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Qui a tué nos villages ?

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3 décembre 2023 7 03 /12 /décembre /2023 18:34

« Quand le centre a été créé, en 1972, les soignants n’avaient pas de blouses, les portes n’avaient pas de clé. Tout était ouvert. » Voilà ce que rapporte un infirmier de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre, qui a participé au mouvement de grève de juin 2018, pendant lequel des soignants ont occupé le toit des urgences psychiatriques durant près de trois semaines. « Quand j’ai commencé à travailler ici, lorsque j’étais dans mon bureau à faire quelque chose, si un patient avait besoin de me voir, il n’avait même pas à demander, il entrait, il s’asseyait en face de moi et on parlait. Parfois, il s’asseyait même sans parler, ça suffisait. Aujourd’hui, les portes sont fermées à double tour, les infirmières et les infirmiers s’enferment à clé quand ils sont dans un bureau.
— Quand est-ce que ça a changé ?
— Ça s’est fait progressivement. » (https://www.cairn.info/la-revolte-de-la-psychiatrie--9782348045950-page-13.htm)

 

En 1997, 71 280 lits d'hospitalisation complète

2013, 57 000 lits

2021, 53000 lits

Quant aux plus jeunes, en psychiatrie infanto-juvénile, 17 départements n’offrent aucun lit d’hospitalisation complète. Selon la DREES, entre 1994 et 2002, le nombre de lits a diminué dans les établissements publics et privés de 17.534 en France métropolitaine.

 

Par ailleurs en prison, et d'après un communiqué du ministère de la santé datant du 20 février 2023, 32,3 % des hommes (et 58,8 % des femmes) sont considérés comme modérément à gravement malades.

 

Hier, nous apprenons qu' un homme a tué un touriste. Il semblerait qu'il avait des « antécédents » psychiatriques.

 

Se pose alors la question du suivi réel et sérieux de ces personnes malades, qui un jour passeront à l'acte et finiront incarcérés quand il aurait peut-être été possible de les prendre en charge avant qu'une personne ne perde la vie.

 

Du tout sécuritaire au tout humanitaire, c'est un choix, mais force est de constater qu'aujourd'hui le tout sécuritaire ne fonctionne pas.

 

VMH

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3 avril 2023 1 03 /04 /avril /2023 16:15

Dans le Cantal, les opérations de blocage se poursuivent depuis le 7 mars.

 

 

Actions du 7 au 15 mars 2023

Actions du 16 au 22 mars 2023

Actions du 23 au 31 mars 2023

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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 16:25
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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 09:26
 
Les rapporteurs LR du sénat sur projet de loi de réforme des retraites, membres de la majorité de droite de la Chambre Haute et du Sénat, défendent le principe d’une surcote pour les pensions des mères de famille et veulent aussi permettre aux personnes en incapacité totale de partir à 60 ans. Ils laissent le sujet épineux des carrières longues aux débats en séance.
 

La réunion aura duré un peu plus de deux heures. La commission des affaires sociales du Sénat, dominée par une majorité de droite et du centre, a examiné la réforme des retraites cet après-midi du 28 février 2023. Fidèles à leur ligne

tenue depuis quatre ans, les sénateurs LR et leurs alliés de l’Union centriste ont défendu le projet d’un recul de l’âge légal à 64 ans, nécessaire selon eux pour assurer la pérennité financière du système de retraites. « … Nous sommes constants dans l’idée d’avoir un texte qui améliore le sort de la branche vieillesse… Ce pays crève de réformes qui ne sont jamais faites… », assume ce mardi la présidente de la commission, médecin de profession, Catherine Deroche sénatrice LR du Maine-et-Loire, lors d’une conférence de presse.

 

Les rapporteurs René-Paul Savary, sénateur LR de la Marne et Élisabeth Doineau sénatrice Union centriste (UDI) de la Mayenne ont présenté près de 80 amendements. Étant donné le type de projet de loi : un texte budgétaire, leurs amendements, même s’ils ont reçu une majorité de soutiens en commission, devront être soumis au vote en séance publique à partir du 03 mars prochain. Beaucoup sont des amendements rédactionnels, qui ne modifient pas le fond des dispositions inscrites. D’autres, en revanche, ont été qualifiés de « marqueurs » de la majorité sénatoriale.

 

Les rapporteurs de la commission prévoient notamment une mesure en faveur des parents, et notamment des mères. Ils ont retenu la piste d’une surcote de la pension, idée proposée par Bruno Retailleau, sénateur LR de la Vendée, ces derniers jours. L’amendement vise à les faire bénéficier d’une surcote sur les trimestres cotisés au-delà de la 63ème année, soit un an avant l’âge légal de 64 ans, si la durée d’assurance requise a déjà été atteinte. Selon la sénatrice UDI de la Mayenne, Élisabeth Doineau, cette majoration vise à gommer en partie l’écart entre les pensions moyennes entre les hommes et les femmes, qu’elle estime entre 25 et 30 %.

 

Autre proposition que portera la commission des affaires sociales : le maintien à 60 ans de l’âge de départ pour incapacité permanente, que le gouvernement envisage de repousser à 62 ans par voie réglementaire. Dans le même esprit, René-Paul Savary et Élisabeth Doineau veulent laisser l’âge d’éligibilité à la retraite progressive à 60 ans, contre 62 ans dans le projet du gouvernement. « … Nous avons entendu ceux qui sont usés par le travail et qui ne sont pas suffisamment pris en compte. Nous avons travaillé pour essayer de proposer, dans le cadre législatif très contraint, une réforme qui soit bien plus lisible et acceptable par nos concitoyens… », détaille René-Paul Savary.

 

Le 01 mars 2023

· La commission sénatoriale renvoie les carrières longues ou les régimes spéciaux au débat en séance.

En matière d’emploi des seniors, ils préconisent la création d’un CDI spécial pour le recrutement de salariés âgés d’au moins 60 ans. Dans le cadre de ce « contrat de fin de carrière », l’entreprise sera exonérée de cotisations famille et l’employeur pourra mettre un terme au contrat si le salarié dispose des conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Les rapporteurs veulent par ailleurs ramener le seuil des entreprises concernées par la publication d’un index sur l’emploi des seniors de 50 à 300 salariés, soit la version initiale du projet de loi présenté par le gouvernement le 10 janvier 2023. L’article 2 instaurant un « index senior » avait été rejeté par l’Assemblée nationale, mais il a été réintégré dans le texte transmis par le gouvernement au Sénat grâce à l’article 47-1 de la Constitution.

 

Pas un mot en revanche sur le sort de la suppression des régimes spéciaux à l’article 1. Le président du groupe LR, Bruno Retailleau, veut accélérer le calendrier, mais la mesure fait débat avec leurs alliés de l’Union centriste. C’est lors des débats en séance que se réglera cette question. « À chaque jour suffit sa peine. Il y a des réflexions, on va harmoniser tout ça », repousse René-Paul Savary.

 

Un autre chapitre a aussi été volontairement laissé de côté par la commission des affaires sociales : la clarification sur les carrières longues, qui n’avait pas pu avoir lieu à l’Assemblée nationale. Les rapporteurs du Sénat voient d’un mauvais œil les derniers engagements pris par la Première ministre pour réduire la durée des carrières pour les personnes ayant commencé à travailler avant 21 ans. « À ce moment-là, il n’y a plus de carrières longues, mais des carrières précoces », s’inquiète René-Paul Savary. Les deux rapporteurs devant s’entretenir ce mercredi avec le ministre du Travail Olivier Dussopt, le sujet sera probablement évoqué. Quoi qu’il en soit, les rapporteurs attendent l’amendement du gouvernement.

 

Dans sa version actuelle, le texte supprime cinq régimes spéciaux structurellement déficitaires : celui de la RATP, des Industries Electriques et Gazières (IEG), du Conseil social économique et environnemental (Cese), de la Banque de France et des clercs et employés de notaires (CRPCEN). Le Sénat ne touchera donc pas aux régimes des retraites des politiques, des policiers, des militaires, des journalistes et des intermittents du spectacle.

 

La droite sénatoriale veut accélérer la convergence de ces régimes spéciaux avec le régime général, même pour les salariés actuels, malgré la clause du grand-père qui a été négociée entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Les centristes se montrent assez réticents à aller plus loin sur ces régimes spéciaux, « pourquoi pas » répond officiellement Olivier Dussopt, sans que le gouvernement semble céder aux demandes des LR pour le moment. Réponse en séance vendredi 03 et samedi 04 mars prochain, puisque les régimes spéciaux seront traités à l’article premier du projet de loi.

 

Si l’examen en commission s’est déroulé rapidement, et dans une ambiance respectueuse, selon les avis des participants, tout l’enjeu est maintenant de savoir comment évolueront les débats dans l’hémicycle, du 02 au 12 mars 2023. « … La majorité sénatoriale souhaite aller au bout de l’examen et s’en donnera les moyens… », prévient Élisabeth Doineau.

 

Le 02 mars 2023, sera le top départ de l’examen en séance publique de la réforme des retraites au Sénat. Après l’Assemblée, les projecteurs vont donc être braqués sur la chambre haute. Les élus y sont moins médiatiques qu’au Palais Bourbon mais certains pourraient faire parler d’eux. Pour mémoire, en 2018, l’affaire Benalla avait apporté une notoriété subite à certains membres de la commission d’enquête, comme Philippe Bas ou Jean-Pierre Sueur. Dans chaque groupe politique de la Haute assemblée, les élus sont tous d’accord sur au moins un point. Ils ne veulent pas imiter leurs collègues députés par des invectives ou de coups d’éclat et promettent un débat de fond sur l’ensemble des articles. Au Sénat, la droite, avec l’appui du groupe centriste, est largement majoritaire. Ils sont favorables à la réforme des retraites mais entendent enrichir le texte et ont déjà posé leurs conditions.

 

 

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27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 16:48

Psychiatrie

 

Le nombre de lits publics, qui était en 1984 autour de 114 000, n'en comptait ainsi plus que 2 000 en 2014

Selon un rapport de l’IGAS, la DAF des établissements spécialisés (psychiatriques) n’avaient augmenté que de 0,7 % durant la période 2012-2015. Afin de ne pas dépasser le budget annuel fixé par les ARS, les établissements psychiatriques sont de ce fait contraints de faire des économies sur le matériel et l’équipement, voire sur le nombre de soignants. Il en résulte un réel manque de moyens pour assurer une prise en charge de qualité, alors que le nombre de malades progresse chaque année.

 

Appliquée depuis près de 35 ans, cette politique semble avoir, et de manière continue, dégradé la qualité des soins et de la prise en charge. La misère actuelle que connaissent nombre d’établissements psychiatriques, et que dénonce la majorité des professionnels du champ psy, résulte pour partie des réformes engagées depuis les années 1980 par les gouvernements successifs.

 

L’exemple de la médecine psychiatrique est édifiant, la part du privé dans l’équipement en lits de psychiatrie a nettement augmenté en quarante ans. Ce qui est remarquable, c’est que ce changement s’obtient non par l’augmentation des lits dans le secteur privé, mais par une baisse moins importante que dans le secteur public. En 1980, le nombre de lits, pour une prise en charge à temps plein, s’élevait à 120 000 dans la psychiatrie publique [hors pénitentiaire] pour 18 000 (11%) dans les cliniques privées.

 

Trente-six ans plus tard, le nombre de lits dans le public a chuté à 41 000, ceux du privé ont baissé à 13 300 en 2016. En clair, la recherche d’économie est aussi un bon moyen pour redistribuer les lits et les crédits vers les établissements privés qui représentaient 30% des structures en 2016 Source La machine à détruire l'hôpital public de santé et Rapport de l'IGAS 2017

 

Aujourd'hui, qu'en est-il ?

Une enquête édifiante publiée mardi 14 février 2023 par Santé Publique France montre que les troubles dépressifs ont quasiment doublé chez les jeunes en l’espace de quatre ans. En France, plusieurs associations font face à toujours plus de demandes d’accompagnement et tentent de venir en aide aux adolescents concernés.

 

Un système des soins psychiatrique saturé

« La Maison des adolescents intervient normalement en amont des soins. Sauf que le système de santé psychiatrique est tellement saturé aujourd’hui, qu’il ne peut pas absorber toute la demande grandissante. On se retrouve donc isolé, face à des jeunes qui nécessitent des prises en charge bien plus importantes que ce qu’offre la MDA. On doit donc temporiser jusqu’à ce qu’un réel suivi puisse être envisagé », soupire Xavier Vanderplancke (directeur d'activité de la Maison des adolescents (MDA) de Lyon) Source RFI 16 février 2023

 

Dans le nord de Marseille, la psychiatrie est en souffrance. En manque de médecins, et depuis peu de soignants.. Édouard Toulouse, le seul hôpital psychiatrique des quartiers Nord a de plus en plus de mal à remplir correctement sa mission. Mal desservi et loin du centre-ville, le nord de Marseille n’a rien à envier aux déserts médicaux de la ruralité française… Et au final, ce sont les patients qui en pâtissent dans une zone où se trouvent certains des quartiers les plus pauvres de France. Source RFI 14 octobre 2022

 

Pour avoir dépassé les limites de la loi, certains se retrouvent en prison

 

Jusqu’à 25 % des 70 000 détenus présentent des maladies psychiatriques lourdes. Ils ne devraient pas être en prison, mais soignés en psychiatrie, d’autant que le système de soins pour les détenus présente de graves défaillances.

 

Des chiffres très élevés. La seule étude française d’évaluation de la prévalence des troubles mentaux chez les détenus date de 2004. La prévalence de la schizophrénie était alors évaluée à 6,2 % (contre 0,37 % dans la population générale).

 

Selon plusieurs sources au sein de l’administration pénitentiaire, 10 % des détenus devraient être en Unités pour malades difficiles (UMD), des services psychiatriques spécialisés et sécurisés, et non en détention.

 

Des pathologies qui ne peuvent que s’aggraver en détention

En 2016, 22 % des postes de médecins psychiatres n’étaient pas pourvus (source Le Télégramme)

 

Interview de Dominique Simonot (Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté)

Avec ces rapports, voyez-vous des avancées ?

D. S. : Oui, il y a certains points sur lesquels nous avançons, mais le principal sujet pour le moment de la prison, c'est la surpopulation. Autre sujet du côté de la psychiatrie, le manque de soignants, la fermeture de lits des soignants, infirmiers et médecins psychiatres, qui font que, bien évidemment, ça rejaillit sur les patients, mais d'ailleurs aussi sur la prison, puisque nous estimons qu’environ 30 % de personnes assez atteintes de pathologies mentales plutôt graves se trouvent en prison. Donc la prison joue le rôle de l'asile.

Quels sont vos objectifs pour la suite de votre mandat ?

D.S. : La surpopulation ! Faire qu’en psychiatrie nous recrutions des gens et que nous rendions plus attractif ce métier dans les services de soins sans consentement. Puis les centres éducatifs fermés pour les enfants. Nous ne devons sûrement pas créer de nouveaux centres mais améliorer la vie dans ceux qui existent déjà et faire en sorte qu’ils insèrent les gens dans une vie collective au lieu d’achever de les désinsérer. Lire l'article

 

Il y a ceux qu'on retrouvera dans la rue et ceux qui franchiront la ligne rouge des interdits de la loi.

 

Ceux qu'on montrera du doigt parce qu'ils "ne se prennent pas en charge", les feignants, les assistés etc... ou ces "voyous", ces "délinquants" qui auront défié police et justice pour atterrir in fine en prison. Ceux qui toute leur vie auront du se débrouiller avec l'impossible, l'abandon, le rejet, la misère sociale ou intellectuelle, pour essayer d'être "comme tout le monde", mais pour qui une prise en charge rapide aurait peut-être suffit à rétablir une confiance en soit, et en la société.

 

Et c'est à eux que cette société va demander des comptes !

 

Et puis il a ceux qui, avec des pathologies plus graves, sont passés sous les "radars" faute de suivi entre l'enfance et  l'adolescence.

 

Mais qui demande des comptes à ceux qui sont censés prendre en charge les malades dans le sens large du terme ? (toutes les maladies qu'elles soient physiques ou mentales) Et  donc, pourra t-on un jour obtenir un "bilan et perspectives" de ceux qui ont eu en charge le ministère de la santé ?

 

Pour l'heure, nous ne voyons que des suppressions de lits, de postes, de fermetures d'hôpitaux ou de services.

 

La France n'est pas une startUp gérée via un tableau Excel où se succèdent des chiffres, où le meilleur bilan est une économie affichée (pour plaire à l'Europe?) mais une Nation où vivent des êtres Humains.

VMH

 

 

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 19:59
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13 décembre 2022 2 13 /12 /décembre /2022 19:29

Cela fait maintenant 3 mois, que l'"affaire" Quatennens a éclaté. Trois mois qu'il s'est mis en retrait de son mandat de député. Je n'aime pas m'immiscer ni dans une affaire de justice (c'est à la justice de juger),

ni me mêler d'un divorce. Par contre, d'autres ne se sont pas gêné pour le faire, à commencer par les médias entraînés par une horde de néo féministes qui voulaient sa mort politique, sa disparition définitive.

 

Il a reconnu une gifle...

Combien d'autres auraient nié ?

 

Ce matin, il passait en comparution immédiate (le plaider coupable) et a été condamné à 4 mois de prison avec sursis et 2000€ de dommages et intérêts.

 

Ce n'est même pas le rendu de justice qui met en colère, mais cette injustice qu'est la double peine que le groupe parlementaire lui inflige en y ajoutant une suspension de 4 mois et un stage dans une association féministe.

 

Les groupes féministes ne veulent plus le voir dans les rangs de l'Assemblée Nationale, demandent sa démission etc... A défaut de réclamer sa mise à mort physique, ils réclament sa mise à mort politique, professionnelle.

 

Quant aux députés du groupe LFI ils ont d'avantage décidé de retarder le retour d'Adrien, pour faire plaisir aux meutes médiatiques et néo féministes que pour résoudre un problème, problème qui se passera de toutes façons lorsque Adrien reviendra dans l'hémicycle.

 

Ils ont reculé (je n'oserai pas dire devant l'ennemi), ils n'ont pas fait preuve de solidarité et de soutien , ils ont montré à tous, qu'il y avait une faille dans le groupe, faille dans laquelle certains entreront pour détruire de l'intérieur ce formidable mouvement que nous avons créé, sur lequel nous avons écrit un projet, l'Avenir En Commun et dont certains ont utilisé les bases et les militants pour se faire élire.


Autrement dit tout ce que voulaient nos détracteurs... qui après avoir attaqué JLM au parlement européen, sur les comptes de campagne, sur la perquisition au siège, ont compris que ce n'est pas de face qu'on attaque "le vieux", ils s'en prennent donc à son éventuelle succession.

VMH

Adrien Quatennens sort de son silence

Féministes pas intégristes

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 12:15

Il semblerait que peu de gens voit l'arrivée imminente d'un problème qui s'est passé déjà en Europe : L'extrême droite (re)commence à miter le vieux continent. Dessous la cendre, le feu reprend petit à petit.

Pourtant, nos anciens ont souffert de 4 années de guerre et se souviennent des villes détruites, des tickets de rationnement, des hommes partis se faire tuer sur le front, nos cimetières en sont les témoins directs. Qui n'a pas dans sa famille un ancien mort au combat ou revenu gravement handicapé ?

 

Nos problèmes aujourd'hui sont liés étroitement à la misère qui s'installe dans l'Europe, via un capitalisme qui peu à peu détruit tout sur son passage, que ce soit les Hommes, la nature, l'environnement et j'en passe. Dans pratiquement tous les pays des manifestations sont organisées pour réclamer des salaires permettant de vivre décemment. Et en France, la seule chose que le gouvernement propose, c'est un pourboire via des chèques... La retraite ? Ce qu'on va augmenter c'est la durée de cotisation. Le SMIC, il n'y a qu'à faire plus d'heures etc, etc...

 

Pourtant, ce qui s'est passé en Europe il y a une centaine d'années, est arrivé insidieusement, l'extrême droite gagnait du terrain peu à peu pour en arriver à la "solution finale".

 

Il serait temps de faire remonter nos souvenirs :

  • entre 60 et 70 millions de morts, dont environ 50 millions de civils, entre 1937 et 1945 ;
  • 5,7 des 7,3 millions (78 %) de Juifs vivant dans les territoires occupés par l'Allemagne ont été victimes de la Shoah
  • 21 millions de blessés dont un grand nombre profondément mutilé.
  • Entre 200 000 et 250 000 personnes handicapées physiques et mentales furent tuées dans le cadre du programme Aktion T4 (mise à mort des "inutiles")
  • Entre 10 000 et 15 000 homosexuels périrent dans les camps de concentration nazis
  • Entre 1 000 et 2 000 ecclésiastiques catholiques, environ 1 000 témoins de Jéhovah et un nombre inconnu de francs-maçons périrent dans les camps et les prisons allemandes.
  • Sous l'ère nazie, les communistes, les socialistes, les sociaux-démocrates et les dirigeants syndicaux furent victimes de persécutions

Pendant 4 ans, un déluge de fer et de feu s'abattra sur l'Europe, une partie de l'Asie et de l'Afrique.

 

Le fascisme ne se nourrit que de l'inconséquence de ceux qui ont et ont eu le pouvoir, entraînant une pauvreté et des injustices croissantes. La politique n'est pas un gros mot. La politique c'est ce qui permet à un citoyen de tenir les rennes de son avenir et pas forcément d'un avenir immédiat, ni ne concernant que sa petite personne. La politique c'est la gestion d'une communauté . Que ceux pour qui se déplacer pour aller voter est une perte de temps, réfléchissent un peu à ce qu'ils laisseront à leurs enfants.

 

Citoyens réveillez-vous !

 

Petit memento de la montée de l'ED en Europe :


 

  • 23 mars 1919 Benito Mussolini fonde à Milan les Faisceaux italiens de combat, réunissant notamment des syndicalistes révolutionnaires, des soldats démobilisés, des exclus et des chômeurs.
  • 24 février 1920  Adolf Hitler présente le programme du Parti national-socialiste ouvrier allemand (NSDAP).
  • Mai 1921 Mussolini obtient 32 sièges (sur 517) au Parlement. Il crée le Parti national fasciste (PNF) en novembre.
  • 27 octobre 1922 Mussolini organise la marche des Chemises noires sur Rome pour forcer le roi Victor-Emmanuel III à le nommer président du conseil. Le souverain italien l’appelle au pouvoir le 29 octobre.
  • 13 septembre 1923 Espagne : coup d’Etat du général Miguel Primo de Rivera. Emule de Mussolini, il dissout les Cortès (Parlement), supprime les garanties constitutionnelles et interdit les partis anarchistes et communistes.
  • 8 novembre 1923 Hitler fomente un putsch à Munich, qu’il rate.
  • 18 décembre 1924 France : l’industriel du champagne Pierre Taittinger constitue les Jeunesses patriotes, un mouvement paramilitaire anticommuniste qui se veut l’héritier de la Ligue des patriotes de Paul Déroulède (fondée en 1882). Il sera un fervent soutien de la collaboration pendant l’Occupation.
  • 26 novembre 1927 France : naissance des Croix-de-Feu, une association d’anciens combattants ultranationalistes soutenue notamment par François Coty (propriétaire et directeur du Figaro), lequel finance aussi le Faisceau (1925-1928), un mouvement aligné sur le fascisme italien.
  • 1er mars 1931 L’ex-parlementaire britannique Oswald Mosley forme le Nouveau Parti, rebaptisé l’année suivante Union britannique des fascistes (British Union of Fascists, BUF). La BUF sera interdite en 1940 et Mosley incarcéré (jusqu’en 1943).

1933

  • 30 janvier : Hitler, dont le NSDAP est devenu le premier parti d’Allemagne après avoir remporté 229 sièges au Parlement lors des législatives de 1932, est nommé chancelier. Il s’arroge peu après tous les pouvoirs.
  • 19 mars : Au Portugal, António de Oliveira Salazar, président du conseil depuis 1932 et doté des pleins pouvoirs, abolit la Constitution pour établir l’« Etat nouveau » (Estado novo), un régime autoritaire, corporatiste et catholique construit sur le modèle fasciste.
  • 29 octobre : José Antonio Primo de Rivera, le fils du dictateur espagnol, met sur pied le parti fasciste de la Phalange. Il soutiendra le général Francisco Franco contre les républicains pendant la guerre civile (1936-1939).

1934

  • 6 février. A Paris, une manifestation organisée par les ligues d’extrême droite à la suite d’un scandale politico-financier (affaire Stavisky) vire à l’émeute (quinze morts) et provoque la chute du gouvernement d’Edouard Daladier.

1935

  • 4 mars. En Hongrie, Ferenc Szálasi fonde le Parti de la volonté nationale, remplacé en 1937 par le Mouvement hungariste. En 1939, il prend la tête du Parti des Croix fléchées.

1936

  • Mai. En Belgique, le parti Rex de Léon Degrelle, antisémite, nationaliste et antibolchevique, remporte 11,5 % des voix, 21 députés et 12 sénateurs aux élections législatives. Degrelle constituera la Légion Wallonie en 1941 (transformée en division SS en 1944), qui combattra aux côtés des Allemands.
  • 28 juin. Jacques Doriot crée le Parti populaire français (PPF) pour fédérer la droite autoritaire et nationaliste. Partisan de la collaboration, il fondera avec Marcel Déat la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) en 1941.

1938

  • 9-10 novembre. Pogrom de la Nuit de cristal en Allemagne, organisé par les nazis. Une centaine de Juifs sont assassinés et 35 000 sont déportés dans des camps. Le principe de la « solution finale » sera adopté en novembre 1941 et planifié lors de la conférence de Wannsee, le 20 janvier 1942.
  • Septembre-novembre. S’inspirant des nazis, l’Italie adopte une série de lois raciales visant les Juifs étrangers et transalpins.
  • 1939 Avril. Après trois ans de guerre civile et la victoire des nationalistes, Franco instaure une dictature militaire articulée autour d’un parti unique, la Phalange.
  • 1940 11 octobre. Le maréchal Philippe Pétain, nouveau chef de l’Etat depuis juillet, annonce la « révolution nationale ». Sa rencontre avec Hitler, le 24 octobre à Montoire, ouvre la voie de la collaboration entre la France et l’Allemagne.

BIS REPETITA après guerre :

  • 1984 24 juillet. Le Groupe des droites européennes voit le jour au Parlement de Strasbourg. Il réunit les partis d’extrême droite français, italien et grec (puis britannique en 1985).
  • 1986 16 mars. Trente-cinq députés FN sont élus à l’Assemblée nationale française lors des élections législatives, qui se déroulent au scrutin proportionnel.

1989

  • 21 avril. En Autriche, le chef du FPÖ, Jörg Haider, devient gouverneur de la province de Carinthie.
  • 11 septembre. Le Parti du progrès devient la troisième force politique en Norvège après avoir remporté 13 % des voix lors des élections législatives.

1991

  • Début. Apparition au Royaume-Uni du groupuscule néonazi Combat 18 — lié au BNP —, qui commettra des attentats meurtriers à Londres en 1999.

1993

  • 12 décembre. Le Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR), populiste et xénophobe, créé en 1989 par M. Vladimir Jirinovski, rafle 23 % des votes aux élections législatives.

1995

  • Janvier. Disparition du MSI et création d’Alliance nationale (AN) en Italie. Le courant le plus radical du MSI constitue en mars le Mouvement social - Flamme tricolore.
  • 18 juin. Le FN gagne Marignane, Orange et Toulon à l’issue des scrutins municipaux. Il remporte Vitrolles en 1997.

1999

  • 3 octobre. Le FPÖ arrive deuxième (27 % des suffrages) aux législatives autrichiennes. Il forme un gouvernement de coalition avec le Parti populaire (ÖVP, chrétien-conservateur).
  • 24 octobre. En Suisse, l’Union démocratique du centre (UDC) devient la première force politique avec son score de 22,6 % aux élections fédérales.

2002

  • 21 avril. Le FN accède au second tour de la présidentielle après avoir obtenu 17,2 % des voix au premier, derrière M. Jacques Chirac (19,9 %). Lequel est réélu le 5 mai avec 82,2 % des voix.
  • 15 mai. Aux Pays-Bas, la Liste Pim Fortuyn, du nom de son fondateur — tué quelques jours avant le scrutin —, intègre le gouvernement après avoir empoché 17 % des voix aux élections parlementaires.

2005

  • 25 juin. L’Union nationale Attaque (Ataka), parti national-populiste, fait élire vingt et un députés au Parlement bulgare. Son chef, M. Volen Siderov, obtient 21,5% des voix à l’élection présidentielle d’octobre 2006.

2010

  • 25 avril. Le Mouvement pour une meilleure Hongrie (Jobbik, créé en 2003) envoie 47 députés au Parlement (17 % des voix aux législatives).
  • 9 juin. Le Parti pour la liberté (PVV), nationaliste et islamophobe, fondé en 2006 par Geert Wilders, prend part au gouvernement néerlandais à l’issue des législatives (15, 4 %).

2012

  • 6 mai. Aube dorée, un parti néonazi créé en 1980 et reconnu officiellement en 1993, entre au Parlement grec avec vingt et un députés. (Olivier Pironet Extrait du Monde Diplo)

La suite en France on la connaît...

 

"Amis, dessous la cendre, le feu va tout brûler...

la nuit pourrait descendre dessus nos amitiés
Votre mémoire s'atrophie...
Et la sinistre marée noire
Couvre à nouveau notre avenir.
Vous cherchez dans le crépuscule
L'espérance de la survie...
Les bruits de bottes de l'Histoire"
N'éveillent pas vos souvenirs.
(extrait de "Amis dessous la cendre" de Serge Utge-Royo)

 

 

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28 juin 2022 2 28 /06 /juin /2022 14:45

Le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30 % en un an et le montant de leur fortune « tutoie désormais les 1 000 milliards d’euros » selon Challenges

 

Parallèlement, nombre de citoyens sur notre territoire travaillent sans que leur salaire soit suffisant pour faire face à toutes leurs dépenses incompressibles.

 

Ce manque à gagner est ainsi compensé en partie seulement par des allocations en tous genres. Ce qui est la preuve irréfutable qu'un salaire au SMIC est insuffisant pour vivre. Donc, depuis des années, des allocations qui ne font que transiter sur les comptes des allocataires, aident à minima une partie des charges à payer , telles que :

 

Les APL (Allocation Personnalisée au Logement) qui se retrouve in fine dans les caisses des propriétaires ;

 

L'ARS, (Allocation de Rentrée Scolaire), qui ira direct dans les caisses des supermarchés ;

 

La prime d'activité qui sert à augmenter le pouvoir d’achat des salariés et des foyers modestes etc...

 

Aujourd'hui, le président conscient qu'un SMIC est insuffisant pour vivre, joue au Père Noël en distribuant des chèques : chèques énergie, chèques alimentaires... Va-ton bientôt les appeler APM  (Allocation Pour Manger) ou APE (Allocation Pour l' Énergie).

 

Comment dans un pays qui se dit la patrie des droits de l'Homme peut-il accepter qu'il y ait sur son sol des citoyens de seconde zone, ces travailleurs de l'ombre, ces essentiels, qui bien que travaillant ne peuvent vivre que d’aumônes ?

Et comment ne voit-il pas que nombre de ces travailleurs se retrouveront peut-être bientôt dans la rue ?

VMH

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L'Avenir en Commun proposait dans ce sens :

  • Bloquer les prix des produits de première nécessité , notamment du carburant et de l’énergie
  • Rendre gratuites les quantités vitales d’eau, d’électricité et de gaz
  • Annuler les hausses du tarif du gaz depuis 2017
  • Porter le SMIC à 1 500 euros net, ce qui augmentera par conséquent l’ensemble de l’échelle des salaires
  • Limiter de 1 à 20 l’écart entre le salaire le plus bas et le plus haut dans une même entreprise
  • Revaloriser les salaires des fonctionnaires et des métiers du lien majoritairement féminins etc...

Un impôt progressif

  • Instaurer 14 tranches d’impôt sur le revenu et de contribution sociale généralisée (CSG) pour les rendre vraiment progressifs
  • Remplacer l’injuste quotient familial par un crédit d’impôt versé pour chaque enfant
  • Supprimer les niches fiscales injustes et polluantes
  • Réduire la TVA sur les produits de première nécessité et réinstaurer une « TVA grand luxe » pour financer ces baisses

Faire payer les riches

  • Rétablir et renforcer l’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune)
  • Instaurer un impôt universel pour que les plus riches ne puissent pas éviter l’impôt en s’exilant à l’étranger
  • Augmenter les droits de succession des plus riches et les supprimer en dessous de 120 000 euros par enfant et par parent etc...
Image France Insoumise

 

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12 mars 2022 6 12 /03 /mars /2022 10:50

Le président candidat Emmanuel Macron traîne comme un boulet sa réforme des retraites qui n’a pas abouti. Toutefois il désir poursuivre ses travaux sur ce sujet s’il était, bien entendu, réélu. En reprenant le sujet pour son premier thème de campagne, le deuxième en réalité après la très populiste abolition de la redevance TV, le candidat donne un signal à l'Europe.

 

La Commission qui insistait sur une baisse de 3 points de PIB des dépenses publiques de la France va être satisfaite. C’est aussi un geste en direction de la droite traditionnelle bourgeoise, puisque dans sa forme, la proposition consistant à reculer purement et simplement de l'âge légal de la retraite à 65 ans une réplique de la proposition phare de la candidate Les Républicains Valérie Pécresse.

 

Alors la question qui me vient immédiatement à ma pensée est : « … Que fait-on des personnes qui sont hors du marché du travail dès 55 ans ? … », car, je suis un français moyen qui vie au contact des gens et qui voit ce qui se passe réellement. Pourquoi ce choix ?

 

Il y a 5 ans, le vaste projet de refonte complète est vite apparu comme irréalisable tant les différences sont nombreuses entre secteurs privés qui comptabilisent les primes, les heures supplémentaires, les heures travaillées : de nuit, les dimanches, les jours fériés, et entre le secteur public qui se voit interdire tout cela.  Techniquement compliqué, il induisait également des re-calculs, et présentait des effets de bords une sorte de phénomène d'instabilité sociale qui affronterait deux secteurs d’activité dans la rue.

 

Le recul à 65 ans de l’âge de prise de la retraite, ou 46 annuités, est non seulement simple techniquement mais surtout il rapporte gros. Cependant, Emmanuel Macron prend des risques. Avant tout, électoraux : un certain nombre de Français ne vont pas apprécier de devoir travailler 3 ans supplémentaires. Surtout qu’un maçon, un terrassier, un couvreur… ne voient pas cette chose du même œil qu’un salarié de bureau, un directeur d’affaire ou un politique.

 

Mais le président sortant ne facilite pas non plus la tâche avec les partenaires sociaux classés plutôt réformistes. Il va devoir se cogner la CFDT qui promeut la hausse du nombre de trimestres cotisés plutôt que la hausse de l'âge légal de départ. En outre, le simple décalage de trois ans complexifie davantage le procédé pour les personnes ayant des carrières incomplètes. Que fait-on des personnes qui sont hors du marché du travail dès 55 ans ? On les laisse 10 ans de plus dans les minima sociaux ? Qui va supporter le coût de cette réforme ?

 

Car, ce sont les collectivités locales qui payent les RSA et les allocations chômage. Pour gagner de l’argent d’un côté, le président Macron veut appauvrir les trésoreries de l’autre côté ? Il s’agit d’abord de faire payer le « quoi qu’il en coûte » aux travailleurs. Et parmi eux, ceux qui sont entrés tôt sur le marché du travail. C’est d’autant plus injuste que l'aggravation du déficit structurel de 5 points de PIB durant le quinquennat ne leur profite que très marginalement. Ils ne sont pas les principaux bénéficiaires de ce creusement du déficit, issu de la réduction des recettes, elle-même induite par les baisses d'impôts de production de l'impôt sur les sociétés ou encore de la fin de la taxe d’habitation sans oublier le refus de faire payer des impôts sur les profits et autres dividendes.

 

Comme beaucoup de citoyen moyen, j’ai des assurances vie et lorsque arrive l’échéancier, j’ai des taxes et des impôts prélevés à la source qui font que cette année, le gain est bien inférieur à 1%. Quant est-il des dividendes des acteurs du CAC40 suite aux générosités et des in-solidaires client du libéralisme socialiste, centriste et des droites radicalement conservatrices ?

Mesdames et Messieurs les journalistes, payés pour faire passer la pilule de façon magistrale, vous évoquez le creusement du déficit structurel de 5 points de PIB, le report à 65 ans suffira-t-il à le compenser ? Non. Avant aménagements, une telle réforme permettrait de compenser 3 points de PIB. Mais il y aura des compensations pour les carrières longues, pour les carrières incomplètes, et des bonus pour ceux qui optent pour travailler plus.

 

De sorte que le gain se réduit à 1,5 point de PIB. Presque le tiers du chemin. Pour les deux autres tiers, on devine la recette : non-remplacement des fonctionnaires partant à la retraite, gel de la masse salariale des agents publics, et désindexation des prestations sociales.

 

Dommage qu’il reste encore tabou pour la majorité des françaises et français qui se complaisent de voire la misère, de taxer et d’imposer à juste titre les hauts salaires, les dividendes et les prises de profits rendu possible grâce aux déduction fiscales, je pense notamment aux trésors cachés des sommes collecté des loyers et notamment ceux perçus au noir durant les périodes de vacances 

CM

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Campagne 2017

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Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2