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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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28 juin 2022 2 28 /06 /juin /2022 14:45

Le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30 % en un an et le montant de leur fortune « tutoie désormais les 1 000 milliards d’euros » selon Challenges

 

Parallèlement, nombre de citoyens sur notre territoire travaillent sans que leur salaire soit suffisant pour faire face à toutes leurs dépenses incompressibles.

 

Ce manque à gagner est ainsi compensé en partie seulement par des allocations en tous genres. Ce qui est la preuve irréfutable qu'un salaire au SMIC est insuffisant pour vivre. Donc, depuis des années, des allocations qui ne font que transiter sur les comptes des allocataires, aident à minima une partie des charges à payer , telles que :

 

Les APL (Allocation Personnalisée au Logement) qui se retrouve in fine dans les caisses des propriétaires ;

 

L'ARS, (Allocation de Rentrée Scolaire), qui ira direct dans les caisses des supermarchés ;

 

La prime d'activité qui sert à augmenter le pouvoir d’achat des salariés et des foyers modestes etc...

 

Aujourd'hui, le président conscient qu'un SMIC est insuffisant pour vivre, joue au Père Noël en distribuant des chèques : chèques énergie, chèques alimentaires... Va-ton bientôt les appeler APM  (Allocation Pour Manger) ou APE (Allocation Pour l' Énergie).

 

Comment dans un pays qui se dit la patrie des droits de l'Homme peut-il accepter qu'il y ait sur son sol des citoyens de seconde zone, ces travailleurs de l'ombre, ces essentiels, qui bien que travaillant ne peuvent vivre que d’aumônes ?

Et comment ne voit-il pas que nombre de ces travailleurs se retrouveront peut-être bientôt dans la rue ?

VMH

----------------------------

L'Avenir en Commun proposait dans ce sens :

  • Bloquer les prix des produits de première nécessité , notamment du carburant et de l’énergie
  • Rendre gratuites les quantités vitales d’eau, d’électricité et de gaz
  • Annuler les hausses du tarif du gaz depuis 2017
  • Porter le SMIC à 1 500 euros net, ce qui augmentera par conséquent l’ensemble de l’échelle des salaires
  • Limiter de 1 à 20 l’écart entre le salaire le plus bas et le plus haut dans une même entreprise
  • Revaloriser les salaires des fonctionnaires et des métiers du lien majoritairement féminins etc...

Un impôt progressif

  • Instaurer 14 tranches d’impôt sur le revenu et de contribution sociale généralisée (CSG) pour les rendre vraiment progressifs
  • Remplacer l’injuste quotient familial par un crédit d’impôt versé pour chaque enfant
  • Supprimer les niches fiscales injustes et polluantes
  • Réduire la TVA sur les produits de première nécessité et réinstaurer une « TVA grand luxe » pour financer ces baisses

Faire payer les riches

  • Rétablir et renforcer l’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune)
  • Instaurer un impôt universel pour que les plus riches ne puissent pas éviter l’impôt en s’exilant à l’étranger
  • Augmenter les droits de succession des plus riches et les supprimer en dessous de 120 000 euros par enfant et par parent etc...
Image France Insoumise

 

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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 19:30

Lorsqu'une famille est obligée de placer un parent souffrant de pathologie dans un EHPAD, c'est souvent un déchirement pour elle, mais également et plus violemment pour la personne âgée elle-même.

 

Quitter son foyer, le lieu où les enfants sont nés, où le conjoint est décédé... Laisser les petits souvenirs de sa

Anne-Sophie Pelletier, aujourd'hui députée européenne de la France Insoumise
A-S Pelletier, députée européenne de La France Insoumise 2019

vie, les photos sur le buffet, les dessins des petits-enfants... tout ce qui rappelle les jours heureux... Se séparer de son chien, son chat, son canari. C’était pourtant la seule présence vivante, en permanence...Quel arrachement criant ! Mais qui peut comprendre ?

 

Ajoutant à cela, cette sensation de ne plus être utile, d'être un poids pour les autres et furtivement au début, cette idée lancinante qui finit par s'installer durablement "autant partir pour toujours".

 

Tout cela pour un changement radical, dans un lieu impersonnel avec de nouvelles têtes, des pensionnaires parfois en bien plus mauvais état qui vous renvoient irrémédiablement vers l'avenir, cette odeur de médicaments, cette humiliation qu'est l'obligation de s'en remettre à des tiers pour les gestes du quotidien, telle que la toilette par un personnel qui n'a pas le temps de faire leur travail correctement et avec délicatesse.

 

Les journées s'écoulent lentement entre toilette rapide, passage sur le fauteuil, repas vite expédié, re-fauteuil souvent dans la salle commune, en attendant le goûter (parfois), le repas du soir et au lit !! Attendre, attendre, attendre, chacun sur son fauteuil ou sa chaise roulante, les bras sur les accoudoirs, la tête basse … Mais comment ne pas penser qu'ils attendent le pire, l'arrêt total de cette situation, la fin de cette vie qui leur semble aujourd'hui si dérisoire.

 

Quel adulte jeune et en bonne santé, ainsi déraciné, éloigné de ses souvenirs les plus chers ne succomberait pas à la dépression. Nous l’observons aujourd'hui, avec les mesures prises pour l'épidémie, via les fermetures de lieux de vie pour nos plus jeunes (cafés, discothèques, enseignements, télétravail etc...)

 

Pour l'OCDE, "La santé mentale des jeunes (15 24 ans) s’est sensiblement détériorée en 2020- 2021. En mars 2021, les jeunes étaient 30 à 80 % plus susceptibles de faire état de symptômes dépressifs ou anxieux que les adultes."  article

 

Nos aînés sont des êtres humains aussi !

 

Il faut donc prendre en compte les problèmes psychiatriques qui peuvent survenir et ne pas se contenter d'étiqueter ces pensionnaires comme déments. Il faut les examiner et il y a de fortes chances de retrouver là un syndrome dépressif, du à une grande détresse psychologique. Ainsi, qui pourrait dire combien de personnes âgées se sont ainsi laissé mourir ? Et n'attendons pas qu'elles parlent, ne se sentant plus à leur place, on aura l'impression qu'elles ne veulent pas gêner et trouveront toujours un moyen de partir sur la pointe des pieds.

 

"Au fil du temps, aux yeux des autres, ils deviennent transparents, et semblent s'habituer à ne plus être l'objet d'une demande, d'un désir. Mais, dans le même mouvement, l'estime qu'ils se portent s'amenuise, car personne ne peut vivre sans le regard de l'autre qui le constitue depuis l'enfance.

Mon expérience professionnelle m'a prouvé que lorsqu'une personne reçoit un traitement et une prise en charge psychologique adaptés, quel que soit son grand âge, la guérison survient, et les retrouvailles avec les mille petits plaisirs de la vie quotidienne."   Extrait de "Le suicide chez la personne âgée" 2013 de Jacqueline Zinetti Psychiatre

 

Bien sûr il y a des établissements dans lesquels des animations et/ou des ateliers sont organisés afin de ne pas laisser les pensionnaires seuls face à eux-mêmes, seuls dans leurs souvenirs... Mais, outre un personnel suffisant pour le quotidien, il en faut encore plus pour les sortir, les emmener dans des parcs, voir des amis, dans les rues des villes, faire les boutiques, aller prendre un café sur une terrasse, voir un spectacle... bref tout ce qui est la vie avec un grand V.

 

Aujourd'hui, avec le scandale de certains EHPAD, c'est la colère qui monte dans les familles qui n'ont pas eu d'autres choix, chez les soignants qui subissent et pour l'ensemble d'une population qui tôt ou tard, vieillira et se rendra compte que leurs cheveux gris valent de l'or pour ceux, pour qui le profit remplace la vie.

 

"Ne pas honorer la vieillesse, c'est démolir la maison où l'on doit coucher le soir." Alphonse Karr

VMH

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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 07:41

C’est le sujet tabou par excellence. Les uns le nient, les autres le minimisent, beaucoup regardent ailleurs. De

tous côtés on fait comme si cela tenait à la fatalité. Les morts au travail. Ou bien les 1200 morts du travail, ceux qui périssent du fait de maladies contractée en travaillant ou en se rendant au travail. Autant de cas infiniment moins médiatiquement excitants que les morts de violences physiques qui sont pourtant deux fois moins nombreux. Ou moins nombreux que les agressions violentes qui sont pourtant du même nombre chaque jour si l’on accepte le chiffre Zemmourien. Les chiffres de 2019 sur ce thème sont restés sous les radars du grand bavardage cathodique où règne sans partage la haine des musulmans et la parano sécuritaire. Notez : 733 personnes ont perdu la vie au travail cette année-là, dont 70% d’ouvriers et d’employés. Même les trente pour cent restant pourtant mieux situés dans l’échelle des salaires n’ont pas réussi à capter l’attention des observateurs.

 

Le détail des décès recensés mérite qu’on s’y arrête, histoire de remettre quelques pendules à l’heure: 176 ouvriers du BTP, 71 chauffeurs-routiers, 51 intérimaires. Mais bien sûr n’oublions pas les 11 policiers et gendarmes dont il est questions sans trêve ni pause. leurs agresseurs font l’objet de « circonstances aggravantes » pour le prononcé de leurs peines. Ce qui n’est jamais le cas du moindre responsable de morts au travail ! Pourtant les alertes ne manquent pas. Elles sont quotidiennes. 650 000 accidents du travail sont déclarés chaque année, soit plus de 1700 accidents par jour. Et de même pour les maladies professionnelles mortelles. 50 000 maladies ont été reconnues comme telles en 2019. Et là encore un regard sur le détail en dit long. 88% sont liées à des troubles musculo-squelettiques. Mal partout au point de ne plus pouvoir rien faire. Mal quelque part au point de ne pouvoir dormir ou mal à se tenir droit ou debout, ou de marcher ou de se pencher sans souffrir !

 

Le reste du total n’est guère plus bénin. 8% sont d’autres pathologies : surdités, allergies, asthme, affections psychiques, tout le panel de souffrances incomprises ou niées est là. Enfin, 4% sont liées à l’amiante dont cent mille personnes vont mourir à plus ou moins petit feu. L’amiante, c’est 90 % des cancers professionnels reconnus. Il s’en diagnostique 1700 morts par an ! Après quoi viennent les ravages de la Silice cristalline. 365 000 travailleurs, principalement du BTP, y sont exposés avec un risque élevé de silicose et cancers des poumons. N’oublions pas les basses œuvres des radiations sur les 160 000 sous-traitants du nucléaires qui ne bénéficient pas du tout des mêmes conditions de sécurité que les agents EDF. Enfin, il y a les trop célèbres six cancers liés aux pesticides, dont les leucémies et les cancers de la prostate. Ils frappent d’abord et davantage les agriculteurs.

 

D’une façon générale l’indifférence aux morts au travail est un sous-produit de l’indifférence aux conditions de travail des ouvriers et des employés. Chaque silence se nourrit de l’autre. Et cela porte un nom : la surexploitation du travail humain. Signal d’alerte frappant : le temps de travail en France augmente alors qu’il baisse ailleurs en Europe. Et avec cela un salarié sur trois travaille le dimanche et un salarié sur 5 travaille la nuit ! Au quotidien, les gestes du travail sont une source inépuisable de maux durables. Ainsi quand chaque jour une infirmière fait 10km sur son lieu de travail ou qu’une caissière soulève une tonne de marchandise par jour. Deux ouvriers sur trois portent des charges lourdes, deux employés sur trois travaillent debout. Et au bout de cette chaîne de motifs de souffrances, quatre employés sur dix sont reconnus comme travaillant dans une posture pénible ! Cela incluant évidemment l’exposition aux risques les plus évidents. Ainsi quand deux ouvriers sur trois respirent des fumées ou des poussières. Et quand la moitié des ouvriers sont exposés à des produits cancérogènes sans le savoir.

 

À cette comptabilité sinistre, il est nécessaire d’ajouter encore aussi les détresses psychiques liées au travail. Niées par un état d’esprit viriliste dans certains métiers ou par des injonctions infantilisantes, ces situations sont terriblement fréquentes. Et elles deviennent encore beaucoup plus nombreuses quand l’environnement général devient lui-même plus tendu. En 2019, le taux de burn-out a doublé en un an et on a compté 2 millions de personnes en burn-out sévère. Dans le même temps les observateurs qualifiés évaluaient que près de la moitié des salariés étaient en détresse psychologique dans le contexte de la COVID 19. Comme c’est la règle de notre époque ou toute vision doit avoir un débouché utilitariste évalué en coûts, cette situation peut être décrite par ses dégâts financiers à la charge de tous. Sachez donc qu’il en coûte 13 milliards par an pour l’Assurance maladie (branche accidents et maladies professionnelles). Sachez aussi que le temps de travail « perdu »  de cette façon représente 66 millions de journées non travaillées. Comme ce chiffre ne dit rien sans comparaison, sachez que cela représente l’équivalent de 280 000 emplois… à temps plein… perdus chaque année.

 

Face à tout cela, j’accuse le gouvernement de ne rien faire et d’avoir aggravé considérablement la situation. Et cela dès les premiers mois de la nouvelle présidence. Dès septembre 2017, c’était le vote des ordonnances Pénicaud instaurant une précarité sans précédent dans les contrat de travail. Ce fut la suppression des « Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail » (CHSCT). Conséquence : le nombre de représentants du personnel qui peuvent s’investir sur les questions de santé au travail a été divisé par six ou sept dans les grandes entreprises. Puis ce fut la transformation du « Compte pénibilité » en « compte de prévention ». Là, sur dix facteurs de pénibilité reconnus quatre ont été supprimés. Et pas n’importe lesquels ! La liste de ces suppressions fait froid dans le dos par sa cruauté : les manutentions de charges lourdes (une caissière charrie une tonne par jour à bout de bras), les postures pénibles (deux salariés sur trois travaillent debout et quatre sur dix en situation reconnue de pénibilité), les vibrations mécaniques (merci le marteau-piqueur) et le risque chimique (dont viennent 90% des cancers professionnels). Après cela, il a fallu encore subir la suppression des attestations d’exposition professionnelle aux risques cancérogènes, rendant plus difficile la reconnaissance des maladies professionnelles. Je n’en dis pas davantage quoique beaucoup d’autres méfaits de cette nature pourraient encore être cités. On rappellera seulement que le temps de travail en France augmente alors qu’il baisse ailleurs en Europe. On notera qu’un salarié sur 3 travaille le dimanche et un sur cinq 5 travaille la nuit. Autant de circonstances qui aggravent la souffrance et l’usure des corps au travail. Autant de réalités invisibilisées par le jacassin d’extrême droite.

Jean-Luc Mélenchon

Source l'Ère du Peuple

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17 février 2021 3 17 /02 /février /2021 08:47
Je vous invite à lire cet article titré "Les assistés de la France d’en haut" de "l'observatoire des inégalités" dont voici quelques extraits :
 
Le haut de la hiérarchie sociale fait la leçon à une France qui peine à boucler ses fins de mois, alors qu’il profite largement de nombreux soutiens, tant de notre modèle social et que des entreprises.(...)
 
 
Certaines aides sont même ciblées sur les plus riches. C’est le cas par exemple des très nombreuses réductions d’impôts (aussi appelées « niches fiscales »). Elles vont coûter en 2021 la bagatelle de 86 milliards d’euros à la collectivité en pertes de recettes. Le recours aux femmes de ménage et autres personnels à domicile par exemple est largement subventionné. En 2021, à elle seule, cette niche fiscale va coûter 3,8 milliards d’euros de recettes à l’État ! L’équivalent de ce que coûterait un minimum social à destination des jeunes de 18 à 24 ans qui en demeurent exclus aujourd’hui. (...)
 
 
Quant au mécanisme de « quotient familial » de l’impôt sur le revenu, il procure un avantage qui augmente avec le niveau de vie et le nombre d’enfants (avec un plafond tout de même). Plus vous gagnez, plus un enfant réduit votre impôt. (...)
 
 
Prenons l’exemple de l’école : compte tenu des inégalités sociales qui existent dans l’enseignement supérieur, l’État dépense bien davantage pour les enfants de cadres supérieurs(...) un jeune qui quitte l’école à 16 ans aura coûté environ 100 000 euros à la collectivité, celui qui va jusqu’au bac pro, environ 130 000 euros. Mais un élève d’une grande école coûte au minimum 200 000 euros, beaucoup plus encore dans les établissements les plus élitistes. Au sommet, dans les écoles les plus prestigieuses du pays que sont l’École nationale d’administration (Ena), l’École normale supérieure et Polytechnique notamment,les élèves, quasiment tous issus des familles les plus aisées du pays, sont même payés pour étudier.
 
 
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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 19:08

Cette proposition de loi vise à adapter la législation pour préciser le périmètre actualisé des catastrophes naturelles, qu’elles soient climatiques ou sanitaires, qui peuvent bénéficier d’une couverture assurantielle. Elle se donne pour objectif d’éviter que les assureurs abandonnent les TPE/PME dans la crise économique résultante du Covid-19. Les pertes d’exploitation à couvrir représentent de 4 à 9 milliards d’euros pour l’hôtellerie, les cafés et les restaurants. Le chiffre d’affaires du milieu de l’assurance est estimé à 210 milliards d’euros annuels, dont 100 milliards rien que pour l’entreprise Axa.

Le tribunal de commerce de Paris a récemment condamné Axa à indemniser les pertes d’exploitations d’un restaurateur. Les compagnies d’assurance sont montées au créneau pour dire que le risque de la crise sanitaire n’était pas couvert, ce afin de faire des économies.

Cette proposition de loi entend trancher définitivement en faveur des entreprises en intégrant les pandémies comme un risque assurable au titre du dispositif existant de catastrophes naturelles.

Elle est portée en commission des finances par Loïc Prud’homme et Sabine Rubin. Retrouvez l’intégralité du texte à cette adresse.

 

 Le texte n’est pas adopté en commission car tous les articles ont été rejetés.

Pas d’amendements déposés par LREM. Ils ne sont pas favorables au texte. Ils renvoient  à leur groupe de travail en concertation avec les assureurs qui fera des propositions d’ici la fin du mois de juin pour définir un nouveau cadre assurantiel en cas d’épidémie (et non pas élargir l'existant

 

 

Source LFI

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 18:51

Cette proposition de loi vise à encadrer la sous-traitance des femmes de ménage, en mettant en place une égalité avec les salarié·es du donneur d’ordre (pour le Comité d’entreprise et les chèques vacances par exemple) et surtout le même taux horaire, les mêmes primes et la même ancienneté. Elle est portée par François Ruffin et était examinée en commission des affaires sociales. Retrouvez l’intégralité du texte à cette adresse.

Comme c’est régulièrement le cas en commission, les député·es LREM ont « vidé » le texte en refusant toutes ses dispositions contraignantes

  • L’article 1 prévoyait que les dispositions légales et conventionnelles des donneurs d’ordre s’appliquent aussi aux salarié·es de la sous-traitance. 

NON ADOPTÉ ! , et remplacé par une disposition molle qui prévoit qu’une négociation doit se mettre en place au sein de chaque branche pour améliorer les contraintes de temps de travail, la clause de mobilité, etc. 

 

 

  • L’article 2 a été adopté, il portait sur les conditions de travail. 
  • L’article 3 :

 Non adopté, et remplacé par la disposition suivante : « Le donneur d’ordre qui refuse d’accorder le bénéfice du travail en continu et en journée entre 9 heures et 18 heures à un salarié de l’entreprise éligible à un mode d’organisation en horaire de jour doit motiver son refus. »

Par conséquent, toute justification sera recevable et la disposition est complètement vidée de son intérêt. 

À noter : même le titre a été modifié, pour devenir « Améliorer les conditions de travail des agents d’entretien », invisibilisant ainsi le fait que ces métiers sont majoritairement féminisés et la violence de ce secteur.

François Ruffin rapporteur du texte pour le groupe LFI a voté contre son texte largement vidé de sa substance. 

Source LFI

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23 août 2019 5 23 /08 /août /2019 08:39

Les gilets jaunes d'Aurillac ont participé à l'ouverture du festival.

 

Ils seront jusqu'à samedi inclus sur leur stand

 

"LA FIÈVRE JAUNE" (pastille 97),

 

place St Géraud

 

de 11h00  à 22h00

 

Vous pourrez les rencontrer, discuter, proposez vos revendications et...

 

signer pour le référendum sur la privatisation des Aéroports de Paris.

 

 

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9 août 2019 5 09 /08 /août /2019 19:13

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 08:33

Quelle puissance peut être durablement gouvernée pendant six jours dans l’attente d’une insurrection hebdomadaire ?

 

Depuis six semaines, c’est la France. Les grands stratèges de l’Elysée avaient cru leur propagande : « le mouvement s’essouffle ! ». À la sortie des fêtes de fin d’année le blocage est pire qu’avant. Quelle sortie par le haut pour le pays ? Le « grand débat » ? Cet exercice pipeauté avec lequel la macronie aux gros sabots prévoit de donner un nouvel emballage à son projet de réforme constitutionnelle mis en panne depuis juillet dernier par la première « affaire Benalla ». Et sinon quoi de prévu ?

 

De nouvelles heures de jérémiades sur les « violences intolérables » ? Encore des lacrymos, des yeux crevés, des mains arrachées, des blessures de toutes sortes, des peines de prison ferme à la chaine, la diabolisation quotidienne des gilets jaunes, la mienne, encore des heures de bavardages en plateau-télé ? Quoi ? Quelle solution ? Personne là-haut ne comprend ce qui se passe ?

 

Personne ne comprend que la politique est l’art de gouverner et pas seulement l’art de gagner une élection piégée ? Et depuis quand pense-t-on gouverner des Français le fouet à la main ? Ces gens qui font chaque jour des gargarismes avec des leçons de républicanisme sont les plus mal républicains qui soient s’ils croient résoudre ce contexte par un bras de fer, des injures et des menaces. Chaque jour qui passe use un peu plus le système qui s’est ainsi mis en impasse.

 

Ce n’est pas d’un « grand débat » dont le pays a besoin mais d’un grand dessein collectif. Un élan fort comme la planification de la transition écologique qui créerait des millions d’emplois.

Pas d’un bricolage constitutionnel de plus, le 26ème du genre, mais d’une assemblée citoyenne constituante où la règle du jeu serait rénovée directement par le peuple à qui elle s’appliquerait.

Pas de 10 milliards jetés sur les têtes pour les refroidir avec l’insuccès visible que l’on a vu ce samedi, mais un vrai partage de la richesse qui fasse cesser le scandale de la pauvreté de masse et dans un pays aussi riche. Ce n’est plus l’heure des bricolages et des manœuvres politiciennes, des polémiques ridicules de salon mondain (Ah ! Blanquer et le Venezuela de nouveau ce matin !).

 

Qui va dire à Macron et à Philippe que c’est une grande page d’histoire de France qui s’écrit en ce moment même sous les yeux du monde ? Et que la récitation du petit catéchisme étriqué du libéralisme saoule tout le pays parce que tout le pays sait qu’aucune de ses recettes ne marche sinon pour faire quelques très riches, beaucoup de très pauvres et saccager la planète.

 

Maintenant il faut une solution politique. La répression et les leçons de morale ne sont pas une politique. La diabolisation des opposants et du peuple n’est pas une tactique tenable. A force de ne vouloir rien entendre ni personne, à force de ne rien comprendre à ce qu’est notre pays et son peuple, Macron réussit à faire de sa personne le dénominateur commun de toutes les détestations et pour finir l’unique objet de la lutte.

"Venez me chercher!" bravait-il ! Il n'aura finalement que ce qu'il a lui-même demandé. En attendant la France entière, quel que soit son point de vue, partage le même sentiment : l'exaspération. JLM

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 13:06

L'insurrection citoyenne reprend. Plus forte, plus déterminée que jamais. Sur les ponts de Paris ce fut même une bataille au corps à corps. Quel genre de pouvoir est celui qui rend de telles scènes possibles en France ?

 

Les vœux ineptes du Président et ses menaces contre l’action populaire ont reçu leur réponse dans les rues ce samedi. La mobilisation est repartie à son point le plus haut. Comme nous avions été nombreux à le prévoir, les rites familiaux des fêtes de fin d’année n’avaient pas éteint l’incendie politique des Gilets jaunes. L’arrestation de Drouet et les autres actes de répression disproportionnés que le pouvoir a ordonnés à la Police et à la Justice ont bien relancé la mobilisation.

 

Et les grossières campagnes de lynchage médiatique réalisées par les chiens de garde ont réarmé le ressort de l’indignation populaire. Et spécialement lors de cette manœuvre ridicule de la presse Bolloré pour actionner un buzz, en pleine journée de mobilisation de rues, sur le thème « l’abrogation du « mariage pour tous » première revendication des gilets jaunes ». Une attitude stupide qui alimente l’hostilité populaire croissante contre les malheureux soutiers des médias présents dans la rue.

 

Mais encore une fois il n’y a pas de meilleure éducation populaire de masse que celle-là, y compris concernant la vraie nature des principaux instruments de domination du système en général et pas seulement de l’appareil médiatique. Et comme cette dernière manœuvre « mariage pour tous » s’est appuyée sur les travaux du prétendu « grand débat », on voit à quelles manipulations celui-ci est voué.

 

Avant les fêtes, les mêmes chiens de garde avaient essayé d’administrer un bon vieux coup de rayon paralysant sur le registre de l’antisémitisme. En vain.

A la rentrée ce furent Apathie et Hamon assignant Drouet à l’extrême droite pour demander une répression « républicaine ». Hamon poussa même jusqu’à demander qu’on « remette le clocher au centre du village », expression qui en dit long sur les racines de ce type de pensée. Et toute la journée les insultes contre Drouet ou contre moi fusèrent dans l’ivresse contagieuse des boucles médiatiques. Le pouvoir se sentit les mains libres. Il embastilla Drouet. Mais pas seulement !

Les femmes également arrêtées ce soir-là firent un superbe selfie en cellule, une image d'un type qui fait le tour de France et du monde en quelques minutes, discréditant en une seconde ceux qui croyaient les intimider. En tous cas, toute la séquence reste celle d’un échec total des extincteurs traditionnels de la bonne société.


Évidemment l’insurrection a franchi un seuil en faisant un tel retour. Il va de soi que le sens politique du mouvement se concentre sur la question du pouvoir politique. Aucune société démocratique ne peut fonctionner sans consentement à l’autorité. Quand celui-ci se rompt, que cela plaise ou pas il faut tout remettre à plat.

 

Bien sûr, la macronie, ses pompes et ses œuvres, ne veulent pas en entendre parler. Mais plus elles tardent, plus le niveau de l’exigence politique s’élève. On est déjà passé de la hausse du carburant au RIC. Le tout sur fond de slogan permanent « Macron démission », « Macron on vient te chercher ». On approche du moment où c’est la règle du jeu politique tout entière qui sera mise en débat. Cette transcroissance des revendications sociales en revendication de pouvoir politique est au cœur de la vision des Insoumis et de leur projet de convocation d’une Assemblée Constituante ! Ce qui est certain en toute hypothèse, c’est que le macronisme c’est la chienlit.

 

Le sens de l’Etat a déserté les sommets du pouvoir. En atteste l’utilisation des moyens de l’Etat à des fins étroitement partisanes. Comme l’affaire Benalla, nos perquisitions et l’arrestation de Drouet, l’usage de munitions meurtrière dans le maintien de l’ordre qui multiplie le nombre des estropiés l’on montré, parmi tant d’autres choses. Les partisans du passage en force et des solutions violentes entrainent le pays dans une impasse destructrice. J-L Mélenchon

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Campagne 2017

Photos Campagnes

2011
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2013
2016-2017
Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2