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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:50

 

 

France - La dette sociale n’existe pas !

 

La protection sociale ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des marchés financiers !

 

La prise en charge des dépenses de soins et de médicaments par la Sécurité sociale est passée de plus de 80 % à la fin des années 1970 à 75,5 % en 2009.

 

De plus en plus de personnes sont aujourd’hui exclues de l’accès aux soins : sont concernés tout d’abord les migrants, les femmes, les jeunes et les travailleurs pauvres. Aujourd’hui, c’est vers le Crédit municipal que l’État les dirige pour essayer de trouver un financement pour se soigner. Toutes les garanties sociales sont remises en cause.

 

Voilà le résultat concret de 40 ans de réformes de la protection sociale et du mode de gestion de la crise économique. Il s’agit là d’un recul de civilisation auquel il faut mettre fin.

 

La nouvelle constitution européenne imposée aux populations, le TSCG, impose de rogner sur les dépenses sociales en cas de dépassement d’un déficit « structurel » de 0,5%.

 

Ce qu’on nous présente en France et ailleurs comme étant la « dette sociale » est un leurre destiné à faire accepter les réformes destructrices de la protection sociale et pour livrer celle-ci au secteur privé. Le gouvernement actuel n’y déroge pas. Pourtant, la « dette sociale » n’existe pas , pas plus qu’il n’y a de déficit de la sécurité sociale. Et il y a plusieurs raisons à cela.

 

Des raisons de droit et de principe :

 

L’ordonnance du 4 octobre 1945 (art. 30), qui fonde notre système de protection sociale, confirme la contribution de l’État, jusqu’à l’établissement d’une cotisation unique.

 

Selon le préambule de la Constitution de 1946, toujours en vigueur aujourd’hui, la Nation doit la protection sociale à ses citoyens (art. 10 et 11).

 

La France a ratifié la Charte de l’ONU (1945), la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948), les deux Pactes Internationaux de 1966 sur les droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). Elle vient, le 8 décembre 2012, de confirmer son engagement en signant la dernière version du PIDESC.

 

Ces textes constitutifs du droit international font obligation aux États de garantir l’accès aux soins et à la santé. Or, les politiques de rigueur appliquées dans les pays du Sud et au Nord violent de façon flagrante ces engagements juridiques internationaux au nom de la priorité accordée aux créanciers de la dette publique.

 

Des raisons de fait :

 

La réalité s’oppose à la notion de dette sociale.

 

Avant 1996 avec la création de la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES) et avant 2004 avec la perversion du mode de financement de l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS, appelée aussi « banque de la Sécu »), les besoins de financement de la Sécu étaient assurés par le budget de l’État ou par des avances du Trésor.

 

Aujourd’hui, le Parlement vote les lois de financement de la sécurité Sociale (LFSS) et l’Objectif National de Dépenses d’Assurance-Maladie (ONDAM). Financement et objectif ne font pas un budget comparable à celui d’un État ou d’un ministère.

 

Trop de paramètres rendent incertaine l’adéquation des recettes et des dépenses en cette matière et rendent nécessaire un ajustement après-coup.

 

Pour les dépenses : la demande de soins à financer ou le nombre de chômeurs qu’il faudra indemniser ne peuvent être déterminés par avance.

 

Les recettes varient avec la situation économique du pays. Avec la crise, les ressources de la Sécu diminuent du fait, non de dépenses « excessives », mais du recul de l’activité économique et de ses conséquences (baisse de la masse salariale et des rentrées fiscales dédiées comme en 2009).la suite sur Le Grand Soir

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:47

 

 

  • 18,7% des emplois sont des emplois à temps partiel

  • soit 4,2 millions de salariés

  • 80% sont tenus par des femmes

  • 1/3 sont subis

  • Durée moyenne hebdomadaire : 23,2 heures

  • 40% ont un travail inférieur ou égal à un mi-temps

  • 16% ont plusieurs emplois

  • 11% effectuent le même métier chez plusieurs employeurs

  • 6% exercent des métiers divers

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:32

 

Analyse de l’accord, au fil du texte et du déshonneur

 

Accord national interprofessionnel : Rien contre le chômage !

Le Medef a bloqué toute avancée pour les salariés dans les « accords de Wagram » signés par une minorité syndicale.

Vous trouverez dans cette rubrique l’ensemble de nos analyses sur cet accord qui est "tout bénef’ pour le Medef".

 

Lire l'accord avec en rouge les analyses de Richard Abauzit, inspecteur du travail

 

 

Le projet de loi passera en Conseil des ministres le 6 mars, puis sera soumis au Parlement courant avril dans la perspective d’un vote courant mai.


Des manifestations sont prévues par les syndicats le 6 mars.

(… à suivre)

 

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Petits rappels historiques utiles

SourceEnjeux & débats



 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 09:12

La loi bancaire présentée par le gouvernement français fin décembre a été largement inspirée par le lobby des banques. Contrairement aux promesses du candidat François Hollande, qui avait annoncé la séparation des activités de spéculation et de crédit, le système actuel ne sera finalement modifié qu’à la marge. Une nouvelle illustration du poids des cabinets d’experts, qui se sont peu à peu substitués à la fonction publique et aux élus.

D’apparence barbare, le sigle est quasiment entré dans le langage courant. La RGPP (révision générale des politiques publiques), dont les recommandations sont inscrites dans la loi de finances 2009, affiche l’ambition de moderniser l’Etat. Pour le grand public, elle se résume souvent à l’une des mesures-phares du quinquennat de M. Nicolas Sarkozy : le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. La manière dont elle a consacré le rôle des experts, consultants et avocats d’affaires dans la préparation des projets de loi est beaucoup moins connue.

Selon le rapport parlementaire rédigé en 2011 par les députés François Cornut-Gentille (Union pour un mouvement populaire, UMP) et Christian Eckert (Parti socialiste, PS), 102 millions d’euros ont été alloués à des prestations extérieures d’audit dans le cadre de la RGPP, dont 20 millions pour sa seule phase préparatoire. « Le principe affiché[de cette réforme] est de faire examiner les objectifs, les dépenses, les résultats et les modus operandi des grandes politiques publiques ministérielles par des équipes d’audit »,explique Philippe Bezes, chercheur en sciences administratives et politiques. McKinsey, Boston Consulting Group (BCG), Capgemini, Ernst & Young ou encore Mazars, les gros cabinets de conseil français ou internationaux, participent désormais au processus décisionnel public à titre d’experts. La suite sur Le Monde Diplomatique 


 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 20:02

 

 

Les principales revalorisations au 1er janvier 2013

  • Le plafond de la Sécurité sociale

  • Allocations logement

  • Prestations familiales (hors allocations logement)

 

Nouvelles mesures relatives à l’Assurance maladie

  • Montants des prestations en espèces d’assurance maladie pour 2013 (régime général)

  • Intégration du Régime spécial d’assurance maladie de la chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) au Régime général

Nouvelles mesures relatives à l’Assurance retraite

  • Nouvelles prestations du droit à l’information

  • Nouvelles mesures applicables sans les régimes de la fonction publique Le taux de cotisation retraite à la charge des fonctionnaires passe de 8,39 % à 8,76 % au 1er janvier 2013 dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des retraites

 

Nouvelles mesures relatives aux cotisations et contributions sociales et à leur recouvrement

  • Équité des prélèvements des travailleurs indépendants

  • Suppression de l’assiette forfaitaire pour les particuliers employeurs

  • Élargissement de la couverture sociale des élus locaux

  • Indemnité forfaitaire spécifique versée à l’occasion d’une rupture conventionnelle homologuée

  • Hausse de la fiscalité sur les bières

  • Modifications de l’assiette de la taxe sur les salaires

  • Harmonisation de l’assiette de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S)

  • Simplifications du recouvrement des contributions pharmaceutiques et élargissement de l’assiette de la contribution sur les dépenses de promotion

Tous les détails sur le site de la Sécurité Sociale

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 20:01

Laurence Parisot a demandé au Parlement de «respecter à la lettre» l'accord sur l'emploi signé vendredi. Et la direction «socialiste» de s'exécuter, exigeant de ses députés une discipline stricte sur ce vote.

A l'issue de l'accord régressif approuvé le 11 janvier au soir par trois syndicats collabos (CFDT, CFTC et CFE-CGC), bel et bien «historique» car particulièrement défavorable aux salariés et donnant un aval anticipé auxréformes structurelles du marché du travail demandées par la Troïka — baisse des salaires en cas de menace sur l'emploi, prédominance de l'accord d'entreprise sur l'accord de branche et sur la loi, facilitation des mobilités forcées et des licenciements… —, la patronne des patrons, qui se frotte les mains et prépare son troisième mandat à la tête du Medef en faisant modifier ses statuts, a redemandé, ce matin sur France Info, aux députés et sénateurs de «voter en l'état» et «respecter à la lettre» ce texte scélérat, «pour l'intérêt de notre économie». «Il faudra ensuite suivre les décrets d'application. Nous resterons vigilants», a-t-elle averti.

La direction du PS au garde-à-vous

Madame, vos désirs sont des ordres et la vraie présidente de la France, c'est vous ! Ni une ni deux, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et fidèle de François Hollande, s'est porté garant d'une retranscription «précise, fidèle, loyale» de l'accord sur la sécurisation de l'emploides employeurs, dont il «ne pense pas que ce soit un accord de renoncement social ou de précarisation»... Plus aveugle on ne fait pas. (Et on apprend au passage que le texte devrait être défendu par Jean-Marc Ayrault himself.) En conséquence, il a exhorté ses troupes à filer droit. Un verrouillage peu apprécié par des élus socialistes encore un peu lucides, indignés non seulement par ce texte de 24 pages «pas acceptable» qui contient «de nombreuses régressions sociales que les quelques avancées ne peuvent en aucun cas justifier», mais surtout par le rôle de députés godillots et de moutons de panurge qu'on veut régulièrement leur faire jouer.

L'arme du 49ter ?

Cet accord sera donc transcrit en terme législatif puis soumis aux partenaires sociaux signataires avant de passer au Conseil d'Etat, puis atterrir au Conseil des ministres fin février-début mars. Ensuite, le Parlement l'examinera en procédure accélérée pour une promulgation d'ici fin mai. Afin d'aller plus vite et éviter les discordes, oseront-ils recourir au 49ter (soit l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution qui permet au gouvernement de faire passer un projet de loi sans le soumettre au vote, l'Assemblée ne pouvant s'opposer que par une motion de censure) ?

Jour après jour, les «socialistes» tombent le masque devant le patronat, la Troïka et la finance. Jour après jour, on se met à les détester autant que leurs prédécesseurs. Source
ActuChômage 

 

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 21:06

Les réactions se sont multipliées avec la même virulence, de l’aile gauche du Parti socialiste au Front de gauche, contre un accord « régressif » et « dangereux » pour les salariés. Synthèse.

Un accord « historique », une leçon de dialogue social, une première « bonne nouvelle » dans le début de quinquennat moribond de François Hollande : l’accord national interprofessionnel (ANI) conclu vendredi 11 janvier entre syndicats de patrons et de salariés sur la « sécurisation du travail » est censé faire l’unanimité.

Loin s’en faut. Avant d’être transposé dans la loi par la majorité, le texte devra même affronter une opposition politique qui s’est dessinée ce week-end de l’aile gauche du PS au Front de gauche.

Licenciements économiques et « compétitivité » : pire que la droite

Au Parti socialiste, Marie-Noëlle Lienemann, Jérôme Guedj et Emmanuel Maurel, chefs de file du courant « Maintenant la gauche », ont pris position, dimanche 13 janvier, contre un texte qui « contient de nombreuses régressions sociales. » Ils saluent des « avancées non négligeables » pour les salariés, mais estiment l’accord déséquilibré en faveur du patronat.

Premier motif de grief, les accords dits de « maintien de l’emploi » qui autorisent les entreprises en cas de « graves difficultés conjoncturelles » à baisser les salaires et le temps de travail pour une durée maximale de deux ans. Ils sont la « copie conforme des accords “compétitivité-emploi” proposés par Sarkozy pendant la dernière campagne et auxquels la gauche s’était fortement opposée », regrettent les trois socialistes.

« Les salariés ne pourront plus refuser un avenant à leur contrat de travail si un accord d’entreprise le prévoit », dénonce le Front de gauche, qui — fait rare — a publié un communiqué commun contre l’ANI. Le mouvement unitaire dénonce un texte qui « sur bien des aspects, rompt avec notre modèle social et républicain ».

Les accords de « maintien de l’emploi » sont « pires que la loi Fillon du 4 mai 2004, s’inquiète à son tour Gérard Filoche, membre du Bureau national du Parti socialiste. Il n’avait pas osé imposer la loi à un salarié qui refusait individuellement la baisse de son salaire. Celui-ci restait dans ses droits ! Là, ce n’est plus le cas, il sera licencié avec une “cause réelle et sérieuse”. »

Les nouvelles règles de contestation des licenciements économiques sont aussi vivement critiquées (les plans sociaux seraient homologués par l’administration ou par un accord majoritaire et les contentieux seraient transférés au juge administratif). Elles « remettront frontalement en cause les droits des comités d’entreprise de contester en urgence devant le juge civil la régularité et la validité des PSE », s’inquiètent Marie-Noëlle Lienemann, Jérôme Guedj et Emmanuel Maurel.

Des avancées en trompe-l’oeil La suite sur Politis

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 18:43

 

 

Les associations humanitaires abattent une rude besogne. Mais comment faire face à l'afflux de personnes seules ou de familles confrontées à des situations de grande précarité ? Exemples dans l'Ouest.

 

Crise économique = explosion des chiffres. Ces « scores » sont effrayants. Cet hiver, les Restos du coeur voient leurs effectifs de bénéficiaires en nette augmentation, comparé à l'an dernier :

+ 15 % à Lisieux,

+ 25 % à Caen et Saint-Gildas-des-Bois,

+ 30 % dans le Nord-Mayenne ou le secteur de Saint-Gilles-Croix-de-Vie,

+ 32 % à Saint-Malo,

+ 40 % à Vire,

+ 80 % à Vannes, etc.

 

Même constat au Secours populaire : « Dans le centre de Nantes, nous suivons 900 familles. Il y a deux ou trois ans, c'était 525 », témoigne Béatrice Le Ménélec, coordinatrice en Loire-Atlantique.

 

Pour Béatrice Victor, présidente du Secours catholique du Morbihan, c'est surtout le montant des aides financières qui croît : « Il y a un an, nous donnions 100 à 200 € pour dépanner. Aujourd'hui, ce peut être 500, 600 € pour payer le loyer, 1 500 € pour une facture de gaz ou d'électricité, et ces notes d'essence que nous finançons de plus en plus souvent ».

 

Travailleurs et retraités pauvres. Les associations accueillent « traditionnellement » des chômeurs, des demandeurs d'asile. Désormais - c'est une nouveauté -, elles voient arriver des salariés à temps partiel ou des intérimaires (150 familles rien qu'à Nantes) qui ont un emploi, un revenu, « mais le 15 du mois, il n'y a plus rien ». Il y a aussi des étudiants, des paysans ou des patrons de petites entreprises qui ont fait faillite. Et des sexagénaires incapables de vivre avec une si faible retraite.

 

La nourriture et tout le reste. La suite surOuest France 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 08:32

Outre le chiffre de l'année qui change, quelques changements sont à prévoir pour 2013. Liste non exhaustive :

  • Redevance TV 131€ (116,5€ en 2002)
  • Gaz 7,21€ (4,22 en 2002)
  • Électricité + 2,5%
  • Trains (TGV, TER, Corail) +1,9%
  • Métro, Bus, Pass Navigo + 2,4%
  • Impôt sur le revenu, le gel du barême, provoquera mécaniquement une hausse de 2%

etc, etc...

  • SMIC mensuel 1121,71€ net. Pour rappel, en 2008 le SMIC net était de 1037,53€, soit une augentation de 84,18 en 4 ans.
  • RSA (personne seule) 483€ + 2% (soit environ 9,5€/mois de plus) avec une promesse de 10% en 5 ans.

Vu le nombre d'augmentations diverses de charges, en regard des « cadeaux » sur le RSA et le SMIC, le pouvoir d'achat sera encore un peu plus plombé en 2013.

VMH

 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 10:35

 

La "colocalisation" : le nouveau concept qui dresse les cheveux des informaticiens



Un prêt de 100 millions d'euros accordé par la France à une zone franche marocaine spécialisée dans les centres d'appels a fait vivement réagir les informaticiens. Selon leur principale association représentative, le Munci, le "nouveau concept de colocalisation" défendu par Jean-Marc Ayrault lors de son déplacement, ne peut s'appliquer aux services informatiques.


C'est un nouveau couac pour le redressement productif. Après l'affaire Florange, et les déclarations contradictoires sur le recours possible à une nationalisation temporaire, ce sont les centres d'appels qui sont en première ligne. En juin dernier, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg réfléchissait à la façon de rapatrier les centres d'appels des opérateurs télécoms en France. Mais un prêt de 100 millions d'euros accordé par le gouvernement français à une zone franche marocaine sème le doute sur cette politique et suscite la colère des informaticiens.


Lors de son déplacement au Maroc les 12 et 13 décembre, le Premier ministre, accompagné de plusieurs de ses ministres, dont Arnaud Montebourg, a défendu un "nouveau concept", celui de la "colocalisation". "On est dans une démarche gagnant-gagnant, une démarche en quelque sorte où la coproduction industrielle bénéficie aux deux pays", a-t-il expliqué, le 13 décembre. Certes, comme il l’a rappelé, les économies des deux pays sont étroitement liées. La France, qui représente 14% des importations marocaines, est le premier fournisseur du Royaume ; en retour elle absorbe 20% de ses exportations. Mais dans la série de partenariats signés entre les deux pays lors de ce déplacement figure une convention de prêts de 150 millions d’euros accordés par l’Agence française de développement à la MEDZ (filiale de la Caisse des Dépôts et de gestion marocaine) dont "100 millions sont destinés au refinancement des activités Offshoring développées par la société Casanearshore", comme l’indique le communiqué commun des deux partenaires. Or cette société est une zone franche spécialisée dans les centres d’appels et les services informatiques.


Un choix "incompréhensible" pour le Munci, la principale association d’informaticiens en France. Selon elle, "s’il ne s’agit pas de diaboliser excessivement ces emplois qualifiés qui participent à la croissance des pays en voie de développement, l’offshore doit être néanmoins découragé par les pouvoirs publics". La suite sur
LocaltisInfo 



 

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