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  • : Le blog de republicainedoncdegauche.over-blog.com
  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:54

 

L’école publique est dans le collimateur des libéraux. Leurs politiques aux effets dévastateurs se traduisent immanquablement par des fermetures de classe, par le non remplacement d’enseignants, par des classes aux effectifs surchargés, par le manque de formation des professeurs…

Au final, c’est l’Ecole de la République, laïque et gratuite qui est attaquée dans ses missions.

 

Les enseignantes et les enseignants, par ce qu’ils sont les garants de l’intérêt général, parce qu’ils sont ceux qui donnent aux enfants de notre pays les clés de l’émancipation individuelle et collective, sont dans la ligne de mire de la droite. Ils subissent au quotidien l’accroissement de leur charge mais aussi l’appauvrissement de leurs missions, la précarité galopante de leur métier, les attaques contre leur statut, le manque de considération pour leur action…

Ça suffit comme ça !!!

 

Nous refusons la marchandisation de l’éducation. Nous refusons la suppression de la carte scolaire ainsi que l’autonomie des établissements et son école à deux vitesses. Stop aux proviseurs-managers ! Ne comptez pas sur nous pour préparer les jeunes esprits à la société libérale de la précarité, du tous consommateurs et du chacun pour soi.

Pour les enseignants que nous sommes, aucun doute possible : tous les élèves sont éducables !

 

Nous refusons une éducation au rabais et les inégalités qu’elle serait incapable de corriger. Face à leur socle minimaliste et utilitariste, nous voulons imposer un haut niveau de culture commune pour toutes et tous. La démocratisation, ce ne doit plus être des mots mais des actes et une réalité. La mixité et l’émancipation sociales doivent être portées par des choix politiques clairs.

 

L’enjeu, c’est la réussite de toutes et tous. Pas un jeune ne doit sortir du système éducatif sans qualification. Ce n’est pas un acte individuel que chacun doit poser. C’est la mission que le pays assigne à son Ecole. Et disons-le tout net : parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, seuls des enseignants qualifiés et formés peuvent y contribuer.

 

Avec Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle, avec les candidat-e-s du Front de Gauche aux législatives, nous portons un projet global de société, de transformation sociale, écologique et démocratique. L’Ecole, en tant que pilier de la République sociale, y prend toute sa place. « Eduquer, Qualifier, Emanciper », telles sont les missions de l’école laïque et républicaine pour mener à bien le changement radical nécessaire.

 

C’est avec vous que nous allons le construire. La révolution citoyenne passe par l’Ecole. Engageons-la ensemble !

 

 

Pour signer l’appel des enseignants pour un Front de Gauche :http://enseignants.appels.frontdegauche.fr/

 

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:53

 

Qui sera vraiment touché par la taxe sur les riches?

Une étude du cabinet Landwell et associés a calculé que la surtaxe sera de zéro pour un couple avec 1,1 million de revenus.

 

Le gouvernement a mis au point une taxe "exceptionnelle" pour les hauts revenus lors de la présentation de son plan d'austérité. Elle prévoit un prélèvement de 3% sur l'ensemble des revenus du capital et du travail. Dans l'échelle des revenus, seront touchés les revenus d'un célibataire qui gagne 500.000 euros annuels, ou d'un couple qui perçoit un million d'euros.

Dans une simulation réalisée par le cabinet Landwell et associés, relayée par le Nouvel Obs, un couple avec deux enfants (soit trois parts, chaque enfant compte pour une demi-part), le couple doit percevoir 2 millions d'euros annuels pour être soumis à la taxe. En-dessous, il ne paiera rien de plus qu'avant. Lire la suite sur L’Expansion/L’Express 



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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:51

 

 

Future grande thématique centrale dans la présidentielle, certains ont trouvé un moyen de faire baisser les chiffres de la petite délinquance...

 

L’insécurité pourrait être, une fois encore, un des thèmes privilégiés par le futur candidat Sarkozy, à la présidentielle 2012.

 

Malgré un bilan en berne, on imagine bien qu’il reprendra son bâton de pèlerin pour promettre (si je mens, je vais en enfer) qu’il sera bien entendu l’homme qui "karcherisera" l’insécurité dans l’hexagone. Et comme les chiffres de la délinquance ont tendance à exploser ces derniers mois, on peut imaginer des "solutions efficaces" pour les faire baisser.

Oui mais comment ?Franchement, rien de plus simple… Il suffit de décider de ne plus prendre certaines plaintes des victimes. C’est ce qui se passe déjà dans certains départements et plus récemment à Angers.

Preuve à l’appui…

C’est ainsi que dans ce département du Maine-et-Loire, le directeur départemental adjoint de la sécurité publique a adressé une note à ses fonctionnaires. Dans cette dernière, il demande aux policiers d’inviter les victimes de fraude à la carte bancaire "de déposer une simple déclaration sur la main courante"… Et non une plainte.

Et comme la main courante n’est pas comptabilisée dans les statistiques, autant empêcher les victimes de déposer plainte, non ? En clair, confie un officier de police dans Ouest France, "il y a une volonté politique de faire baisser ces statistiques en pleine explosion".

La fraude à la carte bancaire n’est pas la seule "délinquance" qui arrive sur la voie de garage de la main courante. Très souvent, ceux qui se font voler leur téléphone portable connaissent déjà cette situation. Lire la suite sur LePlus NouvelObs 



 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:49

 

La bataille commerciale est lancée pour la reconstruction de la Libye

Il n’y a pas lieu d’en douter, le «printemps arabe» s’avère fructueux pour les affaires.

Pierre Lellouche, le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, l’énonce clairement. «Les perspectives de croissance, a-t-il déclaré, sont telles (…) que nous aurons rapidement affaire à un marché de masse, si comme nous l’espérons, le printemps arabe tourne bien». Le futur eldorado organise la ruée aux contrats des pays occidentaux laminés par la crise d’endettement et le nécessaire passage au plan d’austérité faisant foi du temps des vaches maigres de l’Europe en difficulté.

Dès lors, il n’y a pas lieu de se faire des complexes ou de «rougir pour faire bénéficier nos entreprises», renchérit le secrétaire d’Etat. Explication somptueuse : «Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a pris des risques politiques et militaires, tout ça crée un climat où les responsables libyens, le peuple libyen savent ce qu’ils doivent à la France».

Au chevet donc de la Libye chaotique, le CAC 40 prenant d’assaut le marché de la reconstruction en Libye évalué par le CNT à 200 milliards de dollars sur 10 ans pour effacer les séquelles de la guerre néo-coloniale facturée à 320 millions d’euros. Près de 400 chefs d’entreprises ont ainsi participé au Medef à une réunion d’information sur la Libye.

Aux grosses pointures, tels Alcatel, Alstom, Peugeot, Total, Bouygues ou Vinci, viennent s’ajouter des patrons des PME mobilisés pour fructifier le «capital de sympathie élevé» et faire profiter les entreprises françaises. Dans ce marché «à prendre et à gagner», les créneaux porteurs sont riches en opportunités d’investissement dans les domaines aussi variés que le pétrole et le gaz, la santé, la sécurité et les infrastructures névralgiques de communication. En pole position dans l’offensive qui a conduit à la chute du régime de Kadhafi, la France qui était seulement le 6e fournisseur et le 2e client, avec 6% des parts de marché détenus par les 44 filiales, postule désormais à «une place de premier rang comme partenaire commercial de la Libye». Lire la suite sur DonneTonAvis 





 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:48

 

L’insécurité alimentaire frappe désormais six régions du sud sur huit. L’ONU redoute le pire.

La crise alimentaire qui frappe près de 12,4 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique depuis le début de l’été continue de s’étendre en Somalie, le pays le plus touché. L’ONU vient de décréter l’état de famine dans une sixième région sur les huit que compte le sud de la Somalie. Après le bas Shabelle, le moyen Shabelle (districts de Balaad et d’Adale), le sud de Bakool, les camps de déplacés d’Afgooye, la capitale Mogadiscio, il faut désormais ajouter à cette liste la région de Bay. La moitié du pays est affamée, soit 4 millions de personnes.

« Le taux de malnutrition chez les enfants dans la région de Bay est de 58 %. C’est un record de malnutrition aiguë », a expliqué Grainne Moloney, conseillère technique de l’unité d’analyse de la sécurité alimentaire et de la nutrition de l’ONU pour la Somalie (FNSAU). « Des centaines d’habitants meurent chaque jour, dont la moitié au moins sont des enfants », a-t-elle ajouté. « Au total, 4 millions de personnes sont en situation de crise en Somalie, dont 750 000 qui risquent la mort dans les quatre prochains mois en l’absence d’une réponse adéquate », s’est alarmé dans un communiqué le FNSAU. Lire la suite sur l’Huma 



 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:47

 

A Angers, les policiers ont reçu pour consigne d'inviter les victimes à simplement déposer une main courante. L'opération devrait faire baisser les statistiques de la délinquance. Les banques et leurs clients sont censés se débrouiller...

 

"La fraude à la carte bancaire faisait exploser les chiffres. Finies les plaintes !", résume Ouest-France  qui dévoile l'affaire à Angers.

Le quotidien s'est procuré et a mis en ligne sur son site internet une note de service du directeur départemental de la sécurité publique de Maine et Loire concernant la contrefaçon ou l'utilisation frauduleuse des données bancaires.

Le patron des policiers du Maine-et-Loire explique dans ce document :  "Il conviendra d'inviter (le plaignant) à déposer une simple déclaration sur la main courante résumant l'ensemble des faits et à laquelle il sera annexé les éventuels documents remis par la personne", au prétexte que"la loi ne subordonne pas le remboursement du préjudice au dépôt de plainte".

Une circulaire du ministre de la Justice adressée aux procureurs estime en effet que c'est désormais du ressort des banques de regrouper les plaintes. C'est donc bien une politique nationale qui est mise en place. Ainsi, les forces de l’ordre seront amenées à orienter les personnes venant déposer plainte pour une fraude à la carte bancaire vers l’établissement chargé de sa gestion afin que celui-ci leur rembourse. Lire la suite sur SudOuest 



 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:46

 

N’étant plus capable de répondre aux exigences de Renault, la direction des Fonderies du Poitou Alu, à Ingrandes, dans la Vienne, tente d’imposer aux salariés une baisse de 23 % de leurs salaires. Ils sont en grève depuis vendredi.


Lovée entre les champs de céréales et de tournesols, la zone industrielle Saint-Ustre, à la sortie du village d’Ingrandes, tout proche de Châtellerault, dans la Vienne. Et là, deux fonderies aujourd’hui distinctes, qui furent toutes deux propriétés de Renault jusqu’en 1998. L’une spécialisée dans la production de blocs moteurs en fonte et l’autre dans la fabrication de culasses en aluminium. Immenses bâtisses aux toits caractéristiques en épis, qui rapportent du blé ! Mais pas assez pour répondre aux exigences de Renault, désormais simple client (mais à 80 % !) des Fonderies du Poitou Alu. Qu’à cela ne tienne, le groupe Montupet, propriétaire de l’entreprise qui emploie 474 salariés, depuis 2009, après neuf reventes-rachats, planche depuis le mois de mai sur un « plan de compétitivité ». Et à quelques jours des congés estivaux, ces salariés en ont découvert le contenu révoltant.

Syndicats unis contre la régression sociale

Aux ouvriers en contact avec la matière, il est demandé d’accepter une baisse de salaire de 15 % et de travailler 35 heures par semaine au lieu de 38 h 50, payées 35. Cela équivaut à une baisse de 23 % de salaire et, tous comptes faits, cela suppose de vivre avec trois mois de salaire en moins sur l’année ! Aux personnels dits de main-d’œuvre indirecte (cadres, techniciens…), le plan, qui selon la direction doit s’appliquer dès la fin septembre, impose de renoncer à 14 jours de RTT et prévoit 50 départs volontaires vers d’autres sites du groupe en France, en Bulgarie et au Mexique. En cas de refus, l’avenir du site est clairement menacé. Les salariés, unis malgré ces disparités de traitement, refusent ce plan. Ils ont entamé une grève le vendredi 2 septembre, suivie à près de 95 %, déterminés à obtenir son retrait pur et simple.

C’est unitairement que les syndicats CGT, FO, CFE-CGC et UDT (syndicat autonome) condamnent ce « plan de régression sociale » qui « ramènerait les salariés trente ans en arrière ». En opération escargot dans le centre-ville de Châtellerault et dans la zone commerciale toute proche, ils l’ont dit haut et fort à la population. Ils l’ont également dit au préfet qui les a reçus et qui a immédiatement nommé un médiateur censé « favoriser le rétablissement du dialogue social à l’intérieur de l’entreprise », en la personne de Jean-Luc Lancelevée, qui dirige l’unité territoriale de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (UT Direccte). Le préfet Yves Dassonville, fraîchement nommé, s’est lui-même avoué « préoccupé » par le maintien de l’emploi dans le bassin châtelleraudais. Lire la suite sur L’Huma 



 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 09:13

 

 

 

France 3 : Reportage Philippe Menut et Enrique Garibaldii 1er septembre 2011 sur la sûreté des centrales et sites nucléaires autour de Barjac, suite au tremblement de terre qui a eu lieu du mois d'août
Interview de Michèle Rivasi (Criirad, Eurodéputée EELV), Sébastien Charles, (chercheur au BRGM) et Gilles Bordier (Directeur adjoint du site de Marcoule)

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 09:12

« Keylogger » : le gros mot est lâché. Les logiciels espions font leur entrée officielle dans l'arsenal que la police peut utiliser pour mener des opérations de surveillance, dans le cadre d'enquêtes visant les terroristes présumés ou les personnes suspectées de crimes en bande organisée. La loi Loppsi 2 sur la sécurité, promulguée en mars 2011, restait dans le flou sur les moyens exacts donnés à la police pour surveiller communications et données numériques.

Les circulaires diffusées par le ministère de la Justice fin août sont plus précises : elles expliquent aux procureurs et policiers comment ils doivent concilier les interceptions téléphoniques et électroniques standards avec les nouvelles « mesures de captations informatiques » prévues dans le texte. (Télécharger la circulaire)

Contourner la perquisition

Pour Benoît Tabaka, juriste spécialiste du droit d'Internet et directeur des affaires juridiques de PriceMinister, les policiers pourront fouiller plus loin que jamais :

« Ces nouveaux dispositifs ne visent plus uniquement les correspondances, mais toute forme de document informatique. »

Ces documents seront interceptés grâce à un dispositif greffé physiquement sur l'ordinateur de la personne surveillée, ou via des logiciels espions de type keylogger (enregistreurs de frappe), installés à distance. Il s'agit du même type de mouchards que certains pirates utilisent à des fins malveillantes pour voler des informations personnelles aux internautes ou s'introduire dans certains réseaux.

Pour la première fois, la circulaire officielle mentionne clairement ces outils, et leur finalité pour la police :

« La prise de connaissance de fichiers informatiques stockés dans un ordinateur ou un périphérique (et non de simples paroles ou images) à l'insu de l'utilisateur, alors même que ces fichiers ne seraient pas accessibles par le biais d'une sonorisation mais uniquement par le biais d'une perquisition. »

Il pourra s'agir de tout type de documents, par exemple un article tapé dans un traitement de texte, ou bien des conversations instantanées via un réseau crypté. Peu importe que l'information soit destinée ou non à transiter par les réseaux. Comme l'explique Benoît Tabaka :

« Ce dispositif permet de contourner le cryptage des données, puisqu'on peut récupérer directement l'information tapée sur le clavier ou visible sur l'écran de l'ordinateur. Il détourne aussi le principe de la perquisition en permettant d'avoir accès à des données effacées, voire même jamais enregistrées sur le disque dur. »

Le véritable enjeu : la mobilité

Comme pour les interceptions téléphoniques, la mise en place d'une captation informatique doit être ordonnée par un juge d'instruction. Les policiers doivent mentionner avec précision le lieu de cette captation, pour identifier l'appareil visé, et contrôler le fait que la surveillance s'exerce bien sur le territoire français.

Pourtant, l'enjeu porte plus sur les téléphones mobiles, les ordinateurs portables ou les tablettes numériques que sur les ordinateurs fixes, selon Benoît Tabaka.

« Comment garantir qu'une captation a bien lieu en France, alors que la personne surveillée peut se connecter depuis n'importe quelle localisation et donc enclencher le dispositif d'enregistrement des informations ? Si une telle surveillance avait lieu, cela reviendrait à laisser un policier français pénétrer dans le domicile d'un suspect à l'étranger sans commission rogatoire internationale. »

De même, comment être sûr, avec des ordinateurs fonctionnant en réseau ou dans le cadre d'une connexion partagée, que le logiciel espion est installé sur la machine de la personne réellement visée ? Et que faire de la somme conséquente de documents récoltés par ce biais, qui ne concerneront pas tous l'enquête ?

Ce sera aux juges d'être les garants des libertés et de dire ce qui est recevable ou non, note le juriste, mais de beaux casse-têtes les attendent. Source Rue89 


 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 09:10

 

 

Pour atteindre le chiffre des 30 000 expulsions, le gouvernement enfreint les lois européennes et françaises sans états d’âme.

 

Claude Guéant l’a dit et redit : il veut accroître le nombre d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière, battre le record de son prédécesseur. À cette fin, tous les moyens semblent bons. La nouvelle loi sur l’immigration du 16 juin 2011 est ainsi présentée comme un arsenal d’armes toujours plus efficaces contre les migrants en situation irrégulière. Ces nouveaux « outils », comme les appellent nombre de médias, comprennent notamment, l’instauration de l’interdiction de retour sur le territoire, l’augmentation de la durée de la rétention ou la mise à l’écart du juge. Et le plus dangereux de ces « outils » semble bien être ce dernier. En effet, retarder le contrôle du juge des libertés sur les premiers jours de privation de liberté, c’est permettre la multiplication des arrestations et gardes à vue illégales. Or, c’est bien ce à quoi nous assistons depuis plusieurs mois.

 

Au mépris des dispositions européennes.

 

La France n’ayant pas transposé à temps la directive Retour, celle-ci a en effet été invocable directement par les étrangers arrêtés entre le 25 décembre 2010 et le 18 juillet 2011, date d’entrée en vigueur de la nouvelle loi lire la suite sur la Cimade

 

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