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Qui a tué nos villages ?

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 08:40

 

 

Entre une observation ethnographique au stade de France mardi soir et un comité de rédaction de la revue Sociologie jeudi matin, j’ai profité d’un séjour parisien pour écouter les interventions rassemblées dans une journée d’études passionnantes, organisée le mercredi 12 octobre 2011 par Alexandra Bidet et le « GDR Economie & Sociologie » du CNRS. Cette journée portait un titre un peu long : « Les classes sociales ont-elles été dissoutes par les socio-économistes dans les réseaux, les générations et la hiérarchie des revenus ? », mais en gros, il s’agissait de se demander qui avait fait disparaître les classes sociales des modes de lecture du monde social traditionnellement mobilisés, en sociologie et ailleurs. Pour elle, la réflexion part d’un constat, celui de la marginalisation de la notion de « classes sociales » dans le vaste champ de la sociologie économique, au profit d’autres opérateurs, comme les réseaux, les générations, les centiles de revenu… Les intervenants ont donc eu pour consigne d’essayer d’interroger les fondements de cette marginalisation et ses enjeux, et le rôle d’une part des classements et des nomenclatures alternatives, et d’autres part des approches en termes de réseaux sociaux, dans cet effacement.

Source Laurent Mucchielli 



 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 16:48

 

Vers une politique tarifaire régionale modulée selon le quotient familial...

 

Lors de la session régionale du 13 octobre 2011, le Groupe Front de gauche a obtenu l'adoption d'un amendement permettant d'appliquer dans l'ensemble des lycées Rhônalpins la tarification des repas à la cantine en fonction du revenu familial. Une avancée énorme vers plus de justice sociale. De nombreux établissements de primaires et collèges l'appliquent déjà et que seuls les lycées dérogeaient jusqu'à maintenant à cette règle. Le groupe se félicite donc de l'adoption de cette mesure qui devrait s'appliquer dès la rentrée prochaine.

 

Texte de l'amendement: La loi de décentralisation du 13 août 2004 a confié aux régions et aux départements « l’accueil, la restauration, l’hébergement ainsi que l’entretien général et technique » dans les établissements dont ils ont la charge. Par décret n°2006-753 du 29 juin 2006 relatif aux prix de la restauration scolaire pour les élèves de l’enseignement public, l’encadrement des tarifs par l’Etat a été supprimé, et la compétence pour le fixer transférée aux collectivités locales de rattachement.

 

Depuis cette date, la Région Rhône-Alpes a décidé de maintenir les modalités d’exploitation en usage dans les établissements, et d’encadrer les hausses annuelles des tarifs de façon à mieux harmoniser les tarifs entre les établissements selon les différents publics (élèves, commensaux selon leur statut et passagers). Lire la suite sur L’Humanité

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 15:19

 



En s’appuyant sur l’enquête Conditions de vie et Aspirations des Français, le CRÉDOC a réalisé une étude à la demande de la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) afin de mieux connaître les perceptions et attentes du grand public vis-à-vis de la cohésion sociale. L’image d’une société individualiste et inégalitaire domine nettement les représentations.

 

Plus de huit personnes sur dix considèrent que la société française est divisée, fragmentée. Pour renforcer la cohésion en France, l’opinion défend l’idée d’un modèle de solidarité mixte, alliant l’intervention de la puissance publique pour garantir à tous un certain niveau de bien-être (un logement, un emploi, et l’accès à une éducation de qualité) et les efforts de chacun dans ses relations avec les autres. Loin de se sentir désengagés, les individus voient dans le respect mutuel et la tolérance les conditions d’une meilleure cohésion sociale.

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 15:14

 

 

En un quart de siècle, les hommes de 35 ans ont gagné cinq années d’espérance de vie et les femmes quatre années et demie. Toutes les catégories sociales ont profité de ce progrès, même si les écarts entre les cadres et les ouvriers se sont maintenus. Les hommes cadres vivent en moyenne 6,3 ans de plus que les hommes ouvriers, dans les conditions de mortalité de 2000-2008. Chez les femmes, les inégalités sociales sont moins marquées, seuls 3,0 ans séparent les cadres et les ouvrières.


Les natures-mêmes des professions exercées expliquent en partie ces écarts. En effet, les cadres ont moins d’accidents, de maladies ou d’expositions professionnels que les ouvriers. Par ailleurs, ils appartiennent à un groupe social dont les modes de vie sont favorables à une bonne santé : les comportements de santé à risque, le moindre recours et accès aux soins, ou encore l’obésité sont plus fréquents chez les ouvriers que chez les cadres. Enfin, l’état de santé peut lui-même influer sur l’appartenance à une catégorie sociale : une santé défaillante peut empêcher la poursuite d’études, le maintien en emploi, ou rendre plus difficile les promotions et l’accès aux emplois les plus qualifiés en cours de carrière.

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 13:23

 

 

Moins de policiers, mais des heures supplémentaires. C’est ce que dénonce l’unité SGP-police Force ouvrière du Maine-et-Loire. « Pour 12 € de l’heure, notre hiérarchie incite les policiers à faire des heures supplémentaires sur la base du volontariat. »

 

Selon la direction, ces heures supplémentaires ne concernent que les gardiens et seulement pour des missions sur la voie publique. « Ce dispositif va permettre de renforcer la lutte contre la délinquance. »

Source Ouest-France 

 

Lire le rapport du COMITE EUROPEEN DES DROITS SOCIAUX

Type Décision sur le bien-fondé

Date 1er décembre 2010

Niveau d'importance 1*

Conclusion Violation de l’article 4§2

Opinion séparée non

Publiée dans Procédure de réclamations collectives: décisions sur le bien-fondé

Réclamation

Numéro / Intitulé 57/2009- Conseil européen des Syndicats de Police (CESP) c.

France

Etat défendeur France

Date d'enregistrement 07/05/2009

Extrait : (…) la majorité des grades et échelons (19 sur 27) est indemnisée pour les heures supplémentaires, en vertu du décret n° 2008-199, à des taux inférieurs aux taux horaires normaux, oscillant entre 73,28% (pour le brigadier major RULP) et 96,61% (pour le brigadier 4ème échelon). (…)

Le Comité considère que, parce qu’elle ne tient pas compte de la rémunération réelle liée au grade et à l’échelon de chaque fonctionnaire concerné, l’indemnité continue de revêtir un caractère forfaitaire, ce qui prive les intéressés du bénéfice de la majoration réelle par rapport au taux normal de leur rémunération, prévue par l’article 4§2 de la Charte révisée.

Le Comité dit par conséquent que le caractère forfaitaire de la rémunération octroyée pour les heures supplémentaires effectuées par les policiers du corps d’encadrement et d’application depuis le 1er janvier 2008, constitue une violation de l’article 4§2 de la Charte révisée.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 13:05

 

 

Si une évolution a été constatée sur le front des inégalités dans la France contemporaine, c’est le décollage des très hauts revenus par rapport aux autres catégories (cf. l’entretien avec Camille Landais). Les catégories supérieures font désormais l’objet d’un travail d’investigation important depuis plusieurs années. Sans doute est-ce là une forme de renouvellement de l’intérêt scientifique, les années 1990 ayant beaucoup exploré les zones de vulnérabilité et de désaffiliation ; peut-être est-ce également la prise de conscience du fait que ces catégories tirent une partie de leur pouvoir de leur invisibilité.


L’étude des classes populaires fait quant à elle apparaître une tension entre deux dynamiques inverses de déségrégation et de fermeture. Les classes populaires se sont largement ouvertes depuis trois décennies (« Peut-on parler des classes populaires »). Si les ouvriers continuent à compter pour environ un tiers de la population active, les référents culturels du monde ouvrier se sont largement dissipés au profit d’un processus d’acculturation – qui n’a pas aboli les inégalités. La culture ouvrière laisse pourtant des traces, y compris chez ceux qui l’ont connu de l’intérieur et qui ont pris leurs distances avec elles (« De la chaîne à la plume »). Celles-ci se reproduisent toujours, mais sous d’autres formes. Témoin le virage opéré par les classes populaires vis-à-vis de l’école.

 

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 12:46

 

 

Un écart qui se constate à l'intérieur même des grandes métropoles. Marseille en est un exemple.

 

Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade en France, où les inégalités de santé se creusent. Dans un ouvrage très documenté, le Pr Emmanuel Vigneron, géographe de la santé, dévoile que cette fracture, de plus en plus profonde, est autant sociale que territoriale. De nombreux habitants, qui vivent en marge des centres urbains et donc du dynamisme économique et des revenus sont relégués dans des "poches de mauvaise santé" qui s'élargissent. Avec une nouveauté : les villes ne sont plus épargnées par ces problèmes d'accès aux soins qui touchent désormais des banlieues ou des quartiers déshérités. La mauvaise répartition des professionnels de santé, l'absence de prévention et d'éducation à la santé aggravent le phénomène. Pour l'auteur, le rééquilibrage des territoires est impératif : "La santé, comme l'école, est l'un des éléments fondateurs du pacte républicain".

Si en France, selon les territoires, l'espérance de vie peut varier d'une dizaine d'années, l'écart se constate aussi à l'intérieur même des grandes métropoles. Marseille en est un exemple. Vous voulez y vivre vieux ? Allez donc habiter dans le 8e arrondissement ! C'est à la rue Paradis, au Prado, à la Vieille Chapelle, bref dans les beaux quartiers de la cité phocéenne que le risque de mourir avant 65 ans est le plus faible : -23 % par rapport à la moyenne nationale qui s'établit en France à environ 20 % de l'ensemble des décès. Ainsi, "en moins d'un quart d'heure de trajet en métro du sud au nord de Marseille, le risque de mourir prématurément (avant 65 ans) augmente jusqu'à 70 % d'un quartier à l'autre" (voir la carte), constate Emmanuel Vigneron. Lire la suite sur La Provence



Note personnelle

Alors, si j’ai bien tout compris, on a augmenté l’âge de départ à la retraite pour compenser le fait que les gens vivent de plus en plus vieux, mais cet article démontre exactement le contraire de ce que ce gouvernement a fait, concernant les retraites. En effet, les "milieux défavorisés" comme ils disent, c’est-à-dire ceux qui ont eu les travaux les plus pénibles et les moins payés, seraient donc ceux qui n’arriveraient JAMAIS à l’âge de la retraite (ou si peu, que c’en est le jackpot)

 

 

 

 

 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 09:06

 

Le cri d'alarme des associations en charge de l'aide alimentaire. Les Restos du Cœur, la Croix Rouge Française, les Banques alimentaires et le Secours populaire tiennent une conférence de presse ce lundi à Paris pour "tirer la sonnette d'alarme sur le Programme Européen d'Aide aux plus Démunis (PEAD)" qui devrait être amputé de 367 millions d'euros en 2012. Un programme qui apporte une aide alimentaire à 13 millions de personnes en Europe. En France, quatre millions de pauvres seraient privés d'aide.

 

Mis en place par Jacques Delors et Coluche en 1986, le PEAD est censé apporter une aide alimentaire à 13 millions d'européens. Au départ des matières premières agricoles issues des stocks, désormais des marchandises.

En France, cette une aide non négligeable, répartie entre les différentes associations, qui représente 72 millions, soit quatre millions de repas.

Sauf que sept pays ont voulu changé les règles. La Cour européenne leur a donné raison. Conséquence : le programme va passer de 480 millions à 113 millions. Une baisse de 80% pour la France : de 72 à 15 millions d'euros. D'où l'inquiétude des associations, pas pour cette campagne d'hiver (les commandes sont déjà passées), mais pour 2013 et 2014. Écoutez les reportages sur RTL

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 09:33

 

 

L'intersyndicale de la police municipale a volé en éclat, mercredi 7 septembre : quatre syndicats ont décidé de faire cavalier seul lors d'une rencontre avec le ministre de l'Intérieur, au sein d'une coordination, pour relancer la négociation avec l'Etat et l'Association des maires de France.


"Bonjour l'élégance et le respect de l'engagement." La CGT et la CFDT ont peu goûté d'être mises sur le banc de touche des négociations entre syndicats de police municipale, Etat et maires. Elles se disent "stupéfaites". De fait, l'intersyndicale a volé en éclat, quatre syndicats ayant décidé de faire cavalier seul au sein d'une coordination syndicale regroupant le SNPM, la FA-FPT, l'Unsa, et FO. Ces derniers se sont entretenus avec le ministre de l'Intérieur, mercredi 7 septembre, pour relancer une négociation en dents de scie, qui dure depuis deux ans. Du côté de la coordination, on invoque des désaccords, notamment sur la question de l'armement que les quatre syndicats souhaitent rendre obligatoire.


"Ni la CGT ni la CFDT ne se sont prononcés contre l'armement, mais pour une adaptation de celui-ci au regard des missions que l'on confie aux policiers municipaux", rétorquent les deux syndicats dans un communiqué commun du 8 septembre. Oui, mais la coordination n'est pas pour le statu quo et propose de changer la loi. "On nous invoque la libre administration des communes, nous n'avons rien contre, mais pour nous l'armement est un équipement de protection individuelle, les agents techniques ont bien l'obligation de porter des chaussures de sécurité", soulève Fabien Golfier, le délégué national de la FA-FPT Police municipale. La CGT et la CFDT craignent pour leur part que de nombreuses communes ne décident "d'arrêter les frais et de dissoudre leur service afin de ne pas en assumer les conséquences politiques". Mais derrière l'armement se cache des considérations d'ordre plus politique qui ne devraient pas s'atténuer à l'approche des élections.


Pour Emilie Thérouin, adjointe chargée de la sécurité à la mairie d'Amiens et membre du Forum français pour la sécurité urbaine, "avant de se poser la question de l'armement, il faut d'urgence définir une véritable doctrine d'emploi". "Si la police municipale n'est pas bien positionnée dans la chaîne de la sécurité, il est évident qu'il y a un problème de reconnaissance", poursuit-elle. Lire la suite sur Localtis Info 



 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 17:00

J'ai déposé deux questions écrites au sujet du devenir de l'usine Fralib (Thé de l'Éléphant) et de ses 182 salarié-e-s.Comme précisé dans le communiqué envoyé à la presse dans la foulée, cette entreprise, société propriétaire de la marque « Thé de l'Éléphant », appartient au groupe international Unilever. Ses salarié-e-s luttent depuis près d’un an contre la délocalisation de l'activité du site de Gemenos (Bouche-du-Rhône) implanté depuis 120 ans et pour le maintien de l’emploi.

Or, depuis le 31 août, les salarié-e-s reçoivent leur lettre de licenciement. Depuis le 2 septembre, ils occupent l'usine, tandis que le mardi 6 septembre, trois syndicalistes sont convoqués au tribunal de Nanterre, pour le motif « d’atteinte à l’honneur d’Unilever ».

J'ai donc déposé

  • une question écrite au ministre de l'Économie, des finances et de l'industrie au sujet de la perte de savoir-faire industriel que représente la fermeture de ce site,

  • une question écrite au ministre du Travail, de l'emploi et de la santé quant aux conséquences sociales du refus de mettre en œuvre le projet de reprise sous forme de coopérative réclamé par les salarié-e-s.

Solidaire des salariés de Fralib en lutte, je demande instamment aux ministres de prendre en considération le projet alternatif de reprise en coopérative dont la viabilité économique a été établie par le comité d'entreprise.

Voici le texte des questions (avec le formalisme propre à ce mode d'interpellation officielle)

Source Martine Billard 

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Campagne 2017

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Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2