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Qui a tué nos villages ?

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:42
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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:41

 

 

Pour la première fois, le Portugal, l’Espagne et la Grèce seront en grève générale, simultanément, le 14 novembre prochain. C’est aussi la date choisie par la Confédération européenne des syndicats (CES) pour une « journée d’action » en Europe, avec des « grèves, manifestations, rassemblements et autres actions », afin de dénoncer les mesures d’austérité en vigueur dans l’Union européenne. Tout a commencé le 15 septembre dernier, quand les manifestants espagnols et portugais sont descendus dans la rue le même jour. À Lisbonne, les 500 000 manifestants (la plus grande manifestation depuis le 1er mai 1974, après la chute de la dictature) ont achevé leur périple sur la place d’Espagne en signe de solidarité avec Madrid, tandis que le principal syndicat portugais la CGTP (Confederação Geral dos Trabalhadores Portugueses), appuyé par les réseaux sociaux, annonçait une prochaine grève générale pour le 14 novembre.

 

Ils ont depuis été rejoints, sur le même mot d’ordre, pour la même date, par les deux principaux syndicats espagnols, la CCOO (Confederacion Syndical de Comisiones Obreras) et l’UGT (Union General de trabajadores), et le « Sommet social » (qui regroupe 150 associations et syndicats) et par le principal syndicat du secteur privé en Grèce, la GSEE (Confédération générale des travailleurs grecs).

 

Ainsi, dans trois pays européens, les forces hostiles aux politiques d’austérité sont enfin parvenues à coordonner leur action, ouvrant la perspective d’une mobilisation d’ensemble. C’est ce que peut aussi laisser espérer le renfort de la Confédération européenne des syndicats (la CES, qui rassemble 85 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 10 fédérations sectorielles). Dans son appel pour une « journée d’action » le 14 novembre, la CES « exprime sa ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession, ainsi qu’au démantèlement continu du modèle social européen ».

 

En France, c’est sur facebook que l’on trouve les partisans les plus enthousiastes d’une action d’envergure le 14 novembre. Mais, pour l’heure, pas ou peu de réactions syndicales ou politiques à l’appel de la CES. À son propos, la CGT indique que « les modalités pour la France seront préparées dans les prochains jours par les centrales syndicales françaises. La CGT entend y prendre toute sa place et prendra les dispositions pour assurer le succès de cette journée. » À suivre donc…

 

Au cours de ces dernières années, dans chaque pays d’Europe, grèves, manifestations, mobilisations ont eu lieu contre l’austérité. L’exemple donné par le Portugal, l’Espagne et la Grèce sera-t’il contagieux ? Quel sera l’impact réel de l’appel de la CES ? Lors de la dernière grève générale en Grèce, le 18 octobre, une délégation de sidérurgistes belges s’est jointe aux manifestants, à Athènes, en chantant « l’Internationale » et avec une banderole qui proclamait :« Nous sommes tous des Grecs ! » Source Initiative Grecque à Paris 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:40

 

Le projet de loi de finances (PLF) arrivant ce mardi 16 octobre en discussion dans l'hémicycle de l'Assemblée, c'était le moment de se faire réentendre. L'Association des maires ruraux de France (AMRF) alerte une nouvelle fois sur ce qui constitue selon elle l'"urgence" financière : "réduire l'écart des dotations" entre territoires. Elle l'avait déjà fait en juillet en adressant un courrier à chacun des députés fraîchement élus ou réélus (voir notre article du 24 juillet), puis avait notamment insisté sur ce point en septembre en rencontrant successivement plusieurs membres du gouvernement (voir nos articles des 5 et 10 septembre). Depuis, le projet de loi de finances a été présenté au Comité des finances locales et en Conseil des ministres (voir nos articles des 27 et 28 septembre) et l'AMRF s'est réunie le 7 octobre à Saint-Laurent dans le Lot-et-Garonne pour son congrès national. Un congrès à l'issue duquel l'association a adopté une motion intitulée "Finances locales, établir l'égalité républicaine".

 

Ce plaidoyer commence par un constat étayé par quelques chiffres : "Une commune de moins de 500 habitants reçoit 64 euros/habitant de DGF [dotation générale de fonctionnement] quand une grande ville de 150.000 habitants et plus en reçoit 128. Pour les intercommunalités, l'écart va de 20 euros par habitants pour les intercommunalités rurales à 64 euros pour les agglomérations" ; "si l'égalité républicaine était appliquée entre habitants, ce serait plus de 700 millions d'euros supplémentaires injectés annuellement dans l'économie rurale via les seules dotations de fonctionnement aux collectivités sur la part DGF de base" ; "46% de la dotation dite de solidarité rurale profitent en réalité aux villes de plus de 3.500 habitants".

 

Au-delà de ces chiffres, les maires ruraux insistent une nouvelle fois sur le fait que les principes qui régissent la détermination des dotations "ne prennent pas en considération l'évolution des besoins actuels des habitants des territoires ruraux ni ne préparent les communes à accueillir de nouvelles populations." Ils parlent à ce titre de "raisonnements obsolètes". Vanik Berberian, le président de l'AMRF, expliquait également en septembre : "On nous rétorque toujours que les villes doivent faire face à des charges de centralité. Mais il existe aussi des coûts dans l'autre sens – ces charges qui pèsent sur les communes rurales en matière par exemple de patrimoine ou d'activités de nature qui bénéficient aux habitants des villes. Sans oublier évidemment les charges de ruralité liées à la gestion de l'espace, qu'il s'agisse de voirie ou d'assainissement." La suite sur Localtis Info 

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:39


Athanasia Bara

La lecture attentive de la presse économique allemande, plus ou moins objective selon nos propres représentations voire intérêts, scientifiques, politiques ou autres, présente l’avantage particulier: permet d’avoir une idée in-post à la fois  du discours et des enjeux économiques et politiques de ce grand pays, le plus grand de notre « petite » Union Européenne. Poser le problème dans ces termes semble de plus en plus pertinent  compte tenu de l’hypothèse suivante : Les décisions politiques des grands pays, des pays dirigeants de l’Europe, en l’occurrence de l’Allemagne ont des conséquences directes et même irréversibles sur le sort  des salarié-e-s, des retraité-e-s, et des citoyen-n-es partout en Europe. Cette hypothèse semble particulièrement confirmée en Grèce et dans les autres pays endettés de la zone euro.

L’un de thèmes qui forment le débat de ces derniers jours au niveau européen c’est la surveillance des systèmes bancaires nationaux par la BCE. On voit le gouvernement de Merkel insister particulièrement sur cette question alors que ses alliés politiques en Europe ne semblent pas partager à l’unanimité son point de vue, surtout dans les pays touchés par la crise comme c’est le cas d’Italie ou d’Espagne. En ce qui concerne les socialistes en France, d’accord sur le principe, ils se contentent à négocier plutôt que à nier les termes de ce projet. A première vue, cette mesure de surveillance pourrait privilégier les acteurs du jeu le plus forts, à savoir les banques allemandes, parfaitement représentées par les dirigeants politiques du pays. Mais en réalité qu’est-ce que l’on sait des banques allemandes privées et de leur solidité ? Quel est le rapport entre la puissance politique de l’Allemagne et  sa puissance économique et financière dans le contexte de l’euro-crise et de la mondialisation actuelle ?

En ce qui concerne sa puissance financière les résultats de dernières études aussi bien des différentes agences de notations comme Moody’s[1], que des instituts des conjonctures économiques allemands, semblent confirmer la thèse que dans un temps pas si lointain la première puissance européenne finira par importer, soit par la voie commerciale soit par la voie bancaire, la crise de pays endettés qu’elle a plongés dans la dépression économique la plus profonde que l’on a connu depuis la fin de la 2èmeguerre mondiale, en collaboration avec leurs élites locales.

Dans la presse économique allemande il y a quelque temps on voit des articles qui s’interrogent sur la « santé » financière et la solvabilité du système bancaire allemand. Je cite notamment la dernière publication dans le spiegel du rapport des experts de Moody’s sur cette question.. Selon cette étude l’avenir des banques allemandes demeure sombre: Les très faibles taux d’intérêt  qu’elles proposent sont susceptibles de diminuer sérieusement les profits des banques et de les réduire encore plus bas dans un futur proche. Les perspectives alors pour l’ensemble du système bancaire allemand, sont négatives. La tendance à la baisse des taux d’intérêts des banques est en partie due à la grande concentration de leurs opérations dans l’espace-temps national et trouve son explication dans les décisions des grandes banques allemandes de réadapter leur stratégie de marché après la crise de 2008.

Notamment, la mauvaise expérience des institutions financières allemandes dans les affaires internationales qui a précédé la crise financière de sub-primes de 2008, les a incité à modifier leur stratégie. Ainsi, pour mieux gérer  leurs risques, les banques allemandes ont concentré en peu de temps leurs opérations de crédit sur le marché local et le financement des entreprises nationales. Cette modification spatiale faite en peu de temps, diminue d’un côté le risque de défaut de paiement de la part de leurs clients, mais elle exerce de l’autre une pression forte sur leurs bénéfices: D’abord car la  « nouvelle » stratégie n’a  déclenché qu’une faible expansion du crédit dans l’ensemble de l’économie allemande et ensuite car elle entraîne pour les banques de frais d’opérations de crédit supplémentaires.

En plus il y a deux autres facteurs qui rendent les perspectives économiques des banques allemandes peu optimistes : La première c’est la crise actuelle de la zone euro et la deuxième c’est  la forte dépendance du pays de ses exportations.   »Malgré les indicateurs économiques jusqu’ici solides pour l’Allemagne, le contexte économique et les conditions opératoires des banques allemandes s’avéreront difficiles au cours de 12 à 18 mois prochains », écrivent les experts de Moody’s. La suite surInitiative Grecque à Paris 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:37

Alors que le Parti communiste, la Parti de gauche et le Parti socialiste ont exigé la dissolution du mouvement d'extrême-droite Génération identitaire, le Mrap, SOS Racisme et le Rassemblement des Musulmans de France (RMF) réclament plus de fermeté contre les groupuscules identitaires au lendemain de l'occupation d'une mosquée en construction à Poitiers par des militants d'extrême droite.

"Ce groupuscule doit être dissous et ses responsables poursuivis pour provocation à la haine raciale", indiquait le Parti communiste français, hier, dans un communiqué après l'occupation samedi matin par 73 militants du groupe d'extrême droite Génération Identitaire de la mosquée de Poitiers pour protester contre "l'islamisation de la France". "Cette provocation stupide et pleine de fiel est inacceptable", poursuit le communiqué du PCF. Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche (PG) a aussi demandé samedi la dissolution des "groupes impliqués" dans l'occupation du chantier de la mosquée de Poitiers, une action qui selon lui "marque un franchissement de seuil dans la violence politique de l'extrême droite en France". Toute comme le nouveau secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir qui "demande la dissolution de ce groupuscule fanatique dont les agissements violents sont une menace pour l'ordre public, la sécurité des personnes et pour la cohésion républicaine" écrit dans un communiqué l'ancien président de SOS Racisme. La suite sur l'Humanité
 

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 13:08

 

 

 

Une enquête sur le processus qui a conduit à l'abandon des régies publiques,

encouragé par «le droit d'entrée» : une pratique consistant, pour les opérateurs privés, à mettre à disposition des communes une confortable somme d'argent afin de s'assurer la conversion au modèle du PPP - partenariats public-privé.

Ces mariages d'intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation. canalisations non entretenues, une liste de doléances qui a incité certaines municipalités, comme Paris et Grenoble, à choisir la «recommunalisation». En France, mais aussi en Allemagne, au Kenya ou au Guatemala, par la voix d'experts, d'élus locaux et de représentants d'associations de consommateurs, ce film alerte sur les dangers liés à l'hégémonie de Veolia et Suez.

 

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Comme nous l'avons vu récemment sur l'hôpital de Corbeil, le PPP outre qu'il transforme les usagers en clients, les collectivités territoriales en locataires chez elles, nous coûte cher, impactera l'avenir de nos enfants et ne nous garantit pas, loin sans faut, une sécurité sanitaire et sociale.

 

VENEZ VOUS INFORMER À AVIGNON LE LUNDI 22 OCTOBRE À 18H30

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:09

 

 

Il est rare de recevoir communiqué de presse si laconique. Celui de la ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique daté du jeudi 11 octobre signale in extenso : "Marylise Lebranchu a reçu une délégation du conseil des élus du Pays basque. Au cours de la réunion, (elle) a salué l'excellent travail réalisé par le Pays et le conseil de développement. Elle a indiqué que le gouvernement était attentif au débat qui se déroulait actuellement pour mieux prendre en compte l'identité basque."


Les élus basques participants à la réunion ont été plus prolixes auprès de l'AFP. Selon plusieurs d'entre eux, la ministre aurait laissé entendre que "la porte est ouverte", à la création d'une collectivité basque. "La ministre ne nous a pas caché que cette recherche institutionnelle serait très compliquée", tempère le sénateur Jean-Jacques Lasserre, président du conseil des élus du Pays basque, qui a rencontré une ministre à "l'écoute, chez qui on sent une sensibilité régionaliste forte". Selon un participant qui n'a pas souhaité être identifié, Marylise Lebranchu aurait même déclaré: "il y aura une reconnaissance institutionnelle par la République du Pays basque. On va chercher les meilleures méthodes institutionnelles pour répondre à votre demande". Aucune confirmation de ces paroles n'a pu être obtenue du ministère, précise l'AFP. Frédérique Espagnac, sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, ayant également participé à la réunion, a pour sa part précisé que "Madame Lebranchu envisage un déplacement en janvier-février pour travailler sur le territoire avec les acteurs du Pays basque sur cette question".


Cette rencontre se déroulait après un vote, lundi 8 octobre, du conseil des élus du Pays Basque, en faveur d'une motion demandant au Sénat et aux instances nationales chargées de préparer dans le cadre de la prochaine étape de la décentralisation, d'étudier la création d'une collectivité territoriale pour le Pays basque. La suite sur
Localtis Info 

 

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:08

Selon l'OFCE, c'est le tour de vis nécessaire pour tenir l'objectif de 3% de déficit budgétaire...

Une nouvelle cure d’austérité? Le gouvernement français devra imposer un tour de vis de 22 milliards d'euros l'an prochain, en plus des 30 milliards déjà prévus, s'il s'acharne à vouloir réduire le déficit à 3% du PIB, ce qui provoquerait une importante récession, selon l'OFCE. Dans ses prévisions publiées jeudi, le centre de recherche en économie de l'Institut d'études politiques de Paris prévoit une croissance nulle en France en 2013 et un déficit à 3,5%. Vingt-neuf économistes interrogés par Reuters attendent eux aussi en moyenne un déficit à 3,5% pour une croissance de 0,3%, le gouvernement prévoyant 3,0% et 0,8%.

12% de chômage

«Si le gouvernement français tenait coûte que coûte à respecter son engagement de déficit budgétaire à 3%, cela nécessiterait l'adoption d'un nouveau plan de restrictions d'un montant de 22 milliards d'euros», écrit l'OFCE. «Cette stratégie amputerait l'activité économique dans l'Hexagone de 1,2% en 2013 et engendrerait une hausse supplémentaire du taux de chômage qui frôlerait la barre des 12% et amplifierait les destructions d'emplois de près de 200.000.»

>> Eric Heyer: «Le pire est devant nous»

Interrogé sur la probabilité d'un tel tour de vis, Xavier Timbaud, directeur du département analyse et prévision de l'OFCE, a répondu : «Je ne pense pas qu'on le fera.» La stratégie d'austérité de la zone euro échoue et doit changer, a-t-il dit lors d'une conférence de presse, et «l'Espagne constitue le laboratoire du changement de stratégie». Lors de la négociation du possible futur plan d'aide européen, «soit on dit à l'Espagne 'vous devez tenir vos objectifs' et on reste enfermé dans cette logique qui n'aboutira pas, soit (...) on lui donne des objectifs à moyen terme et on lui dit qu'en 2013 il n'est pas nécessaire de faire cette austérité hystérique», a-t-il ajouté.

Choc très négatif La suite sur20 Minutes

 

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:07

Les coupes successives à la hache du gouvernement Cameron dans les dépenses publiques suscitent de plus en plus de résistances outre-Manche où les syndicats se mobilisent pour une grande journée de manifestations samedi.

Londres, correspondance. Trop c’est trop. Les syndicats ont décidé de le dire haut et fort outre-Manche après dix-huit mois de gouvernement de coalition dirigé par David Cameron et ses riches amis qui impose plan d’austérité sur plan d’austérité au peuple britannique, tout en épargnant les banquiers et autres détenteurs de capitaux dont la cupidité est pourtant à l’origine de la crise. Ce samedi 20 octobre, ils appellent les citoyens à venir en masse dans les rues des grandes villes pour dire « non » à un programme qui met à mal la protection sociale du pays. Il y aura des manifestations partout, mais le plus grand rendez-vous est fixé à Londres. Des trains spéciaux et des centaines de cars ont été d’ores et déjà réservés pour acheminer des dizaines de milliers de manifestants vers la capitale.

Le mouvement syndical mobilisé contre L’austérité

« Un avenir qui travaille » sera le slogan, volontairement teinté d’optimisme, d’un cortège national qui confluera dans le centre de Londres vers Hyde Park, lieu traditionnel des grands mouvements revendicatifs. La semaine dernière, la colère est montée encore de plusieurs crans à la suite de la déclaration du chancelier de l’Échiquier, George Osborne, qui propose de tailler encore 
10 milliards de livres (12 milliards d’euros) dans les dépenses sociales. Visée par exemple : l’annulation de l’aide au logement pour les moins de vingt-cinq ans. Même Ed Miliband, le leader du Parti travailliste, qui est réticent à la participation à de grandes manifestations syndicales, a annoncé son soutien aux marches de protestation de cette semaine.

Pendant que le mouvement syndical dénonce l’ensemble du paquet d’austérité que le gouvernement conservateur libéral démocrate entend imposer, l’opposition parlementaire travailliste essaie cependant de se présenter comme prête à davantage de « souplesse ». Elle dit ainsi vouloir défendre les emplois, mais elle accepte en même temps le gel des salaires dans le service public qui serait nécessaire, selon Ed Balls, chancelier de l’Échiquier du gouvernement travailliste fantôme, pour lutter contre le déficit. Étant donné le taux d’inflation à 2,6 %, un premier gel des salaires s’est déjà traduit par une baisse du pouvoir d’achat pour les salariés. Entre autres mesures pour relancer la croissance, le TUC réclame une augmentation de 1,20 euro du salaire horaire minimum pour atteindre 8,60 euros.

La confédération syndicale dénonce aussi « le vol réalisé contre les salariés ». Elle publie des chiffres qui montrent que la part des salaires dans le PIB a diminué sur trente ans, de 64 % en 1975 à 54 % en 2008. En même temps, les inégalités de revenus ont augmenté. Les mieux payés s’enrichissent toujours davantage et les moins bien payés s’appauvrissent. La suite sur L'Humanité

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:06

« La politique d’austérité engagée dans plusieurs Etats membres de la zone depuis 2011 voire 2010 provoque une véritable débâcle économique », fustige d’emblée Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévisions à l’OFCE, en présentant l'analyse de l'économie mondiale élaborée par le centre de recherche de l'Institut d'études politiques de Paris et en livrant les prévisions économiques pour 2012 et 2013, jeudi 18 octobre. Selon cet économiste, l’Espagne fait particulièrement les frais de cette politique « d’autodestruction programmée» qui, si elle perdure, peut conduire le pays à la « désintégration politique et sociale ». Mais les cas de la Grèce et l’Italie ne semblent guère le rassurer non plus.

Si de son côté la France maintient coûte que coûte l’objectif d’une réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB pour 2013 et que son hypothèse de croissance de 0,8% n'est pas atteinte, « elle pourrait devoir mettre en œuvre un nouveau plan budgétaire de 22 milliards d’euros » en plus des 30 milliards d'ajustement déjà en cours, explique le directeur.

Selon les prévisions de l’OFCE, réunies dans un rapport intitulé « La débâcle de l'austérité, perspectives pour 2012-2013 pour l'économie mondiale» , la croissance française n’atteindrait que 0,1% cette année, suivie de 0% en 2013, assortie d’un déficit budgétaire de 3,5%. La zone euro enregistrerait une récession de -0,5% en 2012 avant -0,1% en 2013. En revanche les Etats Unis afficheraient une hausse de l’activité de 2,2% cette année suivie 0,9% l’an prochain.

« Le chômage, qui atteint déjà un niveau record en zone euro est loin de se stabiliser ce qui indique que nous nous enfonçons dans la crise », s’alarme Xavier Timbeau, soulignant que « seule l’Allemagne connait en apparence un meilleur sort mais qu’en réalité le nombre de travailleurs pauvres y croit ».

Le pire est que « si les pays européens plongent de nouveau dans la récession, c’est parce qu’ils appliquent une austérité hystérique », fustige le directeur. Un choix qui s’explique notamment par une funeste erreur de mesure de l’impact des politiques d’austérité sur l’activité, les fameux multiplicateurs budgétaires. Pour les pays développés, le multiplicateur «était évalué à un niveau proche de 0,5 en moyenne jusqu’en 2009 » mais « le FMI échelonne aujourd’hui de 0,9 à 1,7» les impacts, écrit l’OFCE. La suite sur AGEFI

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