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Qui a tué nos villages ?

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 16:59

Question n° 35-00370

Ministère interrogé : TRS - Ministère du travail, de l'emploi et de la santé

Mme Martine Billard interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation de

l'emploi sur le site de Fralib à Géménos (Bouches du Rhône), seule usine de conditionnement de thé et d'infusions en France, lieu historique de la marque « Thé de l'Eléphant » implanté depuis 120 ans et appartenant au groupe Unilever. Ce dernier a annoncé la fermeture du site le 28 septembre 2010. Ce projet de cessation de l'activité par délocalisation en Belgique et en Pologne, conduirait à la suppression des 182 emplois du site. Le 1er septembre 2011, la direction de l'usine Fralib a commencé à envoyer des lettres de licenciements aux salariés. Alors que la productivité du site a augmenté de 50% en 20 ans, les salaires qui étaient en moyenne supérieurs de 46% au Smic au début de la période ne sont plus aujourd'hui en moyenne supérieurs au Smic que de 3,5%. Ces gains de productivité n'ont en définitive pas permis d'éviter le chômage et n'ont pas plus bénéficié aux consommateurs vu que les prix des produits n'ont pas baissé pour une qualité moindre. La fermeture du site de Géménos et les licenciement sont injustifiés, compte tenu de la profitabilité de l'entreprise établie par les études du cabinet d'expertise comptable eu Comité d'entreprise. Ils portent un coup à l'économie de la région, parce qu'au delà de l'emploi direct des 182 salariés du site, celui-ci participe au lien social local via les emplois induits (approvisionnements en matières premières agricoles en plantes pour les infusions, moyens de transport, maintenance des bâtiments...). Le groupe Unilever a les moyens de financer un plan de relance du site pour maintenir l'emploi. En effet, ces dernières années, il a enregistré des bénéfices considérables qui lui ont notamment permis de verser en 7 ans 13,7 milliards d'euros de dividendes aux actionnaires. En 2008, 750 millions d'euros de dividendes ont été versés par Unilever France. Aussi, lui demande-t-elle quelles actions a-t-il entrepris auprès du groupe Unilever pour obtenir le maintien des emplois de l'usine Fralib à Géménos, notamment pour l'obliger à négocier une reprise de l'activité sur la base des propositions des salariés et de leurs représentants. Elle lui demande également s'il entend soutenir le projet alternatif de maintien des emplois élaboré par le Comité d'entreprise de Fralib SU visant à céder la marque « Thé de l'Eléphant » qui bénéficie d'une notoriété populaire et nationale au collectif des salariés qui deviendrait ainsi partie prenante à tous les niveaux de l'entreprise avec un droit de veto sur les décisions économiques et sociales stratégiques.

Question n° 35-00369

Ministère interrogé : ECO - Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

Mme Martine Billard interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation du site industriel Fralib à Géménos (Bouches du Rhône), seule usine de conditionnement de thé et d'infusions en France, lieu historique de la marque « Thé de l'Eléphant » implanté depuis 120 ans et appartenant au groupe Unilever. Ce dernier a annoncé la fermeture du site le 28 septembre 2010. Ce projet de cessation de l'activité par délocalisation en Belgique et en Pologne, conduirait à la suppression des 182 emplois du site dans une logique de profit et de maximisation de la rémunération des actionnaires. Le cabinet d'expertise comptable du Comité d'entreprise a toutefois établi la profitabilité de l'entreprise dans la branche thé et infusions. En effet, depuis 2007, le groupe Unilever a organisé un dispositif de délocalisation fiscale en transformant l'usine Fralib en centre de coûts qui ne maîtrisait plus ses approvisionnement et en transférant les bénéfices au siège du groupe en Suisse afin de ne pas payer l'impôt sur les sociétés en France dont le taux est plus élevé. La fermeture du site de Géménos et les licenciement sont donc injustifiés. Cette fermeture signifie la destruction de l'outil industriel, la perte d'une marque nationale et traditionnelle « Thé de l'Eléphant » symbole de l'usine Fralib, et d'un savoir-faire propre tel que la technologie des sachets « double chambre », plus naturelle que la technologie des « sachets pyramides » plus chimique, promue par « Lipton », la marque concurrente de « Thé de l'Eléphant » au sein du même groupe Unilever. Elle rappelle en outre que la France est le premier marché en Europe pour le groupe Unilever qui, de son côté, répond à 40% environ de notre consommation nationale. Dans ce contexte, la délocalisation du site de Géménos et donc la ré-importation de ces produits de l'étranger se traduirait par une dégradation de la balance commerciale et une aberration écologique à l'encontre du principe de circuits courts entre activités de production et de consommation. Aussi lui demande-t-elle comment compte-t-il agir pour sauvegarder en France cette activité industrielle de production et de conditionnement de thé et d'infusions portée par une marque nationale de qualité et pour maintenir sur ce site une société avec toutes les fonctions d'une entreprise souveraine. Source Martine Billard

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 14:29

  C'est finalement par téléphone que le Premier ministre François Fillon s'entretiendra en début de semaine avec les principaux responsables syndicaux, qu'il recevra ensuite à partir du jeudi 25 août, après l'annonce la veille par le gouvernement des mesures anti-déficit, a-t-on appris vendredi à l'Hôtel Matignon. Selon la même source, le chef du gouvernement fera avec les dirigeants syndicaux et les représentants des organisations patronales "un tour d'horizon" des sujets économiques et sociaux de la rentrée. Le gouvernement doit annoncer mercredi les mesures budgétaires décidées pour réduire le déficit de la France. Lire la suite sur RTL 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 11:54

 

Leur système est au bord du précipice mais il faut encore qu'ils usent des pires artifices pour allumer un contre-feu !

 

Ce week-end, Thierry Mariani et la Droite populaire, inlassables défricheurs pour l'UMP des terres extrêmes de la droite, proposaient un "fichier généralisé des allocataires" sociaux pour, selon eux, lutter efficacement contre la fraude. Xavier Bertrand, ministre de la santé du travail reprenait dans la foulée la balle au bond pour annoncer la mise en place de celui-ci avant la fin de l'année.

La belle affaire : le sale boulot avait déjà été fait par l'UMP avec la création du Répertoire national commun de la protection sociale (RNCPS), voté dans la loi de finances de la Sécurité sociale 2007 et autorisé par la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés)en décembre 2009. Dès lors qu'il s'agit de ficher, la droite a décidément de la suite dans les idées.

Mais la ficelle est un peu grosse au moment même où les vrais profiteurs se repaissent de la saignée des peuples !

Car la réalité des chiffres est abrupte et nous rappelle que ceux qui profitent le plus dans notre société ne sont pas ceux qu'on voudrait nous faire croire.

La fraude aux prestations sociales est estimée, selon le ministère du travail, entre 540 et 808 millions d'euros par an sur 60 milliards de prestations globales versées. Le travail non déclaré engendrerait, quant à lui, entre 13.5 et 15.8 milliards d'euros par an de cotisations sociales non perçues. Et la fraude fiscale, sous toutes ses formes, représenterait, quant à elle, entre 40 à 50 milliards d'euros dans notre pays d'après la Commission européenne !

Le Parti de Gauche dénonce avec la plus grande fermeté l'épouvantail de la fraude sociale agité, par pur opportunisme politicien et électoraliste, en pleine tempête financière et économique et sociale.

Non pas que la fraude sociale ne soit pas grave. Elle doit faire l'objet d'un traitement adapté mais ne doit pas faire oublier que déficits et dettes sont d'abord le fruit des cadeaux que s'octroie l'oligarchie et de ses tricheries.

C'est donc bien contre toutes les fraudes que le Parti de Gauche entend lutter. Que chacun l'entende : leurs niches fiscales, leurs exonérations de cotisations patronales, leur recours aux paradis fiscaux, leurs petits arrangements entre amis n'y couperont pas non plus.

Source Parti de Gauche

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 08:08

 

Ce qu'on ne dit jamais sur la fraude sociale

 

Selon un rapport parlementaire, la fraude sociale atteindrait 20 milliards d'euros en France. Un argument de poids pour renforcer les contrôles. Mais les fraudeurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit...

 

Les chiffres annoncés sont exorbitants. La fraude sociale s'élèverait à 20 milliards d'euros par an en France, d'après les estimations d'un rapport parlementaire dévoilé ce mercredi dans la presse. Un chiffre symbolique puisqu'il représente grosso modo le montant du déficit de la Sécurité Sociale. A moins d'un an d'élections fatidiques où il sera question d'assistanat et de protections sociales, et alors que les Etats sont entrés dans des cures d'austérité sans précédent, le sujet est extrêmement sensible. Or selon la façon dont les chiffres sont présentés, les messages en résultant peuvent être très différents. Le point sur ce qui n'est jamais dit sur la fraude sociale...

Le travail au noir représente la grande majorité de la fraude sociale

Après 11 mois d'enquête, Dominique Tian, député UMP et rapporteur des travaux de la Mission d'évaluation des comptes de la sécurité sociale (Mecss), vient de rendre ses conclusions au gouvernement. Selon ce rapport, la fraude sociale représenterait 20 milliards d'euros en France, soit 44 fois le montant de la fraude actuellement détectée. Curieux amalgame, car la fraude sociale regroupe deux réalités très différentes : la fraude aux prestations (indemnités d'arrêts maladie, allocations familiales, RSA etc..), et la fraude aux cotisations sociales (travail au noir, recours abusif aux primes et avantages en nature etc). Or contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est bien la fraude aux cotisations sociales qui est la plus importante. En clair, les entreprises fraudent plus que les particuliers. Même le rapport l'admet : la fraude aux prestations représenterait des dépenses pour l'Etat de 2 à 3 milliards d'euros tandis que le travail au noir représenterait un manque à gagner de l'ordre de 8 à 15,8 milliards d'euros.

La multiplication des contrôles de l'Urssaf seraient plus efficaces qu'une carte vitale biométrique Par Julie de la Brosse publié le 22/06/2011 Lire la suite sur L’Expansion/L’Express



Ne pas oublier au passage :




 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 16:18
Élan de solidarité autour de Franck Le Borgne, en grève de la faim - Saint-Allouestre

Franck Le Borgne, PDG de One Net Work, entame son 6 e jour de grève de la faim sur le champ de trackers « suiveurs de soleil » du site photovoltaïque de Saint-Allouestre. Un champ pour lequel, avec des associés, il a engagé 1,5 million d'euros, et qui ne peut être raccordé à ERDF (Ouest-France du 12 juillet).

Le chef d'entreprise, suivi par un médecin, ne consomme que tisane, café et eau et reste déterminé, même si fatigue et chute de tension se font ressentir. Messages et visites de soutien arrivent en nombre, y compris de personnalités politiques.

«14 000 salariés au chômage»

« Je réveille seulement les gens en colère. Je ne veux aucune récupération politique, mais, comme des milliers d'autres je me sens abusé par un gouvernement qui nous oblige à nous asseoir sur des années d'investissement et à licencier en masse, lâche Franck Le Borgne. On nous annonce 10 000 emplois pour l'hydroélectrique ! Aujourd'hui nous sommes 160 personnes dans le même cas de figure qu'ici. 14 000 salariés ont été mis au chômage. Ce n'est pas fini. Une entreprise morbihannaise va licencier prochainement 35 personnes. Tout cela pour sauvegarder le nucléaire français. » Lire la suite sur OuestFrance

 

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 13:57

Dernière intervention sur "l'équilibre des finances publiques"

Je vous avais déjà entretenu-e-s du projet d'inscription dans la Constitution des dogmes libéraux, sous

prétexte de lutte contre les déficits publics. Dans le langage UMP, ça se dit "équilibre des finances publiques", voire "règle d'or". Au matin de ce dernier jour de la session extraordinaire, le texte revenait en troisième lecture. Voici mon intervention dans la discussion générale. Source Blog Martine Billard

Blocage du SMIC mais pas des prix

Mardi 12 juillet 2011

Dès lors que l'inflation atteint 2 %, une revalorisation du SMIC est obligatoire. Le gouvernement a la possibilité de décider d'aller plus loin, c'est le fameux "coup de pouce"... aux abonnés absents depuis cinq ans ! Une hausse avait été refusée au 1er juillet, mais pouvait intervenir au 1er août, sous réserve que les 2 % soient atteints (avec une base de calcul de l'inflation qui laisse songeur quand on passe à la caisse). Pour 0,04 % de différence, le gouvernement a eu la mesquinerie de refuser toute revalorisation.

Voici la réaction que j'ai adressée à la presse au nom du Parti de Gauche :

 

Blocage du SMIC mais pas des prix

Ouf !semblait dire ce matin le Premier ministre, il n'y aura pas de revalorisation du SMIC, l'inflation n'atteint « que » 1,96%.

Cette situation est choquante alors que les revenus des plus riches de ce pays ne cessent de s'envoler et que l'impôt sur la fortune vient d'être largement amputé. Le SMIC restera encore à 1073 euros net mensuels pour un temps plein.

Cela fait maintenant 5 ans qu'il n'y a eu aucun de coup de pouce. Il est vrai que pour la droite et le MEDEF, le SMIC est encore trop élevé.

A l'inverse de la politique menée, le SMIC doit être réévalué rapidement à 1600 euros net. Les 3 millions de Smicards et plus largement la moitié des de salariés qui gagnent moins de 1600 euros en ont un besoin urgent pour boucler leurs fins de mois.

Le quinquennat de Sarkozy est et restera celui des riches et même des très riches.

 

Les entreprises du CAC40 doivent payer !

Mercredi 6 juillet 2011

L'inégalité devant l'impôt, au profit des plus fortunés, c'est aussi une réalité pour les entreprises ! Un rapport vient d'être rendu à ce sujet.

Voici le communiqué que j'ai adressé à la presse en réaction à sa publication :

 

Les entreprises du CAC40 doivent payer !

 

Un rapport d'information parlementaire présenté aujourd'hui à l'Assemblée Nationale fait état de l'écart considérable entre les PME-PMI et les groupes du CAC40 en matière d'impôts sur les sociétés. On savait déjà que Total ne payait pas d'impôts en France mais le rapport montre que la tendance est largement généralisée aux quarante groupes cotés à Paris.

 

Quand les petites entreprises payent en moyenne 40% d'impôts, les multinationales n'en payent elles qu'à peine 20%. Voilà la réalité de la politique de Sarkozy qui fait payer les cadeaux fiscaux faits à ses amis par les petites entreprises et les salariés. La seule niche Copé, qui exonère d'impôts les bénéfices réalisés sur la vente d'actions, coûte à elle seule 22 milliards d'euros par an aux contribuables.

 

Tous les mécanismes que les financiers nous vendent comme techniques ne sont en fait que des choix politiques pour favoriser les plus riches, entreprises comme particuliers.

 

Le Parti de Gauche demande l'abrogation immédiate des niches fiscales et sociales qui profitent au multinationales au détriment des recettes publiques. De l'argent, il y en a pour mener une autre politique, il suffit d'arrêter avec les cadeaux inutiles.

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 08:03

Un policier s'est suicidé dimanche à Paris, ainsi qu'un CRS dans le Nord.

Un policier en poste au commissariat central du XVe arrondissement de Paris s'est donné la mort dimanche en se défenestrant depuis un balcon au 6ème étage de son domicile parisien. Selon le syndicat Unsa Police, le fonctionnaire, âgé de 38 ans et sans enfant, connaissait des « problèmes familiaux ». Il était en arrêt de travail depuis deux semaines. Lire la suite sur FranceSoir

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 07:07

 

Victime d'un viol en 2007 à Bobigny, une jeune femme policière a mis fin à ses jours ce matin en se jetant d'un pont à Toulouse.

L'étude de l'INSERM sur les suicides en France par profession

La jeune femme décrite comme "dépressive" aurait mis fin à ses jours "pour des raisons privées liées notamment à la garde de ses enfants. " Selon  La Dépêche,  "la jeune femme, maman de deux enfants de 3 et 11 ans et qui était gardien de la paix à la Direction des polices urbaines de Toulouse, s'est donné la mort peu avant 08h30 en se jetant d'un pont surplombant une voie." Michel Valet, procureur de la République de Toulouse, a ouvert une enquête. Un nouveau drame pour une profession confrontée à un taux élevé de suicide. Lire la suite sur Le Télégramme
Lire aussi

Violée en 2007, une policière met fin à ses jours

Cette femme avait été victime d'un viol à la sortie de son travail alors qu'elle était en poste à Bobigny. Une autre policière avait subi le même sort. L'affaire avait donné lieu à une passe d'armes entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal dans l'entre-deux-tours de la présidentielle. Suite 


 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 07:21

Une fonctionnaire de police de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) s'est suicidée lundi dans son véhicule de service, où elle a laissé un courrier expliquant que son geste était motivé par des conditions de travail difficiles, a-t-on appris de source judiciaire.

Âgée de 39 ans, sans enfant, vivant en couple, elle a mis fin à ses jours avec son arme de service, a dit à Reuters Jean-Michel Caillau, le procureur de Grasse.

Selon les enquêteurs, la policière se plaint dans sa lettre de ses conditions de travail, de la culture du résultat de plus en plus pesante dans son service et dans la police nationale en général. Lire la suite sur Yahoo.fr 


 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 07:27

 

 

 

Des équipements petite enfance aux services d'aide à domicile pour personnes âgées, les centres communaux ou intercommunaux d'action sociale affichent des champs d'intervention toujours plus étendus. Avec aujourd'hui une priorité : la lutte contre l'exclusion, qu'il s'agisse d'aide alimentaire ou, plus inattendu, de logement. L'Unccas vient de dresser un panorama d'autant plus bienvenu que plusieurs réformes pourraient avoir un impact sur le fonctionnement des CCAS et CIAS.



Depuis l'ère des bureaux d'aide sociale et de leurs colis alimentaires... les centres communaux d'action sociale (CCAS) et leurs homologues intercommunaux (CIAS) ont évidemment élargi leur champ d'action. Mais que recouvre ce champ précisément aujourd'hui ? Etant donné l'évidente hétérogénéité des pratiques et des moyens des uns et des autres, un état des lieux détaillé était le bienvenu. L'Union nationale des CCAS (Unccas) a ainsi présenté, lors d'une rencontre-débat organisée le 18 mai à Paris, les résultats d'un panorama des équipements et services gérés par les CCAS/CIAS.



Une première.
Cette enquête, réalisée auprès de 3.299 CCAS/CIAS (sur les 3.827 établissements que l'Unccas fédère, soit un taux de réponse de 86%), confirme que les domaines d'intervention des CCAS sont étendus... et parfois inattendus. "Du fait de leur rôle de proximité, l'intervention des CCAS se construit souvent en réponse aux demandes qui leur sont faites et s'étend ainsi sur des champs qui ne sont pas forcément les leurs", explique à ce titre Marie Mallet, conseillère technique en charge de l'observation, de l'innovation et de l'expérimentation à l'Unccas.


En tout cas, les services et équipements des CCAS ou CIAS portent aujourd'hui pour principale bannière celle de "la lutte contre l'exclusion", domaine cité par 81% des répondants. Un intitulé certes large recouvrant à la fois l'aide alimentaire - laquelle est aujourd'hui encore en tête des actions menées (96%), qu'il s'agisse par exemple de bons alimentaires, de chèques d'accompagnement ou d'épiceries sociales – et des pratiques plus nouvelles : l'accès à la culture et aux loisirs, citée en deuxième position (ce que l'Unccas considère comme un fait marquant et presque surprenant), le soutien à la gestion budgétaire, l'insertion professionnelle, l'accès aux soins, le microcrédit ou la lutte contre l'illettrisme. Lire la suite sur Localtis Info

 

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