Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Le blog de republicainedoncdegauche.over-blog.com
  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
  • Contact

Qui a tué nos villages ?

Recherche

13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 16:29

 

Le communiqué que nous avons écrit pour le Parti de Gauche de Seine-Saint-Denis

 

Comme nous l’avons dénoncé depuis le mois de février 2012, le groupe PSA vient de confirmer son « plan de restructuration » d’un montant d’un milliard d’euros. Ce plan entérine la fermeture du site PSA d’Aulnay-sous-Bois, condamnant ses 3 300 salariés directs et les quelque 7 000 travaillant dans la sous-traitance. Au total, ce sont 10 000 emplois que le groupe va supprimer dans le monde.

 

Le groupe, qui rassemble les constructeurs automobiles Citroën et Peugeot, a certes vu ses bénéfices diminuer de 48 % entre 2010 et 2011, pour un bénéfice net final de 588 millions d’euros. PSA utilise la baisse de rendement pour les actionnaires pour justifier un plan d’austérité de 800 millions d’euros en octobre 2011, revalorisé à un milliard d’économie en ce début d’année 2012.

 

Mais de quoi parlons-nous ? Est-ce que PSA perd de l’argent ? Non, il gagne 588 millions d’euros après impôts ! Ce n’est pas rien, tout de même. Voici quelques autres chiffres émanant de la direction, qui témoignent de la bonne santé de PSA :

 

· Record historique du chiffre d’affaire : près de 60 milliards avec une progression de 6,9 % ;

 

· Bénéfice net positif à + 588 millions ;

 

· Résultat opérationnel à 1,3 milliard.

 

Ceci alors que nous sommes en période de crise, c’est connu. Ce faisant, PSA, désormais allié du groupe américain General Motors, s’inscrit dans la logique capitaliste : détruire l’emploi pour accroître ses bénéfices boursiers. Certes le marché automobile s’est contracté en Europe. La généralisation des politiques d’austérité qui cassent le pouvoir d’achat et l’emploi sont les premières responsables de cette situation.

 

Pour autant, PSA ne diminuera pas ses capacités de production. Au contraire, il les délocalisera dans des pays où la « marchandise humaine » coûte moins cher, où les normes environnementales sont moins drastiques. Qu’importe si, pour faire revenir la production dans les pays où elle peut être « consommée », il faut encore aggraver notre empreinte carbone. Il faut juste se rappeler que, sur un modèle courant de berline, le « coût du travail », sans mis en avant par le MEDEF et sa courroie de transmission politique l’UMP, ne représente qu’entre 15 et 18 %.

 

Le Parti de Gauche de Seine-Saint-Denis, comme il l’a fait à plusieurs reprises depuis la première fuite sur ce plan de liquidation, était encore aux côtés des salariés d’Aulnay-sous-Bois ce jeudi 12 juillet, à l’issue du comité central d’entreprises.

 

Ils sont rappelé notre revendication de longue date : une planification écologique permettrait d’envisager très sérieusement la construction de modèles respectueux de l’environnement. Il est possible de s’orienter dès maintenant dans ce sens pourvu que la direction le veuille. Pour cela, elle doit activer son centre de recherche et proposer pour Aulnay la fabrication d’une nouvelle voiture répondant aux exigences de l’époque.

 

Enfin, le Parti de gauche réclame une loi d’urgence proclamant un droit de véto des représentants syndicaux dans les Comités d’entreprise et l’interdiction immédiate des licenciements boursiers soit votée le plus vite possible.

 

Le Parti de Gauche Seine-Saint-Denis By lecridupeuple 

 

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 16:27
Partager cet article
Repost0
13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 16:21

 

PSA a annoncé ce matin sa volonté de fermer son site d’Aulnay. Dans le même temps, les salariés de "Sanofi" manifestent à Chilly-Mazarin où la direction doit annoncer au Comité d’entreprise dans la journée un vaste plan de licenciements alors même que le groupe fait des profits.

Comme nous l’avions craint, les licenciements et fermetures d’entreprises annoncés pour cet été par les syndicats deviennent réalités.

Ne soyons pas dupes, il s’agit d’une déclaration de guerre aux salariés de notre pays au nom de la rentabilité et du profit. Il est urgent que le gouvernement agisse afin de mettre fin à la casse et à la disparition de l’industrie dans notre pays.

Le parti de Gauche demande qu’une loi d’urgence proclamant un droit de véto des représentants syndicaux dans les Comités d’entreprise et l’interdiction immédiate des licenciements boursiers soit votée le plus vite possible. Le Parti de Gauche apporte toute sa solidarité aux salariés en lutte et sera à leur côté tout l’été. Eric Coquerel et Laurence Sauvage Parti de Gauche

Partager cet article
Repost0
20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 16:18
Partager cet article
Repost0
29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 12:25

 

 

Grève des employés du secteur public (33)Des milliers d'employés du secteur public en Norvège sont en grève depuis jeudi, et le mouvement s'est étendu aujourd'hui, mardi, pour inclure un nombre encore plus grand de travailleurs. Il s'agit du conflit de travail le plus important dans le secteur public norvégien depuis 1984. Les syndicats en cause représentent autour de 600 000 travailleurs de partout au pays.

 

Au total, le nombre de grévistes atteint aujourd'hui autour de 42 000. Parmi les travailleurs touchés, on dénombre des enseignants et aides-enseignants, des travailleurs de crèches, des éboueurs, les pilotes maritimes, certains agents de police et des gardiens de prison (entre autres).

 

Les représentants syndicaux affirment que le gouvernement refuse à leurs membres des augmentations salariales équivalentes à celles reçues par tous les autres travailleurs. Les syndicats réclament une augmentation de 4.5% alors que le gouvernement offre 3.75%. Lire la suite sur Norvège. Fr

Partager cet article
Repost0
21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 17:28

 

La remise de décorations survenue, comme à Toulouse, quelques jours avant la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy fait polémique au sein de la police nationale. Des syndicats y voient un remerciement pour « service rendus ».

Une série de remises de décoration à des policiers survenue juste avant le départ de Nicolas Sarkozy à la tête de l'état fait polémique au sein de la Police nationale. Notamment la médaille de l'ordre nationale du Mérite octroyée à Patrice Riberiro, le « patron » du syndicat Synergie Officiers, et celle décernée à Frédéric Lagache, le secrétaire général adjoint d'Alliance, la deuxième centrale la plus représentée parmi les gardiens de la paix.

Pour Yannick Danio, d'Unité SGP police-FO, les choses sont claires : « Sur la justification de ces médailles, nous ne voyons rien d'autre que leur proximité avec le gouvernement sortant. Ils ont été récompensés pour n'avoir pas bougé sous son quinquennat ».

La nomination, toujours quelques jours avant le premier tour de la présidentielle, de Bruno Beschizza, l'ancien secrétaire général de Synergie, au poste de sous-préfet hors cadre est tout autant controversée. Bruno Beschizza, conseiller régional UMP d'Ile-de-France, fait également aujourd'hui partie du secrétariat national du parti où il s'occupe tout particulièrement du dossier de l'emploi des forces publiques. Lire la suite sur La Dépêche

Partager cet article
Repost0
15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:31

Un policier de la Police aux frontières s'est suicidé avec son arme de service dans la nuit de lundi à mardi dans la cour de la PAF à Orly (Val-de-Marne), a-t-on appris de source policière.

Le corps du brigadier-chef a été découvert vers cinq heures du matin par ses collègues. Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, une fonctionnaire du commissariat de Castres (Tarn), âgée de 35 ans, avait déjà utilisé son arme de service pour mettre fin à ses jours, mais à son domicile.

Les suicides restent une question récurrente dans la police française où le taux est supérieur de 36% à celui du reste de la population, selon une étude commandée en 2010 à l'Institut national de la santé et de recherche médicale (Inserm).

Depuis 2005, 40 à 55 policiers ont mis fin à leurs jours chaque année en France. Le pic avait été auparavant atteint en 1996 avec 70 suicides.

Un éventail d'aides diverses a été mis en place pour tenter d'enrayer ce phénomène lié en partie à des difficultés d'ordre privé mais aussi aux questions de management, selon certains syndicats qui ont critiqué la politique du chiffre en vigueur lors du dernier quinquennat. Lire la suite sur NouvelObs 

 

Partager cet article
Repost0
14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 18:49

Au lendemain des manifestations de policiers, la secrétaire générale du Syndicat des commissaires de la police nationale appelle à une véritable politique de gestion des ressources humaines dans la police.

 

Les policiers ont manifesté le 10 mai à Paris et en province. Comment expliquez-vous ce coup de force ?
Je suis réservée sur ce type d’actions. Ce mouvement de protestation intervient au lendemain de l’élection présidentielle et au moment où l’on attend la nomination d’un nouveau ministre [de l’Intérieur, ndlr].D’autre part, certains de ceux qui protestent sont ceux-là mêmes qui, durant cinq ans, ont totalement soutenu la politique du gouvernement, obtenant ainsi des avantages, et laissant les autres en dehors des négociations.

 

C’est une forme de cogestion syndicats-ministre que vous dénoncez ?
Oui, en affichant clairement leurs positions, certains syndicats négocient pour obtenir des avantages pour les corps qu’ils représentent, ce qui a pour effet de tenir à l’écart ceux qui sont mesurés et apportent leur soutien seulement quand les mesures prises leur paraissent aller dans le sens de l’intérêt général. Ce n’est pas sain sur le plan de la démocratie ni pour le fonctionnement du service public, puisque cela revient au final à opposer les corps de policiers les uns aux autres. Le prochain ministre devra mettre un terme à cette forme de cogestion.

 

La lutte contre la réduction des effectifs peut-elle faire consensus parmi les forces de police ?
L’application de la règle du “un sur deux” dans la police ne doit pas se faire arithmétiquement et partout de la même manière. Mais la question des effectifs est un peu une tarte à la crème, même si elle n’est pas anodine. Le métier de policier est effet un métier de “main-d’œuvre”, et on ne peut pas descendre à un étiage trop bas sans risquer de remettre en cause nos missions. Il faut surtout mieux gérer l’existant, car les marges de manœuvre sont étroites.

 

Les réductions d’effectifs ont-elles épargné certains services ?
Je pense effectivement que la préfecture de police de Paris et les commissariats de la petite couronne ont été moins touchés. De même, les gendarmes ont vu leurs effectifs baisser, mais ils ont néanmoins bénéficié de recrutements importants, alors même qu’ils ne gèrent pas les mêmes formes de délinquance. Mais, plus que le nombre, je crois que ce qu’il manque, c’est une véritable gestion des effectifs dans la police qui tienne compte des réels besoins sur le territoire. Malheureusement, le ministère n’est toujours pas doté d’outils de pilotage des ressources humaines permettant d’affecter de manière rationnelle les agents, et nous attendons toujours que ce même ministère dresse un réel bilan du rapprochement entre la police et la gendarmerie pour voir quels ont été les bénéfices, avant de procéder à des ajustements si nécessaire. Lire la suite sur Acteurs publics 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 19:00


Il est temps de dénoncer la manipulation de la police par les syndicats majoritaires. L'arrive des François Hollande est plutôt la fin de l'état de grâce de Synergie, Alliance, SGP FO. Ce sont aux policiers de choisir. Défier le nouveau pouvoir avant même de le connaître paraît très hasardeux.


L'article de Louise Fessard " Policiers : «Il n'y aura pas d'état de grâce pour Hollande»" montre que le syndicalisme policier est de droite ; ou, plutôt, finit de le démontrer, tant les indices de ces dernières années se sont accumulés que la démonstration en devient superfétatoire.


La police n'est pas passée dans l'opposition, mais seulement ses syndicats majoritaires.

L'agressivité policière à l'égard de François Hollande, avant même qu'il ait pris une décision ou dit un mot, était prévisible avec des syndicalistes comme M. Beschizza , président de Synergie officier CGC, qui occupe un mandat politique à l'UMP.


Pour mémoire, les positions progressistes de ce syndicaliste : Garde à vue "Un appel scandaleux" selon Bruno Beschizza de Synergie


Les fonctionnaires n'ont pas manifesté contre celui qui, censé les défendre, est passé chez le patron au nom de la "chaîne hiérarchique solidaire", qui n'a scandalisé que Sud.


Les policiers français doivent être les seuls travailleurs au monde à avoir des syndicats qui proclament publiquement leur solidarité avec leur patron qui les sanctionne. Il est facile d'imaginer la crédibilité des procédures disciplinaires. Les scandales sur l'IGPN finissent de lever le doute. Cela dépasse le sketche de Coluche.


Les manifestations d'aujourd'hui des policiers montrent que c'est tout le syndicat qui militait pour l'ancien président, fossoyeur des droits sociaux

En cautionnant la discrimination syndicale, ce jeu d'influence s'est fait au détriment de la défense des droits sociaux et de la qualité du service public.


Les dix dernières années montrent donc clairement qu'un tel syndicalisme "majoritaire" ne se préoccupe pas de la défense des intérêts particuliers et collectifs de ses adhérents.


L'information est donc plutôt de s'interroger sur la nature réellement syndicale de ces organisations qui se compromettent aussi ouvertement avec le pouvoir, malgré, certains s'en souviennent, les critiques de Nicolas Sarkozy sur les "corps intermédiaires" qui s'impliqueraient dans les choix politiques.


Il paraît dès lors assez évident, que pour l'UMP, les syndicats majoritaire de la police sont comme le Médef, des institutions qui, manifestement, n'ont plus rien d'intermédiaire. Ce sont des supplétifs.


Reste à savoir qui est le supplétif de qui. La domesticité publique que le pouvoir a tenté d'imposer dans la fonction publique avec une énergie redoublée contre tout ceux qui témoignent d'une certaine indépendance intellectuelle ou d'un début d'esprit critique ne laisse aucun doute à propos du syndicalisme policier.


En revanche, à propos du Médef, il est permis de s'interroger sur le sens du lien de vassalité avec l'UMP. Laurence Parisot ne paraît pas être une femme à se laisser faire, ... comme Angela Merkel.


Pour en revenir à la police et à son syndicalisme majoritaire, cela fait quinze ans que les conditions de travail dans la police se dégradent. Il est étonnant que ce ne soit que maintenant que ces syndicats réveillent.


Ils ne sont pas crédibles. Leur mascarade témoigne de leur mépris de la défense des droits sociaux, qui sont des droits de l'homme. Cela montre combien la police a du mal à intégrer l'importance des droits fondamentaux dans son fonctionnement.


Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels

Charte sociale européenne

Charte des droits fondamentaux

Ces textes s'imposent à la France qui les a ratifiés. Il sont contraignants. Le syndicalisme "majoritaire" policier semblent ne pas être sorti de ses bulletins officiels et manquer de culture juridique, ou tout simplement d'un brin de bon sens quand on considère la sinistralité d'une profession où le suicide fait bien plus de victimes dans ses rangs tous les ans que la lutte contre la délinquance.


Les policiers souhaitant voir leurs doléances prises en considération doivent changer leur représentation professionnelle.

Ils ne peuvent pas sérieusement être entendus par le gouvernement s'ils confient la défense de leurs intérêts à des syndicats qui se sont ouvertement et durablement compromis avec le pouvoir sarkozyste.

Lire la suite sur Blog Médiapart

Partager cet article
Repost0
8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 19:05

Alors que tous les syndicats du monde du travail sont capables de s’allier, et quand la cause l’exige, concevoir des manifestations unitaires, les organisations syndicales policières, elles, s’appliquent à faire bande à part.

Malgré les protestations de l’immense majorité de leurs adhérents qui leur demandent d’unir leurs forces, au moins une fois, exceptionnellement, et de marcher main dans la main comme les policiers l’ont fait spontanément ces jours-ci, quasi quotidiennement, dans toute la France, et de manière souvent spectaculaire.

Rien à faire. L’un décide d’une date, et le second décide aussitôt d’organiser des rassemblements la veille. Consternant. Surfant l’un comme l’autre sur une colère qui avait jusque là été rigoureusement autonome, et que seules l’urgence et le sentiment d’injustice avaient guidée.

Ces flics-là, sans banderoles, libres de leurs slogans, sincères, solidaires comme jamais, n’avaient rien calculé. À force de déni, à force de se perdre à tenter de comprendre l’éternelle hibernation syndicale, ils ont choisi de porter seuls et sans attendre leur parole dans la rue.

Et ce fut une totale réussite.

Un mouvement qui fera date dans l’histoire de la police nationale.

Une fierté.

Quand on sait que la police est la profession qui peut afficher le plus haut taux de syndicalisation de France (pas loin de 80% contre 7 à 8% pour l’ensemble des salariés) on ne peut que déplorer un tel gâchis de forces, de volonté, de potentiel mobilisable… à croire que le but de ce syndicalisme éléphantesque n’a jamais été une mobilisation, bien au contraire.

Ces syndicats ne sont pas vraiment des représentants du personnel. À moins qu’il ne s’agisse de porter devant les commissions paritaires des dossiers de mutation et d’avancement triés selon des équations qui leur sont propres. Non, ces syndicats ont un fonctionnement pyramidal inversé : l’adhérent est prié de recevoir la parole du système, de l’accepter, et de constater la distorsion entre ses légitimes revendications - celles qui touchent essentiellement ses conditions de travail (politique du chiffre, effectifs, etc) qui n’ont cessé de se dégrader - et des victoires syndicales très relatives. Mais aussi écouter des promesses à long terme, ou celles qui sont tellement dites et redites qu’on finit par douter qu’elles ne se réalisent jamais, le temps de cotiser dans le vent quelques années de plus.

Tout ça ne peut plus fonctionner très longtemps. La crédibilité s’étiole Lire la suite sur Police etc..

 

Partager cet article
Repost0

 compteur

Campagne 2017

Photos Campagnes

2011
2012
2013
2014
2013
2016-2017
Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2