Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Le blog de republicainedoncdegauche.over-blog.com
  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
  • Contact

Qui a tué nos villages ?

Recherche

20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:29


Les fonctionnaires de police, qui réclamaient des effectifs supplémentaires, ont obtenu gain de cause la veille d'une manifestation symbolique devant les grilles de la préfecture d'Ajaccio.

La manifestation prévue vendredi vient d'être annulée à la dernière minute. Après un an et demi de négociations avec le syndicat Unité SGP-FO, le préfet a finalement lâché du lest. Les policiers ont obtenu les effectifs supplémentaires qu'ils réclamaient. La circonscription d'Ajaccio qui compte quelques 70.000 personnes ne recensait que 139 fonctionnaires pour assurer les missions de sécurité publique. « L'Etat nous répondait que c'était un effectif conforme à celui de Niort, notre équivalent en terme de bassin de population, relève Raphaël Vallet, le responsable syndical Unité SGP-FO. Seulement il n'y a pas la même criminalité à Niort qu'à Ajaccio... » Et surtout, il n'y a pas les mêmes « servitudes », car les policiers corses sont sollicités pour des missions annexes, comme la garde de la préfecture, des hôpitaux ou encore des matches de foot. « Ce qui fait qu'au mieux, deux patrouilles de police circulaient la nuit dans la ville. Et très souvent, il n'y a qu'une seule voiture avec deux policiers qui assure la sécurité pour 70 000 habitants... »
La suite sur France Soir

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 18:41


Après le classement sans suite de leur plainte contre leur hiérarchie, les 4 policiers tarbais plaignants se posent de multiples questions, notamment sur l'orientation de l'enquête de l'IGPN.

Ils ne disent rien sur ce qu'ils vont faire, attendent la décision administrative, mais se déclarent « abasourdis » par le résultat de l'enquête de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale). Le 29 novembre dernier, 4 OPJ (Officiers de police judiciaire) portaient plainte contre leur hiérarchie pour « harcèlement ». La plainte (voir notre édition de mardi) a été classée sans suite par la procureure de la République, après rendu de l'enquête IGPN.

Pour l'heure, les policiers rappellent qu'ils n'ont pas déposé plainte pour faux en écriture. Ils dénoncent le fait qu'on « leur demandait de rédiger de faux procès-verbaux afin de faire tenir certaines affaires auprès du parquet ». Ensuite, ils posent de nombreuses questions : « Madame la procureure dit qu'elle va examiner les pièces de l'IGPN et se décider ensuite : pourquoi donc avoir déjà donné sa décision si toutes les pièces n'ont pas été examinées ? Aujourd'hui, nous nous posons la question suivante : avait-on déjà décidé en haut lieu de ' couper la tête'aux plaignants avant même le début de l'enquête ? Et ceci afin que cette affaire ne fasse pas un effet boule-de-neige auprès d'autres commissariats de France et surtout en période préélectorale ? Nous avons les preuves de tout ce que nous avançons. Nous nous posons la question de savoir si cette enquête de l'IGPN n'a pas été faite uniquement à charge. Car on constate, dans l'actualité récente, qu'une enquête IGPN peut-être tronquée ». Lire la suite sur La Dépêche

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 17:53

Le 19 décembre, le ministre de l’Intérieur a maladroitement relevé que le nombre de suicides de policiers avait été, en 2011, l’un des plus bas depuis 1996. Le chiffre est pourtant en hausse par rapport à l’an passé et demeure suffisamment inquiétant pour qu’un audit ait été lancé sur le sujet.

Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, qui assistait le 19 décembre à la cérémonie des vœux de l’Unsa Police – le troisième syndicat de gardiens de la paix –, a évoqué de façon maladroite un problème sensible : celui du suicide des policiers. Cette année, ils ont été 43 à se donner la mort, a souligné Claude Guéant, “l’une des années les plus basses depuis 1996”. “Comment peut-on avoir l’air de se réjouir ?”déplore Philippe Sebag, du syndicat Alliance, pour qui, même s’il n’y avait qu’un suicide par an, “ce serait encore trop”.La remarque du ministre est d’autant plus surprenante que le nombre de suicides a augmenté par rapport à l’année dernière, où 33 policiers avaient mis fin à leurs jours.

Sur le fond, les suicides dans la police sont un problème récurrent. Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) avait souligné, en 2008, que le risque de suicides dans la police était supérieur de 36 % à celui du reste de la population. Les causes, elles, sont bien identifiées et souvent “multifactorielles”, analyse Philippe Sebag, qui relève que c’est souvent un tout, un enchaînement qui pousse le policier à commettre l’irréparable, et non pas seulement des “problèmes personnels”, comme l’a suggéré le ministre, pour qui il est “rare que ces suicides soient liés à des motifs professionnels”. Pour le secrétaire général de l’Unsa, Philippe Capon, il n’est pas facile de “dissocier les causes”. La suite sur Acteurs Publics


 


 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 21:10

 

Sarkozy, fabriquant de pauvres depuis 2007, visite les Restos du coeur ! (PCF)

 

A l'initiative de la CGT, un rassemblement s'est tenu ce matin à Vitry pour protester contre la venue de Sarkozy en visite aux Restos du Coeur.

 

Deux cents personnes dont de nombreux communistes du Val-de-Marne étaient présents sur place, parmi lesquels Alain Audoubert, Maire de Vitry, Pierre Gosnat Député-Maire d'Ivry et des conseillers généraux.

 

Face à ce rassemblement pacifique, un dispositif policier disproportionné encerclant les participant-es pendant deux heures. A quelques jours de Noël, Sarkozy fait semblant de se déguiser en Père Noël et d'apporter une attention aux Restos du Coeur. Quelle hypocrisie, quel culot, quelle provocation, quand lui fréquente le Fouquet's à longueur d'année!

 

Il n'y a jamais eu autant de pauvres en France, jamais autant d'inégalités, de familles qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois, jamais autant de bénéficiaires des Restos du coeur.

 

La faute à qui ? A une politique de droite, à une politique de classe qui privilégie les plus riches et affame les plus pauvres. On peut citer les dernières mesures du gouvernement, qui dans un contexte de crise, vont encore aggraver la situation : hausse de la TVA, taxe sur les mutuelles, chasse à la fraude sociale, augmentation des tarifs du gaz et de l'électricité etc

 

De même, nous rappelons que le gouvernement a choisi de baisser de 35 % des crédits de l'hébergement d'urgence dans le département et de supprimer 500 nuitées hôtelières tandis que les expulsions locatives se multiplient du fait de loyers trop chers et de salaires trop bas.

 

Donc non Monsieur Sarkozy, vous n'êtes pas le bienvenu dans le Val-de-Marne, ce département solidaire, dirigé par Christian Favier, là où une véritable politique sociale est mise en œuvre : comme chaque année, le département a distribué, il y a quelques jours, 70 000 chèques solidarité, et aura apporté une aide à l'énergie pour 27 000 foyers en difficulté.

 

C’est un véritable choix politique, qui est notre marque de fabrique, un département de résistance face aux politiques libérales. C’est d’autant plus un choix quand on sait que l’État a une dette de 400 M€ envers le conseil général (gel des dotations, transferts liés à la décentralisation non compensés etc).

 

Les élu-es et les militant-es communistes continueront dans les mois à venir à dénoncer cette imposture et à chasser la droite du pouvoir en faisant connaître leurs propositions issues du Front de Gauche, pour un espoir à gauche et pour le peuple.

 

Communiqué de la Fédération du PCF 94 Source L’Huma 

 

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 17:43

 

Après les propos tenus mardi à Bordeaux par le président Sarkozy, le Secours Catholique tient à réagir.

 

Sur la dignité.

 

La dignité des personnes, pour le Secours Catholique, ne provient pas que de leur lien avec le travail, mais de leur combat pour survivre au quotidien et des moyens insuffisants pour le faire, pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Ce qui est humiliant, c’est de devoir toujours justifier de leur pauvreté. Le renvoi d’une administration, d’un service à un autre, faire la queue en permanence pour s’entendre répondre qu’on n’a pas le bon formulaire… Pour le Secours Catholique, le chômeur est un travailleur privé d’emploi et non un profiteur d’allocations.

 

Sur l’assistance.

 

6 Secours catholiqueEn France et de longue date, l’assistance est inconditionnelle et située bien au-delà d’une notion de droit et devoir, ou d’engagement réciproque. De manière systématique, nos dirigeants politiques stigmatisent les personnes qui n’ont d’autres ressources que les minima sociaux, les accusant d’être des profiteurs voire des fraudeurs. Pour nous, ces allégations n’ont aucun fondement. Il faut arrêter de confondre assistance, nécessaire à la cohésion sociale, et assistanat, dont tous condamnent les dérives. C’est l’incapacité de notre société à produire de l’emploi pour tous qu’il faut combattre, pas les pauvres. Ce qui semble marcher avec des taux de retour intéressants à l’emploi, ce sont les expérimentations autour du CDI d’insertion et l’insertion par l’activité économique (IAE), qui reposent sur des contrats de plus de 20 h. Du travail une journée par semaine permet-il de lever les freins liés à la santé, au logement, au transport, à la garde d’enfants ? Il n’y a pas d’accompagnement à côté. Est-ce donc un outil d’insertion, ou un parking différent qui ne change pas le devenir ?

 

 

Sur les moyens.

 

L’initiative du contrat unique d’insertion (CUI) de 7 h n’a de chance d’aboutir réellement à un emploi que si les moyens alloués à l’accompagnement des personnes concernées sont suffisants. Aujourd’hui, les moyens alloués à Pôle emploi ou aux missions locales sont notoirement insuffisants au regard de l’élargissement des missions et de l’augmentation du public. Toute expérimentation demande aussi du temps pour associer les services sociaux déjà largement engagés dans cette démarche.

 

Au sujet de la proposition d’expérimentation proposée, le lien retrouvé avec le monde du travail, même de manière partielle pour des personnes très éloignées de l’emploi, permet de se mettre en réseau avec des personnes en activité. C’est utile pour décrocher un éventuel contrat de travail.

 

Enfin, nous attirons l’attention sur deux dérives possibles : Lire la suite sur Secours Catholique 

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 10:33

La formation représente un enjeu important pour les salariés et les entreprises. La pérennité de leur emploi peut en dépendre pour les premiers, pour les secondes, il s’agit d’un élément important pour leur vitalité et d’un poste budgétaire non négligeable. Les employeurs portent en effet la responsabilité d’adapter leurs salariés à leur poste de travail et de maintenir leur capacité à occuper un emploi en leur faisant suivre les actions de formation appropriées. Il s’agit d’une obligation pour les deux parties et le temps qui y est consacré doit être comptabilisé dans le temps de travail effectif. Cependant, certains essaient d’échapper à cette charge.

C’est ainsi que la société RENAULT, qui emploie un peu plus de trente-six mille salariés, avait décidé de réaliser de grosses économies en la matière. Pour se dispenser d’une partie de ses obligations légales, elle a profité du mouvement général qui a entouré les lois Aubry sur la réduction et l’aménagement du temps de travail et signé le 16 avril 1999 un accord d’entreprise « Sur l’emploi, l’organisation et la réduction du temps de travail » avec un certain nombre d’organisations syndicales, dont ne faisait pas partie la CGT.

Dans le cadre de cet accord, il était institué ce que Renault a appelé, dès cette époque, un Droit Individuel à la Formation s’exerçant dans le cadre d’un un « Compte Epargne Formation », dans lequel les salariés pouvaient engranger, chaque année, une réserve de temps de formation à raison de 35 heures pour les salariés en horaire normal, 25 heures pour ceux qui travaillent en équipe ou 6 jours pour les cadres. Il faut préciser que les salariés se constituent eux-mêmes cette réserve pour sa quasi-totalité, dans la mesure où ce compte est alimenté à hauteur de 30 heures, 20 heures et 4 jours par des jours travaillés au-delà de la durée légale.

Au contraire du Droit Individuel à la Formation légal, le droit issu de l’accord d’entreprise n’est pas portable. Cependant, il peut être capitalisé dans de plus larges proportions et au moment du départ de l’entreprise, le salarié reçoit une indemnité équivalente au solde restant dans le compte.

Cet accord a toujours été présenté par Renault comme une très grande avancée sociale et une anticipation, sur les dispositions de la loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social, qui a instauré un Droit à la Formation Individuelle. En conséquence elle prétend qu’en leur permettant d’exercer leurs Droits à la Formation Individuelle conventionnel, conçu, selon elle, dans un sens plus favorable, elle remplit les salariés de leurs droits nés de la loi de 2004.

Répétant à l’envie ce postulat et jouant sur certaines ambiguïtés de l’accord d’entreprise, voire en soutirant une signature à ses salarié, la société s’organise pour leur faire supporter une part très importante de temps de formation qui devraient rester à sa charge et accessoirement leur imposer des ersatz de formation, qui permettront à la fois de conditionner le personnel et de vider le Compte Epargne Formation. Dans les deux cas, le bénéfice est certain pour Renault et la perte incontestable pour le salarié. S’appuyant sur l’idée que les Comptes Epargne Formation appartiennent aux salariés, les syndicats CGT Renault et la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT ont saisi le Tribunal de grande instance de Nanterre en référé pour demander que soient prises les mesures permettant de faire cesser le trouble manifestement illicite constitué par les pratiques de la société Renault et la condamner au versement d’une provision sur dommages et intérêts à la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT en réparation du préjudice causé à l’intérêt collectif de la profession par les violations perpétrée.

Par une ordonnance en date du 24 novembre 2011, Madame la Présidente du Tribunal de grande instance de Nanterre a jugé qu’à la lecture des textes relatifs à la formation, il apparaît « avec l’évidence requise en matière de référé que l’initiative du droit individuel à la formation appartient au salarié sans pour autant que l’employeur soit empêché de proposer à son salarié des formations dans le cadre de son DIF (…) », ajoutant que « Si l’employeur peut proposer à son salarié des formations dans le cadre du DIF, il est très clair qu’il ne peut en aucun cas imposer à son salarié une formation dans le cadre du DIF et ne peut sanctionner en aucune manière le refus d’un salarié de suivre une formation proposée par l’employeur dans le cadre du DIF », pour affirmer encore que « l’employeur ne peut décompter du CEF de ses salariés les formations relevant de son obligation en qualité d’employeur d’assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail et de veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi ».

Deux enseignements peuvent être tirés de cette décision. Il y est jugé d’une part que l’initiative du Droit Individuel à la Formation (ou DIF) appartient au salarié (I), d’autre part que les formations relevant de son obligation en qualité d’employeur d’assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail et de veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi ne peuvent être imputées sur le Compte Epargne Formation (ou CEF) prévu dans l’accord Renault. (II) Lire la suite sur Chronique Ouvrière 

TGI de Nanterre 24 novembre 2011 

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 10:27

Les accidents du travail et les maladies professionnelles sont des drames individuels qui conduisent souvent le salarié qui en est victime à une véritable marginalisation.

Le salarié subi d’abord un licenciement pour "inaptitude", le plus souvent irrespectueux de l’obligation de reclassement (illégalité insuffisamment sanctionnée par les juges qui pratiquent une sorte de mansuétude fataliste) et ensuite il tombe dans la paupérisation ayant perdu son employabilité.

L’injustice est à son comble lorsqu’il constate que l’article L 451-1 du code de la sécurité sociale lui interdit de rechercher la responsabilité de l’employeur selon les règles du droit commun.

Néanmoins, le salarié apprend quelques fois, qu’en cas de faute inexcusable de son employeur, il peut bénéficier d’une réparation forfaitaire, en application des articles L. 431-1 et L. 452-1 et suivants du code de la sécurité sociale, et, en particulier, sur le fondement de l’article L. 452-3, qui lui ouvre droit au paiement d’une indemnisation spécifique en réparation de son préjudice professionnel.

Mais bien souvent, l’indemnisation forfaitaire de la faute inexcusable est très loin de couvrir le salarié de l’ensemble de ses préjudices.

La Cour de cassation cherche des pistes.

Dans un arrêt du 14 avril 2010 (n° 09-40357), la chambre sociale a décidé que "lorsqu’un salarié a été licencié en raison d’une inaptitude consécutive à un accident du travail qui a été jugé imputable à une faute inexcusable de l’employeur, il a droit à une indemnité réparant la perte de son emploi due à cette faute de l’employeur", lequel "préjudice résultant de la perte de l’emploi constitue un préjudice distinct de celui donnant lieu à la réparation spécifique afférente à l’accident du travail ayant pour origine la faute inexcusable de l’employeur".

Autrement dit, nonobstant les dispositions de l’article L 451-1 du code de la sécurité sociale, l’inaptitude du salarié consécutive à une maladie professionnelle ou à un accident du travail imputable à la faute inexcusable de l’employeur qui entraîne in fine le licenciement du salarié pour impossibilité de reclassement, peut donner lieu à l’indemnisation de "la perte injustifié de l’emploi" (euphémisme équivalant à l’absence de cause réelle et sérieuse), même s’il est jugé que l’employeur a mis tous les moyens pour respecter son obligation de reclassement. Cette indemnisation étant l’affaire du juge prud’homal.

Mais le salarié victime ne subi pas seulement la perte de son emploi, il perd, le plus souvent, toute possibilité de retrouver un emploi correctement payé ou alors il est reclassé dans un emploi moins bien rémunéré, ses droits à la retraite s’en trouvent alors considérablement réduits.

Dans l’arrêt du 26 octobre 2011 publié au bulletin (ici en annexe), la Cour de cassation traite pour la première fois de cette question.

M. Hammache engagé par la société Adrien Targe en qualité d’aide cisailleur le 02 mai 2000, avait été victime le 30 mai 2004 d’un accident du travail, sa main gauche ayant été écrasée et ses blessures ayant nécessité l’amputation des doigts. Par décision du 9 juin 2008, le tribunal des affaires de sécurité sociale reconnaissait la faute inexcusable de l’employeur et fixait, par décision du 30 septembre 2008, l’indemnisation de son préjudice personnel par l’allocation d’une rente majorée à son maximum et d’une indemnité pour diminution ou perte de possibilité de promotion professionnelle.

Par ailleurs, M. Hammache qui avait été licencié le 20 avril 2007 pour inaptitude et impossibilité de reclassement, avait saisi la juridiction prud’homale de diverses demandes au titre de la rupture en sollicitant notamment des dommages-intérêts en réparation de la perte de son emploi et de la perte de droits à la retraite.

M. Hammache était classiquement débouté par la cour d’appel de sa demande d’indemnisation résultant de la perte de droits à la retraite, au motif que le préjudice allégué résultait du déclassement professionnel du salarié à la suite de l’accident du travail, lequel avait été réparé par le tribunal des affaires de sécurité sociale, en raison de la reconnaissance d’une faute inexcusable. L’arrêt est cassé pour violation de l’ article 1147 du code civil, la haute juridiction retenant que "le préjudice spécifique résultant de la perte des droits à la retraite, consécutif au licenciement, n’avait pas été réparé par la décision du tribunal des affaires de sécurité sociale". Cette décision est a saluer particulièrement, dorénavant, le salarié victime d’une faute inexcusable pourra espérer la réparation de son presque entier préjudice.

Reste que les accidentés du travail et les malades affectés d’une maladie professionnelle ne recherchent pas tous la faute inexcusable de leur employeur et que la loi empêche ces victimes de chercher à être indemnisé par le biais du juge prud’homal, alors même qu’ils ont perdu leur emploi et leur capacité à travailler en exécutant un travail commandé.

N’y-aurait-il pas là, un privilège patronal qu’il conviendrait de faire tomber ? Source Chronique ouvrière 

Cassation 26 octobre 2011 

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 13:16

 

La 27e campagne des Restaurants du cœur connaît cette année un boom des inscriptions.

 

Lancée aujourd'hui, la 27e campagne des Restaurants du cœur connaît cette année - crise financière et économique oblige - une résonance toute particulière. Boom des inscriptions, nouveaux pauvres... Pierre-Emmanuel, bénévole de l'association dans l'Aude et en Alsace depuis vingt ans a jeté l'éponge. Il confie son amertume et son inquiétude.

 

La campagne des Restaurants du cœur connaît un record d'inscriptions, la crise actuelle seule explique-t-elle cette augmentation sans précédent ?

 

Depuis 20 ans que je suis bénévole je n'ai jamais vu ça. L'année dernière a été hallucinante, il a fallu faire des milliers de kilomètres et des horaires folles pour que tout les repas soient servis. Au cours de la saison 2010-2011, 109 millions de repas ont été distribués dans tout le pays, et 860 000 personnes accueillies par les Restos. Un accroissement de 25 % de bénéficiaires au cours des trois dernières années. On voit de plus en plus de personnes habituellement épargnées par la pauvreté frapper à la porte des Restos.

 

En plus on manque de bénévoles, les tournées pour récupérer la nourriture deviennent de plus en plus compliquées, les grands pourvoyeurs (banque alimentaire, supermarchés, producteurs) serrent de plus en plus la vis. Pendant ce temps-là, le nombre de bénéficiaires explose, parce qu'il y a de plus en plus de gens qui ne peuvent pas manger à leur faim dans ce pays.

 

Et les vagues de chômeurs qui s'accroissent n'arrangent rien à la situation.

 

Vous parlez des personnes "habituellement épargnées", de qui s'agit-il ?

 

Des travailleurs indépendants, de certains petits commerçants, d'artisans, d'agriculteurs qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Il y a aussi de plus en plus de familles monoparentales, des femmes qui vivent seules avec un ou plusieurs enfants. Elles représentent aujourd'hui plus d'un tiers des bénéficiaires. Chaque jour qui passe me fait penser que nous allons vers une explosion sociale, ça ne peut pas durer indéfiniment comme ça. Lire la suite sur Midi Libre

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 20:31

Des voitures en mauvais état, des chaises sans dossier, des ordinateurs obsolètes, le ras-le-bol des policiers de l'hôtel de police de Lens est général. Ils ne veulent plus travailler dans ces conditions. Pas de grève mais les syndicats réclament des moyens.

Le commissariat de Lens emploi 600 salariés. Depuis plusieurs années, les fonctionnaires de police dénoncent le manque de moyens. Mais cette cette fois-ci, ils n'en peuvent plus.

Slimane Hamzi, secrétaire départemental du syndicat Alliance dénonce par exemple l'téat déplorable des véhicaules de service. Les policiers de la brigade anti-criminalité ont en ce moment 2 voitures en réparation et 2 autres indaptées à leur mission, une 207 et Skoda Fabio.

Les fonctionnaires de la BAC de Lens ont entamé un mouvement d'humeur. Ils ne répondent plus qu'aux appels d'urgence et ont arrêté les investigations. Source France3 Nord Pas-de-Calais

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 17:09

Quatre policiers du commissariat de Tarbes viennent de déposer plainte auprès du procureur de la République pour « harcèlement moral » contre Brigitte Pommereau, directrice départementale de la sécurité publique, et son adjoint, François Frémaux.

« Si l'on s'engage dans cette procédure, c'est que l'on sait où l'on va. On a des preuves de ce que l'on avance. »

Quatre policiers du commissariat de police de Tarbes viennent de déposer plainte - le 17 novembre auprès du procureur de la République - pour « harcèlement moral » contre Brigitte Pommereau, directrice départementale de la sécurité publique (DDSP), et son adjoint le commandant François Frémaux. C'est extrêmement rare, dans la police, que des policiers, qui plus est de la base, attaquent au pénal leur hiérarchie. Ce n'est pas le genre de la maison où, en général, on règle les différends en interne. « On aurait préféré que les choses se règlent autrement », indiquent les policiers, mais, selon eux, devant le refus de dialoguer de la hiérarchie, ils n'avaient pas d'autres choix que la voie judiciaire.

Décisions du parquet contestées

Les quatre policiers - tous officiers de police judiciaire - qui se rebiffent appartiennent au Groupe d'appui judiciaire (le GAJ), une nouvelle unité créée le 1er avril dernier et qui traite le « petit judiciaire » : petits vols, violences légères, etc. Ils sont six dans le groupe. Ils dénoncent la politique du chiffre de la hiérarchie et la pression qu'elle exerce sur les fonctionnaires pour y parvenir et ainsi gonfler le « fameux taux d'élucidation ».

L'un d'eux raconte : « Quand nous traitons une affaire, nous informons le parquet qui décide ou non de poursuivre. Quand le parquet classe sans suite, le commandant Frémaux nous demande parfois d'effectuer des actes complémentaires. Il conteste la décision du parquet ». Pris entre le marteau et l'enclume, les policiers ne savent plus quoi faire.

Autre cas de figure. « On nous pousse à faire des comptes rendus d'enquête (CRE). En principe, on ne fait un CRE que lorsque l'auteur des faits est identifié. Le problème, si l'on écoute notre hiérarchie, c'est qu'une personne va se retrouver fichée dans le système de traitement des infractions constatées (STIC) alors qu'il n'est pas prouvé qu'elle a fait quoi que ce soit. Tout cela parce que les CRE boostent le taux d'élucidation ». La suite sur La Dépêche 


 

 

Partager cet article
Repost0

 compteur

Campagne 2017

Photos Campagnes

2011
2012
2013
2014
2013
2016-2017
Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2