pays étrangers, dont les Pays-Bas envoient le combustible usé issu de leurs centrales à l’usine AREVA de La Hague pour qu’il y soit “traité“ : l’Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces déchets.
Pourtant, loin d’être une solution, le “traitement“ des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible l’environnement en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l’eau et l’atmosphère. Il est de surcroît inutile : le traitement à l’usine de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais il augmente au contraire leur volume. Ainsi, pour une tonne de matière retraitée, environ 65 m3 de déchets sont produits.

Et des élus inquiets

En France, comme en Belgique, des élus s’inquiètent de voir passer ce type de convoi sur le territoire de leur commune. A Tourcoing, lors de la séance du Conseil Municipal du 26 mai dernier, sur proposition des élus Europe Ecologie Les Verts, la majorité du Conseil Municipal a adopté un vœu selon lequel la municipalité s’engage à étudier les possibilités d’interdiction de passage de ces convois sur le territoire tourquennois [5].
A Gand, le bourgmestre Daniel Termont a, quant à lui, estimé inacceptable qu’un transport avec des radiations hautement ionisantes passe dans une ville fortement peuplée [6]. Si le trajet du convoi n’est pas dévié, Gand introduira une action en référé ce lundi contre l’Etat belge et la SNCB. Si Daniel Termont met sa menace à exécution et obtient gain de cause, le convoi sera purement et simplement annulé. A Mouscron, enfin, une motion devrait également être déposée par Ecolo - le groupe des élus écologistes de Mouscron - ce lundi lors du conseil communal pour tenter de faire interdire ce transport.

Le Réseau belge « Nucléaire STOP », le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail appellent à une mobilisation tout au long du trajet et maintiennent leur position : le nucléaire ne peut être ni propre, ni sûr, et il n’existe aucune solution viable et pérenne pour ses déchets.


-  Pour connaître tous les horaires et voir notre page dédiée à ce transport, c’est ici.
-  Pour en savoir plus : consulter notre blog dédié aux transports nucléaires

Notes

[1] Décret n° 2010-1167 du 30 septembre 2010 portant publication de l’accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Royaume des Pays-Bas relatif au traitement en France d’éléments combustibles irradiés (ensemble un accord modificatif, signé à Paris le 9 février 2009), signées à Paris le 29 mai 1979.

[2] Le Nord, l’Aisne, l’Oise, la Seine-et-Marne, la Seine St Denis, le Val d’Oise, les Yvelines, l’Eure, la Seine Maritime, le Calvados et la Manche.

[3] En 1998, le laboratoire de la CRIIRAD a mesuré, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié, un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale. Le débit de dose gamma neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon. Comme l’a régulièrement rappelé la Criirad, la réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être si importante, qu’en seulement 30 minutes de présence, un individu peut recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public. Voir la note CRIIRAD N°11-20 Risques liés au transport des combustibles irradiés, Valence, 8 février 2011 : http://www.criirad.org/actualites/d...

[4] 1 200 tonnes par an, uniquement pour la France.

[5] http://rueverte.hautetfort.com/arch...

[6] http://levif.rnews.be/fr/news/belga...

Communiqué de presse commun au Réseau “Sortir du nucléaire“, au Réseau Nucléaire STOP (Belgique) et au syndicat SUD-Rail – 06 juin 2011

Partager cet article
Repost0
5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 07:29

 

 

Le 3 juin, 20 minutes écrit« TOKYO - Fukushima: deux travailleurs ont reçu des radiations dépassant la limite », alors que Futura Sciencesrelève« Fukushima : la protection contre un tsunami était insuffisante », se référant à un rapportd'inspection de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA). La mission de l'AIEA estime notamment : « The tsunami hazard for several sites was underestimated »et « Nuclear regulatory systems should address extreme events adequately ». Une claire reconnaissance de la vulnérabilité des centrales nucléaires. De surcroît, les médias ont déjà signalé le nombre très élevé des personnes dangereusement exposées aux suites de l'accident nucléaire de Fukushima (70.000d'après Rue 89). Ce qui n'empêche pas Jean-Pierre Chevènement d'estimerdans Politique Actuque « le choix de l’Allemagne[d'abandonner le nucléaire] est désastreux pour l’Europe »et que « Fukushima a d’abord été un accident naturel ». Mais ne faudrait-il donc pas prendre en considération ce genre d'accidents « naturels » ? La transparence du débat étant indispensable, il paraît nécessaire d'etudier de près le dernier communiqué de la CRIIRAD(Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité). Le 3 juin également, Maxisciencescommentela demande d'aide adressée à l'armée par Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) dans la cadre de la sécheresse. Quelles seront les conséquences pratiques de cette sécheresse pour le nucléaire français ?

 

Suit le communiqué de la CRIIRAD du 31 mai 2011

Source : site de la CRIIRAD

Lire la suite sur Courrier International

 

Partager cet article
Repost0
5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 07:27

 

Le 4 juin, Le Figarorapporte« Atome : les Verts se méfient des promesses de Merkel », la divergence portant sur la date d'abandon du nucléaire par l'Allemagne. Mais il semble bien qu'en tout état de cause, cette décision stratégique soit acquise dans le pays voisin. S'agissant de la Suisse, RFJannonce: « L’avenir du nucléaire en question mercredi ». En effet, le Conseil Nationalsuisse doit se prononcermercredi prochain sur deux motions à ce sujet. Mais quelle est la situation en France ? Le Pays BHM(Belfort - Héricourt - Montbéliard) s'en inquièteà propos de Fessenheim, dans un article intitulé « Une plongée dans la "piscine" de la centrale de Fessenheim », alors que le Quotidien du Peuplesouligne: « La France insiste sur le "choix assumé du nucléaire" »et le Daily Yomiuri Onlinesignale(dépêche AP) : « Radiation prompts halt of tea leaf shipments ». D'aprèsThe Economic Times, « Japan may face green tea shortage due to radiation leakes from Fukushima plant », et pour WCTI(dépêche CNN) « Rain Raises More Contamination Fears At Fukushima », la pluie pouvant accroître les fuites d'eau de la centrale. Dans une telle situation, il conviendra de suivre très attentivement les suites que le Premier Ministre donnera à la lettrede la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) concernant la contamination de la France suite à la catastrophe de Fukushima. Le 4 juin également, Le Télégrammeécrit: « Sécheresse. Trente hectares en flammes à Clohars-Fouesnant »et, avant même que l'été arrive, TF1 emploie déjà le titre« Dégâts de la sécheresse : premier bilan ». Nous persistons donc à nous interroger à propos des possibles retombées de la sécheresse de 2011 sur le fonctionnement matériel des centrales nucléaires françaises, ainsi que sur les garanties réelles de la nécessaire transparence et neutralité du comportement institutionnel à ce sujet.

 

Suit la lettre de la CRIIRAD du 30 mai 2011 au Premier Ministre

Source : site de la CRIIRAD

Lire la suite sur Courrier International 

 

Partager cet article
Repost0
31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 08:17

 

Pour la chef des écolos, un scénario à l'allemande sera «la condition absolue» à tout accord de gouvernement.

Pour la primaire socialiste, les écolos ont déjà fait leur choix : c'est plutôt Martine Aubry ! C'est du moins ce qu'affirme Christophe Rossignol, conseiller régional (EELV) du Centre, qui juge la première secrétaire du PS «plus ouverte» sur la question d'une sortie du tout-nucléaire, que son prédécesseur François Hollande. «Aubry se dit prête à prendre des engagements solides sur cette question, contrairement à Hollande qui joue l'interne et ménage les sensibilités pronucléaires du PS», assure-t-il.


Une chose est certaine : après la décision de la chancelière allemande, Angela Merkel, de sortir son pays du nucléaire d'ici à 2022, les écologistes français sont plus que jamais déterminés à peser de tout leur poids pour imposer à leurs partenaires potentiels un changement radical en matière de politique énergétique. La catastrophe de Fukushima au Japon les avait déjà ressoudés autour de leur combat fondateur. La décision allemande les rappelle à leur propre responsabilité…Lire la suite sur le Figaro

Partager cet article
Repost0
30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 09:00

 

 

Si elle ne sait pas aujourd'hui si son mandat sera ou non reconduit à la présidence du directoire du premier producteur mondial d'énergie nucléaire, Anne Lauvergeon prépare activement le projet d'ouverture du capital.

 

La première étape du projet d'ouverture de capital a été bouclée avec succès. Close le 11 mai dernier, l'offre publique d'échange simplifiée des certificats d'investissement contre des actions a permis de recueillir près de 74 % des certificats d'investissement en circulation visés. La part des titres demeurant dans le public étant inférieure à 1 % du capital, Areva procédera à la conversion automatique de ces derniers en actions ordinaires. Actions qui seront admises aux négociations sur le compartiment A de Nyse Euronext lundi 30 mai sous le code Isin FR0011027143.

 

Dernière étape avant l'ouverture du capital ? La filialisation de l'activité minière. C'est là que le capital d'Areva devrait s'ouvrir. Ce pôle dédié à la recherche et à l'extraction de minerai d'uranium suscite l'intérêt de gros investisseurs comme EDF et le Qatar qui pourraient se voir céder 40 % du capital selon l'Agefi. Il pourrait aussi être question d'une introduction en Bourse. L'opération sera soumise à l'approbation du conseil de surveillance le 21 juillet prochain pour une exécution du projet au 1er janvier 2012. Lire la suite sur L’Express

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 08:57

 

Les conséquences de l'épisode de sécheresse (voir l'article de LYon-Actualités ici) commencent à affecter l'ensemble de la France et particulièrement la région Rhône-Alpes.Dans un communiqué, l'Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) indiquait récemment qu'à ce jour (le 18 mai 2011 - ndlr), "le fonctionnement normal des centrales nucléaires n’est pas affecté par la sécheresse constatée en France, malgré l’enregistrement d’une diminution du débit de certains cours d’eau". 

L'ASN qui rappelle tout de même qu'en cas de sécheresse et de canicule, "les exploitants des centrales nucléaires doivent être en mesure de faire face à la perte totale ou partielle du refroidissement liée à une diminution du niveau et du débit d’eau dans les fleuves, ainsi qu’à l’élévation de la température ambiante dans les locaux contenant des équipements importants pour la sûreté".

Des précédents de 1976 à 2006

Lors d'épisodes précédents de fortes chaleurs, entre 1976 et 2006, le gouvernement s'était déjà vu "contraint de prendre des mesures exceptionnelles" pour garantir la disponibilité du réseau électrique français.
Paradoxalement, la réponse des autorités n'avait alors pas été de réduire l'activité des centrales, mais de relever le seuil des normes autorisées ! "Ainsi, EDF avait pu déroger aux limites thermiques des rejets de certaines centrales nucléaires pour augmenter leur disponibilité".

Suite aux dernières sécheresses, en 2003 et 2006, l’ASN avait demandé à EDF de tirer les enseignements de ces épisodes de canicule et de prendre les mesures nécessaires. Il s'agissait selon l'autorité "de réévaluer les dispositions de protection des installations vis-à-vis des températures extrêmes et de la sécheresse, d'apporter des modifications techniques pour améliorer la capacité de refroidissement et renforcer la résistance des matériels sensibles aux températures élevées et de mettre en place des dispositifs d’alerte permettant d’anticiper l’évolution des températures et du débit d’eau des fleuves".Lire la suite sur Lyon Actualité

 

>>L'Aquitaine la plus exposée après Fukushima

Selon la Criirad, c'est le S-O de la France qui a reçu le plus fort taux de radioactivité.

Roland Desbordes, Président de la CRIIRAD, commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité, fera le point sur le nuage radioactif qui a traversé la France après la catastrophe nucléaire de Fukushima. Leurs conclusions diffèrent des rapports officiels.

Toutes les vidéos


La Criirad réclame des explications. Elle dénonce de "graves dysfonctionnements" dans l'évaluation des retombées du nuage radioactif japonais. Dans un courrier adressé au Premier ministre et au président de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), elle demande des précisions sur "l'enchaînement des faits et des décisions".

Une radioactivité 20 fois supérieure à celle annoncée

Selon les conclusions de la Criirad, "la France a été contaminée dès le 22 mars", soit "deux jours avant la date indiquée" par l'IRSN. Les masses d'air contaminées "ont affecté les trois quarts de la France", et non pas "le seul sommet du Puy-de-Dôme".

Par ailleurs, "l'activité de l'iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars", ajoute-t-elle. La Criirad s'appuie sur une cartographie qu'elle a réalisée à partir des "chiffres de l'IRSN et de certains exploitants". Lire la suite sur Aquitaine France3 





>> Le typhon Songda menace la région de Fukushima 



>> Déchets nucléaires aux portes de Genève Le site de la centrale nucléaire du Bugey sera réaffecté en décharge nucléaire début 2014. Levée de bouclier des politiciens suisses. 



 



 

Partager cet article
Repost0
24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 08:00

 

 

Mardi 17 mai, lors de la visite de la délégation des députés européens à Aix-en-Provence et sur le site du futur projet ITER, le Collectif Antinucléaire 13 est intervenu devant les représentants pour décrire les dangers que représente le « carburant » d’ITER et mettre les députés devant leurs responsabilités.


A ce jour il ne fait aucun doute que l’Europe donnera son accord pour la rallonge de 1,3 milliards d’euros sur le budget 2012-2013 afin de financer en partie le surcoût du projet ITER (qui a triplé depuis sa première estimation).


Certains députés EELV parlent aujourd’hui de « moratoire » [1], une façon de ne pas prendre de décisions, alors le Collectif Antinucléaire 13 a dénoncé devant la délégation les risques inacceptables que le tritium, principal élément radioactif utilisé et produit par ITER, fera courir aux populations et aux travailleurs.


Le stock global de tritium à l’état naturel sur la planète est de l’ordre de 3,6 kilos. Le stock restant dû aux essais nucléaires militaires est de l’ordre de 30 kilos. Le tritium est donc un élément extrêmement rare. ITER en utilisera 2 kilos. La dose mortelle de ce radio-élément est de 1mg. Deux kilos de tritium peuvent ainsi tuer 2 millions de personne ou servir à la fabrication de centaines de bombes H.


Les INB (Installations Nucléaires de Base) rejettent régulièrement du tritium. Il en sera de même pour ITER et ces rejets viendront se cumuler à ceux du centre du CEA. Mais le véritable scénario-catastrophe serait le rejet massif de tritium dans l’environnement en cas de violent séisme par exemple. Le bâtiment pourrait se disloquer, se fissurer et le centre voisin du CEA , qui contient des éléments d’une toxicité et d’une dangerosité extrêmes comme le plutonium, connaître de graves déboires.


Le tritium a la particularité de pénétrer dans le corps humain sans obstacles. Il se fixe dans les molécules organiques du corps où il peut irradier pendant 500 jours en causant des dommages irréparables sur l’ADN. Il peut être ingéré, inhalé ou absorbé par la peau. Il est cancérigène et les études concernant son impact réel sont largement insuffisantes. L’IRSN a publié en 2010 six rapports sur le tritium qui concluent que l’acquisition des connaissances sur les mesures, le comportement et les risques sanitaires de cet élément « supposera la mise en œuvre de programmes expérimentaux complexes et coûteux, sans doute à mener avec plusieurs pays » [2]. Qui va payer pour ces études ? Qui prendra en charge les coûts sanitaires sur la population et les travailleurs ? Combien de temps servirons-nous de cobayes ?


De plus, le tritium pose un problème quasiment insoluble. De part sa mobilité (pratiquement aucune paroi ne peut l’arrêter), il n’existe à ce jour aucun moyen pour « l’isoler ». La solution adoptée est donc de le diluer et de le disperser comme à La Hague. Aucun processus de « détritiation » n’est aujourd’hui connu.


Il n’existe pas non plus de filière spécifique de stockage définitif des déchets tritiés. La seule possibilité actuellement est celle d’un stockage « sur place ». Combien de temps et dans quelles conditions le tritium consommé et produit par ITER sera-t-il stocké sur place ? Qui va payer pour un démantèlement dont personne ne peut garantir la faisabilité ?


Fusion ou fission, les dégâts de la manipulation de radio-éléments dangereux et toxiques, mettent en péril la vie. Fukushima doit inciter à beaucoup d’humilité et de mesure. Les députés européens sont responsables, par leur engagement à la prolongation du projet ITER, des catastrophes et dégâts sanitaires possibles. En tout cas, ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas.

Notes

[1] http://provence-alpes.france3.fr/in...

[2] http://www.irsn.fr/FR/Actualites_pr...

 

Source Mille babords

Partager cet article
Repost0
20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 20:41

 

 

Deux mois après la catastrophe du 11 mars, la situation n’est pas réglée au Japon. Le séisme et le tsunami survenus le 11 mars ont fait 14 949 morts et 9 880 blessés. La catastrophe nucléaire de Fukushima a entraîné l’évacuation de plus de 85 000 personnes. Et celle-ci est loin, très loin d’être terminée. Le point au 19 mai.


Tepco lève le voile, centimètre par centimètre

L’opérateur Tepco a reconnu le 12 mai que le cœur des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi avait fondu quelques heures seulement après le tsunami. Une information évidente annoncée par Greenpeace dès le 14 mars (3 jours après le début du drame). Du combustible nucléaire fondu est sorti de tout confinement sur le réacteur n°1. Le combustible est maintenant totalement hors de contrôle et de toute possibilité technique de récupération (à Tchernobyl le combustible en fusion est toujours présent sous la centrale.).


L’enchainement des événements notamment sur le réacteur n°1 n’est toujours pas établi plus de deux mois après les faits. Hier, lemonde.fr révélait qu’une erreur humaine serait probablement à l’origine de la fusion du cœur.


De même, on a appris hier que les circuits de refroidissement de secours du réacteur n°1 (fonctionnant au diesel) se sont effectivement mis en route suite au séisme… pour s’arrêter 10 minutes plus tard. Ainsi, contrairement aux informations précédentes, ils ne fonctionnaient pas au moment où la centrale a été touchée par le tsunami, qui n’est donc pas à l’origine de la perte du système de refroidissement.


Tsunami, séismes et catastrophes naturelles ne sont donc pas les seuls facteurs de risques pour le nucléaire … l’erreur humaine reste l’un des premiers risques.

Les experts ont découvert que le niveau de l’eau autour du cœur du réacteur numéro 1 est nettement plus bas qu’ils ne le pensaient, ce qui signifie que les barres de combustible ont été entièrement exposées et que les fuites radioactives dans la chambre ont été plus importantes qu’anticipé.


Par ailleurs, autour du réacteur n°3, le niveau d’eau radioactive continue d’augmenter malgré un pompage intense de la part des autorités japonaise. C’est le tonneau des Danaïdes : les autorités sont obligés d’injecter une telle quantité d’eau pour maintenir une température acceptable qu’il est impossible par la suite de récupérer toute cette eau contaminée.


Hier pour la première fois des travailleurs ont pu pénétrer dans le bâtiment du réacteur n°3, ils n’ont pu rester que 10 minutes, la radioactivité ambiante y étant trop élevée. Le niveau relevé par les travailleurs rend quasi impossible l’injection de nitrogène dans l’enceinte de confinement afin d’éviter les explosions d’hydrogène.

Cette information vient confirmer que le calendrier prévu par Tepco, qui avait annoncé un « refroidissement total » pour janvier 2012, est illusoire.

La contamination se poursuit

Les mesures prisent par Tepco pendant les premières semaines de la catastrophe ont déjà des conséquences et des répercussions : en effet, une partie de l’eau injectée dans les cuves est perdue à cause de fuites dans les installations, tandis qu’une autre s’évapore. Conséquence : près de 90 000 tonnes d’eau fortement radioactive stagnent à divers endroits du site et doivent sans cesse être pompées…


Tepco ne peut, à l’heure actuelle, empêcher cette pollution de se déverser dans l’océan Pacifique. Le taux de césium-134 est 1800 fois supérieur à la normale dans certains échantillons d’eau de mer.


Les taux de radioactivité continuent d’augmenter. Les sols, nappes phréatiques et aliments sont toujours fortement contaminés, même à une centaine de kilomètres du site. Par ailleurs, les conséquences de la contamination de l’environnement continuent de se faire sentir. Du césium radioactif a été détecté sur des feuilles de thé récoltées dans la préfecture de Kanagawa (située à environ 300 km de la préfecture de Fukushima).


Enfin, le gouvernement a annoncé qu’il allait faire abattre le bétail dans la zone interdite de 20 km autour de la centrale soit 3 400 vaches, 30 000 porcs et plus de 600 000 poulets. Dans la province de Miyagi, à 120km de la centrale de Fukushima, donc bien au delà de la zone interdite ou de celle d’évacuation, les autorités ont demandé aux 6000 fermiers de ne plus mener leur bétail au pré, la contamination en césium des sols et herbes dépassant la limite légale, pourtant revue à la hausse par les autorités.

Greenpeace France

Partager cet article
Repost0

 compteur

Campagne 2017

Photos Campagnes

2011
2012
2013
2014
2013
2016-2017
Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2