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Qui a tué nos villages ?

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 09:40

 

Comme l'a très tôt relevé -Tocqueville, la France reste spécialiste des règles dures et des applications molles. Nous adorons les lois et les principes, à condition qu'ils s'appliquent d'abord aux autres. Les relations entre la politique et l'argent en fournissent un exemple significatif. Certes, depuis le milieu des années 1980, l'économie de la politique (des élections et des partis) a commencé à être organisée, mais les pratiques grises de débordement des règles ont été poursuivies, devenant à l'occasion des transgressions caractérisées.


Les effets délétères de l'argent sur la politique constituent une vieille rhétorique. Mais elle n'a été longtemps qu'une arme de combat politique sans effets concrets sur le fonctionnement des campagnes et des partis. La question a été refoulée jusqu'au milieu des années 1980. La vie politique semblait ne pas avoir de coût.


Les mythes du désintéressement et de la défense de l'intérêt général occultaient les questions essentielles du financement des carrières et de la compétition électorale. En 1919, Max Weber a été l'un des premiers à montrer l'impact de la professionnalisation sur l'activité politique depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, comme l'a écrit Pierre Bourdieu, "on peut vivre de la politique à condition de vivre pour la politique" - en partageant les valeurs, les codes et les connivences de ses pairs. Et les règles pratiques qui gouvernent la vie politique sont souvent éloignées de celles qui encadrent la vie sociale ordinaire.


Une des particularités françaises réside dans l'abondance des règles produites depuis le milieu des années 1980 à la suite d'une série d'affaires ayant conduit les principaux partis devant la justice. Entre 1988 et 2010, quinze lois et décrets ont été adoptés introduisant un large éventail de règles sanctionnées, parfois pénalement, surtout financièrement : limitation des dépenses électorales pour toutes les élections, transparence des comptes de campagne et des partis, interdiction des dons faits par les entreprises, aides publiques conditionnelles, limitation des dons individuels, etc. La mise à disposition de "fonds spéciaux" (en liquide) à disposition du gouvernement a également été supprimée en 2002. Lire la suite sur le blog de Laurent Mucchielli

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 09:31

 

 

Si une évolution a été constatée sur le front des inégalités dans la France contemporaine, c’est le décollage des très hauts revenus par rapport aux autres catégories (cf. l’entretien avec Camille Landais). Les catégories supérieures font désormais l’objet d’un travail d’investigation important depuis plusieurs années. Sans doute est-ce là une forme de renouvellement de l’intérêt scientifique, les années 1990 ayant beaucoup exploré les zones de vulnérabilité et de désaffiliation ; peut-être est-ce également la prise de conscience du fait que ces catégories tirent une partie de leur pouvoir de leur invisibilité.


L’étude des classes populaires fait quant à elle apparaître une tension entre deux dynamiques inverses de déségrégation et de fermeture. Les classes populaires se sont largement ouvertes depuis trois décennies (« Peut-on parler des classes populaires »). Si les ouvriers continuent à compter pour environ un tiers de la population active, les référents culturels du monde ouvrier se sont largement dissipés au profit d’un processus d’acculturation – qui n’a pas aboli les inégalités. La culture ouvrière laisse pourtant des traces, y compris chez ceux qui l’ont connu de l’intérieur et qui ont pris leurs distances avec elles (« De la chaîne à la plume »). Celles-ci se reproduisent toujours, mais sous d’autres formes. Témoin le virage opéré par les classes populaires vis-à-vis de l’école.

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 09:05

 

 

Le gouvernement vient d'annoncer un plan d'austérité basé sur plus de 10 milliards d'économies. Il prolonge les mesures déjà engagées comme par exemple le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Que ce plan soit fortement inéquitable n'est pas pour surprendre de la part d'un gouvernement qui a fait de la protection des riches sa boussole principale. Au-delà de son caractère socialement inacceptable, cette orientation, mise en œuvre par tous les pays européens, est économiquement stupide. Dans une Europe économiquement intégrée, dans laquelle les clients des uns sont les fournisseurs des autres, l'austérité généralisée est porteuse d'une logique récessive qui est déjà en route et qui touchera tous les pays. Une spirale absurde est en train de se mettre en place : pour réduire les déficits, les gouvernements mettent en œuvre des plans d'austérité drastique, ceux-ci vitrifient l'activité économique, ce qui réduit les recettes fiscales… et accroît les déficits, justifiant ainsi de nouveaux tours de vis qui aggraveront encore la situation.


Sortir de ce piège suppose d'abord de traiter la question de la dette. La crise financière et la récession qui a suivi ont évidemment joué leur rôle dans l'accroissement des déficits (perte de recettes fiscales, dépenses supplémentaires avec les plans de relance et le sauvetage des banques). Ainsi, le déficit public de la France est passé entre 2007 et 2009 de 2,7% à 7,5% du PIB et sa dette publique de 63,8% à 77,6% du PIB. Il s'agit donc de savoir si la petite minorité de dominants qui, par son avidité, a été responsable de la crise va en faire les frais ou si le coût de la crise va être supporté par la grande majorité de la population. Le choix des plans d'austérité montre que les gouvernements ont choisi la seconde solution.


Cependant, la dette ne date pas de la crise financière. Avant celle-ci, son accroissement est dû essentiellement aux cadeaux fiscaux fait aux ménages les plus riches et aux entreprises, notamment les plus grandes. Le rapport d'information, que le député UMP Gilles Carrez a établi en juillet 2010 dans le cadre du débat d'orientation budgétaire, donne des éléments qui permettent d'évaluer l'impact de "dix années de pertes de recettes non compensées". On a ainsi pu calculer, qu'en l'absence des cadeaux fiscaux, le déficit budgétaire n'aurait été que en de 3,3% en 2009 au lieu de 7,5%, la France connaissant même, dans ce cadre, un léger excédent budgétaire en 2006, 2007 et 2008. Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis dans le Rapport sur la situation des finances publiques d'avril 2010 font une analyse similaire : "En l'absence de baisses de prélèvements, la dette publique serait environ 20 points de PIB plus faible aujourd'hui qu'elle ne l'est en réalité, générant ainsi une économie annuelle de charges d'intérêts de 0,5 point de PIB."

par Pierre Khalfa, co-président de la fondation Copernic, représentant de l'Union syndicale Solidaires au Conseil économique, social et environnemental, coauteur du livre Attac, Le piège de la dette, Éditions Les liens qui libèrent Lire la suite sur Le Monde 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:53

 

Qui sera vraiment touché par la taxe sur les riches?

Une étude du cabinet Landwell et associés a calculé que la surtaxe sera de zéro pour un couple avec 1,1 million de revenus.

 

Le gouvernement a mis au point une taxe "exceptionnelle" pour les hauts revenus lors de la présentation de son plan d'austérité. Elle prévoit un prélèvement de 3% sur l'ensemble des revenus du capital et du travail. Dans l'échelle des revenus, seront touchés les revenus d'un célibataire qui gagne 500.000 euros annuels, ou d'un couple qui perçoit un million d'euros.

Dans une simulation réalisée par le cabinet Landwell et associés, relayée par le Nouvel Obs, un couple avec deux enfants (soit trois parts, chaque enfant compte pour une demi-part), le couple doit percevoir 2 millions d'euros annuels pour être soumis à la taxe. En-dessous, il ne paiera rien de plus qu'avant. Lire la suite sur L’Expansion/L’Express 



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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 07:45

 

C’est à partir de demain que le projet de loi de finances rectificative va être discuté par les députés. Il vise à l’application immédiate de 5 mesures. Il est à noter que la contribution exceptionnelle demandée aux riches n’est pas à l’ordre du jour. Quant à la taxation des petits épargnants, elle est au programme. Le gouvernement persiste donc dans l’idéologie, quitte à faire souffrir encore davantage la population.

 

En France, depuis l’arrivée de ce gouvernement, les inégalités se sont creusées. Ce n’est pas seulement l’effet de la crise, mais c’est surtout la conséquence d’une politique. Dès son arrivée au pouvoir, Nicolas Sarkozy fait voter un paquet fiscal qui permet aux plus nantis d’économiser 15 milliards par an.
En privant le budget de l’État de cette manne, l’UMP allait prendre la responsabilité de la situation financière actuelle.
L’an dernier, les appels à l’aide de la Grèce et de l’Irlande ont donné le signal de l’accélération de la crise en Europe. C’est le moment que Paris a choisi pour présenter son plan d’austérité en agitant la menace d’une crise à la grecque en cas de refus. Le gouvernement avait donc pris la responsabilité de faire payer ses errements non pas à ceux qui en ont bénéficié, mais à ceux qui en ont souffert. Son plan d’austérité vise à améliorer la trésorerie de 100 milliards d’euros. La voie choisie est celle de la diminution des dépenses. Ce sont surtout les services publics et l’aide sociale qui sont visés, c’est-à-dire ce qui bénéficie à la plus grande partie de la population à La Réunion. Paris décide en particulier de supprimer des postes dans l’Éducation nationale.
Car c’est bien avant tout de mauvaise gestion liée à une politique qu’il s’agit.

Mauvaise gestion consécutive à une politique Lire la suite sur Témoignages re 

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 09:28

 

>>La pauvreté en France

La France compte entre 4,5 et 8,2 millions de pauvres selon la définition adoptée... Depuis 2002, la pauvreté augmente.

L’état des lieux :

La France comptait 4,5 millions de pauvres en 2009 si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian et 8,2 millions de pauvres en 2009 si l’on utilise le seuil de 60 % du niveau de vie médian (voir notre définition ci-dessous). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,5 %, dans le second de 13,5 %. En 2009, le seuil de pauvreté situé à 60 % du revenu médian, pour une personne seule, est de 954 euros mensuels, celui à 50 % de 795 euros.

La tendance :

La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté de 760 000 (+ 20 %) et le nombre au seuil de 60 % a progressé de 678 000 (+ 9 %). Les taux sont passés respectivement de 6,5 à 7,5 % et de 12,9 à 13,5 %. Lire la suite sur l’Observatoire des inégalités 



>>Les plus grandes fortunes d’Europe

Les plus grandes fortunes d’Europe valent entre 12 et 28 milliards d’euros. En tête, le Français Bernard Arnault (LVMH), Amancio Ortega, l’Espagnol propriétaire de Zara (*) et l’Allemand Karl Albrecht (Alid).

Avec une fortune de 28,6 milliards d’euros en 2011, le Français Bernard Arnault est l’Européen le plus riche, selon le magazine Forbes [1]. Cette somme représente 2,2 millions d’années de Smic, 51 millions de fois le seuil de pauvreté mondial ou encore 9,8 millions de fois la richesse médiane détenue par une personne dans le monde... Le patron de LVMH est suivi par l’Espagnol Amancio Ortega (Zara) avec 21,6 milliards d’euros et l’Allemand Karl Albrecht (Aldi) avec 17,8 milliards. Parmi les Français de ce classement, Bernard Arnault est accompagné de Liliane Bettencourt (L’Oréal), classée au 6e rang et seule représentante féminine. On voit désormais apparaître un nombre croissant de Russes dans ce type de classement. Avec quatre représentants, la Russie présente le contingent le plus important.

La crise a eu pour effet un effondrement des cours boursiers entre mai 2007 et fin 2008. Depuis, les fortunes des plus riches se remettent à croître. Ainsi, le classement de Forbes, la fortune de Bernard Arnault a augmenté de 8 milliards, soit + 40 % en 2010. Lire la suite sur l’Observatoire des Inégalités

>>Les 10 plus grandes fortunes de France

Le patrimoine professionnel de Bernard Arnault (LVMH), première fortune de France, équivaut à 1,6 million d’années de Smic...

 

Le patrimoine professionnel de Bernard Arnault, l’homme le plus fortuné de France selon le classement 2011 du magazine Challenges (8 juillet 2011), représente 21,2 milliards d’euros. Il faudrait à un smicard 1 643 410 années pour gagner cette somme...

Et encore il ne s’agit que de son patrimoine professionnel, fondé sur la propriété partielle ou totale de l’entreprise. Cette richesse n’est, il est vrai, disponible qu’en cas de cession de l’entreprise. Tout ce qui relève du domaine privé ou qui ne repose pas sur un outil de travail est exclu.

Si la crise financière a eu pour conséquence en 2009 de diminuer le patrimoine de la plupart des grandes fortunes, la tendance 2011, comme en 2010, est nettement à la hausse. Selon le magazine Challenges qui publie son palmarès des 500 fortunes de France pour la 15e année consécutive, la valeur du patrimoine de ces grandes fortunes a explosé sur cette période : "alors qu’il suffisait en 1996 de 14 millions d’euros pour y entrer, il en faut aujourd’hui au moins 60", "sur quinze ans, les fortunes ont donc crû six fois plus vite que la moyenne de l’économie du pays ou que ses rémunérations les plus basses.", indique le magazine.

Les gros patrimoines disposent de fortunes colossales même quand on regarde plus bas du classement : la fortune professionnelle de Vincent Bolloré (Bolloré), classé au 10e rang, représente quand même 3,8 milliards d’euros soit près de 295 000 années de Smic. Lire la suite sur L’Observatoire des Inégalités 

 

(*) Zara Lire aussi 


 

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 16:07

 

 

En 2009, selon l’enquête Revenus fiscaux et sociaux (ERFS), le niveau de vie médian des personnes vivant dans un ménage de France métropolitaine est de 19 080 euros par an, soit 1 590 euros par mois.


En 2009, le niveau de vie des 10 % des personnes les plus modestes est inférieur à 10 410 euros annuels, en baisse de 1,1 % par rapport à 2008. Alors que l’évolution moyenne annuelle relevée entre 2005 et 2008 pour chacun des quatre premiers déciles était d’environ + 2 %, la tendance s’inverse entre 2008 et 2009.


En revanche, la médiane ainsi que les déciles de niveau de vie supérieurs augmentent. Le niveau de vie des 10 % les plus aisés est supérieur à 35 840 euros annuels en 2009, soit 3,4 fois plus que celui des 10 % des plus modestes. Il a crû de 0,7 % par rapport à 2008, ce qui marque un ralentissement dans la progression de ce décile. Au total, le contexte de crise économique se répercute sur l’ensemble des ménages, mais ce sont les plus modestes qui sont les plus touchés.


Le taux de pauvreté à 60 % de la médiane a augmenté de 0,5 point entre 2008 et 2009, pour revenir à un taux voisin de celui de 2007. De plus, par rapport au seuil de pauvreté, les personnes pauvres disposent d’un niveau de vie plus faible qu’en 2008. En effet l’intensité de la pauvreté, qui mesure l’écart entre le niveau de vie médian des personnes pauvres et le seuil de pauvreté, passe de 18,5 % à 19,0 %.

Par Laurent MUCCHIELLI 



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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 18:08

 

85% des Français ignorent la cause principale de la dette publique

Le Sondage Harris Interactive pour Le Parisien/Aujourd’hui-en-France http://www.harrisinteractive.fr/new... d’août 2011 fait en effet apparaître que « pour réduire la dette et les déficits publics, les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) ».

Alors que la dette découle essentiellement du fait que l’Etat a renoncé à plus de 100 milliards d’euros de recettes fiscales (annuelles) en dix ans » … comme l’écrivait L’Expansion en juillet 2010.

La dette publique est un mécanisme de redistribution à l’envers, puisque les intérêts versés aux prêteurs (ceux qui ont des excédents) leur permet de faire grossir leur magot, au détriment de ceux qui sont contraints d’emprunter et de verser ces intérêts.

Le fait que la dette publique n’a cessé de croître depuis 1975 (voir la courbe sur Wikipédia) est donc tout simplement une aubaine pour les détenteurs de capitaux. Elle ne résulte pas d’un excès de dépenses de l’Etat puisque celles-ci sont restées stables depuis 20 ans, en pourcentage du PIB.

Comment expliquer simplement aux Français la problématique de la dette ?

Il faut certes expliquer le rôle pervers des agences de notation : caractère auto-réalisateur de leurs annonces, conflits d’intérêt etc … Par contre les agences de notation n’ont qu’une responsabilité minime dans la montagne de dettes publiques et privées accumulées par les pays occidentaux. L’abaissement des notes auquel elles procèdent est cohérent avec le fait que tout le monde s’accorde aujourd’hui pour dire que beaucoup de pays ne pourront jamais la rembourser l’intégralité de leur dette.

Est-ce convaincant de multiplier les arguments pour relativiser l’ampleur de la dette ? On peut comprendre l’utilité d’un déficit budgétaire pendant quelques années, notamment s’il s’agit de booster les investissements utiles pour l’avenir (éducation, mutation écologique et énergétique …). Mais les gens de bon sens ont l’intuition qu’il est aberrant et dangereux que des pays riches pratiquent les déficits budgétaires sans discontinuer pendant des décennies. D’autant que quand on parle de 5 % de déficit budgétaire (toujours exprimé en pourcentage du PIB), il faudrait parler d’un déficit de 25 %. En effet, il serait plus logique de rapporter le « trou dans le budget » au budget lui-même ( environ 400 milliards d’euros en 2010), au lieu de le rapporter au PIB ( environ 2 000 milliards d’euros).

Pour expliquer l’escroquerie économique, sociale et intellectuelle de la dette publique, mieux vaudrait probablement se concentrer sur 4 ou 5 questions essentielles

D’où vient l’accroissement continu de la dette publique ?

Notamment des 100 milliards d’euros de recettes fiscales (annuelles) auxquelles l’Etat a renoncé. Ainsi que des différentes techniques d’évasion fiscale très bien décrites dans l’émission « Pièces à conviction » (accéder aux vidéos de l’émission via http://www.retraites-enjeux-debats....

A qui profite la dette ?

A ceux dont l’explosion des inégalités depuis 30 ans a permis d’accumuler des excédents très supérieurs à leurs besoins de consommation

Y-a-t-il une instrumentalisation politique de la dette publique ?

Oui, la dette sert à justifier en permanence la réduction des prestations sociales, ainsi que le démantèlement des services publics au profit du secteur privé lucratif.

N’y-a-t-il pas une solution de bon sens pour stopper l’accroissement continu de la dette publique découlant de déficits budgétaires systématiques depuis 1975 ?

Pourquoi ne pas, tout simplement, équilibrer les dépenses nécessaires par une fiscalité (sur les revenus, les patrimoines, les transmissions, les plus-values …) aussi fortement progressive que nécessaire ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ceci est possible sans augmenter les prélèvements sur les revenus modestes et moyens. Voir sur http://alternatives-economiques.fr/... les propositions d’Alain Godard (ex PDG de Rhône-Poulenc Agrochimie) qui permettraient de faire entrer chaque année environ 100 milliards supplémentaires dans les caisses de l’Etat, sans augmenter ni la TVA, ni les impôts des contribuables qui gagnent moins de 60 000 euros par an.

Une petite histoire très marrante circule actuellement et illustre parfaitement comment on en est arrivé à la situation actuelle. Voir « La crise ... des ânes » sur http://www.retraites-enjeux-debats.... . Je n’arrive pas à voir ce qui dans cette histoire ne serait pas conforme à la réalité que nous subissons. Quelqu’un peut-il m’éclairer ?

Source Retraites, Enjeux, Débats par André Martin

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 14:11

 

 

 

 

 

Note personnelle :

Pour ma part, plutôt que de nous proposer une "aumône" comme le dit J-L Mélenchon, je préfèrerai qu’ils reviennent d’eux-mêmes sur ce système de défiscalisation des heures supp (au prétexte d’augmentation de pouvoir d’achat pour le salarié (!!) ) et qu’ils décident (Champagne pour tout le monde) une augmentation générale des salaires les plus bas.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 09:12

 

Certains riches veulent être plus taxés pour éponger les déficits publics. Une vaste hypocrisie, dénonce la sociologue Monique Pinçon-Charlot, spécialiste de la bourgeoisie...

Le patron de Publicis, Maurice Lévy estime que les Français les plus riches doivent participer à la réduction du déficit sous la forme d'une contribution fiscale exceptionnelle. Pierre Bergé y est également favorable. Mais pour Monique Pinçon-Charlot, co-auteur du Président des riches*, ce n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux. Elle décrypte les vraies motivations des riches.

Comment analysez-vous l’appel de Maurice Lévy au paiement par les plus riches d’une contribution exceptionnelle pour éponger les déficits?

Cette idée est dans l’air du temps. Elle circule dans les cercles privés et les résidences huppées. Avec les révolutions arabes, les émeutes en Angleterre, la classe dominante sent les dangers explosifs de la situation actuelle.

A la suite de la sortie de notre livre Le Président des riches, nous avons passé 8 mois à sillonner la France.  Nous avons pu mesurer à quel point il y a un sentiment de révolte dans le pays de Nicolas Sarkozy parmi les classes moyennes et populaires. Lire la suite sur 20 Minutes 



 

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